Pendant un instant, Anselme ne sait plus ou donner de la tête. Sauver le garde à l'agonie ? Défoncer cette porte ? Attendre sagement ?... Lanterne à la main, il demande à Alrun de tirer le malheureux vers la sortie pendant qu'il essayera de débloquer le passage.
Le bois est ancien, sec, froid... Même si des chaines barrent son ouverture il peut espérer en venir à bout ?
Son épaule donne un coup puissant contre le pan de bois. Les planches craquent, le veinage s'arrachent... elle est à deux doigts de céder.

Dans son dos, au fond de la salle, Alrun tente tant bien que mal de repérer le corps dans l'obscurité pour le trainer par une jambe. Elle le hisse du mieux qu'elle peut après avoir rangé son épée...

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La lanterne d'Anselme se balance à chaque coup qu'il donne contre la porte. Dans un moment de faiblesse, son épaule frappe sans aggraver les craquelures et les déchirures du bois.
La chaine martèle sombrement derrière le seuil...

Dans son dos, Alrun a relâché le corps du malheureux... Prise d'un doute affreux à son sujet elle le dévisage. Ses yeux sont révulsés et sa mâchoire pend lamentablement sur le côté, ouverte sur l'obscurité de sa bouche rougie. (résultat 1d100 précédent)

"Je... je crois qu'il est mort..." Souffle-t-elle en partie horrifiée, tandis que le visage du trépassé danse aux lueurs secouées de la flamme.
Figée sur place, la jeune femme dégaine son épée.
"Anselme... Anselme, il est mort !"
D'un tremblement, elle appelle son compagnon et un frisson lui parcourra l'échine jusqu'au bras qui enserre son arme.

Le cadavre tressaute, comme pris d'un réflexe puissant. Soulevé par le buste, il se redresse. Sa nuque reste en arrière, lâche, et son regard révulsé pointe Anselme sans le voir.

Le mort claquera sa mâchoire inerte avant de se jeter sur Alrun.

Le trépassé encore tiède se penche en avant pour mordre l'atmosphère épaisse de la pièce. Alrun l'évite sans le vouloir...

Tentant de contre-attaquer, la jeune femme semble être trop impressionnée par les évènements. Sa lame tranche le vide au flanc de son ennemi soudainement affamé de sa chair.

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Anselme préféra porter secours à sa camarade plutôt que de tenter d'achever une porte mourante ? Se tournant face à la créature, il la frappera au flanc avant de fendre l'air. Sa posture défense permet, non seulement de protéger en partie sa coéquipière mais également de rendre un coup supplémentaire à son ennemi.
Cette fois, la lame tirera tripaille de l'abdomen encore mou... Une gerbe de sang vient alimenter ce sol noir et gluant du sang d'autres combattants.

De son côté, le 'mort' semble l'ignorer et continu à tenter de mordre la 'lionne'. S'il parvient à la porter son coup, Anselme le déstabilisera assez pour réduire la dureté de ses mâchoires.

L'on ne saurait dire si la lionne est gauche à cause de ce qu'elle vit, mais la jeune femme est assez perturbée pour rater ses deux tentatives d'attaque... là où ennemi claque à nouveau ses mâchoires dans le vide.

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Le guerrier attaque encore et encore. Sa lame frappera cette fois la jambe gauche du 'mort' avant de piquer l'invisible. Sa défense, une fois de plus, est assez bien menée pour éviter tout risque à sa comparse.
Anselme bousculera le mort au moment de son offensive. Cette bousculade ne dit pas que le mort ne sera pas plus lamentable encore dans sa tentative...

Le 'relevé' est assez mauvais... de manière générale on peut le dire. Son attaque échouera, mais elle aurait pu être bien pire. Il ne manquait qu'un chouia pour qu'il ne se vautre au sol ou ne se blesse involontairement...
Au lieu de ça, ses dents mordent le vide et Anselme repoussera un échec...

La 'lionne' frappera par deux fois le bras droit de son ennemi. Elle s'en sort de justesse car ses coups ne sont pas bien assurés et sa force restera relativement faible. Mais elle se permettra d'abîmer plus sévèrement leur ennemi.

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Malheureusement pour Anselme, le sol glissant de tripes et de sangs l'incitera à se flaquer à terre. En plus de manquer sa cible, il passera à côté d'une défense que le destin aurait glorifié... En place de cela, il se relèvera tant bien que mal en espérant que sa coéquipière se reconcentre ?

... et pour une fois, une défense réussie d'Anselme aurait eu son intérêt. Car le mort, visiblement fatigué de ne savoir mordre, plantera profondément ses crocs dans le bras porteur de la jeune femme. Il déchire les tissus et arrache sa chair, sa pulpe, giclant de sang tel le fruit trop mûre se laisse écraser...
En plus de déchiqueter, le zombi s'abreuve du sang.

C'est alors que, après avoir poussé un hurlement de douleur, la jeune femme transpercera la brute qui s'accroche à elle telle une sangsue. Son épée pourfend son ventre, elle tranche dans l'os, elle détache en partie le haut du bas dans un gargouillis infâme et une odeur insupportable de fluides corporels.
Le zombi tient encore sur ses jambes... Peut-être Anselme pourra-t-il l'achever ?

Spoiler:

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Le coup au buste achèvera d'arracher le Mort à ses jambes et, c'est dans un immonde borborygme, que le torse et la tête s'effondrent sur le sol, dans la direction opposée à leurs pieds.

Alrun hoquette une longue inspiration d'effroi et ferme les yeux en reculant d'un pas, tentant au mieux de protéger son visage d'une éclaboussure qui la rendrait aussi immonde que les murs de cette cabane...

Le silence retombe.
Anselme a vaincu le Zombi et par la même, il n'y a plus de représentant en mouvement de ces carrioles éventrées à l'extérieur.
Le vent siffle alors entre les interstices de la porte. Il se lamente en chantant l’ode macabre de cette scène toute entière, qui luit sombrement aux révélations de la flamme.

Spoiler:

Anselme se penchera sur la blessure au bras droit de la jeune femme. L’application du cataplasme aidera grandement à réparer les dégâts et, pour tenter de se reconstruire entièrement, la mercenaire tentera par elle-même un soin plus particulier. Reniflant une humidité provoquée par toute cette agitation et cette horreur, elle appliquera sa main libre sur son membre égratigné et libérera une lueur bleue-verte.
-sors de soin 1D3

"Ne t'excuse pas... ce qui est fait est fait."
Oui, il aurait pu éviter cette décadence. Oui, il aurait pu défoncer cette porte... Peut-être auraient-ils même été deux et demi pour le combat qui s'annonçait à l'extérieur ? Peut-être auraient-ils pu gagner encore du temps ?
Mais l'important, c'était de ne pas empirer la situation. Le Lion Rouge veut défoncer cette porte, il n'y avait plus qu'à espérer que sa prochaine manœuvre soit la bonne et que rien ne se soit dramatisé devant cette maison du charnier.

"Ces bouchers mériteraient d'être condamnés... Ils avaient été en grande partie décimée à une époque, mais ils se sont reformés... Cette vermine massacre absolument tout sur sa route."

Souffle-t-elle d'un air froissé.

Vie d'Alrun Après soins:

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