Moiteur hivernale

Invité

Sans doute que la puissance de Zah'a le protège des mauvaises rencontres qu'il pourrait faire dans cette tour maudite. Le groupe qui l'accompagne ne bénéficie ni de sa longévité, de son expérience, ni de son savoir. C'est probablement ce qui explique son recul sur cette vision fantomatique tandis que les autres ont du mal à se détacher de cet imprévu non identifié. Caligula ne s'attendait guère à ce qu'il lève le petit doigt, persuadé qu'il est d'être seul en ces lieux …

L'humeur moribonde raccompagnera Rakta jusqu'à la salle aux victuailles sans que le médecin ne comprenne vraiment ce qu'elle lui reproche. Là où la demoiselle voyait du maternage, lui ne voyait qu'un homme préférant rester discret sur ce qu'il croit. Le sceptique qui commence à croire au surnaturel n'a guère envie de le crier sur tout les toits. L'assassin se contentera acquiescer à la mise en garde de sa compagne, levant légèrement les yeux au ciel avant d'entamer l’ascension des marches.

Rien ne vient perturber leur cheminement, pas plus que leur fouille de cette coquette chambre au charme d'un autre temps. Ses pupilles s'arrêtent sur chaque élément, intrigué par leur somptuosité décalée, la qualité d'un ouvrage oublié … Qui gardera probablement ses mystères. Le silence est seulement perturbé par ces bruissements d'étoles que l'on soulève lourdement, par ces légers crissement de bois et de fer, ces claquements étouffés. Alors que Saller s'acharne à tout inspecter scrupuleusement, notre homme s'approche d'une des croûtes noircies, passant machinalement son pouce calleux sur les aspérités de la peinture. Comme s'il tentait de voir au travers d'une couche de temps qu'il cherche à amenuiser, à percer de son regard interrogateur. Ses doigts viennent s'imbriquer dans la peau de ses hanches comme pour le soutenir dans ses pensées vagabondes.

L'éclaireur fait un petit rapport bien que l'assassin ait vu de ses propres yeux que personne d'autre que Rakta n'avait foulé le sol … Rien qui ne marche donc … Instinctivement, sa main vient balayer ses divagations de son revers, avant de caresser ses cheveux pour attraper sa nuque refroidie. Cette sensation de chaleur le réconforte et c'est dans cette position qu'il se retournera d'un quart pour répondre à son amant, n'osant guère lui faire face.

« Mmmh … On va lui dire la vérité et on montera la garde à tour de rôle cette nuit. Probablement que si chose il y a, ce n'est pas dangereux. Elle a juste eu peur de ce qu'elle ne connaît pas. Il y a forcément une explication et quand on l'aura, on se sentira mieux. » Soupire-t-il avant de répondre au sourire de l'éclaireur.

« Parce que tu te sens dans ton élément ici ? » S'amuse-t-il avant de regagner un semblant de sérieux, s'approchant pour se faire une place près de lui.

« Non, je le pense sincère. Mais, cela ne l'exempt pas de se tromper … Il est peu probable qu'on connaisse un tel lieu chargé d'histoire en seulement quelques jours. Il est forcément passé à côté de quelque chose. Quant à Rakta … Je pense qu'elle a assez côtoyé l’obscur pour savoir dissocier mauvais rêves, cauchemars et visions. Elle est hybride depuis plus longtemps que nous et sa part animale est plus développée, je me fie à ses instincts et à ses sens, c'est pour cela que je ne l'ai pas attaché à un arbre dans la forêt. » Explique-t-il en finissant sur une pointe d'humour.

Compétences:

Maître du Jeu

Faire un tour de garde, rassurer Rakta... Saller soupire en décroisant les bras, résolu à s'adapter à la situation.
"Bien... alors je commencerai le tour de garde."
Jetant un coup d’œil sur son environnement, le balayant d'un regard rapide, il ajoute :
"Moi j'me sens assez bien ici. De toute façon, on a pas trop l'choix. Cet endroit a son histoire et j'me sens pas aussi excité d'être là qu'un scientifique ou un... historien... Mais j'entends bien que ce lieu est particulier et perdu depuis des siècles.

