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Rendal Ignis (terminé)

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Rendal Ignis (terminé) Empty110
MessageSujet: Rendal Ignis (terminé)   Rendal Ignis (terminé) 1x1emp1028/04/11, 03:13 pm
Nom: Ignis

Prénom: Rendal

Age: 19 ans

Surnom:

Droitier Gauche?: Gaucher

Classe: Ensorceleur

Métier: Noble

Race: Humain du Nord

Alignement: Neutre bon

Inventaire du personnage: Fleuret, tunique rouge et indigo de qualité, chausses rouges sombres de qualité, bottes d'équitation, gants noirs en cuir, cape noire à capuche, cheval noir avec selle et harnais, bijoux de valeurs consistants en une bague sertie d'un diamant et un fin collier en argent ouvragé, pendentif de Luminor (voir histoire) en bois blanc.

Or : 14 pièces d'or

Apparence physique: Rendal fait 1m82 pour 72kg. Mince et d'une musculature moyenne, Rendal est affligé d'horrible cicatrices de brûlure sur tout le côté gauche de son corps. Seul son visage fin et pâle aux yeux bleus clairs étonnants (il deviennent dorés vers le milieu) est épargné. Ses cheveux sont à l'origine blonds pâles mais sont teints en noir. Ses habits de qualité rouges sombres et indigos sont la plupart du temps masqués par une grande cape noire à capuche. Sa démarche est furtive et, même si il excelle pour prendre un abord engageant, il semble fuir la lumière et cela se ressent sur sa physionomie.

Caractère/Mental: Rendal est d'un caractère introverti. Il est très fort pour pour sympathiser avec n'importe qui, inspire confiance, et dispose d'une capacité de discussion infinie, mais ne livrera pas souvent d'informations personnelles et répugne à se dévoiler. Il adapte son langage en fonction de la personne à qui il parle. N'ayant jamais manqué d'argent, il a du mal concevoir le sentiment de cupidité ou l'appât du gain. D'un naturel bon, il ne se sacrifiera pas mais pourra risquer sa vie pour autrui si il estime le risque raisonnable (pratiquement nul) ou si il y est obligé. Il manque de courage et vit continuellement dans la peur d'une vengeance retorse de son idole lumineuse, ce qui le conduit à craindre tout endroit éclairé et toute source de lumière, y compris ses propres pouvoirs.

Don et/ou Talents: Charisme, dextérité, robustesse.

Pouvoir:
-Classe : Art de la magie, bluff, concentration, appel de familier : Scorpion.
Grimoire de sorts :
Couleurs dansantes
Lumière
Célérité
Rayon de givre
-Métier : Baratin, charisme, jeu, équitation, lire et écrire, expression artistique (violon).
-Race :

Histoire:

Suite à l'abandon des dieux, un profond désarroi s'empara de la prêtrise Seriïque, les conduisant à l'abandon du pouvoir chez les humains du Nord. Ce désarroi fut si profond qu'une grande quantité de prêtres s'enfuirent tout simplement, ayant perdu foi en leur déesse. Parmi eux, une minorité chercha à combler le vide de leur âme par une nouvelle source de vénération. C'est ainsi que plusieurs petits cultes apparurent, de petits cercles secrets d'initiés célébrant leurs rituels en cachette, honteux de leur déviance. Il n'est pas nécessaire de chercher à tous les décrire, tant leur impact sur le monde fut risible: quelques rituels austères, un certain nombres d'orgies dépravées; des sacrifices, humains ou animaux, diverses supplications et mantra illuminés, en résumer rien que de quoi abréger quelques vies et occuper la garde quelques heures. Ces sectes connurent à peu près toutes une fin obscure, due au manque d'initiés, à l'intervention des autorités, ou encore ne devinrent qu'un prétexte à la luxure des plus riches. Une poignée, les plus discrètes, perdurèrent...

-Il faut que je sorte d'ici !

La prise de conscience se perdit dans la cacophonie des prières déclamées, des supplications ardentes et des hurlements de terreur pure. La chaleur était suffocante dans le temple bondé et l'odeur acide de la peur et du fanatisme avait fini par décider Rendal à fuir cet enfer. Ce n'était pas la pression familiale, la solidarité de sa confrérie, la menace de tourments éternels, ou encore la bêtise qui l'avait jusque là poussé à rester et à attendre la grande illumination mais la croyance sincère qu'un être fourbe d'une puissance inégalable se servait de toute la lumière du monde pour observer, juger, et récompenser les hommes qui choisissaient de mourir par elle.

Il monta donc sur le piédestal d'une statue représentant sa vicieuse idole pour chercher une issue à ce temple de cauchemar. Son regard passa au dessus des deux-cents-trente-trois autres adorateurs de Luminor pour embrasser la salle dans son ensemble :
Le temple n'était pas très grand (la confrérie au complet y tenait difficilement), et de forme circulaire, entièrement blanc. Des statues de facture moyenne représentant un être tentaculaire en faisaient le tour, disposées à intervalles réguliers et au centre une petite estrade. Pour trouver une quelconque originalité, il fallait regarder vers le haut, vers le plafond incurvé en forme d'entonnoir: un vaste réseau de miroirs convergent et de loupes, le tout fixé aux murs visaient l'estrade, attendant que le soleil au zénith se manifeste par une ouverture au plafond pour déployer son énergie destructrice. Ce ruineux monument dédié à la lumière avait demandé un siècle d'efforts et de dépenses, ruinant certaines familles pourtant riches de la confrérie.
Le regard de Rendal se porta vers la sortie la plus évidente. Évidement, la seule porte du temple était maintenant condamnée. Restait le trou au plafond. Un grimpeur audacieux pouvait espérer escalader le complexe et onéreux appareillage fixé au mur et atteindre la délivrance.

