Le groupe nouvellement 'reformé' se séparera dans la tour afin de couvrir plus de terrain dans un temps donné.
Le comportement d'Arnaud n'aura pas fait l'unanimité parmi ses 'camarades' de virées... prenant visiblement trop de risques, comptant sur quelques fulgurances et quelques participations théâtrales allant dans son sens...
Qu'avaient à y gagner Caligula, Vincent et Saller ? Ce Déviant qui accompagne Arnaud est seul... Sa menace semble donc mesurée ? A moins qu'il n'ait été spécifiquement choisi auprès d'Arnaud pour débroussailler toute problématique sur son passage.
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Pourquoi Caligula, Vincent et Saller feraient-ils l'effort d'aider Arnaud dans sa quête d'être irréprochable auprès d'Andraal alors qu'il était sensé revenir avec le cristal ? Est-ce la morale qui les retiendrait de le faire tomber... De se plier à son petit jeu pour lui permettre, en l'échange de 'ses services', d'accéder à leur but commun pour déverrouiller un dessein plus personnel.
De la confiance...
De la confiance dans l'idée d'arriver chacun à sa propre fin.
Arnaud ne semble pas avoir conscience qu'il n'est qu'un outil. Il n'a pas mesuré ou accepté cet aspect de Saller qui n'acceptera jamais ce qu'il est ni ce en quoi il croit. Peu importe ses sacrifices... son Sang-noir il l'a choisi sans pression et il le met seul en difficulté.
Le Métamorphe estime ne rien lui devoir... Tout ce qu'il souhaite... c'est le Cristal de Lio avec lequel il s'était enfui.
Qui aurait des remords que d'utiliser ce Déviant en amouraché d'un Sang-pur Hérétique... Qui se préoccupe de son sort par la suite ?
Certainement pas Saller.
Saller ne souhaite que l'éradication des Nocturnes. Et si Arnaud ne l'a pas encore compris... alors il est le parfait outils. Comptant sur la confiance et la tolérance qu'on saurait lui accorder afin de l'aider à retrouver Zah'a dans les tréfonds du Buveur.
Caligula n'est probablement pas aussi obtus que son amant. Et quand était-il de Vincent ? Se sentait-il neutre, redevable ou sans pitié ?
"J'aurai du attaquer ce Déviant..." glissera Saller tout en s'éloignant de l'entrée en compagnie de ses deux acolytes, visiblement irrité par la situation et sa propre retenue -qui n'avait pas de raison-.
"Arnaud doit avoir le cristal sur lui... C'est sa seule foutue utilité ici.
Pourquoi on ne le lui prend pas, tout simplement.
Toi... tu sais trouver le Buveur.
Alors... pourquoi ?" Lâche-t-il en s'arrêtant pour désigner Vincent dans ses connaissances et le duo dans son questionnement final.
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La tour est vaste, elle n'est pas 'naturelle' et une étrange magie flotte dans l'air... Caligula sait où il va. Ses pas sont hantés de ses propres pérégrinations passées. Il entendra peut-être encore la voix de Misha... ou de cette fille qu'il avait trouvé dans les cellules de cuivre... La voix de Zah'a, les crissements de Lio... -crissement qui s'amplifieraient dans son esprit pour absorber son environnement ; s'il venait à s'enfoncer dans ses souvenirs.
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Plusieurs escaliers courent le long des murs courbes de la tour et Caligula mènera Vincent et Saller vers l'un d'entre eux, afin de gagner quelques paliers.
Dans la première zone se succèdent plusieurs chambres, il sait qu'il n'y trouvera pas grand chose. Les salles s'ajoutent les une aux autres, toutes similaires, toutes figées dans leur temps et sans dérangement apparent. Chacune possède son lot de chandelles, de tableaux sombres sans paysages, sans portraits, de fenêtres sans profondeur, de tissus anciens,...
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Il faut donc monter encore, jusqu'au prochain pallier, grimpant vers les profondeurs, vers cette obscurité qui efface les véritables dimensions des lieux.
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Au bout de quelques marches, sur l'escalier longeant le grand mur circulaire il découvre l'étage suivant.
Il en émane une moiteur humide.
Ici, c'est une vaste salle qui se dessine devant le groupe, au-devant de la porte à leur droite. Elle s'encadre de piliers au milieu desquels se remplissent de grands bassins d'eau légèrement fumante et crémeuse... 
Le sol est dallé d'une pierre ocre et quelques meubles mettent à disposition des linges dédiés au bain... Pain de savon, eau florale... parfum... 
Ce lieu a l'air plus vivant. Il attirera peut-être les regards... offrant à voir deux portes dans le fond, opposées l'une à l'autre à gauche et à droite. Les bassins sont éclairés de lanternes suspendues, ornées de motifs qui leurs rappelleront l'art des Rakshasas dans la cité qu'ils ont précédemment quitté...
Des couleurs chaudes, des reflets bleus, émeraudes, se diffusent entre les grilles ouvragées et barrées de verres colorés.
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La porte de droite est entrouverte et donne sur une salle chargée, montée par un demi étage. L'éclairage -dont la source semble inobservable- est ténu et donne une ambiance intimiste. Le sol de pierre est couverts de tapis, de coussins, les murs sont surchargés de meubles qui redessinent ses contours et le cheminement à emprunter... Il faut étrangement serpenter dans ce 'bazar'.
Des bibliothèques de bois exotiques, des coffres vomissant leurs tissus colorés, des chaises et des guéridons remplis d'ouvrages, d'ustensiles, de grands vases peints... et il y a une sorte de brume passée, chargée d'un parfum d'ambre boisée.
Quelques marches font accéder à ce demi étage, permettant l'accès à une zone toute aussi chargée d'éléments décoratifs, de coffres, d'armoires... d'une coiffeuse et d'un grand lit sombre.
Cette salle n'a rien à voir avec les chambres du pallié précédent. 
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Le fantôme de Zah'a flotte dans l'air. Le parfum de l'encens s'est imprégné dans les parchemins et les boiseries, les tissus... Ceux qui l'ont connu ici pourrait s'attendre à se laisser surprendre par son apparition silencieuse... par le bruissement de ses lectures et le tintement de quelques cendres au fond de leur encensoir.
Il règne un silence léger... confiné dans un vaste espace rempli de bric et de broc plus où moins utile...

Compétences:

Vincent avait appuyé la proposition de Saller afin de gagner du temps. Il espérait bien entendu que leur fouille des lieux puisse lui offrir des informations capitales sur le Buveur et son emplacement actuel. Cependant, il ressentait plus particulièrement la nécessité d’une discussion en privé avec les métamorphes.

Le couple ne semblait pas uni actuellement. Caligula affirmait depuis un moment vouloir rentrer chez lui, mais son compagnon paraissait toujours investi dans leur quête commune. L’éclaireur regrettait de s’être retenu contre le Frère d’Arnaud, il tenait à savoir pourquoi leur trio ne s’était pas simplement jeté sur les deux déviants pour obtenir le fameux cristal.
-
Réduire l'autre à néant n'était pas toujours la solution… Le roublard partageait cette opinion. L’avenir était plein de surprises, car l’inconnu de ce jour-là pouvait devenir un précieux allié le lendemain. Le fils d’Andraal représentait une menace à leur plan. Il était donc tentant de l’éliminer, mais ce déviant pouvait encore avoir de l’utilité avant de connaître la mort.

Vincent se racla la gorge, s’assura d’avoir l’attention de ses compagnons puis exprima le fond de sa pensée.

"Tu aurais pu t’attaquer à lui, mais prudence est mère de sûreté.
Pourquoi prendre des risques quand nous pouvons agir plus subtilement ?" dit-il mystérieusement à l’éclaireur, un sourire aux coins des lèvres.

