Arin Bec-croisé

ARIN BEC-CROISÉ

Age : 26 ans

Surnom : /

Droitier / Gaucher : droitière

Race : Humaine du Nord

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Classe : Barde

Métier : Ménestrelle
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Alignement : Neutre Stricte

Inventaire du personnage :

Psaltérion
Costume de scène
Dague
Gilet de cuir

pèlerine

Or : 2D10

Apparence physique :

Difficile de passer inaperçu avec une tignasse pareille ! s’était un jour exclamé un passant en montrant du doigt la chevelure fauve de la jeune femme. Il n’avait pas tort, et Arin eut tôt fait d’utiliser cet atout à son avantage. Ainsi lorsqu’elle joue de son psaltérion, elle dénoue sa tresse et la laisse volontiers couler le long de ses épaules pour s’assurer de capturer l’attention de son public.
Lorsqu’elle joue, ses doigts graciles et rompus à l’exercice voltigent au-dessus de l’instrument, et la plupart du temps, elle a fermé ses yeux gris aux cils courts pour mieux en éprouver les notes.
De rares tâches de rousseur décorent ses mains et ses bras, et détonnent comme des tâches de café sur une nappe blanche. Si elle a hérité de son père une carrure douce et fine, son nez retroussé et ces éternels cernes sous les yeux lui ont été gracieusement légués par l’autre versant parental.
Si certains trouvent charmant ses grands yeux et ses lèvres pleines, son air effronté et inquisiteur en a en revanche fait grimacer plus d’un.

Elle a un air de vilaine fouine, maugréait sa mère lorsqu’elle pensait ne pas être entendue. Une fouine de 65 kilos pour 1 mètre 70, certes, mais une fouine quand même.

Caractère/Mental :

Arin ne sait pas vraiment tenir en place. Le monde regorge de mystères et chaque appel à l’aventure lui fait l’effet d’un chant de sirène; irrésistible et ensorcelant. Ses comparses sont un casse tête dont elle cherche, presque fanatiquement, la clef et les territoires n’attendent qu’elle pour lui susurrer leurs secrets.

Elle n’est pas du genre à laisser passer des occasions ni même à se laisser détourner de ses objectifs et sa curiosité peut bien souvent prendre le pas sur la raison.
Vive d’esprit, elle a tendance à voir le verre à moitié plein et se sert de ses péripéties pour enrichir son répertoire d’odes et de mélopées en tout genre.

Faiblesse : inconscience
Aspirations : liberté, créativité

Compétences : Acrobaties, Alphabétisation, Baratin, Chant, Concentration, Connaissances (Histoire et religion de son espèce), Connaissances des Langues, Éloquence, Équilibre, Imitation, Musique, Perception auditive, Renseignements, Représentation, Sixième sens

-Talents : Sens de l’initiative (permet d’attaquer le premier), dégainer une arme sans coût d'action et Vif.

Sorts : Identification, soins légers, sommeil

Histoire :

Si on lui avait un jour demandé de conter sa propre histoire, Arin y aurait bien volontiers ajouté davantage de panache et de rocambolesque, à l’instar des vies illustres des héros de ses récits. Elle aurait sans doute glissé une dizaine de péripéties en plus, de sages paroles reçues de quelques mystérieux sages, une épopée à travers le territoire glauque des Déviants et, tiens, pourquoi pas un dragon.

Mais la morne réalité se limitait à une mère acerbe et un père mentalement absent depuis que l’arthrose avait figé ses avant-bras, le privant de sa capacité à sculpter le bois, plongeant son esprit dans une détresse végétative. Des parents ni scrupuleusement riches ni affreusement pauvres, ni odieux ni extraordinaires, un peu autoritaires et rigides sur les bords mais sans doute pas assez pour faire couler les larmes de ses interlocuteurs. Elle avait bien un frère, mais il était parti tôt dans les traces d’un menuisier, plus au Nord, désireux d’être son élève. On se trouvait bien loin du tyran type ou du glorieux chevalier mort avec bravoure au combat. Un frère bien en vie et heureux de son modeste labeur. Quelle déception.
Dès sept ans, confinée dans le bourg insipide de Bellefosse, la petite Arin se rendit compte que sa vie ne valait pas celle des grands seigneurs. Et cette réflexion s’accompagnait d’une pointe de regret, au creux du ventre. C’est un jour comme un autre où elle rentrait du marché avec sa mère, portant dans ses bras un panier bien trop lourd pour ses bras maigres qu’elle entendit ce qui allait être sa délivrance. Quelques accords de luth, accompagnés d’une voix cristalline. Elle en fut tellement surprise que c’est tout juste si elle ne renversa pas ses provisions. Ce qu’offrit ce jour-là le ménestrel à une petite fille, sans même s’en douter, c’était comme du miel, visqueux et sucré plus que de raison, qui était venu se fondre en elle pour lui coller au cœur. Mieux encore : c’était une échappatoire. La possibilité d’une vie autre. Cette idée vint se faire un petit nid dans un coin de sa tête, et lorsqu’elle se sentit assez grande pour quitter la demeure familiale, vers ses quatorze ans, Arin s’engagea comme apprentie ménestrelle auprès d’une vieille femme en fin de carrière.
Et sept ans plus tard, elle était lâchée sur le monde.
Jouant de taverne en auberge, de maison en demeure, rivalisant contre les elfes et leurs voix envoûtantes, se frayant un passage dans la course à la renommée, la jeune femme enrichit son répertoire de ballades au fil de ses rencontres, des histoires qu’on voulait bien lui conter, des confidences partagées. Voici donc quelques années qu’Arin devenue grande parcourt le Nord, et se perfectionne dans son art.

Mais trop vite et sans crier gare, l'Apocalypse se déverse sur le monde des Hommes, les morts assaillent les villes alentours. Elle retourne se réfugier dans la demeure familiale, de justesse. Le massacre est abrutissant. Bellefosse seule semble tenir.

Au milieu du cauchemar et des territoires nouvellement retaillés, Arin fait alors une chose qu'elle n'aurait jamais cru possible : elle part chercher son frère, pour le ramener en sûreté.

Remarque? /

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