Nissa Kelflam

NiSSA KELFLAM

Age : 26 ans

Surnom : Rossignol

Droitier / Gaucher : Droitière

Race : Humain

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Classe : Barde

Métier : Ménestrel
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Alignement : Chaotique Bon

Inventaire du personnage :
Une mandoline, Costume de scène, Dague, Gilet de cuir, Livre vierge, outil de calligraphie, arbalète.

Or :

Apparence physique : 1.65m pour 58kg, le corps élancé et propice à toutes les cabrioles. Elle ne semble pas très forte et ne l’est pas non plus. Elle a un visage expressif qui véhicule bien souvent ses émotions sans avoir besoin de les mettre en forme. Les yeux marrons, la peau brune, les lèvres rouges et des cheveux noir épais dansant dans le vent. Elle a un sourire enjôleur et plein de joie.

Caractère/Mental : Nissa est une femme courageuse pour ne pas dire bornée, pleine de charme et de passion. Expressive, elle ne peut s’empêcher de dire ce qu’elle pense que ça doit directement ou au travers de ses chansons. Intelligente, elle n’aime pas lorsqu’on la sous-estime même si cela la sert dans ses desseins. Nissa a un fort sens de la justice et n’hésitera pas à employer ses propres méthodes afin de garantir la justice. Elle aime lorsqu’on loue sa musique et qu’on écoute ses conseils.

Attitude paradoxale : Liberté et amour. Nassi a un grand besoin de liberté ainsi elle ne reste jamais longtemps au même endroit, n’arrivant pas à s’attacher aux gens et aux lieux. Cependant un de ces plus grand rêve est de se construire une famille.

Faiblesse : Grande gueule

Handicap : Aucun

Dons et/ou Talents :

Sens de l’initiative (permet d’attaquer le premier) et de dégainer une arme sans coût d'action.

Vif : permet de se dégager rapidement d’entraves comme un filet. -n’est pas un substitue à la compétence ‘évasion’
Si le personnage tombe ou trébuche pendant un combat, il n’a pas besoin d’utiliser une action pour se relever (à condition que ses jambes soient en bon état -voir point de vie)

Compétences et caractéristiques :

-Race : Humain : Choix d’une compétence par niveau.

• Survie* : Permet de survivre dans la nature et de se livrer à des activités comme la pêche, la chasse, la confection d'un feu de camp*, la recherche de nourriture comestible, la construction d'abris improvisés, de trouver un endroit 'protégé' pour la nuit.
-cumule 'pistage', 'pose de piège'-
*Pour faire un feu de camp, la compétence Survie est très utile. Sinon, il vous faudra un bois de chauffe, une allumette et une boite d'amadou pour en réaliser un.
Si vous n'avez pas de bois de chauffe, une hache et une forêt sont indispensables à proximité !
Ne permet pas de 'cuisiner', ne permet pas de 'dépecer'

-Classe : Barde.

Caractéristiques : Charisme, Intelligence.

• Damoiseau en détresse : 1x/jr IG - durée : 1rnd
└ +2 de tentative d'attaque et de défense à un protecteur qui le voit/l'entend et est en capacité de l'assister.

Compétences : Acrobaties, Alphabétisation, Concentration, Connaissances des Langues (Ombres), Éloquence, Imitation, Musique, Perception auditive, Renseignements.

Sorts : Trois sorts par niveau.

~°~ Sommeil ~°~
Temps d’incantation : 1 action
Incantation : Gestuelle et Vocale
Utilisation : 1 fois par jour IG
Portée : portée de vue
Durée : 3 rnds par niveau du barde
Zone d’effet : 2rnds de rayon
Jet de réussite : Lire
Ce sort plonge toutes les créatures de la zone d’effet dans un profond sommeil. Les créatures endormies se réveillent dès qu’on les frappe. Ce sort n’a pas d’effet sur les Nocturnes, les Morts, les Lumières.

~°~ Soins légers ~°~
Temps d’incantation : 1 action
Incantation : Gestuelle
Utilisation : 2 fois par jour IG
Portée : toucher
Durée : instantanée
Zone d’effet : 1 créature
Ce sort permet au lanceur de restaurer 2 points de vie à la créature qu’il touche ou sur lui-même.

~°~ Armure ~°~
Temps d’incantation : 2 actions
Incantation : Gestuelle
Utilisation : 1 fois par jour IG
Portée : à vue
Zone d’effet/Cible : 1 créature
Durée : 5 rnds
Ce sort apporte une armure naturelle de 2 points sur l’ensemble du corps de celui qui reçoit le sort. Son armure naturelle s’altérera à chaque coup infligé.
A la fin du sort, l'armure disparait.

-Métier : Ménestrel.

Compétences + : Alphabétisation, Chant, Baratin, Éloquence, Équilibre, Musique, Perception auditive, Représentation.

Histoire :

Nissa fut le fruit d’une union illégitime entre une servante aveuglée par l’amour et un ménestrel aveuglé par le pouvoir. Ce ménestrel dont elle ne connut jamais le nom, était celui que gardait jalousement la famille dont s’occupait sa mère, Aldrey. Aldrey avait depuis toujours travaillé dans la cité des sables comme sa mère avant elle. Elles avaient été achetées alors qu’elle n’était encore qu’une petite fille par une ancienne et fortunée famille, celle des Gaerdre. Ainsi elle avait passé toute sa vie sous le joug de cette famille, sa mère se tuant à la tâche et la laissant seule au monde très jeune.
Nissa n’eut que peu de détail sur la rencontre de ses parents, ni comment tout cela c’était déroulé mais elle savait belle et bien comment cela c’était terminé. Il avait refusé de reconnaitre l’enfant lorsque sa mère lui avait annoncé la nouvelle. Un enfant d’esclave ? Pourquoi donc amener la digrâce sur son nom ? Sans une once de remord, il refusa de les aider. Il n’était pas de lui.
Blessée et humiliée, Aldrey se promit une chose. Elle n’offrirait pas le même destin à son enfant. Nissa apprit quelques années plus tard que c’était les Mutamarrid qui avaient aidé sa mère à s’enfuir par leurs galeries souterraines. Elle avait perdu nombre de personnes pendant le processus. Des femmes, des enfants… Nombres d’âmes innocentes qui ne souhaitaient qu’une vie meilleure. Ainsi elle n’eut d’autre choix que de partir sur les chemins et de chercher sans trop y croire, vie plus douce ailleurs.
Le temps passa sur les routes et les chemins de campagne. Plus la lune s’arrondissait dans le ciel, plus Nissa semblait prête à venir au monde. BelleFosse. Bercer par les roulis de la cariole et les bruits de la vie, elle arrivait. Elles durent s’exiler loin de leurs terres natales avant de pouvoir trouvé une autre famille qui accepterait de prendre en charge une femme seule et un nouveau née braillard. Les Havres. Au bord de cette ville, se trouva une maison en tout point semblable aux autres excepter sa porte et ses rideaux bleu flottant au vent. Aldrey, son bébé dans les bras, arrivait au terme de son voyage. Il se trouva que ceux qu’elle rencontra derrière cette porte bleue furent ce qu’elle avait cherché toute sa vie. Un repas chaud, un toit, un lit et une place pour son enfant en tant qu’être libre. Elle resterait une esclave toute sa vie, les chaines de ses maitres imprimées dans sa chaire comme des liens fantômes mais Nissa, elle, naitrait sans ce poids sur les épaules.
Ce fut sans doute cet exile qui marqua le début de quelque chose. Quelque chose qui manquerait sourdement puis qui un jour exploserai en millier de morceaux.
Nissa grandit dans le labeur pénible du travail, cependant bercer par l’amitié que lui vouait la fille des propriétaires. Alice avait régulièrement des précepteurs qui lui rendait visite afin de lui dispenser leçons et conseils sur son entrée dans la société. A treize ans, elle était déjà une enfant accomplit dans l’art du paraitre et des bonnes manières mais ce qui fascinait le plus Nissa c’était combien elle savait y faire avec sa lyre. Par amitié, par amour également pour cette fille qu’elle avait connue toute sa vie, Alice entreprit en secret d’apprendre à Nissa les rudiments de ce qu’elle connaissait. La lecture, l’écriture et les langues étaient leurs sujets de prédilection mais ce qui les réunissaient vraiment était la musique. De longues après-midi durant, elles aimaient à s’installer sous le tilleul près du lac et composer des balades.
