Une odeur de poisson

Invité

Dire qu’Anselme était satisfait de lui serait presque un euphémisme à ce stade. Il appréciait beaucoup avoir l’estime et la reconnaissance de son prochain. Et là, c’est pile ce qu’il avait. On pourrait presque dire que rien que cela faisait sa journée, enfin, si celle-ci s’avérait meilleure que celle d’hier...

Quoiqu’il en soit il garda son attitude aimable à l’accueil du marchand et trouva rapidement le bougre sympathique, pourquoi il n’avait pas eut un contrat hier de la part d’un gars comme lui ? Il accepta évidemment l’accolade et laissa les jeunes femmes expliquer la situation. Se contentant d’un simple et amical.

« Je ne pouvais de toute façon pas laisser deux malotrus maltraiter de jeunes femmes sans rien faire. Même si pour le coup je n’en suis pas ressortit indemne. » Avec une pointe d’humour noir à la fin, faisant sans doute référence à ses blessures et son état… Discutable. Tout cela dit sans doute autant pour appuyer sa bonne nature que bonifier sa petite image de héros actuelle… Prêt à prendre des risques pour autrui.

Quoiqu’il en soit c’est avec bonne humeur qu’Anselme accepta la paye en récompense, qui certes fut un peu chiche, mais en dehors d’un regard légèrement attardé sur le total, il ne commenta guère la chose. La fille du marchand l’ayant prévenue et puis, au fond la récompense morale l’aidait à être satisfait... D’ailleurs, les précisions ensuite du père de famille qui lui annonça qu’il était ami de la famille maintenant et aussi qu’il pourrait avoir quelques réductions, suffirent à taire toute velléité de demander plus. Chose qu’il aurait eut du mal à oser demander, ce qui l’arrangea donc...

« C’est un honneur d’être ami de votre famille et je tiens à remercier votre générosité monsieur, je vous souhaite bonne continuation à vous tous et espère vous revoir prochainement sous de bons augures. » Se permettant juste de conclure en partant. Aimablement. « Et si jamais vous avez besoin du service d’un mercenaire lion rouge, vous savez que vous avez un ami parmi eux maintenant. » Signifiant sans doute qu’en effet tout cela était bien suffisant comme récompense pour lui, mais aussi qu’il était pleinement disposé à leur rendre à nouveau service à l’avenir si besoin. Après tout, il y avait pire comme clients potentiels…

Et sur ce, il sortit donc… Et une envie pressante le prit alors qu’il retrouvait le froid extérieur. Aller prendre un bain et laver ses vêtements, certainement à l’auberge que lui avait indiquée Alrun hier, ensuite… Il faudrait qu’il rende son rapport aux Helosor, chose qui risquait d’être moins agréable que la reconnaissance de marchands plus honnêtes que ceux-là. Mais qu’il devait faire, surtout s’il voulait que le pauvre Arthur s’en sorte… Ensuite, il verrait bien, notant néanmoins dans un coin de son esprit d’aller voir un médecin avant de repartir en mission si possible. Il ne tenait pas à ce que ses blessures s’aggravent même s’il avait pu les bander.

Mais d’abord, se débarrasser de cette crasse immonde...

Invité

Anselme sort heureux de la rencontre. Il a accompli son devoir, rendu sa fille à un marchand, et acquis sa reconnaissance en plus d'un montant non négligeable, en espèces et en réduction. Cependant, pour le mercenaire, la journée n'est pas finie. Il est midi environ, et il est crotté et sanglant. L'occasion pour lui de prendre un bon repas en même temps qu'un bain rédempteur ?

Ses pas le mèneront à la première auberge qu'il croisera disposant d'une salle d'eau : Le bouclier bleu ****. L'auberge est plutôt grande. Haute de deux étages elle se dresse toute en pierre blanche et lisse, piquée de petits coquillages que le temps a su transformer en cette même matière. L'encadrement des fenêtres est en bois clair, grisé par les rayons du soleil.

Le nom de l'établissement figure sur un panneau suspendu, au-dessus d'une porte recouverte d'une peinture écaillée et bleue. Un bouclier circulaire y est fixé.
Sur cette même porte Anselme peut lire les services suivants :
- 10 chambres, confortables et sûres
- Barbier. Il taille les barbes, même les plus fournies, pour quelques sous
- Écurie. Notre palefrenier prendra soin de vos montures
- Ménestrel/Conteur. Qui agrémentera ses histoires de musique

En passant la porte, le jeune homme est soudain enveloppé par la douce chaleur qui se confine dans la grande salle de la taverne. Vaste de cinquante mètres carrés, elle peut contenir quarante personnes dans ses soirées les plus folles. Au centre, un grand âtre rond diffuse lumière et réconfort. Autour de lui se disposent des tables de bois, toutes rondes et de tailles variées. Pour deux? Pour quatre? Pour six ou pour huit.

Dans le fond face à l'entrée, un long comptoir en pierre se présente. Le gérant a la figure du vieux guerrier. Visage carré, regard sévère mais joueur, il plantera ses yeux bleus dans les vôtres avant de sourire franchement et de servir grassement... Mais attention. Pas de blagues! Si cet homme a l'air bon fêtard, sa carrure en dit long sur ses intentions si vous cherchez à menacer son auberge. A la droite de l'aubergiste qui vous sert, une porte s'ouvre sur les cuisines où sa femme est au fourneau. Il parait que la spécialité de la maison est le saumon en croûte de sel. Derrière le bar, plusieurs tonneaux se calent contre le mur et sous un escalier menant aux étages. Cinq chambres par pallier et une salle d'eau commune.

Voilà pour la configuration. Et ho! Il y a une petite estrade dans le coin, cachée du nouvel entrant par l'âtre rond qui trône au centre. Placée dans l'angle, la scène fait trois mètres carrés et se surmonte d'une seule marche. Un tabouret accueille la ménestrelle qui, présentement, joue une douce musique de fond en pinçant les cordes de sa lyre, d'un air ennuyé. Elle lorgne sur sa gamelle posée quelques pas plus loin. C'est qu'il n'y a pas foule en ce milieu de journée, et que l'ambiance est assez ténue. L’odeur légère du tabac et du houblon ne dépasse par celle du saumon, que la cuisine déverse doucement à chaque passage de la cuisinière.