Rendal tentait d'apaiser sa peur et de se concentrer sur la difficile escalade à venir quand le soleil atteignit l'angle fatidique. L'estrade s'éclaira d'une lueur insoutenable et se mit à fumer. La foule redoubla d'ardeur et le grand prêtre sauta sur l'estrade, le visage illuminé d'une joie dévote. Son hurlement déchirant se répercuta sur les murs du temple devenu brusquement silencieux devant le spectacle de l'embrasement dudit corps, de l'explosion de ses yeux, des horribles textures qui apparurent sur sa chair à nue. Rendal détourna les yeux et commença à grimper (il n'est pas besoin de dire si sa tentative de concentration avait réussi). Bien lui en pris car le grand prêtre, rendu fou par la douleur, se jeta, en flammes, au milieu de la foule agglutinée qui s'embrasa à son tour dans tous les sens du terme. Le chaos devint indescriptible: une partie des dévots essayaient d'atteindre l'estrade, tandis qu'une autre moins dévote courait vers la porte fermée. D'autres enfin, eurent l'idée d'escalader le mur. Les flammes se propageaient allègrement parmi les vêtements de prix et la chair tendre des cultistes (en effet, la plupart des adeptes de Luminor venaient de familles aisées, voir nobles).
Rendal continuait à grimper, s'élevant lentement vers l'air pur quand il s'avisa qu'il était suivit de près. En effet, alors qu'il était accroché à l'un des miroirs principaux, un pied dans le vide, une main agrippa cette cheville vulnérable, entravant son ascension et une voix qu'il connaissait bien tonna :

-Mon fils ! Pourquoi essaies-tu d'échapper à ta destinée ! Redescends, accepte l'épreuve, gagne ton droit à la félicité, cesse de fuir comme un lâche !

-Lâchez moi père ! Retournez mourir avec tous ces fous ! répondit-il, les yeux exorbités par la terreur.

-Très bien, si tu ne veux pas revenir à la raison, j'agirais comme je l'ai fait avec ta soeur, je te jetterai moi même sur l'autel. Le débit était mesuré, la scansion décidée.

Ce ton calme glaça Rendal jusqu'aux os, malgré la chaleur. Son père avait toujours été rapide à prendre des décisions importantes, comme en témoignait le destin de sa soeur ainsi que le siens propre peut être.
La poigne sur sa cheville se resserra et son père se mit à exercer une traction terrifiante pour le faire tomber, le menaçant d'une chute d'une dizaine de mètres vers les flammes. Son deuxième pied perdit sa prise et il s'agrippa désespérément à l'armature du miroir, qui, défaut de fabrication, céda à moitié. De lourds débris tombèrent. La pression paternelle sur la cheville de Rendal se relâcha subitement et un rapide regard lui montra un corps, le crâne fracassé, s'abîmant dans les flammes.

Les évènements se succédant trop rapidement pour qu'il s'y attache, Rendal tenta immédiatement de continuer son ascension mais alors qu'il escaladait le miroir branlant, il se rendit compte qu'il devrait passer à travers l'un des rayons lumineux, certes pas entièrement concentré mais suffisamment pour le brûler gravement. Il n'hésita pas longtemps, l'adrénaline coulant dans ses veines en un feu liquide et monta, protégeant son visage. Sans cette aide hormonale, il se serait évanouit de douleur et serait tombé dans les flammes, mais il ne sentit pas ses vêtements calcinés se racornir et tout le côté gauche de son corps se couvrir de cloques alors qu'il traversait l'invisible feu. Il put finir son ascension sans autres péripéties mais fut le seul à avoir cette chance, le reste de l'appareillage infernal s'écroulant derrière lui sous le poids combiné des nombreux suiveurs.

Passant par les toits de la cité impériale, il réussit à descendre au niveau de la rue et, ignorant les regards, murmures et appels horrifiés des passants, se dirigea vers l'écurie gardant son cheval ainsi que divers effets personnels. Lorsqu'il l'eut atteint, il passa devant un gérant sans voix, alla à son cheval, s'enveloppa d'une grande cape (il ne voulait pas souiller de ses blessures sa seule tenue de rechange) et partis rapidement. Il connaissait une guérisseuse efficace aux abords de la cité. Il eut peu de temps pour penser à sa future vie d'exilé (son père s'était en effet débarrassé de toutes ses possessions avant la cérémonie, et le scandale des événements récents l'aurait tout de même fait fuir), la douleur le rattrapa et le reste du trajet ne s'imprima pas dans sa mémoire.

Il mit plusieurs mois à guérir puis plusieurs autres pour retrouver sa condition physique, ses capacités magiques et sa faible compétence en escrime. Ses bijoux de valeur et le contenu de sa bourse le mirent à l'abri du besoin tout ce temps.

Sa vie l'attendait et il ne savaient pas encore ce qu'il allait en faire. Une chose était sûre, il était profondément marqué dans sa chair comme dans son esprit et la peur de la vengeance de Luminor le poursuivait à chaque instants, lui faisant craindre le jour et éviter toutes sources de lumière...

Remarque?: Je suis impressionné par le professionnalisme du staff de ce forum.

Où avez vous connu le forum?: Complètement au hasard.
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