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Hyacinthe d'Orvalen

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Hyacinthe d'Orvalen Empty110
MessageSujet: Hyacinthe d'Orvalen   Hyacinthe d'Orvalen 1x1emp1031/08/24, 12:13 pm



Hyacinthe d’Orvalen



Age : 26 ans

Droitier / Gaucher : Ambidextre

Race : Humain du Sud

Alignement : Loyal Mauvais

Inventaire du personnage :
Le Sac du combattant
Gilet de Maille (6), Épée 1 main (D4), Corde 10m, Menottes (1D4)

Or : 2d10

Apparence physique : 1’75m, 80kg

Hyacinthe est un jeune homme à l'apparence élégante et austère, reflétant son éducation stricte et mesurée.
D'une taille légèrement supérieure à la moyenne, il possède une silhouette athlétique taillée pour le combat. Ses épaules sont larges, mais son corps reste élancé, son visage marqué par des traits anguleux, souvent fermés. Son teint est réchauffé par la tignasse flamboyante qui arrive à ses épaules mais qu'il garde fréquemment attachée.

Ce n'est pas un extravagant, Hyacinthe préfère passer inaperçu mais ses origines nobles lui ont appris à tenir à son hygiène et à l'image qu'il renvoie.
Le jeune homme est propre, toujours bien rasé, et préfère aux beaux atours des vêtements sombres, fonctionnels et bien ajustés.

Ses mains sont rugueuses et marquées de callosités mais elles savent se montrer étonnamment délicates et agiles lorsqu'il s'agit de manipuler du poison ou d'étreinte son amant.

Caractère/Mental :

Hyacinthe a grandi dans un environnement où la religion et la loi dictaient chaque aspect de sa vie, le conditionnant à croire que l’obéissance absolue n'était pas seulement nécessaire, mais aussi vertueuse, valorisant le contrôle, l’ordre et la mesure comme des principes sacrés, les piliers sur lesquels reposait toute son existence.
Se détourner de Seri n’aura pas été simple ; c’était une trahison envers tout ce qu'il avait été, un effondrement total de son monde.

Ayant reçu une éducation centrée sur la punition et la purgation des péchés par la douleur physique, Hyacinthe a gardé l'habitude d'expier ses fautes par la flagellation.

Il peine encore à trouver un équilibre entre son passé et sa nouvelle vie, s’interrogeant sur son identité maintenant qu'il évolue en dehors du chemin tracé par Seri, un chemin qui l'a défini si longtemps. Son intérêt pour le combat et les poisons n'est pas seulement une manière de se redéfinir, c’est aussi un moyen de combler le vide laissé par ses anciens idéaux, tout comme sa volonté de gravir les échelons de son nouveau camp. Il sait que la route sera longue avant qu’il puisse lui-même goûter à la nuit éternelle, mais il n’est pas pressé, conscient qu’il devra prouver qu'il en est digne.
Hyacinthe se sent grandement redevable envers Etianke et veut prouver que le Sang Pur n’aura pas à regretter de les avoir pris sous son aile lui et son cousin. Son inclination naturelle pour la dévotion ferait de cette redevabilité un parfait substitut à sa précédente religion une fois passé le choc de certaines découvertes.

Les codes de Nitil diffèrent de ceux imposés par la Mère et offrent des libertés nouvelles. Du temps où il travaillait pour les forces de l'Ordre, Hyacinthe avait exécuté son travail et ses missions avec une froideur détachée, se fermant à toute forme de satisfaction liée à la douleur ou à la détresse qu'il infligeait aux autres car Seri ne cautionnait ni la torture ni les sévices inutiles…
Au service de Nitil, Hyacinthe s'amuse davantage, explorant avec curiosité l'effet des décoctions préparées par Lysandre sur le corps et l'esprit de ses cibles.

Ayant longtemps été impuissant face à la détresse de ceux qu’il aimait, le rouquin est devenu un homme démesurément protecteur, incapable de pardonner à quiconque s'en prendrait à un membre de son cercle proche. Vous êtes coupable, quoi que vous disiez, et s’il vous a dans le collimateur… il ne vous laissera pas vous en sortir si facilement.

Hyacinthe se présente d’ordinaire comme un homme calme, réservé mais pas antipathique.


Attitude : Tranquillité et violence
Aspiration : Divin & Pouvoir
Faiblesse : Protecteur



Dons et/ou Talents :
• Ambidextre

• Lame Empoisonnée

• +1 race humaine : Arme de prédi épée


Compétences et caractéristiques : Dextérité +
Sagesse : Aventurier

- Dé de zone supplémentaire pour les attaques en CàC. Le personnage fera son choix de zone parmi les 2 lancés.
- Offre compétence supp.