"Nous n’avons pas encore trouvé le Buveur. Ce dernier peut être gardé par des hommes de Liliael. Une confrontation sera peut-être inévitable.
De plus, nous ignorons qui, d’Arnaud ou de son frère, a le cristal.
Il serait dommage que le frère fuie avec le précieux artefact, grâce à un portail, au premier signe d’agression." expliqua dans un premier temps l’humain avec conviction.

"Nous pouvons encore nous servir de ces déviants jusqu’à ce que nous obtenions ce que nous souhaitons.
Qui sait si nous allons avoir besoin de lui contre les Rakshasas qui rôdent près du laboratoire ?
Dès lors où nous aurons atteint le Buveur, nous pourrons nous débarrasser de lui.
Je maîtrise un sort d’endormissement qui pourra le neutraliser ainsi qu’Arnaud. Nous n’aurons pas à nous battre ainsi." affirma ensuite le mercenaire avant de marquer une pause. Le groupe venait d’entrer dans une chambre différente des celles croisées précédemment.

Le borgne contempla un instant l’endroit ainsi que le mobilier en faisant un bref tour sur lui-même. Le propriétaire de cette pièce avait l’air de vivre dans le luxe. Il y avait tant de choses à fouiller dans ce coin.

Cependant, le roublard ne céda pas immédiatement à son impatiente curiosité. Il avait encore à dire à ses collègues. Ses lèvres s’entrouvrirent quand le blond prit la parole.
-
Les plaintes de Caligula confirmèrent les soupçons de Vincent. Un secret dont il n’avait pas connaissance poussait l’hybride à quitter les Marais Maudits.

"Que se passe-t-il, Caligula ? Où ne veux-tu pas retourner ?" demanda d’abord l’homme aux cheveux d’argent avant de se balader dans la salle pour fouiner un peu.

"Je pensais que tu m’en voulais pour ce qui est arrivé devant Yolt…
Je reconnais ma part de torts. Je ne t’ai pas fait confiance et la situation aurait pu facilement dégénérer.
Mon intervention a été une erreur." admit Vincent. Il prit une profonde inspiration, expira puis se força à dire les cinq mots suivants.

"Je te présente mes excuses." réussit-il à articuler, presque à contrecœur. Un soupir s’échappa de sa bouche.
"Saller semble toujours motivé par notre mission...
Et j’ai l’impression que quelque chose, ici, te trouble au point de te donner envie de tout abandonner...
Aimerais-tu en parler ?"

Compétences:

L'antre de Zah'a est rempli de souvenirs -et pas les meilleurs- pour Caligula. L'homme se laissera submerger par quelques pensées accrochées, l'emportant dans des sensations étranges, trop prégnantes pour s'en débarrasser -comme si elles devenaient autonome dans son esprit, refusant de se résorber une fois la porte entrouverte- ... et raisonnant dans son âme en quelques crissements, pulsassions rouges, lui rappelant la prison de Lio.
-
Le coffret.
Saller lève immédiatement le regard sur le petit objet disposé sur une table de chevet encombrée, mais la réaction suivante de l'Assassin le tiendra en alerte. Devait-il quitter la pièce et lui, se charger d'ouvrir la boîte ? 
"Cali... attend... tu veux sortir ? J'vais récupérer ce que contient cette boîte..." dira-t-il avant d'être happé par les paroles du Roublard. 
-
Vincent appelait à plus de subtilité concernant le Déviant qui accompagne Arnaud. Saller n'était pas spécialement bon en imitation de faux sentiments, mais il entendait les arguments du borgne. L'observant un instant en silence, tandis qu'il s'était rapproché de Caligula pour le saisir doucement par les épaules -comme pour le garder 'pied sur terre' avec lui- il écoutera la suite.
Vincent n'avait pas l'air d'entendre l'urgence du Médecin et Saller se retrouvera pris entre deux feux. Entre le malaise de Caligula et le dialogue posé du Roublard.
Vincent présente ses excuses tout en espérant comprendre ce que l'Assassin était en train de traverser.
-Saller semble toujours motivé par notre mission... j'ai l'impression que quelque chose, ici, te trouve au point de te donner envie de tout abandonner-
"Ecoute, c'est pas l'moment." Temporise Saller en détachant une main de l'épaule de son amant pour l'abaisser du plat de la paume en direction du Roublard.
"C'est pas la première fois qu'on vient ici. On a accompagné Zah'a quand il fallait l'aider à trouver un remède contre les Sangs-noirs du Nord afin de.. d'aider Lovyr à participer à la grande guerre contre la mort." Le Rôdeur n'arrivera pas à contre carrer un sentiment d'écœurement à l'évocation de cette mission passée... mission qui devait sauver le grand seigneur du Nord de son état 'empoisonné' pour éviter que les Domaines ne tombent au mauvais moment.
"Caligula a été absorbé par Lio ici même."
Il reportera le regard sur le Médecin, attentif à son état... prêt à le sortir au moindre signe de dégénération supplémentaire.
-
Vincent détectera lui aussi le coffret sur la table. Il ne prendra pas le temps de détecter autre chose pour cette fois... le coffret est maintenu clos par un verrou piégé de niveau 2.

