Il arbore une silhouette athlétique haute d'un mètre soixante-dix-huit pour soixante-et-onze kilogrammes. C'est un individu correctement musclé, mais pas excessivement. Au corps à corps il privilégiait la rapidité dût à son agilité, plutôt que la force brute.
Ses cheveux bruns sont constamment coupés très courts, mettant en valeur ses yeux verts très vifs, flanqués sur une peau légèrement mâte. Son visage osseux reflète l'ethnie des Karidjites.
Il baigne dans une tunique écarlate aux reflets pourpres, revêtue d'une armure légère en cuir. Il masque le bas de son visage et se revêtit d'un capuchon en public.

Jâafar est un jeune homme typique des Hommes du Sud. Il est impulsif et très énergique. Il a la particularité de changer d'humeur d'un moment à l'autre, ce qui chez d'autres peuplades peut paraître à la fois troublant et énervant.
Jâafar est assez intelligent et rusé, mais abandonne facilement les travaux qui ne le captivent pas.

Il ne fait confiance qu'à ses frères et ne considèrent pas les autres ethnies comme des gens respectables.
C'était un jeune-homme froid, et dont la cruauté n'a cessé de grandir à travers les âges.
Persuadé de la légitimité de sa cause, c'est un fanatique dévoué au Qajj, responsable d'un certain nombre de crime sanglant qu'il a parfois commis lui-même.
En dépit de ce tempérament détestable, Jâafar se montrer agréable et charmant auprès des personnes qu'il apprécie.

Dons et/ou Talents :
-Identitication
-Protection contre le Mal
-Projectile magique (feu)

Compétences et caractéristiques :
-Classe : Mage
-Métier : Pilleur de tombe
-Race : Humain

Jâafar est née à Temsset en l'an 94 dans une tribu Karidjite du Nord du Shâm (Désert de Selgem).
Élevé en partie par sa mère, Dahiila, il n'a jamais connu son père qui a disparu dans le Nord lors d'une expédition, peu après sa naissance.
Les Karidjites sont une peuplade très ancienne qui n'a jamais réellement changé de localisation.
Persuadés de la présence du Dieu Thêt dans cette zone, les Karidjite en ont fait un véritable sanctuaire, nommé « Temsset ». La région recouverte de regs rocailleux est majoritairement épargnée par les dunes sableuses. Toutefois, le « Simoun' Jaa » (puissant vent du Sud soufflant vers le Nord) emporte assez de sable pour former quelques ergs ça et là, imposant aux autochtones de mettre régulièrement en place des « pièges à sable ». Il s'agit de grand carrés de roseaux provenant des palmeraies du Sud, implantés dans le sol et destinés à amasser le sable, plutôt que de le laisser ensevelir les campements.

Jâafar a passé toute son enfance dans sa tribu. Élevé comme les autres enfants, il a reçu une éducation guerrière, caractéristique de son clan.

Jusqu'à l'âge de quatorze ans, le jeune-homme resta au sein de son campement pour y exécuter des tâches secondaires. Il apprenait notamment à construire des pièges à sables, à monter des tentes, ou encore à tailler des projectiles en roseaux. À son entrée dans l'adolescence, il accompagna les caravanes qui descendaient vers le Sud entretenir un commerce avec des tribus voisines, bien que le premier partenaire commercial des Karidjite restait la Cité des Sables, où ils y vendaient des spécificité à partir d'étalages permanents qui leurs étaient destinés à l'extérieur de la ville.

Avec le temps, la tension monta rapidement entre les Karidjites et la Cité des Sables, qui, s'étant trouvé des partenaires commerciaux solides, imposaient ses propres prix d'achats aux autochtones du Nord dont le développement dépendait du commerce. Les Karidjites, furieux du délaissement dont ils faisaient preuve, s'attaquèrent à des caravanes concurrentes qu'ils accusaient d'avoir volé leur commerce. Ces dernières provenaient pour la plupart des peuplades de l'Ouest du Shâm. Le Sage Bab 'El-er qui représentait la tribu fit jurer aux plus jeunes de ne jamais être les amis des « infidèles ». Entre autre, de tous ceux qui n'habitaient pas la terre du Shâm.

En réponse au blocus commercial que la Cité des Sables entreprit suite aux actions hostiles des Karidjites, le Conseils des Anciens vota la guerre contre les infidèles, dont la Cité accusée de trahison envers les peuplades ancestrale était désormais inclue. Une centaine de Feyadah (combattants d'élite, littéralement « soldat prêt à se sacrifier ») furent envoyés à la Cité des Sables mener des actions de guérilla.

La réponse ne se fit pas attendre. Une force expéditionnaire localisa et rasa la tribu-mère des Karidjites, exterminant la plupart d'entre eux et réduisant le reste en esclavage. Jâafar âgé de quinze ans, désormais orphelin, fut vendu à un homme de la Cité des Sables, nommé Tareq As-Samad.

Tareq était un philosophe peu connu dans la cité-état, qui organisait des conférences discrètes destinées à un public souvent très jeune, aussi, dépourvu d'expérience. Cela s'expliquait probablement par les inquiétants idéaux qu'il véhiculait. Tareq était sévère vis à vis de la société, au point d'être soupçonné de monter une rébellion. Puissant mage et chef de fil d'une idéologie millénariste, le « Qajj » il endoctrina Jâafar dans sa secte qui comptait déjà une centaine d'adeptes, et dont les autorités peinaient à découvrir le dirigeant. L'idéologie considérait les êtres actuelles, avides et fourbes, mauvaises par nature, et souhaitait une rédemption purgatoire. Un cataclysme châtierait les ratés du Grand Créateur et marquerait le début d'une nouvelle ère. Étant les seuls à détenir la vérité, les disciples se confièrent eux-même l'objectif de ramener l'ordre des choses, comptant également y passer à terme. L'objectif étant d'éliminer toute forme de vie sur la surface du monde.
Il fit de Jâafar son fils adoptif, et lui inculqua son savoir de mage pendant cinq années.

La formation du garçon qui se déroulait avec deux autres disciples connue un arrêt brutal lorsque son maître, désormais localisé par les agents du puissant Bromur Ertam, fut tué pendant son sommeil. Le garçon qui dormait dans une pièce discrète fut épargné par chance, mais dû se rendre à l'évidence du danger que lui et ses frères, disséminés dans les bas-fonds de la Cité, couraient dorénavant.
Après avoir emporté plusieurs grimoires avec lui, Jâafar se réfugia dans une planque avec plusieurs de ses frères et continua à y vivre en prêchant son culte, persuadé de la légitimité de sa cause. La dizaine qu'il étaient devint rapidement la nouvelle unité de commandement du Qajj qui était tombé à une soixantaine de disciples.

Repéré après son implication dans l'assassinat d'un émissaire impérial un an plus tard, sa tête est mise à prix en compagnie de vingt de ses camarades désormais identifiés. Contraint de vivre dans la clandestinité la plus totale, il est amené à changer régulièrement de planque dans les bas-fonds de la Cité régulièrement ciblés par des perquisitions. Tout en continuant de recruter des adeptes, le Qajj continue d'entreprendre des attaques contre le régime de Bromur Ertam, installant une véritable terreur en ville au fil des mois. Des groupes de disciples manipulés, au visage dissimilée sous des cagoules pourpres, sont envoyés commettre toutes sortes de délits et de crimes contre l'autorité en place.
Repéré en périphérie de la ville par des commerçant à traîner des corps de gardes derrières son char, il est bientôt surnommé « le fossoyeur du Qajj ».