15 compétences +2 (humain + bonus sagesse aventurier) :

Agilité :
•Déplacement Silencieux Rural
•Déplacement Silencieux Urbain
•Camouflage Rural
•Camouflage Urbain
•Saut
•Crochetage

Combat/Endurance :
• Coup Puissant
• Force Accrue
• Réflexes de Combat
• Combat à l’aveugle

Sens/Acuité :
• Perception
• Vision Nocturne
• Détection
• Fouille

Social :
• Intimidation
• Provocation
• Empathie


Histoire :
Une nouvelle aube se lève à la mi Olivine de l’an 108, perçant le manoir d’Orvalen d’un cri puissant et vigoureux qui ferait de Rodrigue le plus fier et le plus heureux des hommes.
Un fils merveilleusement portant ! Voilà ce dont Seri avait béni ce couple après des années de prières et d’échecs… Il n’y en aurait qu’un, mais il serait parfait en tout point, Rodrigue s’en fit la promesse.
Elevé dans la foi et le respect des dogmes Seriens dans une famille très pieuse et fortunée, Hyacinthe apprend que Seri est sévère mais juste, qu’elle est omnisciente… La Mère voit tout. Elle entend tout. Elle sait jusqu’à vos pensées les plus intimes alors rien ne sert de tenter de lui cacher quoi que ce soit.
Elle ‘sait’, c’est ainsi.
Point de mensonges ni de bêtises pour le jeune garçon puisqu’il est impossible de berner la Mère, il est donc un enfant d’une sagesse exemplaire, la fierté de ses parents.
Hélas le tableau se ternit dans l’année de ses sept ans, sa malheureuse mère décédant d’un mal qu’aucun soins ni prièrent ne parvinrent à soigner.
Le jeune garçon ne se retrouvera pas seul avec son père bien longtemps puisque dans la même année, son oncle fut condamné à la peine capitale, arrêté et jugé par l’inquisition.
Une sombre histoire dont Hyacinthe n’aura que très peu de détails, conforté par son père dans l’idée que c’était un châtiment mérité, ‘un juste sort pour le pêcheur qu’il était !’ Car Seri ne condamnait pas ses Enfants sans bonne raison…
Se noyant dans une tristesse intarissable, sa tante fut accueillie chez eux avec son fils Lysandre d’un an son cadet. Un acte mû par une grande générosité de la part de son paternel de prime abord, si l’on mettait de côté l’intérêt pécuniaire qu’un tel rapprochement permettait ainsi que l’isolement forcé que la malheureuse subira.
L’arrivée de son cousin dans le foyer lui offrit un compagnon de jeu plus que bienvenu, Hyacinthe est fils unique et l’éducation qu’il reçoit aussi froide que l’acier. Rapidement un lien très fort s’établit entre les deux garçons, ces moments avec Lysandre brisent la rigidité de son quotidien millimétré, fait de leçons et d’apprentissages stricts pour l’entrecouper de bulles et de jeux plus candides.
Lysandre sera bien plus qu’un simple cousin, il deviendra son ami, son frère, son confident… Le seul avec qui il se sentait parfaitement libre d’exprimer ses joies et ses tristesses sans avoir à craindre le moindre jugement. Lysandre le comprenait, Lysandre l’écoutait, il lui apportait la chaleur et le réconfort qui lui manquaient, et Hyacinthe lui rendait bien volontairement la pareille.
Privé de sa mère, Lysandre développa un mal profond, entendant et percevant dans son esprit la présence de sa mère comme s’ils n’avaient jamais été séparés, une tare terrible aux yeux de Rodrigue qui tâchera de lui faire passer cette folie à coups de fouets et de sanctions sévères. Hyacinthe ne peut rien faire d'autre que de prier pour que son cousin soit rapidement libéré de son mal, implorant la Mère de se montrer clémente, espérant que cette affliction s'apaise pour que les sévices soient moins fréquents... Il restera proche de lui dans ses moments de répit pour lui redonner le sourire et tâcher d’éclaircir au mieux ce sombre quotidien.