Vincent avait visiblement choisi le mauvais moment pour parler à cœur ouvert. Saller lui expliqua brièvement ce qui était arrivé à son compagnon du temps où les deux métamorphes travaillaient pour Lovyr. Caligula avait croisé la route de Lio, l'étrange ami de Zah'a, et cette terrible rencontre semblait avoir laissé une marque profonde sur l'âme du pauvre homme. Son état empirait à vue d’œil, et cette détérioration inquiétante troublait le roublard tout d'un coup silencieux.

Leur discussion au sujet du Buveur allait devoir attendre le rétablissement du métamorphe. A ce moment-là, le coffret au centre de l'attention du groupe intéressait davantage le mercenaire. Ce dernier craignait en ouvrant cette boîte la venue de Lio, mais il jugeait ce risque nécessaire. Un indice sur l'emplacement du messager échoué sur Galgals pouvait s'y trouver.

"La Cité Impériale n'est pas à l'abri de l'ombre du Déchu.
Si vous fuyez aujourd'hui, vous serez peut-être obligés de le faire ensuite toute votre vie." pensa à voix haute le renégat avant de s'avancer vers le petit coffre.

Tout en le contemplant, Vincent inspira ensuite profondément pour rassembler son courage.
"Le coffret est piégé. Veuillez m'attendre à l'extérieur de la pièce ou cachez-vous à proximité. Je ferai face à Lio s'il ose se présenter à moi.
Je vous appellerai dès que tout danger sera écarté.
Ou vous pourrez fuir si vous m'entendez hurler." proposa-t-il à ses compagnons avec assurance avant de se forcer à sourire.
-
A la suite de ces paroles et si les amants acceptaient de partir, l'humain boirait une potion de résistance juste au cas où, se frotterait les mains puis commencerait le désamorçage du piège. Il le déclencherait volontairement s'il ne parvenait pas à le désamorcer du premier coup.

Compétences:

Piège mécanique de Niv2 :
Tentative de désamorçage : 1D6 (-2 en tentative)
Résultat : 6 (Réussite)

Tentative d'esquive
• 1D3 - 1-2 réussite / piège tenté d'être désarmé au moins 1x

