A l'ombre des tropiques

Arnaud se dirige vers la porte surmontée d'un 'H', voisine du 'P'. Son sixième sens s'ouvre, espérant obtenir des informations sur ce qu'il trouverait au delà de ce pallier. -La porte 'P' lui avait sentir un acide avant qu'il ne l'ouvre et qu'un poulet ne lui tombe dessus.-
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Face à la porte 'H', une étrange sensation le gagne. Il sent un souffle chaud discontinu ; interrompu par un temps similaire à l'émanation qu'il ressent vers son visage. Pas de piège détecté... le mécanisme d'ouverture de la porte est simple et sans verrou.
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Revenant sur ses pas, Arnaud se questionne sur ce poulet -qui pique le sol vierge de la salle, comme si son bec allait rencontrer une quelconque graine non détectée par ses yeux latéraux. Il relève parfois l'encolure d'un air suspect, observant de tout côté, avant de tester la résistance du sol de ses griffes-. Laissant là la porte à l'horloge, il avance de deux et se présente devant un autre pallier, le potentiel second 'S' de la suite de lettre.
Là non plus, Arnaud ne détecte aucun piège. Le mécanisme de la porte est simple et sans verrou.
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Dans son dos, Asterash fixe le vague d'un air absent, le regard bas, la figure rappelant certaines icônes dans les Temples... Il inspire une sorte de nostalgie dans son silence et son manque total de réaction.

Spoiler:

Arnaud se dirige vers la porte qu'il désigne comme le second 'S' de la suite de lettres. Sa main s'engage sur la poignée et le battant s'ouvre sur une obscurité.
L'ombre qui se tient devant lui est opaque et sourde. Rien n'émane de cet endroit, comme s'il manquait quelque chose... à moins qu'il ne doive le traverser ? S'il avance sa main, il ne sentira absolument rien. L'obscurité est juste là, derrière le pallier, comme une seconde porte derrière la porte.
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Arnaud devrait se concentrer sur cette horloge dont il n'a pas résolu l'énigme. Tourner les aiguilles jusqu'à une heure n'a fait que déclencher un piège. Ce n'était pas la bonne heure.
Quant au poulet, il vaque de ci de là, l'air aussi perdu que lui.

Spoiler:

Arnaud se re penche sur la question de l'horloge -dans l'idée de tester les heures jusqu'à ce que la bonne arrive-. Il commencera par tourner les aiguilles de façon à ce que minuit sonne.
A la fin des douze coups qui raisonnent le silence n'a pas le temps de retomber. Un projectile de lumière s'abat sur lui et un autre sur son Père.

Spoiler:

Arnaud laisse ses doigts tenter hasardeusement une nouvelle réponse à l'heure que l'horloge doit afficher pour débloquer l'énigme ? C'est avec une certaine appréhension qu'il passe sur la troisième heure...
Le même sort que précédemment l'attend alors.

Spoiler:

Des portes et des lettres. Plutôt qu'une suite logique, Arnaud théorise chacune d'entre elle comme une association de mot sans vraiment de sens ; hors ce qu'elles pourraient contenir. P pour poison et poulet, C pour Coq, H pour heure.
Voire les portes comme il l'a fait, depuis le début, comme une suite liée à un cadran solaire est pourtant une bonne piste...
Dès lors que la petite aiguille s'engage à faire sonner la sixième heure, Arnaud sera à nouveau martelé par un projectile lumineux... tout comme son Père.

Spoiler:

Arnaud doit essayer... encore. Mais il sent son énergie tomber en plus de sa motivation, ayant la sensation de faire face à l'insoluble. Lorsqu'il se tournera vers Asterash, une solution s'impose à lui pour gagner du temps -et surtout s'autoriser de nouvelles erreurs-.
Son Père ne bouge pas. La chair cèdera sous les crocs de son Fils, laissant le précieux fluide quitter son corps pour nourrir Arnaud. L'effet est immédiat... le plaisir, gâché par les conditions qui le poussent à boire.
Il s'agit donc bien du réel Asterash ? S'il n'avait été qu'une pale copie suivant Arnaud, le sang n'aurait-il eu aucun effet sur lui ?
Pouvait-on copier à la perfection un être à moitié divin...
... rien n'est certain. Surtout ici.
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Revigoré, Arnaud reprend tout depuis le début !
Le chant du coq... Après la première heure, un poulet s'est présenté derrière la porte 'P'. Mais le coq n'a pas chanté... -Mise à part l'illusion d'un levée de soleil, l'animal n'a rien manifesté de particulier... hormis ses préoccupations de gallinacé à traquer le verre de terre sur une dalle de pierre... ou chercher le moindre grain à picorer. D'ailleurs... l'animal se pose dans un coin, gonflant ses plumes pour y enfoncer sa tête.
Bref. La réflexion d'Arnaud l'amène à la porte 'C'... comme 'coq'... dévoilant une horloge qui ne fait que le confronter à l'échec par ses tentatives de mise à l'heure.
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Si la porte C correspond au chant du Coq, alors il avance de 1 en 'S'... puis va à la porte 'P' qui lui a donné un 'coq' et avance de 2... ce qui le mène à la porte 'T'. Mais plutôt que de l'ouvrir en répondant à sa propre logique de cheminement, il s'intéresse à la porte 'Q'...
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Plus Arnaud essaye, plus compliquées sont ses tentatives de trouver une solution à cette énigme. L'horloge est pourtant une heure à résoudre pour faire chanter le coq.

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Si tôt que le Déviant ouvre la porte une créature s'extirpe de l'encadrement... Une étrange créature. Sur quatre pattes... avec une tête de lion surmontée de bois de chevreuil. Son corps est recouvert d'écailles et ses pattes ressemblent à celles d'un cheval...
Face à Arnaud, au corps à corps, elle ouvre sa gueule pleine de croc, laissant poindre sur sa langue une flammèche avide.

Spoiler:

La bête évite les attaques imprécises du Déviant. Sa gueule se fronce sur son museau court, agrandissant son sourire carnassier pour cracher une gerbe de flamme... puis une seconde.

Le premier souffle se répand sur le sol, frôlant la jambe d'Arnaud. Tandis qu'elle redresse l'encolure, la créature expire une seconde fois en direction de son visage, électrisant sa chair dans une odeur de poil grillé.

Spoiler:

L'épée frappe, puis la hache. Arnaud rencontre une certaine résistance sur la cuirasse d'écaille de la bête... Néanmoins, le second coup l'entaille profondément. Son sang s'écoule abondement.
Mais la créature est toujours sur ses quatre pattes.
Elle réplique :

Le premier souffle enflammé s'étouffe dans un hoquet étrange... il semble alimenter le second, qui sera d'une extrême précision et contre le buste d'Arnaud.
La maille sur son buste est ainsi ruinée, sauvegardant sa chair des brulures de la créature.

Spoiler: