TATMUND MITHERIN

Age : 45 ans

Surnom : « Crâne-de-Fer » c'est le nom de son clan.

Droitier / Gaucher : Droitier

Race : Nain

Classe : Guerrier

Métier : Garde du Corps

Alignement : Loyal Neutre

Inventaire du personnage : Gantelet, 2 haches de jets, Veste cuir (1-4-1) + hache

Or :

Apparence physique : Comme tous ceux de son espèce, Tatmund est aisément reconnaissable parmi la foule, à condition que l'on arrive à le voir bien sûr. De la taille d'un jeune enfant, il est pourtant bien loin d'en avoir la fragilité. Sa musculature imposante lui confère une stature impressionnante pour un homme de sa taille, et il déstabilise souvent ceux qui n'ont jamais vu de nain de leur vie. Malgré ce corps comme taillé dans le granit, Tatmund est un nain assez vif de geste. Il marche vite, est capable d'alléger un peu le pas lorsque la situation l'exige, en bref d'être un poil plus discret que ses confrères. Il n'est pas une vague débordante de vigueur qui rase tout sans finesse ni jugement.

Son visage, malgré les reliefs très prononcés qui caractérisent le peuple des montagnes, exprime quand même l'esprit raisonné de Tatmund. Son regard brun balaye le monde avec neutralité, à l'affût des éléments anormaux ou du danger. Le reste de son visage est masqué par son épaisse crinière ébène et sa longue barbe. Des tresses ornent sa chevelure, au nombre de trois, car c'est là le chiffre fétiche de son clan.

Lorsqu'il travaille comme garde du corps, Tatmund revêt ses habits de bataille qui sont assez similaires à ceux qu'il porterait au quotidien, excepté que l'on rajoute là une veste en cuir, ses deux haches de jet dans le dos surmontées de son bouclier rond, et son arme fétiche à la ceinture. Au final, Tatmund est un nain comme il en existe beaucoup, et il ne s'en cache pas. Sa fierté est justement d'être à l'image de ses glorieux ancêtres.

Caractère/Mental : Tatmund est, avant toute chose, quelqu'un de prudent. A ne pas confondre avec lâche, un trait de caractère qu'il méprise par dessus tout. Seulement le jeune nain n'est pas impétueux, il connaît ses forces et ses faiblesses et préfère ne pas s'engager dans des batailles perdues d'avance, à moins d'une bonne raison. Seulement, une fois lancé au combat, il est fidèle aux principes de sa race, et devient une machine qui ne renonce jamais, quelles que soient les épreuves.

Grand ennemi de la solitude, Tatmund déteste devoir voyager seul. C'est trop ennuyeux pour ce bon vivant qui aime se faire des amis et profiter des plaisirs que l'existence offre. Il mène un train de vie nomade et simple, mais au fond de son cœur se cache un rêve de retraite dorée avec la femme qu'il convoite. Cet objectif en fait un travailleur fiable et téméraire. Son caractère franc et fier lui barre toute envie d'être malhonnête, et il crache sur ceux qui cultivent la fourberie en toute chose plutôt que la force d'âme et de corps.

Dons et/ou Talents : +1 en tentative d’attaque contre les peaux vertes.
• Maniement d’armes exotique (Facture nocturne)
• Capable d’attirer les ennemis s’attaquant à d’autres membres du groupe
• Arme de prédilection (hache)

Compétences et caractéristiques : Force et Charisme
-Classe : Coups puissants, Désarmement, Dressage, Équitation, Escalade, Esquive, Estimation, Intimidation, Natation, Saut.
-Métier : coup puissant, intimidation, détection des pièges, bagarre, désarmement, Perception, Provocation
-Race : Connaissance (souterrain), camouflage (souterrain), Détection passage secret, coup puissant, Résistance à l’alcool

Histoire :

L'histoire de Tatmund, c'est d'abord l'histoire d'un clan, celui des Crânes-de-Fer. Installé depuis des générations dans une caverne sur les flancs de la Chaîne d'Olivion, il n'est rien de plus ordinaire que l'histoire de cette communauté qui, pendant des décennies, a fait de la défense de la montagne sa priorité principale. On ne retient pas vraiment le nom des Crânes-de-Fer, car le peuple nain a pour tradition de chanter les exploits des guerriers, des rois, des dieux... Pas des ingénieurs. Malgré le fait qu'ils aient bâties plusieurs forteresses dans les galeries de la chaîne de montagnes, personne ne se soucie de savoir qui a fait un tel travail pour défendre la patrie des semi-hommes. Face aux peaux-vertes, seule la hardiesse est moteur de gloire, non la préparation. Cette persistance de l'anonymat va faire du clan Crânes-de-Fer une congrégation de nains amers et isolationnistes. C'est dans cette ambiance maussade que va naître un petit garçon qui compte bien renverser la tendance pour illuminer enfin le destin de sa famille.

Petit nain, Tatmund est impétueux, fier, à l'opposé complet de ces aînés qui se complaisaient alors dans l'aigreur et le dégoût de leur peuple. Le dernier-né, lui, était fier de son patrimoine et de sa race entière. La gloire des nains était la sienne avant toute chose, et il bombait le torse à chaque fois que l'on lui contait le récit d'une célèbre bataille remportée par les hommes-de-granit. Mais il était encore jeune, et son clan lui apprit bien vite qu'un monde sans défaite n'existait pas. Lorsqu'il eut atteint la vingtaine, Tatmund fut envoyé parler au Seigneur des Nains à la prestigieuse et mystérieuse cité de Gurinroc, afin de lui exposer sa témérité et son désir de servir avec honneur le puissant royaume.. C'est bien simple, il ne la trouva jamais. Quand bien même il était né dans ces montagnes, aucune personne, si tant est qu'elle sache elle-même où Gurinroc se trouvait, consentait à éclairer sa voie dans le dédale complexe creusé par les semi-hommes. Résultat, Tatmund rentra bredouille, la rage au ventre d'avoir été berné si injustement par ceux qu'il considérait comme de vénérables camarades.

Peu à peu, le jeune nain commença à revêtir la même philosophie que son entourage. Un pessimisme parfois alimenté d'une colère froide qui s'éteignait rapidement sous l'effrayante réalité de leur condition de misère. Ils n'étaient pas pauvres, loin de là, mais à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Et les Crânes-de-Fer étaient, depuis trop longtemps, le symbole d'une caste naine qui ne souhaitait aucunement gagner sa liberté par le fer, mais par la pierre et l'isolement maladif. Tatmund commençait à dangereusement ressembler à ceux qu'il méprisait encore quelques années auparavant.

Jusqu'au jour où une famille de marchands s'égara dans les tunnels des Crânes-de-Fer.

Ce convoi se ventait d'être les meilleurs tisseurs de la montagne où ils se trouvaient alors. D'aucun pense qu'ils servaient ce discours à chaque escale de leur caravane, mais là n'est pas le débat. Le fait est que, Hrotar Alzur, du clan Fil-Doré, le chef-tisserand de cette joyeuse troupe, avait une fille à la beauté certainement jalousée dans toutes les cités naines. Une description verbale ne rendrait pas justice à ce joyau d'Olivion, qui devait figurer au panthéon des merveilles d'Urémir. Seulement voilà, ça reste une naine, qui a une beauté de naine, et qui donc, en règle générale, ne tape dans l'oeil que des nains. Aujourd'hui, c'était le tour d'Urémir.

La jeune et belle Olga, c'est son nom, était elle aussi sous le charme flamboyant de ce jeune homme qui avait retrouvé toute l'impétuosité de sa jeunesse à l'instant même où il commença à faire la cour à la demoiselle. Il était comme une sorte de rubis étincelant au milieu d'un océan de granit froid et placide. Ce fut le coup de foudre. Malheureusement, comme dans tout récit, il faut un antagoniste, et c'est Hrotar qui interrompit leurs petits jeux amoureux, en rappelant pompeusement à Tatmund qu'il n'était le fils de rien, le petit-fils d'encore moins que cela, et que jamais le nom des Crânes-de-Fer ne serait assez auréolé de prestige pour espérer s'unir au sien. Non comme un découragement, le nain pris cela comme un défi qu'il relèverait à n'importe quel prix.

Embarquant sa hache, son sac et ses rêves emmêlés dans ses tresses brunes, il décida de quitter cette forteresse de déception pour prendre les routes du monde extérieur et ainsi s'illustrer auprès des autres peuples, en conservant l'espoir que cela attire le regard de cet affreux Hrotar à la tignasse blonde. Il tenait à épouser Olga, et il ferait tout pour cela, quitte à périr. Ainsi donc, depuis quelques années maintenant, Tatmund officie comme garde des convois marchands de la région, espérant ainsi s'attirer les faveurs d'un mécène qui acceptera de financer sa carrière militaire qu'il voulait plus glorieuse que jamais. Parti du bas, il comptait bien s'élever au plus haut.

Remarque? Aucune ^^

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