Malheureusement, le décès de sa mère accentua sa folie, forçant Rodrigue d’Orvalen à prendre des mesures plus drastiques en éloignant la pomme pourrie de la corbeille, craignant qu’elle n’affecte son précieux fils. De toute évidence, les traitements qu’il lui prodiguait lui-même n’étaient pas suffisants, alors Lysandre fut envoyé au sanatorium, deux longues années durant lesquelles Hyacinthe n’aura d’autre choix que de rester seul au manoir avec son paternel, commençant à s’initier avec lui au maniement des armes et à l’art du combat car ‘un homme du sud doit savoir se battre’, surtout s’il doit servir la Mère et l’Empire. Et c’était là la voie que son père avait choisie pour lui.

A l’adolescence les mondanités commencèrent, orchestrées par Rodrigue qui souhaitait assurer sa descendance et sécuriser l’héritage des Orvalen mais Hyacinthe ne nourrit d’intérêt pour aucune des jeunes filles qu’il lui fut donné de rencontrer, sentant en revanche une évolution inquiétante de ses sentiments envers son cousin. Au départ, il resta dans le déni, fermant les yeux sur ce qu’il considérait être une abomination. La culpabilité et le dégoût le rongèrent, et il s’enfonça davantage dans la prière et la pratique martiale, cherchant à épuiser son corps et son esprit pour ne plus laisser ces pensées hérétiques s’exprimer.

Jamais il n’abordera ce trouble auprès de son père, craignant de lui faire honte et de faire s’abattre sur sa famille un déshonneur absolu, d’autant plus que l’intérêt des deux garçons est réciproque. Hyacinthe préféra tenter d’endiguer la chose de son côté en gardant ce secret afin que Lysandre ne soit pas à nouveau la cible de ses corrections… Mais il n’y avait rien à faire. La relation se transforma au fil des jours et des semaines et les étreintes se teintèrent d’un voile d’envie. Il savait que ce qu’ils faisaient était mal… mais il était incapable d’y résister malgré la douceur amer que lui laissaient chaque caresse et baisers échangés.
Lorsque leur amour fut consommé au détour d’une soirée arrosée, Hyacinthe décida de prendre les choses bien plus au sérieux. Il n'était plus question de ‘pensées hérétiques’, ce passage à l’acte était un sacrilège qui ne devait jamais se reproduire.
Le jeune homme envisagea de se dénoncer pour être tenu à l’écart et enfermé le temps d’être soigné, mais l’amour qu’il vouait à Lysandre le dissuada de le faire. Car se dénoncer, c'était condamner son cousin à la même expiation que lui.

Une prise de distance lui sembla être la seule solution, tant pour se préserver lui que son cousin, alors Hyacinthe s'investit corps et âme dans son travail, limitant la fréquence de ses retours au manoir dans l’espoir de se défaire de ces désirs malsains.

Engagé dans la traque et la capture des hérétiques, Hyacinthe changea progressivement d’employeurs, préférant aux esclavagistes seriens les commerçants de l’ombre, bien meilleurs payeurs. Pourtant, malgré la distance, il ne parvint pas à oublier Lysandre, chaque retour au manoir était une épreuve, les retrouvailles ravivant des sentiments qu’il peinait à contenir.
C’est là qu’il développa un intérêt pour les plantes et les poisons, voyant dans cet art une nouvelle manière de se lier à son cousin, un moyen d’exceller dans son travail sans trop abîmer ses proies, tout en ayant une excuse pour rentrer se ravitailler auprès de lui. Chaque retour rallumait la flamme, et Hyacinthe s’échappait à nouveau peu de temps après pour ne pas aggraver leur cas devant la Mère.

C’est en urgence qu’il revint une dernière fois au manoir en apprenant que la maladie avait frappé son cousin, et que la mort le guettait. Lui qui avait prôné la distance pour se protéger l’un de l’autre trouvait ce sort beaucoup trop radical et injuste au vu de tous les efforts qu’ils avaient investis à lutter contre ce qu'ils étaient.
Dévasté, Hyacinthe entra dans un état de choc, de colère et de désespoir, se sentant trahi par Seri qu’il avait pourtant servie toute sa vie. Il ne pouvait accepter cette nouvelle "épreuve", ni rester impuissant. Prenant les choses en main, il décida de tourner le dos à la Mère et de chercher de l’aide auprès d’un autre dieu : Nitil.

Hyacinthe négocia pour faire transporter Lysandre à Nargal Neer, afin qu’il y devienne déviant, s’engageant à poursuivre son travail à Earon et à céder au Sang Pur l’entièreté de la fortune familiale.
Le premier acte de cette nouvelle vie fut l’empoisonnement de son père, un geste libérateur pour Hyacinthe, qui se débarrassa enfin de son joug et eut le sentiment de rendre justice à son cousin.


Remarque?

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