• Potion de résistance : Armure glob.+1/5rnds

Les mains de Saller se sont appuyées sur les épaules de Caligula afin de lui donner un 'point d'accroche'. Il espérait maintenir le trouble à portée de sa présence, cherchant à capter son regard... tout en sachant que le Médecin n'aimait pas spécialement être touché 'par surprise'.
Les doigts de l'Assassin s'enroulent autour de ses poignets en toute réponse. Puis il les écarte de lui. 
Ne sachant trop comment interpréter ce geste -autrement qu'en représentant une gêne- Saller n'opposera pas de résistance et froncera légèrement le visage d'une expression contrite. -Caligula avait surement 'besoin' d'être seul, mais il ne voulait pas le perdre de vue... Pas après ce comportement et ce qu'il pouvait en savoir-.
-Ne le touche pas, le coffret appelle Lio-
Le Rôdeur soufflera par le nez d'un soupire désapprobateur, relâchant la tension de ses épaules et laissant ses bras reprendre leur poids naturels entre les mains de Caligula.
Lorsque l'Assassin semble se rendre compte de la 'brutalité' de son geste, il se confond en excuses et suppliques devant l'Eclaireur, se penchant vers lui, l'enserrant avant de souffler le long de sa gorge.
-S'il te plaît-
Alors que Caligula embrasse la ligne de sa mâchoire, Saller détourne l'attention sur le Roublard.
-Si vous fuyez aujourd'hui vous serez peut-être obligés de le faire ensuite toute votre vie.-
"Peut-être..." souligne Saller en haussant le sourcil face à une tentative douce de persuasion par 'responsabilité'.
-
Vincent voulait jouer au désamorcer de piège, au sauveur... mettant à l'abris les 'faibles' pour se charger lui-même du problème. Opinant du chef, le Rôdeur entrainera son amant rapproché en direction du court escalier :
"Laissons-le faire... Fouillons le bas en attendant."
Quel risque avaient-ils à laisser le Roublard se charger de désamorcer le piège ? Au pire, quelques blessures ou une tentative de dissimulation de ce que pouvait contenir l'objet... au mieux... rien de fâcheux ne serait provoqué.
-
Vincent parvient à ouvrir le petit réceptacle verrouillé sans déclencher le moindre mécanisme. Lorsqu'il ouvre le battant, il découvre alors un journal usé et solitaire.

Vincent avait parfaitement entendu les mises en garde de l'ancien supplicié et avait retenu ce qu'il lui suffisait. Le Buveur et Lio ne faisaient plus qu'un. L'ouverture du coffret avait potentiellement le pouvoir de les attirer jusqu'à eux. Ces deux affirmations avaient convaincu le roublard de prendre le risque de s'attirer les foudres d'entités étranges et dangereuses.

Le messager de Faerun était retenu contre son gré quelque part dans les Marais Maudits. Si la provocation permettait de le faire sortir de sa tanière, le mercenaire n'hésiterait pas à le faire, même s'il ne croyait pas vraiment en cette possibilité. De son point de vue, le Buveur était toujours piégé ailleurs, en attente d'une quelconque action du Déchu.

Quoi qu'il en était, tout ne tournait pas rond dans la tête du borgne. Ce dernier ne se pensait pas invincible. Mais il se sentait capable d'affronter n'importe quoi à partir du moment où il pensait à ses chances de réussite supérieures à la moyenne. Il voulait absolument ouvrir cette boîte pour comprendre un éventuel mécanisme d'appel de Lio. Sa curiosité téméraire le poussait à tenter le coup.

Si Lio venait réellement à pointer le bout de son nez, Vincent était arrogant au point d'être convaincu de pouvoir lui faire face et d'échapper avec un peu de jugeote à une possible torture. Au mieux, Vincent allait tomber sur quelque chose d'utile. Au pire, il serait contraint de se battre pour sa vie, et cette éventualité n'était pas assez effrayante pour une personne habituée à mettre sa vie en jeu tel que lui.
-
Joli. Un sourire étira les lèvres de l'homme aux cheveux d'argent quand il parvint à ouvrir le petit coffre sans déclencher le piège. Son œil brilla de joie en découvrant le contenu qu'il prendra avec vitesse avant de se fondre dans la pièce. Est-ce que Lio allait pointer le bout de son nez à ce moment-là ?