Zah'a a rouvert ce Laboratoire il y a longtemps. Il est revenu depuis quelques jours... Peut-être que le temps ne s'y est pas écoulé si tranquillement sans lui depuis..."
Plissant le regard d'un air malicieux il ajoute :
"On pourrait aller fouiller ses affaires ? Trouver sa chambre, voir s'il nous cache un truc ? Zah'a le solitaire, poussé dans un élan d'altruisme haha ! Bon. Il s'agit d'Asterash tout d'même, mais..."
Se laissant un instant sur cette fin de phrase, Saller est coupé d'une réflexion dans un grésillement étrange.
Krr...krr...
Krr...krr...
"C'est quoi ça."
Souffle-t-il en pivotant le visage et l'oreille vers son dos.
Le bruit ressemble à celui d'un insecte... et le coupable avance contre le bureau derrière lui.
D'un geste soudain et brutal, Saller écrase le plat de sa main contre le bois, éclatant le rampant.
"Saloperie... comment il est arrivé jusque là..." se dit-il pour lui-même en regardant l'insecte.
"C'est un grillon... J'espère que ça ne grouille pas trop dans le coin.
Enfin bref !"
L'homme se redresse dans un élan de bassin, se restituant debout, prêt à quitter la chambre.
"Allons chercher les filles pour mettre tout le monde au lit ?"

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Invité

Même si un tour de garde peut paraître inutile alors qu’ils paraissent en sécurité au-dedans de ces murs, s’il peut permettre à quelques-uns de dormir à poing fermés, il semble préférable. Qui plus est, le groupe n’a pas assez de recul pour savoir s’il est réellement en sécurité dans cette enceinte inquiétante. Saller semble obtempérer bon gré mal gré bien qu’il signifie un certain désaccord.

Cela dit, l’éclaireur éveille sa curiosité avec son étrange proposition d’aller fourrer son nez dans le petit linge du sang-pur … Une proposition indécemment alléchante à dire vrai, et, qui aura le don de faire s’arrondir les yeux de l’assassin. Ce dernier s’en vient pincer les poils drus de sa barbe, les lissant d’un air songeur. Le claquement inopiné de la paume de son amant sur l’insecte jadis chantant le ramène à la réalité dans un tressautement. L’argent de ses yeux s’attarde sur ce petit être à la présence incongrue, comme voulant s’assurer qu’il n’avait point la berlue.

« Maaah … Un petit grillon, c’est pas bien méchant, nan ? » S’amuse-t-il avant de laisser Saller finir.

« Très bien, on va mettre les filles au lit … Mais j’pense qu’aller fourrer notre nez dans les affaires de Zah’a, c’pas une mauvaise idée … Comment on s’y prend sans que les donzelles ne sachent nos petites manigances ? On attend qu’elles s’endorment ? » Propose-t-il, relevant un sourcil pour qu’il lui fasse part de son idée.

Compétences:

Maître du Jeu

Pas bien méchant le petit grillon ? Saller exprime une moue d'incertitude allant non pas contre son geste mais contre l'idée de cette tour même.
"J'me demande juste d'où il vient... Il était peut-être accroché sur moi remarque..." Haussant les épaules la réplique suivante de Caligula l'interpelle à d'autres pensées.

"On aura qu'à dire que tu retournes à ta princesse enchainée... On a du travail, pas vrai ? Je m'occupe de les coucher et toi tu vaques à cette 'occupation'..." détaille-t-il d'un mouvement de guillemet des doigts.
"Sauf si tu veux que je t'accompagne ou que j'm'en charge ?"
Se déplaçant ainsi vers le pallier, Saller attendra la réponse de son amant. Si l'assassin va dans son sens premier, il irait chercher ses deux comparses pour proposer un repos mérité... puis veillerait à rassurer Rakta en tournant son premier tour de garde.

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Invité

Les insectes avaient colonisé le monde sans grand mal, résistant aux catastrophes et aux environnements les plus inhospitaliers. Le médecin ne s’étonne guère de la présence d’un grillon dans cette tour d’ivoire, seulement, l’air dubitatif de Saller lui instille une certaine méfiance. Le nuage hostile qui suivait Zah’a n’était-il pas constitué d’insectes vrombissants ? Le sang-pur commandait-il aux insectes ? Cela paraissait légèrement dingue, pourtant, il l’avait vu de ses yeux vus. La question tombe comme un cheveu sur la soupe, pressée par l’idée qu’il ne connait pas grand-chose de son hôte.

« Saller, que sais-tu de Zah’a ? Sait-il manipuler les insectes ? Le nuage sombre qui le suit … Ce serait une sorte de mage … Ou … ? » Finit-il dans un soupire, comme s’il fut pénible de réfléchir à cette heure si tardive.

De son pouce et de son index, il s’en vient pincer l’arrête de son nez avant de lisser ses paupières closes, essayant de reprendre ses esprits. Finalement, il rétorque d’un petit dodelinement de la tête.

« Naaah … J’m’en charge … Tu sais mieux jouer les nounous que moi … » Dit-il, retenant un petit rire qui lui fait vibrer les narines.

« Merci … J’sais que c’est pas notre truc de jouer les princes charmants … Mais t’es plus doué que moi … » Avoue-t-il.

Si rien ne s'y oppose, il se dirigerait vers les appartements de Zah'a.

Maître du Jeu

Saller relève le regard en direction de l'assassin, entendant sa première question avant de sembler réfléchir à sa réponse. Un léger silence passe avant qu'il n'ajoute :
"L'ombre qui le suit s'appelle Lio. Tout ce que je sais, c'est que peu ont eue l'occasion de le voir et qu'il accompagne Zah'a depuis... longtemps." Il hausse les épaules, n'ayant visiblement pas plus d'information à son sujet.
"Je n'ai aucune idée de l'étendu des pouvoirs de Zah'a. Peut-être sait-il invoquer des insectes... Mais j'vois pas pourquoi il en invoquerait ici ?" Se tournant à nouveau rapidement sur la chambre, il en revient à Caligula et entend la suite, au sujet des 'filles à coucher'. Nounou, princesse... Marf.
"Prince charmant, non... Et pour ça, il faudrait que les princesses m'attirent. T'as plutôt cette qualification. Mais j'vais m'en charger, je ferai mon tour de garde en t'attendant."
Sans en dire plus, il quitte la pièce, laissant l'assassin à ses recherches.
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Seul, Caligula ne sait pas bien où commencer à s'étendre. Cette tour est vaste, elle n'est pas 'naturelle' et une étrange magie flotte dans l'air... Des énigmes qui l'ont mené ici à ce qu'elle contient, son étrange salle au festin, ses chambres... que trouverait-il d'autres à chercher les appartements de Zah'a ?
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Dans cette zone, où se succèdent plusieurs chambres, il ne trouve pas grand chose. Les salles s'ajoutent les une aux autres, toutes similaires, toutes figées dans leur temps et sans dérangement apparent. Chacune possède son lot de chandelles, de tableaux sombres sans paysages, sans portraits, de fenêtres sans profondeur, de tissus anciens.
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En ressortant, faute de trouver ce qu'il cherche à ce pallier, peut-être montra-t-il encore, attiré par les hauteurs ? Par cette obscurité qui efface les véritables dimensions des lieux ?
Il avance sans trop prêter attention à son environnement, sans fouler ses yeux, sans détecter quoi que ce soit, visiblement pressé de trouver ce qu'il veut et au plus simple.
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Au bout de quelques marches, sur l'escalier longeant le mur grand mur circulaire, il découvre l'étage suivant.
Il émane d'une moiteur humide.
Une vaste salle se dessine devant lui, au-devant de la porte à sa droite. Elle s'encadre de piliers au milieu desquels se rempli un bassin d'eau légèrement fumante et crémeuse. Le sol est dallé d'une pierre ocre et quelques meubles disposent de linges dédiés au bain... Pain de savon, eau florale... parfum.
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Ce lieu a l'air plus vivant. Il attirera peut-être son regard... s'offrant à voir deux portes dans le fond, opposées l'une à l'autre à gauche et à droite. Il marcherait alors le long du bassin éclairé de lanternes suspendues, ornées de motifs qui lui rappelleront l'art des Rakshasas dans la cité qu'il a précédemment quitté.
Des couleurs chaudes, des reflets bleus, émeraudes, se diffusent entre les grilles ouvragées et barrées de verres colorés.
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La porte de droite est entrouverte et donne sur une salle chargée, montée par un demi étage. L'éclairage ténu donne une ambiance intimiste, le sol de pierre est couverts de tapis, de coussins, les murs sont surchargés de meubles qui redessinent ses contours et le cheminement à emprunter... il faut étrangement serpenter dans ce 'bazar'.
Des bibliothèques de bois exotiques et sombres, des coffres vomissant leurs tissus colorés, des chaises et des guéridons remplis d'ouvrages, d'ustensiles dédiés à l'écriture, de grands vases peints... et il y a une sorte de brume légère chargée d'un parfum d'ambre et d’encens.
Quelques marches font accéder à ce demi étage, permettant l'accès à une zone tout autant chargée d'éléments décoratifs, de coffres, d'armoires... d'une coiffeuse et d'un grand lit sombre.
Cette salle n'a rien à voir avec les chambres qu'il a quitté avec Saller. Caligula se sent comme s'il eut été de retour chez Yotl.

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Invité

Un nom chevauchait désormais la chose qui suivait Zah’a comme une ombre, sans pour autant que l’on ne fût éclairé sur sa réelle nature … Pour ce qui était des insectes, Caligula ne serait guère plus avancé et préfèrerait garder ses spéculations pour lui. Sans connaitre réellement l’étendues des pouvoirs de sorciers, l’imagination fertile du médecin aux convictions maintes fois ébranlées vagabonde. S’il existait une magie pour manipuler pareils êtres vivants, elle pourrait être bien utile, l’on pourrait avoir des yeux partout, nulle porte ne ferait offense, une omnipotence fort enviable en somme ! S’il le pouvait, Zah’a n’aurait-il pas intérêt à surveiller ces importuns qui investissent sa tour d’ivoire ?

Notre homme se gardera bien d’éclaircir la méprise concernant leurs capacités respectives en galanterie et chevalerie romanesque, de peur d’envenimer la situation. De son point de vu, on peu faire preuve de courtoisie sans que l’orientation sexuelle ne soit à l’œuvre. En ce qui le concernait, cela l’avait toujours mis mal à l’aise.

Bien que l’odeur piquante de la magie lui titille les narines, l’assassin décide d’explorer son environnement, ne sachant guère par où commencer. S’il avait fait choux blancs avec cette chambrée, peut-être trouverait-il quelque chose d’intéressant ailleurs ? Les pièces à dormir se ressemblent toutes et ne donnent rien de bien intéressant à se mettre sous la dent … Qu’à cela ne tienne ! Peut-être que l’étage dévoilerait quelques trésors oubliés ! L’assassin s’enfonce dans les ténèbres qui voilent le plafond invisible de cette tour majestueuse. Rien ne se révèle à sa vu, nul fantôme ni fourbe piège.

Son pied retrouve le plancher des vaches sur ce qui semble être un bain aux effluves chaudes et alléchantes … S’il n’avait pas mieux à faire, pour sure que Caligula n’aurait pas seulement trempé un orteil ! Pas le temps de niaiser, l’argent de ses yeux est attiré par ces deux portes qui gardent ce bassin aux eaux subtiles. Ses yeux importuns transpercent cette fente sournoise qui l’aguiche, distillant l’espoir de lui offrir de quoi se mettre sous la dent.

S’il le peut, Caligula entrerait à pas feutrés dans cette chambrée à nulle autre pareille, décorée avec des goûts similaires à ceux de Yolt. Il n’est pas chez lui et prend gare à ne point révéler sa présence ni ses intentions. Ses yeux cherchent les pièges qui pourraient protéger quelques merveilles que l’on pourrait cacher avidement ça et là dans cette grande pièce. Notre homme serpenterait tout en fouillant meubles, coffres et bibliothèque, n’hésitant pas à jeter un œil sur ce que l’on peut lire. S’il ne trouvait rien d’intéressant, la coiffeuse attirerait son attention.

Compétences:

Maître du Jeu

Caligula inspecte, Caligula prend garde de rester discret et de ne pas se laisser surprendre. Il lèche chaque élément d'un œil attentif... Les ouvrages qui se trouvent là ne sont pas rédigés dans un langage qui lui est compréhensible... Notes indéchiffrables, cultures trop différentes... Il ne tirera rien des livres entreposés.

Néanmoins, l'inventaire suivant peut se mettre à sa disposition : six fioles vides, trois doses de salpêtre, une once de phosphore, deux de chaux vive et un charbon. Tout le reste n'est que tissu soyeux finement brodés, objets de collections et agréables à l’œil... rien de glauque ou de perturbant en soit.

En gravissant les quelques marches à la recherche d'autres éléments, vers la zone du repos, il découvre une petite boite rectangulaire contre la coiffeuse, peu haute et disposant d'un verrou, une clé fichée dans la serrure.
Le verrou est mécaniquement scellé. En se penchant dessus, il découvrira que les engrenages ne sont pas que liés à l'ouverture de la boite. Il y a une menace qui place sur cet objet. Un piège qu'il faudra désamorcer s'il souhaite récupérer le contenu.

Piège mécanique niv.2 → Neutralisation

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Invité

Les entrelacs d'encre dessinent sur le papier jaunit un langage dont son esprit est incapable de saisir la substance ... Ce n'est pas aujourd'hui qu'il en percerait les mystères ... Y parviendrait-il un jour ? Ou sa courte vie d'humain l'enfermerait-elle dans sa foutue ignorance ? Pour l'heure, notre homme ne se sustenterait que des effluves âcres mais agréables des vieux livres poussiéreux, à regret.

Les fines étoles attireraient le bout des doigts curieux de s'imprégner d'un peu de douceur, sans plus demander qu'une simple caresse. Cet endroit a le don de mettre en ébullition presque tous les sens, si Caligula se garde bien de lécher quoi que ce soit, il est bombardé par la beauté de l'endroit, des différentes odeurs qui lui assaillent les narines, et des différentes textures qui défilent sous ses doigts. Il ne manquerait presque qu'une petite musique d'ambiance ... Nul besoin d'un brailleur infâme, juste d'une petite balade au luth.

Les poches du médecin sont pleines, nul besoin de s'encombrer davantage ... Le bout de ses phalanges s'en viendrait pincer le goulot des fioles avec délicatesse pour les amener à lui en silence. Il n'y avait bien que ces précieux flacons qui stimulaient son intérêt présentement.

A pas de velours, l'assassin gravit les quelques marches qui le séparent de la couche mais surtout de la fameuse coiffeuse. Son œil de filou est immédiatement happé par cette aguichante boite empreinte de mystères. Notre homme s'en approche, légèrement voûté, comme le chat au dos rond qui s'approche de sa proie. Cette dernière n'aura point le temps de prendre la fuite, déjà acculée par le prédateur avide. Seulement, le gibier semble doté d'une parure protectrice percée par les yeux connaisseurs de Caligula. S'il s'y frotte sans précautions, pour sûre qu'il s'y piquera ... Toutefois, si son savoir le garde d'un tumulte assuré, il n'est point le plus compétent pour s'assurer un déverrouillage sans heurt.

Que faire ? Tenter de désamorcer de vil mécanisme ou passer son chemin ?

Le bruit pourrait rameuter le propriétaire mais ... Pouvait-on laisser l'esprit vagabonder toute la journée, se demandant ce que pouvait contenir ce foutu coffret ? La sureté et les remords ... Ce n'est pas vraiment la tasse de thé de Caligula qui se montre joueur ! Ses mains caleuses partent à l'assaut, brandissant leurs phalanges rugueuses mais habiles.

Malheureusement, le curieux sera puni, fort peu habitué à effectuer ce genre de manœuvre, les doigts s'emmêlent et le piège se déclenche.

Tentative de désamorce d'un piège mécanique : (échec)

1D6 (-2 en tentative)
1D3 de dégâts anticipés (piège N2)
1D zone

Compétences:

Admin

Le membre 'Caligula Luddial' a effectué l'action suivante : Dés du destin

#1 '1D6' :
Moiteur hivernale - Page 5 7340411d6

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#2 '1D3' :
Moiteur hivernale - Page 5 242217743

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#3 'Zone d'attaque' :
Moiteur hivernale - Page 5 776527423

Maître du Jeu

L'antre d'Asterash est à l'image des palais de Rakshasas. Le Sang-pur à l'air d'y être sensible, comme Caligula. Tout ici, appelle à se prélasser et à se reposer, se détendre dans une atmosphère chargée d’encens et de toiles fines, d'études calmes et de lectures anciennes à la clarté douce de quelques lanternes.
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Ne touchant à rien ou presque, laissant là ce qui lui semble inutile d'être ajouté à son lourd inventaire, le médecin s'attèle à la zone de couche.
Un petit coffret fait de l’œil à sa curiosité. Il se penche dessus et se prépare à le déverrouiller.
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Entre les doigts pourtant habiles du médecin, le mécanisme cliquète. Le verrou cèdera en lui envoyant une décharge douloureuse. Des mords de fer enserrent momentanément ses phalanges, enfonçant assez profondément quelques piques dans la pulpe de sa main baladeuse...

Un petit carnet se présente, corné, abîmé par le temps, les voyages ; taché d'humidités et de quelques zones brunâtres non identifiées.
Prendra-t-il ce petit ouvrage ?
Si c'est le cas, il saura en feuilleter les pages et en lire quelques mots.

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