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Arlie Nilmeval

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Arlie Nilmeval Empty110
MessageSujet: Arlie Nilmeval   Arlie Nilmeval 1x1emp1011/03/23, 04:55 pm
Arlie Nilmeval Mblh

Nom : Nilmeval

Prénom : Arlie

Age : 24 ans

Droitier / Gaucher : Droitier

Race : Humain

Alignement : Neutre Bon

Inventaire du personnage :
Sac du commerçant :
- Veste de cuir (1-4-1)
- Arc long
- Dés truqués
- Lanterne +1L d'huile
- Corde 10m
- Carte du monde

Or : 2D10

Apparence physique :
Il y a d'abord une silhouette frêle qu'on ne parvient pas à muscler, et qui ne parvient pas à grossir, mais qui profite de ces absences pour faire preuve de vivacité, sinon de brusquerie. Heureusement, au moins sa voix a mué, quoiqu'elle reste quelques degrés moins impressionnante que celle des loubards des Havres, par défaut de volume, ou que celle des érudits centenaires de Qaïn, par défaut de profondeur. Car le visage de ce jeune homme reste d'une jeunesse que certains pourraient trouver charmante, mais qui exaspère l'intéressé. Qui le prendrait au sérieux ? Sous ses boucles brunes, il tente bien de froncer un sourcil, d'ébaucher une moue tantôt moqueuse, tantôt farouche, mais toute faute d'inattention fait disparaître ce masque pour laisser transparaître un sourire trop doux, un regard trop charitable, une expression trop tendre.
1m70/65kg

Caractère/Mental :
Arlie fait mine d'être quelqu'un de sérieux, un peu insensible et supérieur ; mais placé face à une situation douloureuse, il ne peut s'empêcher de venir en aide, consoler ou soigner ceux dans le besoin, si du moins il en est capable. Conscient de ce défaut, il cherche à le dominer – mais est-ce une si bonne chose ? S'il est doux, il sent à la fois le jugement des autres, de sa famille en premier lieu, et a déjà pu se rendre compte que certains n'hésitent pas à tirer avantage de sa générosité. Comment concilier ce penchant avec un monde aussi sombre ?

Attitude paradoxale : Insensibilité et compassion.
Faiblesse : Facile.
Aspiration : Paix.

Dons et/ou Talents :
Grimoire (mage blanc), Agile, Immunité aux poisons

Sorts :
Illumination
Résistance
Soins légers

Compétences et caractéristiques :
Dextérité, Intelligence
16 compétences :
Agilité : Camouflage urbain, Crochetage, Déplacement silencieux urbain, Escamotage, Esquive, Évasion
Combat/Endurance : Concentration
Érudition/Artisanat : Alphabétisation, Connaissances (histoire et religion de son espèce), Pathologie, Traumatologie
Sens et acuité : Fouille
Social : Diplomatie, Empathie, Psychologie
Survie : Premiers secours

Histoire :
“Notre premier enfant, puisse-t-il être un fils, sera un chevalier,” disait son père quelques mois avant sa naissance – et quoi d'autre, après tout, pour le fils d'un Lion rouge, l'élite guerrière des Havres ?
Bien sûr, dès ses premiers instants, il se montra un peu décevant. Déjà, il n'était pas bien gras – cela, encore, on pouvait espérer que ça se soigne – mais surtout, il ne criait pas. La mère haletait, le père observait, la sage-femme tâtait en silence ce petit bébé qui se contentait de lancer aux alentours des regards craintifs et qui se risqua enfin à pleurer, mais doucement, comme s'il avait peur de gêner. On se questionna sur la santé de ses cordes vocales ; du reste les jeunes parents ne surent même pas quelle chance ils avaient de disposer d'un rejeton assez complaisant pour que, lorsqu'un cauchemar le saisissait au milieu de la nuit, il sanglote seulement en se blottissant dans ses langes.
L'enfance ne le rendit pas plus brave. Il n'était, apparemment, guère doué pour la lutte, l'escrime, le saut en hauteur ou même le bras de fer, au grand dam de son père, et préférait aux jeux d'enfants qui forgent le caractère (comme de jeter un camarade dans l'enclos d'un porc en rut, ou de tirer la queue du dogue qui gardait la prison, “pour voir”) le calme d'un après-midi à se promener sous les saules, d'une sieste à portée d'ouïe du ressac régulier des vagues, les histoires des conteurs et les comptines joyeuses.
“Si on ne peut en faire un guerrier, au moins il pourrait apprendre le tir à l'arc.” Dans un premier temps, il parut disposer effectivement d'un certain talent pour cette pratique, touchant les cibles avec adresse et recevant enfin, non sans plaisir, quelques compliments paternels. Mais dès qu'il s'agissait de tuer un faisan, une biche ou même un pigeon, il hésitait, tremblait au dernier moment, manquait sa cible ; ou pire, s'il la touchait effectivement, il n'en tirait qu'une gloire fugitive assortie d'une culpabilité plus durable. Si l'occasion le permettait, il faisait disparaître l'oiseau seulement blessé, le cachait dans sa chambre et s'en occupait, pansant ses blessures avec un bout de tissu de fortune, jusqu'au rétablissement de l'animal (ou, les premières fois, son décès suite à une manipulation peu judicieuse). Comme par ailleurs ses tirs, toujours aussi précis à l'entraînement, se révélaient de moins en moins justes à la chasse, une certaine suspicion se développa jusqu'à ce qu'on ne l'invite plus à ces amusements-là.
*Est-ce que je suis normal ?* L'adolescence s'accompagna de tels questionnements. Il fallut remettre en perspective une vision du monde un peu trop douce pour être vraie. Arlie commença à quitter les introversions de l'enfance pour se lier d'amitié avec ceux qu'il voyait jusqu'ici comme des brutes mais qui, il fallait le reconnaître, avaient autrement plus de succès avec les filles et en outre s'attiraient violemment l'attention des adultes. Bien sûr, tout ceci eût sans doute été différent sans la présence d'un autre, d'un rival dans un sens, d'un allié aussi, en la personne de son jeune frère, Hector. (Hector, déjà ! Ce nom claque tout de même beaucoup plus qu'Arlie, même lui en convenait.) Hector, avec deux ans de moins, était déjà plus grand, plus fort, plus fidèle au projet paternel. Lorsque le groupe d'amis vadrouillait en ville, Arlie les accompagnait, prétendait veiller sur son cadet, s'amusait avec eux et cherchait, de plus en plus, à paraître viril. Sans doute n'était-ce pas une réussite totale, car le naturel s'impose plus aisément que la volonté : il courait vite si le danger s'avérait trop grand, préférait tirer à la fronde sur l'ennemi depuis une position sagement reculée, plutôt que de l'affronter en personne comme Hector, et si l'un d'entre eux était blessé, qui d'autre qu'Arlie se dévouait pour tenter le soigner ? Si bien qu'il apprit, à moitié sur le tas, à moitié en espionnant les pratiques de certains médecins de la ville, quelques notions de médecine.
En parallèle, ses parents peinaient à lui trouver une profession convenable. Si la voie d'Hector était toute tracée, on eut bien du mal à contenter l'aîné, jusqu'à ce qu'un mage venu prêter renfort aux Lions rouges décèle en le jeune homme un potentiel.
Soudain l'espoir revint chez le père. Si son aîné ne serait pas chevalier, mercenaire ou épéiste, il pouvait à présent devenir tout aussi dangereux en apprenant à maîtriser les arcanes qui tordent le temps, déchirent l'espace et font apparaître des boules de feu (car, après tout, à quoi d'autre pouvait servir un mage ?) Il fut promptement décidé d'envoyer Arlie à l'académie de Qaïn, avec quelques possessions pour survivre à son apprentissage, apprentissage qui se révéla bien plus doux que ce que ses parents avaient pu imaginer. En effet, loin d'apprendre une magie guerrière, Arlie fut formé à l'école de la magie blanche – sans en avoir informé sa famille, qui se réjouissait dans les quelques lettres qu'ils échangèrent de découvrir bientôt ses sortilèges.
Or, alors que sa formation n'était pas encore achevée, l'Apocalypse survint. On entendit rapidement à la Cité impériale, elle-même lourdement touchée, des rumeurs comme quoi les Havres avaient été entièrement rasés et ses habitants massacrés ou en fuite. Il n'était dès lors plus question pour Arlie de poursuivre sa formation – diplômé ou non – mais comment retrouver les siens, et survivre à la Cité impériale ?
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Arlie Nilmeval
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