La salle est à moitié remplie de travailleurs des quais en pleine pause qui ont décidé qu'un passage dans une auberge de qualité leur changerait des bouges habituels, de quelques commerçants, et de quelques voyageurs. Entre quelques conversations et éclats de rire, l'endroit est actuellement dédié à la mastication.

L'aubergiste a tout de suite repéré l'homme qui entre dans l'établissement, et le détaille de haut en bas puis de bas en haut en fronçant les sourcils. "Parbleu, j'vous parie une mesure de sel que vous venez manger et vous faire une petite toilette ! Qu'est-ce qu'y vous faut jeune homme ?"

Invité

L’auberge sur laquelle Anselme tomba n’était point mauvaise finalement, le genre tout à fait acceptable pour se nettoyer et manger au passage, il avait une faim de loup après tout avec toutes ces petites aventures. Et cette fois-ci, assez d’argent pour payer tout de sa poche, ce qui serait moins gênant que d’emprunter de l’argent à une collègue...

Pour ce qu’il pouvait lire sinon des services proposés, aucun ne l’intéressait particulièrement pour le moment, par contre l’intérieur de l’auberge était plutôt intéressant. Agréable à regarder, chaleureux et visiblement pas fréquenté par des gens de mauvaise compagnie. Le gérant quant à lui, semblait être du genre de ceux capables de gérer les éventuels fauteurs de troubles, ce qui était toujours un plus non négligeable, surtout quand l’on en était pas un soi-même…

En plus, il ne serait sans doute pas contre un peu de saumon en croûte de sel, c’était l’un des poissons les plus goûteux qu’il connaissait, même si avant il en profiterait sans doute pour se nettoyer un coup. Comme le devina le gérant, auquel le lion rouge répondit avec un peu d’auto dérision.

« En effet, j’ai disons eus une nuit chargée… Ce serait donc pour un bain et ensuite un repas si possible, y a t-il moyen de faire nettoyer mes vêtements au passage ? » Ces questions posées il se permit sinon de glisser aimable. « Joli auberge sinon, je suppose que c’est une retraite bien méritée pour vous ? » Il avait remarqué après tout que l’autre avait l’air d’un ancien guerrier. Quoiqu’il en soit, ces services demandé, il pensait avoir largement de quoi payer. Parce que même s’il savait que son rapport n’allait probablement pas plaire aux Helosor, autant ne pas le présenter tout sanguinolent… Il avait sa fierté disons, cela et il n’aimait pas être crasseux plus longtemps que nécessaire, surtout que, ce n’était pas que son sang à lui techniquement.

Invité

La réponse d'Anselme fait rire l'aubergiste.

"Ahahah ! Quand on est jeune, toutes les nuits sont chargées, c'est moi qui vous l'dis ! Par contre pas d'embrouilles ici, hum ?"

A la demande du Lion Rouge, il hoche la tête et répond avec force détails à ses demandes.
"Pour le bain, ce sera à l'étage, il y a une salle d'eau commune. Actuellement, elle doit être vide. Ya du savon, des serviettes, tout ce qu'il faut. Il faudra vous verser l'eau tout seul, pour la tenir au chaud on la conserve dans des bacs au-dessus du foyer de la cuisine. Bien pensé, hé ? Pour vos vêtements... On fait pas ce genre de service, mais si vous donnez quelques pièces à une serveuse, je suis certain qu'elle pourra le faire..." Avec un regard sur sa salle, il ajoute : "Le service est presque fini, on n'attend plus grand monde, elle ne manquera pas pour quelques minutes."

Anselme joue ensuite de la flatterie, et tire un nouveau sourire du gras patron. "Une retraite, un bien doux mots pour tout ce travail ! Mais j'avoue que ça me convient, j'ai fait quelques années dans l'armée, et disons que je préfère les fourneaux ! J'en prends soin de cette petite auberge, c'est en quelque sorte la dot de ma femme... Mais il ne faut pas qu'elle m'entende dire ça, elle va me passer une rouste sinon !" ajoute-t-il d'un air faussement sérieux.

Il fronce finalement les sourcils, et termine : "Bon, c'est pas que je crois que vous n'êtes pas un bon ptit gars, mais vous n'avez pas l'air au plus fort. Vous avez bien de quoi payer ? Le bain, je le propose pour trois pièces d'argent. Un bon petit plat d'ici -ce midi c'est du saumon en croûte !- c'est servi pour deux pièces d'argent. Si vous désirez boire un coup, une ou deux pièces de plus, c'est selon ce que vous prenez, et en quelle quantité ! Et pour vos vêtements, ça dépendra de ce que vous offrirez et de ce qu'elle en pensera ! Ahah !"

Si Anselme montre quelques pièces pour prouver sa solvabilité et décide de prendre son bain de suite, l'aubergiste hochera la tête et lui désignera l'escalier. "C'est par là-haut. J'vous envoie la gamine, pour vos vêtements. Et j'vous prépare la potée, on la garde au chaud !"

Si Anselme se rend dans la salle d'eau, il la trouvera déserte. Plusieurs baignoires, des sortes de tonneaux arrondis et coupés en deux, sont alignés. Des draps tendus permettent un semblant d'intimité. Il pourra trouver un bac contenant de l'eau chaude, collé contre le conduit qui permet à la fumée de l'âtre de la cuisine de s'échapper vers la cheminée du toit. Un seau lui permettra de remplir à sa convenance une baignoire. Du savon est à disposition.

Anselme patientera-t-il pour attendre la servante ? Elle mettra du temps à arriver, elle est sans doute occupée. Au bout d'un assez long moment, il pourra entendre des pas monter, et une jeune femme entrera tranquillement dans la pièce, avant de refermer la porte et de détailler Anselme.