Nul ne sut si de cette amitié naquit plus que de simples regards mais un jour la mère de Nissa vint à mourir dans un tragique accident de chariot et tout ceci ne fut qu’un lointain souvenir. Orpheline, Nissa ne sut que faire et c’est du jour au lendemain que la jeune femme disparut, une lettre sur l’oreiller d’Alice en guise d’adieu. Une fois sur la route, elle trouva un sentiment de paix qui lui semblait enfouie en elle depuis le tout début. C’est comme si ce chemin infini s’étalant devant elle engloutissait ses pensées, ses craintes et ses espoirs. Ne restait plus qu’elle. Ainsi débuta l’épopée de Nissa, ménestrel au service de sa plume.
Lorsque les Morts déferlèrent comme la colère des Dieux sur le monde, cela faisait quelques années que Nissa survivaient entre la ville et la nature. Elle ne réussit jamais à rester au même endroit plus de quelques mois. Un an tout au plus. Une vie nomade sans attache, bien que non sans ami. Elle vendait ses services de musicienne et de conseillère au plus offrant bien qu’en réalité elle n’eut pas vraiment beaucoup de choix.
Au début le problème des Morts n’avait été qu’une rumeur. On parlait de monstres incroyables, de créatures mangeant les enfants et buvant le sang de leurs victimes. Rien que Nissa n’avait jamais entendu mais quelque chose lui soufflait à l’oreille que cette fois-ci c’était pour de vrai. Suivant cet instinct elle fit quelques provisions et décida de se cacher dans la forêt. Méfiante, elle ne voulait pas se trouver au milieu de toute cette foule quand la panique lui prendrait comme un cheval piquer par une guêpe. Pendant son isolement, Alice lui traversa l’esprit plus d’une fois. Elle se demandait si elle allait bien, si Le Havre avait été touché.
Nissa réussi à tenir quelques temps et puis elle ne tint plus. La peur avait laissé une place plus grande encore à la fatigue. Elle était bien trop faible pour se protéger seule de tous ces dangers alors contre une partie d’elle-même, elle décida de rallier la Cité Impériale. Si elle tombait alors s’en était fini du Nord. Elle était persuadée que la fin du monde approchait mais elle s’accrochait à la dernière lueur d’espoir qu’elle avait : Si elle mourait, elle ne reverrait jamais Alice.
Lorsque la chute de l’œil survint, Nissa réfléchissait depuis quelques jours à partir de la cité et quitter son emploi de musicienne à l’auberge du Luthier. En effet, les attaques de l’armée des Morts avaient enfin cessé et elle avait tout à fait le droit de partir. Elle était libre après tout… mais quelque chose en elle l’empêchait de mettre un pied en dehors de la cité. Pourtant voir l’immense étendue devant elle la remplissait d’une nostalgie et d’un espoir sans nom.
Peut-être n’était-il pas encore le temps pour elle de repartir ? Voir l’astre de lumière éclatée en pluie d’étoile ce soir-là, emplit le cœur de Nissa d’un sentiment de peur puis très rapidement de fascination. Elle cru même un instant au plus profond d’elle-même que les dieux étaient de retour et qu’ils leurs avaient envoyés un signal pour leur dire « c’est nous. C’est nous qui vous avons protéger. » Ainsi Nissa se mit à regarder la rivière d’étoile chaque soir avant de jouer et de dormir, lui adressant une prière muette afin de bénir ses prestations et son sommeil.
Un autre évènement marquant dans la vie de Nissa fut le jour où elle se découvrit une habilité un peu particulière. Un soir alors qu’elle se tournait et retournait dans son lit pour trouver le sommeil, elle eut le malheur d’ouvrir les yeux. Où aurait dut se trouver le plafond, se trouvait désormais deux silhouettes mouvantes et entrelacer passionnément. Elle avait poussé un cri, croyant tout d’abord que quelqu’un était entrée dans sa chambre mais il n’en était rien. Fermant les yeux avec force, elle pria pour que cette vision ne soit le fruit que d’un cauchemar éveiller. Après quelques longues secondes, elle décida de les rouvrir doucement et elle cru devenir folle. Elle voyait à travers les choses. Cette semaine-là, Nissa se fit portée pale. Son pouvoir se déclenchait sans prévenir et bien qu’elle réussît à contrôler cette chose assez rapidement, elle ne supportait plus de voir des gens nus et …passionnés dirons-nous, passer sans prévenir devant son regard. A présent, son pouvoir lui était bien utile afin d’observer plus en détail les gens et ce qui se tramait autour d’elle. Nissa se découvrit une âme de petite fouine.

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