Compétences:

Vincent était prêt à prendre des risques tout en mesurant ses chances de survie... Comme tout à chacun, le courage en moins ? Sa dernière action relevait pourtant d'une certaine audace, tandis qu'il s'attaquait à l'ouverture d'un verrou piégé sans avoir la connaissance précise du mécanisme installé ? Ni même de savoir si Caligula était dans le réel ou le fantasme de ce qui semble le torturer.
Saller avait pourtant été clair en théorisant l'idée que son amant était rattrapé par quelques traumatismes vécus dans cette même salle ? Lio l'avait attaqué tandis qu'il s'était penché sur ce même coffret... coffret révélant un livre très personnel et cher au cœur de Zah'a.
-
En ouvrant ses sens sous la boite, Vincent remarque une griffe ; celle d'un artisan dont il ne connait pas le nom... Ce coffret est finement ouvragé, ancien, incrusté de nacre et d'une marqueterie en bois de ronce. Un bel objet. Probablement un cadeau ?
Mais rien de particulier ne s'en dégage sous ses sens... 
-
Vincent acquière alors le contenu de la boîte. Allait-il le lire pendant que Caligula et Saller discutaient en bas ? Voulait-il partager 'maintenant' sa découverte ou fouiller la zone de ce demi étage, voire descendre pour chercher d'autres éléments cachés dans la partie basse de la salle.

Par mesure de précaution, le roublard se dissimula un moment pour guetter l'apparition d'un éventuel assaillant. Son regard s'attarda, depuis sa cachette, sur le coffret ouvert comme pour découvrir un quelconque secret. Aucune trace de magie n'émanait du bel ouvrage, et l'humain doutait que le bien dont il s'était emparé puisse être chargé d'un pouvoir surnaturel. Dans son délire, Caligula avait sûrement mélangé les événements précédents sa capture.

Le mercenaire sortit discrètement des ombres pour s'emparer du petit coffre puis décida de passer la pièce au peigne fin avant de rejoindre ses compagnons. Il était très curieux de voir ce qu'il pouvait trouver d'autres à cet étage.

Compétences:

Vincent récupère le contenant ? Ou juste le contenu du coffret ?
Tandis qu'il abaisse sa tension sur un quelconque piège d'invocation, le Roublard s'invite de lui-même à rejoindre les deux Métamorphes écartés de son déminage...
En descendant les quelques marches, il les verra discuter discrètement entre deux bibliothèques... et Saller se retourner vers lui à ce même instant.
"Alors ? Y'avait quoi dans cette boite ?"
Lancera-t-il en tout introduction, tandis que le Roublard porte un œil sur la fouille des lieux.
-
Un livre attirera son attention parmi les autres ouvrages sans nom. Il y a aussi cinq parchemins vierges sur une table, des accessoires de calligraphie, un parchemin de soin léger, d'Identification et une potion de simulacre de mort.
Il trouvera aussi plusieurs potions vides étiquetées 'Sommeil', et jetés dans une sorte de panière au pied d'une petite table ronde.
Tout le reste n'est que tissus, mobiliers et livres dont il ne prendra pas forcément le temps de lire le contenu, étant donné l'interpellation dont il fait l'objet.

Compétence:

Compétences ::

Vincent avait d'abord récupéré le contenu du coffret avant de prendre plus tard le contenant finement travaillé. Il avait la conviction que le bel ouvrage pourrait lui rapporter quelques pièces auprès d'un commerçant. Satisfait de lui, l'homme ne traîna pas plus que nécessaire à l'étage en partant à la recherche de ses compagnons.
-
Pendant que le roublard fouillait les lieux du regard, Saller alla droit au but en voulant savoir ce qui avait été trouvé dans le petit coffre. Un sourire malicieux sur les lèvres, le mercenaire voulut maintenir le système un petit moment, mais Caligula gâcha la surprise.