Spoiler:

"Le patron a dit que je devais m'occuper de vous ?..." demande-t-elle d'une voix douce.

Anselme est-il déjà dans l'eau ? A-t-il attendu habillé et en regardant l'eau refroidir ?

Invité

« Bien entendu. » Glissa Anselme avec un air aimable concernant le fait de ne pas faire d’embrouilles, après tout il n’avait ni envie de se battre, ni de mettre le bazar.

Quoiqu’il en soit il hocha ensuite de la tête calmement quand l’homme lui expliqua les choses au sujet du bain et d’une servante qui accepterait sans doute de rendre service contre rémunération. Bien, il avait envie après tout de ne pas être trop dans un mauvais état pour son rapport prochain. Bon, ça ne serait pas gratuit, mais il n’était pas radin quand il s’agissait de son hygiène corporelle après tout !

Quoiqu’il en soit, il renvoya sinon un sourire complice quand l’homme parla un peu de son auberge et fit un trait d’humour sur sa femme, ce avant de montrer sa solvabilité sur demande de l’aubergiste. En sortant quelque pièces justement. Avant de dire en faisant l’avance au passage.

« Du coup, voilà pour un bain et à manger. Et je prendrai à boire pour une pièce d’argent, il vaut mieux que j’évite d’être trop éméché pour quand j’irai rendre mon rapport à mes clients. Ils sont du genre un peu marchands et raides si vous voyez ce que je veux dire… Enfin, sinon je vais prendre le bain en premier. » Glissa t-il du genre du guerrier qui devait se montrer présentable pour des bourgeois assez aisés pour le coup.

Sur ce il montera donc à l’étage et… Devant le petit mécanisme pour lancer le bain, décida d’attendre que la serveuse vienne le voir avant de se mettre à se baigner, ou même à verser l’eau. Disons qu’il n’avait pas envie d’être vu déshabillé par une inconnue, même si pour le coup il dû attendre un peu...

Après, il avait quand même prit la peine de retirer les vêtements souillés de sang et de salissures pour garder ceux pas trop salis. En somme il avait déposé le tout à un endroit approprié, notamment sa veste de cuir abîmée ainsi que la cape de fourrure qu’il avait prit au bandit. Pour le coup il était certainement torse nu, même si ses bandages couvraient encore une certaine surface, mais il n’était pas en simple appareil quand la servante arriva. Et il demanda alors poliment à cette dernière.

« En effet, il m’a dit que vous pourriez éventuellement nettoyer mes vêtements contre paiement. Pour combien accepteriez-vous de nettoyer ces derniers ? » Dit-il alors en désignant la petite pile qu’il avait fait. Il n’avait pas l’air forcément d’un homme fortuné se dit-il donc il était probable qu’elle ne demanderait pas une somme énorme. Mais, comme il ne demandait tout de même de nettoyer du sang notamment, elle n’allait sans doute pas demander rien…

Après, il doutait qu’elle refuse, quelques pièces d’argent en plus dans la journée ça devait être agréable après tout.

Compétences :

Spoiler:

Invité

Anselme laissera donc six pièces d'argent au comptoir avant de monter.

A l'arrivée de la serveuse, elle le trouve donc torse nu, à moitié sanglant et couvert de bandage, attendant son passage avant de se remplir un bain. Elle sourit d'un air timide en entendant sa demande.

"Eh bien, je suppose que je pourrais jouer la blanchisseuse pour une poignée de pièces d'argent..." commence-t-elle, avant de remarquer que la baignoire est encore vide.

"Enfin ? Vous n'avez pas trouvé le seau ?" Elle rigole joyeusement et commence à s'affairer, en remplissant seau après seau la baignoire. La vapeur d'eau sature peu à peu l'espace, et floutte l'endroit tout en rendant la peau des deux jeunes gens moite.

"Vous êtes un guerrier, c'est cela ? C'est ce que m'a dit le chef. Un Lion Rouge ?" roucoule-t-elle, les yeux plissés et les joues rouges. "Peut-être que vous apprécierez un massage ? Vous avez l'air un peu abîmé..."

Tout en parlant et en s'affairant, la jeune femme a perdu une bretelle de sa tunique, qui lui dévoile l'épaule gauche. Gracile, elle s'approche de lui, les yeux mi-clos et les lèvres entrouvertes. Ses cheveux roux cascadent sur son dos avec des reflets cuivrés. "Au fait, je m'appelle Julie..."

Invité

Anselme manqua de soupirer de soulagement quand elle accepta la demande sans contester spécialement, mais il se retînt fort heureusement. Disons qu’il avait eut peur de devoir renoncer à cela ou payer bien plus cher que quelques pièces d’argent. Ce avant de dire d’un air légèrement gêné...

« Euh, disons que je ne voulais pas que vous me surpreniez en train de, enfin je ne voulais pas vous embarrasser spécialement... » Pourquoi avait-il l’impression qu’elle allait lui répondre que beaucoup de clients n’avaient pas forcément cette gêne ? Enfin, c’est sans doute en bonne partie qu’il n’avait pas voulu passer pour un crétin exhibitionniste ou irrespectueux du personnel de l’auberge dirons-nous...

« En effet, j’ai cet honneur. » Dit-il sinon avec plus de contenance quand elle avança qu'il était un lion rouge. Dans sa tête il calculera rapidement alors l’intérêt de légèrement vanter ou non ce fait, puis décida plutôt de d’abord donner son nom comme elle le faisait. « Je me nomme Anselme, c’est un plaisir Julie. Et… Pourquoi pas pour le massage ? » Avant d’ajouter de l’air de l’homme ayant un peu d’auto dérision, pour appuyer sans en avoir l’air certaines qualités disons… Après tout un homme qui savait un peu rire de lui passait souvent mieux qu’un qui disait, regarde j’ai fais ça !

« Je ne vous le fais pas dire sinon pour mon état. Je me suis mis en tête hier soir en voyant deux bandits qui étaient accompagnés par deux femmes visiblement réticentes de leur compagnie, de les en soustraire justement. Ils ne m’ont pas ratés. » Bon, il essaya de ne pas penser au fait que ça avait été beaucoup sanglant qu’il ne l’aurait voulut, juste d’avancer qu’il avait probablement un peu été téméraire sur le coup. Même si la façon dont il l’avait raconté soulignait aussi indirectement qu’il avait fait son chevalier blanc qui sauve la femme et l’orphelin.

Au passage sinon, il n’avait toujours pas pensé à se déshabiller, ou envisagé la chose, quoiqu'il il hésitait un peu en vrai... Probablement car il était le genre un peu pudique ou qu’il se demandait si ça allait la gêner. Après tout, il était un inconnu et même si elle proposait un massage... Peur de mal faire sans doute.

Invité

Anselme côtoie-t-il si peu la gente féminine pour rater un tel message corporel ? Un sourcil haussé, la jeune femme continue tout en le dévorant des yeux. Il est peut-être simplement timide, après tout ?

"Anselme ? Enchantée..." souffle-t-elle. Un silence flotte dans l'air. Le jeune homme est-il gêné ? La donzelle ne semble guère intéressée par le contenu de ce qu'il raconte, elle a plutôt l'air intéressé par lui, là, maintenant. Un réflexe animal réveillera peut-être notre cher mercenaire ? Un de ceux qui sont cachés normalement par une pièce de tissu.

"Le bain est prêt, si vous y alliez... ?" Elle l'invite à entrer dans la baignoire. Pour cela, il faut se déshabiller...

Qu'Anselme hésite ou se mette à nu, elle fera glisser au bout d'un moment la bretelle de son épaule droite. Sa tunique est prête à révéler ce qui se trouve en-dessous. Une réaction virile, Anselme ?

"Il me semble qu'il vous faudrait un peu de compagnie, vous paraissez si fatigué..." La jeune femme a le visage coloré, une étincelle au fond des yeux. Elle attend un vrai choix du Lion Rouge. Oui ou non ?

Invité

Anselme avait mit un peu de temps à le deviner, peut-être à cause de son état ou de sa fatigue ? Ou simplement le fait qu’il ne comprenait pas comment il pouvait être attirant alors qu’il était encore sale et blessé. Mais à force la réflexion se faisait et il avait commencé à vraiment comprendre ce qui se passait…

Et une autre réflexion se fit vite alors, est-ce qu’il devait accepter ? En soit il aurait put avoir peur par exemple d’attraper une de ces maladies qu’on pouvait obtenir en faisant ce genre de choses trop facilement, mais il se dit que là y avait peu de chance que ça arrive… Et c’est elle qui proposait en plus. Mais il était un peu fatigué aussi… Néanmoins, il n’était pas vraiment insensible à son charme, cela et il eut du mal à voir en quoi refuser si cela l’intéressait était une solution appropriée.

Oui, il allait le faire se décida t-il donc rapidement. Pour toute réponse il hocha donc la tête et se décida à se prêter au jeu de la jeune femme. Peut-être celle-ci allait juste conclure qu’il était timide après tout ?

« De la compagnie est ce qui me manque en effet... » Répondit-il donc avec assentiment et réceptif.

Et il se déshabilla alors, pour entrer dans le bain et dire oui à ce qui allait suivre. L’eau chaude quoiqu’il en soit fut agréable à sentir, quand à ce qu’il allait suivre... Un massage ferait du bien en effet, quant au reste, il supposait qu'il allait la laisser entamer la danse comme elle avait voulut ouvrir le bal.

Compétences :

Spoiler:

Invité

Anselme réagit enfin, comprenant la teneur des propositions de la rousse Julie. Sa tunique glisse sur sa peau et dévoile un corps jeune et pâle. Des grains de beauté irréguliers se détachent sur sa peau, presque sans défaut. Ses tétons sont bruns foncé, et pointent vers lui. Elle se dégage de ses bas et le rejoint dans l'eau chaude, derrière lui. Il peut sentir ses cuisses autour des siennes, sa toison contre son coccyx, ses seins contre ses omoplates.

Elle entreprend d’abord de retirer les bandages, et à l'aide d'un chiffon doux, nettoie soigneusement les plaies avec des gestes lents. Avec le savon, elle se mettra ensuite à nettoyer plus en avant le corps du jeune homme, en commençant par le dos, avant de passer sous les bras et sur le torse...

"Vous pourriez me raconter ce qu'il s'est passé ? Vous êtes un guerrier, racontez-moi vos faits d'armes ! ... Nous les femmes, sommes attirées par les héros, mais nous ne sommes bercées que par de jolis contes... Quelle est la réalité ?" La donzelle semble curieuse, avide d'histoires. Néanmoins, son ton est langoureux et elle l'écoute en continuant ses caresses. Remontant vers le dos, elle masse maintenant les muscles endoloris du Lion Rouge.

Si jamais Anselme raconte des choses trop réalistes, il sait qu'il va refroidir les ardeurs de la femme nue dans son dos... Préfère-t-il continuer sur ce rythme lent, ou prendre les devants ? S'il se montre respectueux et non-violent, Julie ne résistera pas et se montrera plutôt enthousiaste.

Invité

Eh bien, si Anselme avait encore des doutes sur ce que désirait la jeune femme, ces derniers furent rapidement dissipés. Il n’aurait pas pensé qu’il était possible d’enchaîner une bagarre pour sa vie, puis une course poursuite avec des orcs et cela en quelques heures. Mais, soit… Soit et il devait avouer qu’il n’était guère insensible à la chose surtout qu’il avait probablement en effet besoin d’un peu de réconfort après tout cela.

Il la laissa donc s’occuper de ses plaies en essayant de ne pas grimacer quand elle nettoya ces dernières justement, puis alors qu’elle entreprenait de l’aider à se laver… Il se mit à réfléchir très rapidement pour tourner ce qui s’était passé en petit récit… Et, décida en effet de parler de cela, en abordant les choses sous un angle qui ne serait pas sordide. Par exemple, en mentant un peu sur deux trois points et embellissant pas mal le récit aussi… Elle se douterait sans doute qu’il embellirait, mais il tâcha donc de ne pas paraître trop invraisemblable.

« Oh ce n’est rien de si exceptionnel. Deux brigands qui détenaient en otage des jeunes femmes qu’ils avaient kidnappés, ont refusés de les libérer. J’ai alors écouté ma bravoure et engagé le combat seul contre les deux vauriens. L’un des deux était solide comme un roc et armé d’une grande épée tandis que le deuxième vicieux et fourbe tentait de me poignarder chaque fois que je paraissais vulnérable. Néanmoins, j’ai triomphé. Malgré mes blessures, malgré leur force, j’ai fais fuir ces deux brutes. Et même si je devais à nouveau être ainsi blessé, nul doute que j’écouterai encore ma bravoure quand des innocents sont en péril, car c’est ce que tout lion rouge ferait. » il espérait ne pas en faire trop évidemment.

Sur ces belles paroles, il laissa la jeune femme continuer ce qu'elle faisait un temps, puis estimant qu’ils pouvaient légèrement accélérer il profita de devoir se retourner à un moment, pour glisser de façon un peu flatteuse.

« De toute façon, ces blessures ne sont rien qu’une compagnie comme la votre ne saurait faire oublier Julie. » Court mais efficace, pas plus de paroles que nécessaire... Surtout qu’après cela il profita de la proximité pour la prendre doucement dans ses bras, tant qu’elle le laissait faire évidemment. Puis alors, il en profita pour unir leurs lèvres et ainsi en quelque sorte amorcer ce qui suivrait.

Compétences :

Spoiler:

Invité

Julie écoute d'un air ravi la fable du Lion Rouge, tout en le massant doucement. Quand Anselme se retourne pour l'embrasser, il peut la sentir sourire et lui retourner son baiser. Son corps s'enroule contre lui, sa poitrine s'écrasant contre la sienne. Sa main se glisse entre ses jambes et commence à masser sa virilité.

Si Anselme répond de la même manière et touche ses parties, elle gémira doucement et se fera plus empressée. Viendra au bout de quelques instants la question de la position. Un peu rouge, essoufflée, Julie lui soufflera sa question : "A quel endroit nous mettons-nous ?". Par terre, dans la baignoire, sur un tonneau ?

Commenceront sans doute ensuite leurs ébats. Anselme pourra goûter dans tous les sens du terme à Julie s'il le désire, et en la pénétrant, il pourra profiter de sa chaleur étroite, glisser en elle et s'y enfoncer. Ses gémissements augmenteront de plus en plus en volume, bientôt imité par le jeune homme ?

Invité

Le mercenaire n’était guère inexpérimenté dans ce domaine même s’il n’était pas non plus ce que certains appelleraient une sorte de référence. Ainsi notre homme malgré qu’il ait accélérer la danse au départ, décida tout de même de faire quelques préliminaires, des caresses, quelques baisers, entres autres. Le but était évidemment de ne pas y aller comme une bête non plus, mais aussi de ne pas s'épuiser trop vite... Ce même si la tension commençait à monter et pas une tension désagréable.

Quant à où ils devraient le faire… Le mercenaire répondit tout simplement, se disant que de toute façon quitte à y être autant continuer. « Dans le bain. » Et peu après commencèrent les ébats. Anselme se montra alors assez doux, le but étant qu’ils y prennent plaisir tous les deux. Et, même s’il ne le dit pas, de ne pas faire trop de raffut, il ne manquerait plus après tout que quelqu’un vienne voir ce qu’il se passait…

Et lorsque les choses sérieuses commencèrent, il ne manqua pas de gémir lui aussi, ce alors qu’il tentait au mieux par son honnête expérience de ne pas être un partenaire décevant… Mais aussi peut-être, qui ne serait pas trop oubliable.

Invité

Dans le bain ? Si notre bon Anselme avait un minimum d'expérience, il aurait su que c'était une mauvaise idée !

Non pas que cela soit trop désagréable. Par ses caresses, il donne envie et attise le désir de Julie. Celle-ci gémit et se laisse aller alors que dans l'eau savonneuse, les caresses glissent d'une étrange façon sur sa peau, sur ses lèvres, entre ses lèvres...

En revanche, même s'i finira par réussir à entrer en elle, grâce à sa patience et ses efforts de douceur, l'eau rend la peau râpeuse en quelque sorte. La lubrification naturelle du corps est annihilée, et la peau ne glisse plus. L'entrée du sexe masculin devient compliquée ; la gêne de la femme se ressent d'autant plus lorsqu'elle commence à se crisper, bloquant d'autant plus la route.

Après quelques instants, les deux jeunes gens ont pu s'imbriquer, et peuvent commencer leurs va-et-vient de plaisir. Encore une fois, preuve de l'inexpérience d'Anselme, la baignoire se révèle être une mauvaise idée. Le mouvement des deux corps provoque remous et tourbillons. Les vagues enflent d'autant plus qu'ils dansent en rythme. Comme le pont qui s'écroule sous le pas synchrone d'une armée en marche, l'eau déborde, les vagues enflées par le va-et-vient répété des corps.

Mais sans doute aucun des deux n'en a vraiment conscience, plongé dans l'effervescence du moment ?

Quand Anselme sera venu au bout de son plaisir, Julie le fera sortir d'elle, et laissera couler la semence mâle dans le bain... avant de pâlir un peu en regardant autour d'elle. A travers un écran de vapeur d'eau, les dégâts sont là : la moitié de l'eau savonneuse est sortie et s'est répandue sur le plancher. Elle sort rapidement en riant doucement et se sèche en vitesse à l'aide d'une serviette. Glissant légèrement sur le plancher savonné, elle reprend ses chaussures à la main et gratifie d'un magnifique sourire Anselme :

"Merci, mon Lion ! Je dois me sauver ! au revoir !"

Et elle disparaîtra promptement derrière une porte.

Anselme se retrouvera donc dans une pièce à moitié inondée, glissante. Ses vêtements sales sont toujours à terre, heureusement ils ne sont pas mouillés. Ses vêtements propres semblent à première vue un peu humide... mais pas trempés.

Invité

Anselme n’avait à vrai dire jamais fais l’amour dans un bain, il y avait une première fois à tout après. Et sans doute à ce sujet là, une dernière fois aussi. Après tout, il était du genre à assez bien se souvenir des expériences qui avaient été, ou faillis êtres gênantes… Et à éviter, du moins en général, de les reproduire.

Et ça l’avait été gênant, car après que le tout se soit passé de façon, compliqué, il remarqua qu’il y eut quelques dégâts, ce après une expérience charnelle mitigée… Hum, bon après l’eau ça séchait supposait-il, par contre comment allait-il faire pour ses vêtements sales ? Et ceux propres… Après, ceux propres ça allait, mais ceux sales… Il allait devoir s’en charger lui-même se dit-il non sans un certain agacement après qu’elle se soit défilée promptement. Rien de grave certes, ce n’est pas comme s’il était pressé, mais quand même...

Enfin, il tâcha donc de finir de se laver assez rapidement mais convenablement et… Sortit du bain, s’essuyant assez rapidement et espérant que l’eau s’évapore avant que quelqu’un ne remarque les dégâts. Quoique, ça devrait pouvoir se faire se dit-il après s’être essuyé et avoir remit ses vêtements propres, quant à ceux sales... Il décida qu’il allait devoir s’en occuper lui-même, après avoir mangé… Il s’habilla donc le plus convenablement possible rangea ce qui était encore sale dans son sac et... Après avoir vérifié s'il y avait moyen ou non à disposition d'éponger un peu l'eau au sol, ce qu'il ferait. Il descendrait. Il ira alors au comptoir, assez propre et dira à l’aubergiste aimablement.

« C’est bon pour le bain, du coup je vais manger un peu et y aller comme convenu. » Il avait payé d’avance, donc il supposait que l’aubergiste avait déjà encaissé n’est-ce pas ? Il espérait juste que ce dernier ne poserait pas trop de questions sur le fait qu’il voulait faire laver son linge. Quoique, techniquement Anselme avait caché la plupart de ce qui était sale dans son sac, donc ça devrait aller… Théoriquement.

Compétences :

Spoiler:

Invité

Devant le dégâts des eaux, Anselme se sèche et se rhabille, avant d'éponger tant bien que mal la flotte épandue par terre.

---
Piège : sol glissant
1D2 de dégâts
1DZone
---

Le savon rend le tout extrêmement glissant ; Anselme chutera à plusieurs reprises. Ses chutes répétées sur le sol ou le mobilier lui feront une série de bleus et de contusions très douloureuses sur la cuisse gauche. Il pourra entendre à ce moment des exclamations de surprises montant de la cuisine.

Descendant finalement vers la salle commune, ses guêtres sales dans le sac, il finit par se retrouver devant l'aubergiste. Celui-ci lui passera une assiette et un verre et lui désignera les tables. "Bon appétit !"

Anselme a le choix : il peut s'asseoir à l'écart, seul. Une table est presque remplie de travailleurs des quais, des gars aux gros bras qui essuient tous les jours le dur labeur de décharger et embarquer les marchandises des navires. Les derniers clients sont un groupe de trois voyageurs, rassemblés près de la sortie, et deux marchands en grande conversation. Enfin, une silhouette solitaire, tapie dans l'ombre d'un coin de mur, mange lentement sa pitance.

Son plat est excellent : le saumon est évidemment tout frais pêché du matin, le sel arrive directement des marais salant des bourgades en périphérie de la ville. La cuisson est parfaite, et très peu d'arêtes sont restées dans la chair du poisson. La sauce enfin est réalisée d'une main de maître. Champignon, crème, des épices... impossible de trouver la liste des ingrédients au simple goût pour un novice. Mais le résultat est sublime. En comparaison, le vin est simplement passable. C'est un vin de table, ce n'est pas un grand cru ; toujours est-il très correct pour le palais d'un amateur.

Anselme souhaite-t-il engager la conversation avec un éventuel voisin de table ? En tout cas, quelques jurons lui parviennent de la cuisine. En rapport avec les exclamations de surprise entendues auparavant ?

Admin

Le membre 'L'Encre' a effectué l'action suivante : Dés du destin

#1 '1D2' :
1 - Une odeur de poisson - Page 3 1950902d2

--------------------------------

#2 'Zone d'attaque' :
1 - Une odeur de poisson - Page 3 5944182310

Invité

Anselme pesta intérieurement, bon sang ! Lui qui aurait préféré éviter d’aggraver son état, n’y coupa visiblement pas pensa t-il non sans un certain agacement au sujet de sa maladresse. Ce en finissant tout de même par descendre plus ou moins souffrant pour le coup. Et décidé à essayer d’être prudent le temps que ses plaies s’apaisent un peu… Du moins si possible.

Au moins… Il n’eut aucun souci à passer l’aubergiste qui lui laissa à manger. Par contre, le mercenaire se dit alors qu’il ferait sans doute mieux de ne pas s’attarder par ici. Par exemple, ne pas rester assez longtemps pour que quelqu’un ait l’idée d’aller voir là haut ce qui s’était passé. De toute façon, il avait payé d’avance, donc il aurait tout à fait le droit de remballer dès que le repas serait terminé. En plus, ce n'était pas si grave...

En vérité, il aurait en temps normal profité d’avoir un peu de temps pour discuter, mais… Comme il voulait ne pas s’attarder plus que nécessaire, il alla donc s’asseoir seul et entama son repas, sans se presser non plus, autant pour en profiter, que ne pas paraître pressé justement. Juste, qu’ainsi il mangerait plus vite sans devoir en plus tenir une conversation en même temps.

Surtout que le repas était excellent, il avait rarement mangé d’aussi bon plat, certes le vin n’était pas vraiment exceptionnel, mais l’ensemble lui laissera certainement un bon souvenir et il mangera avec appétit. La seule chose gâchant le tout était finalement le mauvais souvenir du bain qui pour le coup lui laissera plus l’angoisse qu’on vienne l’enquiquiner à ce sujet que la pensée que la partie de jambe en l’air avait été agréable...

Quant aux jurons qu’il entendit, il essaya de ne pas trop s’y intéresser, se disant que si ça le concernait, mieux valait faire la sourde oreille ou ne pas déranger… Même si pour le coup il ne put s’empêcher d’être légèrement inquiet.

Il se demandait si son rapport aux Helosor se passerait mieux pour le coup...

Invité

Maladresse... isolement... Anselme s'est levé du pied gauche aujourd'hui !

Malheureusement pour lui, ce n'est pas fini ! S'il décide de quitter l'établissement, le patron lui fera signe, voir même le rattrapera par le col s'il ne s'arrête pas de son plein gré.

"Eh, jeune homme ! Pas si vite ! On ne sait pas prendre un bain ?! Voici un balai, voici une serpillière, et un seau ! Tu as réussi à faire pleuvoir dans la cuisine, bravo ! Va me nettoyer ça ! Tout de suite !"

L'aubergiste ne plaisante pas, une veine bat à sa tempe et il n'a pas vraiment l'air content. Quels dégâts peuvent être causés par une pluie dans une cuisine ? S'il y réfléchit, Anselme pourra imaginer les assiettes prêts à être servies prendre un goût de poussière et de savon ; les réserves de légumes ou d'épices se gâter avec l'humidité...

Si Anselme accepte de nettoyer ses bêtises, il passera une quinzaine de minutes à sécher le plancher et essorer sa serpillière avant que le patron ne soit satisfait et ne le laisse partir.

+ 1 point d'humiliation

Une fois dehors, le Lion Rouge, enfin "libéré" de ses tâches ménagères, pourra choisir d'aller là où il le veut.

Spoiler:

Invité

Par la peste ! Pensa Anselme qui après avoir finit son repas, fut repéré par l’aubergiste avant de sortir, mais il s’arrêta tout de même car il ne se voyait pas fuir devant une bêtise qu’il avait commis… Enfin, une bêtise découverte. Soit, pensa t-il donc agacé, mais assez honteux.

Sans dire un mot donc, probablement car il ne savait pas quoi répondre, il prit ce qu’il fallait pour nettoyer et alla faire la chose, prudemment… Il n’avait pas envie de glisser à nouveau après tout.

Et il fit ce qu’il fallait faire avant de pouvoir enfin s’en aller. Se disant que pour le coup il allait faire attention la prochaine fois qu’il prendrait un bain. Enfin plutôt, il ne s’amuserait pas à faire certaines choses dans le bain. Il s’estima malgré tout chanceux, l’homme ne s’était pas trop énervé et n’avait pas exigé qu’il rembourse les dégâts, c’était toujours ça… Il se sentait aussi un peu coupable d'ailleurs , mais il valait mieux ne pas trop s’attarder dessus. Sa journée commençait déjà assez mal et la suite ne serait pas forcément mieux.

Une fois sortit, il s’éloigna donc tout d’abord un peu de l’auberge et profita de l’accalmie pour appliquer du lin sur sa nouvelle blessure, histoire d’apaiser un peu la chose et…

Décida d’aller chercher un endroit où les gens pouvaient laver leurs vêtements dans la ville ou ses environs proches, ce qui pouvait certainement se trouver aisément. Histoire de rendre ce qui était sale plus propre, ensuite il décida qu’avant d’aller voir les Helosor, consulter un médecin ne serait pas plus mal. Il avait encore du temps devant lui après tout et il ne valait mieux pas laisser sa plaie au visage non traitée.

Cela et ça lui laissera une heure ou deux au moins pour digérer ce qu’il venait de se passer, même si heureusement les autres événements de ce matin, plus agréables eux, lui mettaient toujours un peu de baume au cœur.

Compétences :

Spoiler:

Invité

Mis à part le rire de quelques clients, rien ne s'ajoute au malheur du Lion Rouge. La pièce est nettoyée, le gérant satisfait, et le jeune homme peut s'en aller. Une pièce de lin lui permettra d'enserrer sa jambe et comprimer un peu l'hématome, soulageant de ce fait sa jambe.

- 1 bande de lin, +1 PV

Anselme parcoure les rues et termine sa marche à un lavoir. ici, entre les femmes qui jasent et le dévisagent parfois d'un œil étonné ou amusé, il peut laver tant bien que mal les affaires souillées par le sang.

Sa veste de cuir fait peine à voir. S'il veut la réparer, il faudra passer chez un artisan, ou en racheter directement une neuve.

Quittant le lavoir, Anselme finira au perron d'un médecin. Il n'ira sans doute pas chez Ethan, si ? Quoiqu'il en soit, il devra patienter un temps dans une salle d'attente vide avant qu'un médecin ne se montre pour lui demander ce qu'il désirait.

Invité

Anselme était sans doute quelqu’un de trop à cheval sur l’hygiène pour ne pas avoir apprit d’une façon ou d’une autre à laver ses vêtements, notamment dans le cas où il n’aurait eut aucune solution pour le faire faire par quelqu’un d’autre. Même s’il ne manqua pas de rougir légèrement quand il se rendit compte qu’il était le seul homme présent au lavoir et qu’il attirait l’attention, mais il se contenta malgré tout de faire sa tâche efficacement… Et de partir comme si de rien n'était quand ce fut finit.

N’y connaissant sinon rien en artisanat du cuir, il ne pourrait pas réparer lui-même l’armure se dit-il. Il faudra sans doute qu’il s’en occupe prochainement. Quant au médecin, il décida après un temps de réflexion d’aller chez Ethan, quelque chose lui disait que ce n’était pas « forcément » le mieux même s’il s’appliqua à ne pas trop se faire remarquer ou à ne pas paraître suspect en y allant, mais… Il avait envie de prévenir le vieil homme qui devait s’en faire, au sujet de son ami.

En plus, Anselme qui avait pu remettre des vêtements un peu plus propres et s’était lavé, n’avait plus forcément l’air de revenir d’un petit massacre. Il pourrait donc éviter que l’homme pense qu’il s’était sans doute battu avec Arthur rien qu’en le voyant. En plus, certes s’il disait à l’autre que son ami allait bien, il devrait le voir sur parole, mais… Le simple fait qu’Anselme prenne la peine de venir le prévenir, était en soit assez éloquent pour qu'on le croit potentiellement sur parole. Il aurait pu après tout largement s’en passer dans le cas contraire, sauf besoin de mentir inutilement à un vieil homme.

Il ne dirait pas évidemment qu’il comptait sur la possible « gratitude » de l’autre pour avoir des soins moins cher, après tout aussi bienveillant qu’il soit, Anselme n’était pas du genre à cracher sur cela.

Compétences :

Spoiler:

Invité

Anselme prend un pari que d'autres auraient pu juger risqué. Quelle pourrait être la réaction de l'homme ? Va-t-il vraiment regarder le Lion Rouge sans remarquer que le fringuant jeune homme de la veille a pris un coup de vieux ? Ce serait étonnant de la part d'un médecin...

Après quelques instants, c'est donc Ethan qui pointera le bout de son nez. Après quelques secondes d'hésitation, où Anselme pourra lire de la surprise dans ses yeux, il finit par s'approcher.

"Eh bien, je vois que vous ne m'avez pas oublié, jeune homme... Moi qui vous croyais prêt à cela sur votre honneur...

L'insulte prend la forme d'une simple observation prononcée sur un ton neutre. Le professionnel reprend le dessus en détaillant l'aspect de chien ébouriffé du Lion Rouge. Des bandes de lin l’emmaillotent comme une momie, des ecchymoses bleuissent sur tout son corps.

"Que vous est-il arrivé ? ... Et Arthur ?

Invité

Anselme grimaça légèrement à la remarque mais encaissa, se disant qu’en effet l’autre lui avait dit de l’oublier, mais il avait une bonne raison pour expliquer de ne pas l’avoir encore fait. Raison qu’il exprima rapidement avec une assez grande sincérité et un peu de sympathie.

« Eh bien, quand nous avions terminés notre entrevue, vous aviez l’air très inquiet et je me disais qu’il serait bien de vous dire que ça s’est bien passé, Arthur est toujours en vie et je vais aller dire aux Helosor qu’il est mort. Histoire d’apaiser vos dîtes inquiétudes et éventuels remords concernant ce que j’aurais pu lui faire. » Il grimaça ensuite au sujet des blessures et ajouta.

« Je suis resté dormir chez Arthur pour la nuit, des bandits de passage sont venus exiger le logis eux aussi et il y a eu disons un combat peu après. Ils ne m’ont pas ratés, contrairement à Arthur qui n’a pas été blessé. Et... Je suppose que ça appuiera mon argumentaire auprès des Helosor. » Il sembla alors pensif, puis finit par demander franchement.

« Pensez-vous éventuellement pouvoir faire quelque chose pour apaiser ces blessures ? » Oui, après tout autant profiter d’être en présence d’un médecin.

Invité

Les réponses d'Anselme semblent impressionner le médecin. Ou en tout cas, l'étonner suffisamment pour qu'il en oublie de s'astiquer les mains sur sa tunique.

"Je... Suis heureux de savoir mon ami en vie et en bonne santé. Oui, bien sûr, je vais vous examiner...

Ethan guidera Anselme jusqu'à une petite salle où il officie. Une table massive en bois trône au centre. Des rigoles sont creusées sur le pourtour dans le bois, pour évacuer le sang vers une canalisation au sol. Un coussin tassé est le seul confort pour le patient. La pièce est petite mais bien éclairée par plusieurs fenêtres. Un empilement de bougeoirs permet au médecin d'intervenir la nuit, le cas échéant.

Une grande étagère déborde de fioles, flacons, et autres fournitures médicales. Anselme peut facilement en reconnaître certains, très communs. Il peut ainsi repérer des bandelettes de lin, des aiguilles à suture recourbées comme des hameçons, quelques cataplasmes de base... Disposées sur des clous au mur, une série de scies, couteaux, scalpels aiguisés, captent la lumière avec un éclat froid.

Ethan se meut et parle maintenant avec autorité, dans son élément. Il lâchera une série d'ordres au fur et à mesure qu'il officiera.

"Assis. Détendez-vous. Arrêtez de grimacer... Couchez-vous. Ne bougez pas !

Et ainsi de suite. Ethan le recoudra à la tête et à la jambe gauche. Un cataplasme ira enduire ses divers hématomes et des bandages enserreront le tout. Un peu de gras sera étalé sur les sutures, "Pour que ça ne gratte pas trop.". Au bout d'un certain temps, le médecin se redressera, et lui fera avaler une mixture au goût désagréable.

"C'est fini, jeune homme. Payez-moi et débarrassez le plancher, j'ai d'autres patients qui attendent. Huit pièces d'or. Ne grattez pas vos plaies. Retirez les bandages demain matin, pas avant. Vous pourrez enlever les fils de suture dans deux jours. Si vous ne le faîtes pas, ils tomberont tout seul plus tard."

Et une fois qu'il aura payé, le mercenaire pourra partir, en meilleure forme qu'il n'était rentré, sans tirer autre chose que des grommellements de la part du médecin. En sortant, il pourra voir un garde de la ville gravement blessé, soutenu par deux de ses collègues, qui se fera traîner sur la table d'opération.

Même s'il se sent blessé, Anselme est maintenant en pleine capacité de ses moyens physiques. Le remontant du docteur est sans conteste efficace ! Il n'a toujours l'air de rien, mais au moins est-il en vie...

Spoiler: