Symbole : représente les Océans et les fleuves du monde, domaine de ce Dieu des eaux.
horcys, est un Dieu curieux, juste et neutre, amateur de belles choses et de savoir. Tout comme sa sœur Thenalad, il aime la Nature et se voit immédiatement attiré par les profondeurs des mers et océans.
Les reflets de l’eau sous le soleil, les odeurs qui en émanent, le calme et la plénitude que lui procurent les étendues d’eau le font directement migrer dans ce vaste empire aquatique.
De part son attirance et son respect pour la nature il est donc très proche de son frère Uremir et de sa sœur Thenalad.
Mais sa marginalité, sa curiosité peut être excessive l’ont poussé à prendre le large et de rester là où il se sent en paix.
Lorsque son corps prit pour la première fois contact avec ce liquide au bleu profond, il se sentit réellement chez lui, rien de mieux ne pouvait lui arriver. Si bien qu’à son tour, il imita Thenalad et commença à vouloir peupler son nouveau domaine.
Il se mit à modeler les algues, les roches, le sable et créa les poissons, mammifères marins, crustacés et coquillage, leur donnant la faculté de se reproduire rapidement et en grand nombre. Les eaux se remplirent ainsi d’espèces colorées et grises de toutes tailles. Certaines furent dotés de coquilles afin de parer leur petitesse d’autres en revanche eurent droit à la rapidité, à l’intelligence...
Ainsi Phorcys se décida de voir les choses en plus grand. Il se servit donc des espèces déjà créées pour en faire de nouvelles. Les ondins furent alors l’une des dernières créations à apparaître sur Galgals. Observant ses confrères et consœurs faire usages de leurs races pour se déchirer territoires et terres, Phorcys préserva ses ondins de langage parlé et d’adaptation à la surface.
Ces créatures restaient sous l’eau, incapables d’inspirer l’air sans étouffer.
Ainsi lancé dans un processus créatif, Phorcys voulu engendrer une nouvelle espèce. Mais les choses ne se passèrent pas comme il l’avait souhaité.
La dernière espèce qu’il composa lui échappa. Ces êtres étaient le parfait contraire de Phorcys, cruelles et mauvaises. Le vice les rongeait, la soif de pouvoir les habitait. L’espèce évolua d’elle-même, forçant sa Nature sur la terre ferme. Et grâce aux capacités qui leurs furent nouvellement acquises, elles décidèrent d’annihiler le travail de Phorcys en se retournant contre lui.
Les eaux se troublèrent et la guerre pénétra les fonds marins.
Phorcys ne voulait pas voir le désastre qui se tramait dans ses eaux. Ayant perdu tout courage de combattre ce qu’il avait engendré, il se terra dans un récif gigantesque, préférant le sommeil à l’affrontement.
Terni par le temps qui passait et les bains de sang auquel il ne pouvait rien faire, le goût du rire et du savoir avaient été enterré.