Le fait que le métamorphe ait connaissance du journal étonna par ailleurs le mercenaire qui ne cacha pas sa stupéfaction. L'humain resta un bref instant sans voix, son sourire effacé, avant de se ressaisir rapidement.

L'hybride voulait lire les dernières entrées du journal et avait quelque chose à lui dire.
"J'arrive mon ami." annonça le borgne sans regarder son 'camarade'.

Un livre dans la pièce avait attiré son attention, et l'humain ne comptait pas passer à côté de cet ouvrage. Il l'ajouta vite à sa collection personnelle. Les objets présents sur la table finirent également dans les affaires de Vincent. Décidément, rien n'était à l'abri des mains de ce pilleur né.
-
Le voleur souffla de contentement, tapa dans ses mains puis avança d'un pas rapide vers le blond.
"Me voilà.
Hmm. Tu m'as l'air bien nerveux, Caligula." fit-il remarquer tout en jetant coup d’œil vers l'éclaireur.

Suspicieux, le renégat fut d'abord sur ses gardes. L’expression de son visage demeura indéchiffrable tout au long du discours de son collègue, excepté au moment de la mention de l’engeance du Buveur où ses sourcils se levèrent. Les explications de Caligula furent entendues avec attention et parvinrent à rassurer le roublard. Ce dernier apprécia même l’honnêteté de son interlocuteur.
"D’accord." donna pour seule réponse Vincent dans un premier temps.

Même s’il n’aimait pas verser le sang, il n’était pas contre le sacrifice de Naath si cette action pouvait servir ses intérêts. De plus, personne n’était attaché à ce petit soldat dans le groupe. Aucun humain ni métamorphe n’allait pleurer la perte d’un déviant fidèle à Morgath. Ce gêneur n’avait aucune idée de ce qui allait lui arriver.

Une mort horrible et douloureuse l’attendait. A la suite de cette pensée, une pointe de pitié piqua le cœur du mercenaire. Il savait de quoi se nourrissaient les rejetons du Buveur, et ce n’était pas d’amour ni de tendresse. Un profond soupir s’échappa de sa bouche.
"Je les endors. Vous emportez Naath.
J’occupe Arnaud et son calice jusqu’à votre retour ?" proposa l’humain avant de sortir d’une poche le journal demandé par Caligula.
"Lisons ensemble les dernières entrées. Tu pourras toujours me faire un résumé des pages précédentes ensuite." suggéra-t-il en levant le bras pour tendre les notes de Zah’a.

Compétences:

Vincent rafle un livre et plusieurs éléments sur son passage avant que le Médecin ne se dirige vers lui...
Quant à Saller, il restera légèrement en arrière ; le temps que l'Assassin divulgue ses quelques 'secrets'.
-
Croisant les bras en tendant l'oreille aux murmures, il biaisera l'attention vers Vincent afin d'étudier au mieux ses réactions.
-D'accord-
De la surprise béate... plutôt que de la peur ingrate. C'était déjà ça.
L'Eclaireur soupire intérieurement, se déchargeant d'une première tension mentale.
-
-Je les endors, vous emportez Naath. J'occupe Arnaud et son Calice.-
Le Métamorphe papillonnera en détendant légèrement la ligne de ses épaules. C'était presque 'trop beau' ? Mais qu'est-ce que ça cacherait...
"En voilà une idée quelle est bonne." Soulignera-t-il en penchant le visage sur le côté.
"Si l'engeance de Caligula est rassasiée, elle sera plus encline à nous aider... sans nous torturer."
Il blasera momentanément le regard, se disant que Naath était 'vraiment' la cible adéquate.
Pour eux.
Probablement pas pour Arnaud.
Mais Arnaud serait-il vraiment volontaire ?
A moins qu'il ne désigne son 'Calice' si inutile à cette affaire.
Plaçant son poing devant ses lèvres, il toussotera avant de se pencher par dessus l'épaule de l'Assassin pour lire à son tour les 'fameuses' notes de Zah'a.

