Dolgaröm Crâne-Brisé

Age : 53 ans

Surnom : Même si Dolgaröm n'a pas de surnom attitré, aucun haut fait singulier n'ayant fait connaître le personnage dans les contrées de Gunrinroc, il est assez commun qu'après quelques heures passées en sa compagnie on lui attribue le titre de "Dolgaröm Crâne Brisé". Cependant, sa personnalité alliée à son physique lui valurent un titre singulier que seuls ses proches utilisaient en sa compagne : "Crâne de feu".

Droitier / Gaucher : Gaucher

Race : Nain

Classe : Guerrier

Métier : Chasseur

Alignement : Chaotique Neutre

Inventaire du personnage :

1x Grand sac à dos
1x Arbalète avec munition (16),
1x gilet de cuir
1x Dague
1x Hache

1D3 collets, 1D3 piège à ours

Or :

Apparence physique : Dolgaröm comme tous les nains de son espèce se caractérise par sa petite taille, bien qu'il soit considéré par ses pairs comme particulièrement trapu et imposant. Ses larges épaules sont capables de transporter de lourds chargements sur de longues distances. Il est pourtant le plus petit de la fratrie bien qu'étant l’aîné, haut d'1m40 pour 56kg il sût gagner en assurance avec le temps en montrant avec quelle force il pouvait pousser et casser les choses lourdes et imposantes. Un passe-temps qui lui coûta d'ailleurs la raison...

Affublé d'une longue barbe rousse tressée avec le plus grand soin, ses cheveux chatoient de la même couleur ardente, si bien que Dolgaröm Crâne de Feu fut le surnom que sa mère lui attribua durant sa jeunesse. Ses sourcils parsemés et assez peu fournis furent dispersés lors d'une "brûlante" expérience assez peu concluante.

Caractère/Mental : Dire que Dolgaröm est imprévisible est un doux euphémisme. Le nain s'il n'est pas dérangeant car très solitaire et passant la plupart de son temps dans la forêt à chasser ou à parler aux pierres, n'est pas le compagnon idéal pour les conversations pragmatiques. Cela remonte à son adolescence, alors qu'il aidait son père à extraire un filon d'or particulièrement généreux et qu'un éboulement lui fit perdre connaissance. Depuis et ce malgré l'amour et la compréhension de sa famille, Dolgaröm passe son temps à balbutier des choses incohérentes, à s'inventer des histoires et à tenter des exploits que lui seul pense comme étant héroïques.

Parfois pris par des élans de lucidité et au-delà de sa déraison, il sait se montrer drôle, très rarement de mauvaise humeur, bon vivant (le tabac et la bière étant ses compagnons les plus fidèles) et généreux. Il n'est pas de nature altruiste et n'est pas particulièrement sociable mais si pour une raison obscure quelqu'un lui semble sympathique alors il ne lésinera pas sur les élans d'affection, quitte à être parfois un peu trop démonstratif et encombrant. Il peut aussi se montrer blagueur et involontairement nuisible lorsqu'il souhaite piéger une personne. Il peut arriver que certains voyageurs trop curieux se retrouvent suspendus par les pieds, la tête pendue vers le sol pendant que le nain se roule par terre en regardant ses "victimes" se débattre contre son piège.

Le seul moment où le nain fait preuve de concentration et de dextérité c'est lorsque camouflé et l'arme au poing il vise une cible derrière un buisson. La chasse est pour lui un jeu qu'il prend très au sérieux et mieux ne vaut pas l'interrompre lorsqu'il traque un ours ou un cerf depuis plusieurs jours. Il est d’ailleurs plus généralement assez calme et ingénieux quand il s’agit de jouer, son esprit étant apaisé lorsqu'un défi, risqué ou non, lui est proposé.

Dons et/ou Talents :
- Maniement d'armes de facture naine
- Arme de prédilection : Hache
- Capable d’attirer les ennemis s’attaquant à d’autres membres du groupe.
- +1 en tentative d'attaque contre les peaux vertes.

Compétences et caractéristiques :
-Classe : Coups puissants, Désarmement, Dressage, Équitation, Escalade, Esquive, Estimation, Intimidation, Natation, Saut.
-Métier : Camouflage rural, Connaissance des pièges, Cuisine, Dépeçage, Déplacement silencieux, Détections, Dressage, Escalade, Maîtrise des cordes, Pose de pièges, Pistage
-Race : Connaissance (souterrain), camouflage (souterrain), Détection passage secret, coup puissant, Résistance à l'alcool

Histoire :
Fils de mineur et voué à l'art subtile des carrières, éprouvante besogne dont les familles de nain se targuent des heures durant après une longue journée de labeur, Dolgaröm échappa à sa destinée par une bien drôle de manière.

Alors qu'il officiait dans sa jeunesse en tant qu'apprenti en compagnie de son oncle dont il porte le prénom et de son père Yarbanim Antharin dit Brisecrâne, le jeune Dolgaröm fut victime d'un terrible éboulement. Il perdit connaissance et fut pris d'un sommeil sans rêves qui dura deux saisons. On sut plus tard que soucieux d'impressionner ses proches, il s'était appliqué à dégager le filon à la main, brisant pierres contres pierres afin de démontrer toute sa force. A son réveil, amaigrit et faiblard, la barbe hirsute et le regard vitreux, il apprit par sa mère qui s'était refusée à l'abandonner aux peaux vertes, la fin tragique de ses deux mentors qui n'avaient pas survécus à l'accident. Sa première réaction fut de s’esclaffer puis de descendre deux litres de bière d'un trait. Après un long et lénifiant râle d'extase, il fit de sa couette un abri de fortune et demanda à n'être dérangé sous aucun prétexte.

Circonspects, sa mère, ses frères et ses sœurs tentèrent de le raisonner mais il entrait dans une incontrôlable colère lorsque quelqu'un le forçait à sortir de sa tanière. Un jour alors qu'il s'amusait à poursuivre une mouche avec une grosse bûche enflammée il manqua de mettre le feu au logement familial et y laissa ses sourcils. Déshonorée et surtout effrayée par son comportement, la famille fit appel à divers médecins, prêtres et autres exorcistes afin de chasser la malédiction, ils conclurent tous que le jeune nain était devenu fou.

Alors que Dolgaröm démontra une incroyable inaptitude à manier le feu, maladresse proportionnelle à sa fascination pour ledit élément, il fut question de chasser le pauvre bougre en-dehors de la maison avant qu’il n’agisse de manière irréversible. Si parfois il se montrait calme et doux comme un agneau, surtout lorsqu’il s’agissait de jouer à un jeu (cartes, dés etc…), il pouvait entrer juste après dans de longues et inquiétantes crises de délire. Un soir, alors qu’on l’avait fait boire de tout son saoul, il s’était endormit en ronflant bruyamment pour se réveiller à l’orée du bois, mouillé par la rosée du matin. On lui avait laissé un peu d’or, quelques vêtements, de l’eau, ainsi que la dague de son père et l’arbalète de son oncle. Pris de quelques remords la famille Antharin n’avait pu se résigner à le dépouiller de tous ses biens et à le laisser sans défense, à la merci des prédateurs. Pourtant ils l'avaient longtemps tenu pour responsable de la mort de leur père et de leur oncle, et avaient dû ravaler leur colère face au personnage extravagant qu'il était devenu.

Puisqu’il était fou, Dolgaröm n’eut pas grand mal à vivre dans les bois, considérant ce nouveau décor comme un jeu grandeur nature. Il apprit assez vite les rudiments de la survie, se nourrissant de baies et de plantes, se montrant de plus en plus habile à la chasse (même si parfois il poursuivait des feuilles toute une nuit se persuadant de traquer un gibier légendaire).

Il lui arrive parfois de se balader sur des sentiers fréquentés et de d’errer dans des villages alentours. Il discute de temps à autres avec les voyageurs de passage, pour les aider ou les désorienter dans leurs quêtes. De nature blagueuse, il s'amuse également à leur faire des blagues ou à leur tendre des pièges. Pourtant, depuis que Dolgaröm survit dans la nature, sa folie s’est quelque peu atténuée, étant perpétuellement dans un état de concentration et persuadé d’être le plus grand chasseur de tous les temps, il focalise son attention et semble tout à fait normal pour celui qui ne le côtoie pas trop longtemps. Mais nul ne saurait dire ce dont le nain serait capable s’il était amener un jour à fouler les pavés de la ville.

Remarque?

Ou avez-vous connu le forum?
Tour de Jeu