Compétence:

Outre la surprise provoquée par son immédiate adhésion au plan des métamorphes, Vincent sentit du soulagement chez ses compagnons. Le couple s'était sûrement attendu à quelques protestations de sa part en raison du but de leur projet. En effet, la vie d'un homme allait être sacrifiée pour satisfaire les besoins pervers d'une entité malfaisante, en échange d'informations, informations que le groupe n'était pas sûr de recevoir.

Personne n'avait l'assurance que l'engeance tienne parole une fois repue. Il fallait encore qu'elle le soit à la suite de la torture infligée au pauvre déviant. Le trio prenait un pari en s'associant à cette engeance, et le jeu en valait la chandelle pour le mercenaire. Il était prêt à se salir les mains pour atteindre le Buveur.
-
Les bras croisés dans le dos, l’homme aux cheveux d’argent était plongé dans ses pensées. Ses réflexions tournaient autour du désir de Liliael d’obtenir son propre territoire. Le Déchu semblait vouloir bâtir son propre royaume, un endroit où les siens et lui ne seraient plus pourchassés en raison de la nature. Mais la création d’un tel endroit ne serait pas possible sans une guerre entre les hommes et les ombres. Ces deux races ne pouvaient pas cohabiter en paix. Un conflit était inévitable.

Son regard, perdu dans le vide, redescendit brutalement sur terre lorsqu’il remarqua deux secondes en retard le journal tendu vers lui. Le moment était mal choisi pour se perdre dans ses réflexions.
"Notre objectif ne change pas.
Lio, le Buveur… Peu importe qui est en contrôle du corps du messager…
Il ne faut pas que le Déchu gagne le contrôle de cette créature." dit le roublard autant à lui-même qu’à ses collègues.

"Je m’occuperais du cristal dès que vous aurez emporté Naath avec vous." confirma-t-il ensuite avant d’ajouter.
"Avant que nous y allions, j'aimerais vous prévenir d’un point important.
La réussite de mon sort de sommeil n’est pas une garantie. Il peut échouer..
Si cet événement vient à arriver, je vais utiliser un sort différent qui me permettra d’avoir le déviant sous mon contrôle.
Nous devrons alors rassurer immédiatement Arnaud, car j’ai la certitude que ce pauvre sang noir se mettra à paniquer." expliqua-t-il en regardant tour à tour les hybrides.
"Des questions ?" demanda-t-il enfin.

Compétences:

Une coopération ; entre le trio et cette 'engeance' du Buveur de douleur ? -Quelques émotions fortes servies sur un plateau d'argent afin d'obtenir la position 'exacte' de son Seigneur...-
Caligula n'a pas évoqué certains tenants de cette affaire et Vincent consentait donc, par obligation, à 'sacrifier' un 'pauvre' Déviant... -un tortionnaire d'humains. De ceux qui ont fanatisé sa famille ?-... Le Roublard est même convaincu que l'Engeance se trouve dans un échange 'équitable', qu'elle pourrait même ne pas respecter sa parole.
Mais ce n'est pas le cas ?
Saller pincera les lèvres avant les faires rouler l'une contre l'autre, réfléchissant en silence tandis que Vincent explique la faille de son plan. Le sort de Sommeil n'était pas garanti mais il proposait une alternative du même acabit ?
"Si tu rates ça... on rebondira à notre manière." Lâchera-t-il en cillant, ajoutant : "Il faudra agir vite."
-
Des bruits de pas se feront entendre du côté de l'entrée des appartements, forçant l'Eclaireur à rompre le contact visuel avec le Roublard et son amant.
-
Arnaud est là... accompagné de son humain et de son garde-chiourme.
-
Saller restera en place... ne préférant pas se trouver dans le périmètre d'un quelconque sort. Il reculera même, faisant mine de chercher quelque chose à l'étage, dégainant discrètement une arme... seulement dans le cas ou Vincent laisserait le Déviant venir à lui plutôt que l'inverse.

Compétence: