Cal Soren

Âge : 35 ans

Surnom : Laurentius, son deuxième prénom

Droitier / Gaucher : Droitier

Race : Humain

Alignement : Loyal neutre

Il est de ces hommes du Nord robustes, durs, ne montrant qu’une carapace d’indifférence en toutes circonstances. Les traits soucieux de son visage anguleux témoignent sa propension à veiller sur les siens, quand pourtant son regard empli de ressenti pourrait en déstabiliser plus d’un.

Il est de ces hommes paraissant rustres, qui pourtant cachent les manières bienveillantes d’une figure paternelle. Ses sourcils, comme sa barbe, fournis, soulignent cette rigidité qui a su le préserver des épreuves, cette façade d’amertume jouant les rôles du dictateur sans peur. Son nez fin, entouré de deux petits yeux bleus, évoque toutefois un personnage appréciant la valeur du respect.

Il est de ces hommes à l’imposante carrure, mais qui démontrent une mesure sans pareille quant aux gestes, respectueux et réfléchis. Sa démarche est noble : la posture droite, cheveux longs coiffés, de couleur châtain clair, il semble savoir distinguer le juste du faux, et inspire de par son aura.

Il est de ces hommes meneurs, pour son plus grand malheur.

Cal est un homme mûr sachant apprécier la valeur des choses. Bien trop de conflits se sont déroulés sans qu’aucune expérience n’en soit retirée, si ce n’est la science de la guerre, alors connaît-il à quels prix s’échangent des vies, et a-t-il conscience des répercussions des mauvaises actions.

Il est homme à ne pas ployer devant l’injustice lorsqu’exercée avec trop de partialité. Il aime l’ordre, le calme et la connaissance paisible, et tient en horreur les tergiversions et faux-fuyants.

Son plus grand défaut est d’être intransigeant, mais, homme d’intuition, ses décisions ne sont que rarement mauvaises. Pour autant, dans les rares cas contraires, les conséquences se sont souvent avérées terribles. Il connaît le poids de la responsabilité, et conduit autrui à le suivre par son aura, à son grand dam, lui qui a vécu de dangereuses situations, et qui ne souhaite mettre en danger le plus grand nombre.

S’il n’aime être admiré, il espère pourtant que l’on se souvienne de lui en tant qu’homme d’honneur, et cherche à laisser en ce monde ce peu de bonté qu’il est capable de donner, sous son habit d’orgueil et de hauteur.

L’Apocalypse.

Du Nord au Sud, le monde s’écroule sous le poids des erreurs. Depuis quand l’Homme ne mérite-t-il plus l’amour de sa Mère ? Oubliée depuis longtemps par certains, rejetée par d’autres, il fut un temps où, pourtant, elle veillait sur ses enfants. Serait-ce là un ultime signe de colère ? Le déferlement de la tristesse ressentie par la déesse, du plus profond abîme où elle semble s’être égarée ?

Cal a toujours cru qu’une entité, venant d’ici ou d’ailleurs, veillait sur lui. Pourtant, ces heures sombres sont les seules à l’avoir jamais autant affaibli. Des villes détruites, écrasées, des peuples tout entiers éteints, réduits en cendres par une armée venue tout droit des champs de bataille damnés…

Formé à Qaïn après une enfance menée dans le respect et l’enseignement martial, il y apprit les connaissances du monde et les sciences de la langue, ainsi qu’à manier ses talents mystiques, révélés tard du fait du déni, sa famille ne prêtant aucune confiance en les mages et sorciers.

Apprenant les manières de sa seconde vie, coupé de ses proches, il respecta les valeurs enseignées par l’école de la Cité impériale toute sa vie durant, jusqu’au jour où cette fin du monde frappa. Les morts n’avaient ni honneur, ni conscience : pour vaincre, il fallait lutter du mieux possible.

Appuyant les troupes lors des plus grands conflits, il dut prendre certaines décisions qu’il regrettera jusqu’à sa mort, le visage des innocents ayant péri sous ses ordres le hantant chaque nuit.

Désormais, c’est cette volonté de faire régner la paix et de mettre fin au chaos qui le motive, plus déterminé que jamais à œuvrer pour le Bien, ou ce qu’il croît qui le représente. Entre les conflits mortels opposant les cités et l’ultime guerre contre l’armée des morts, l’heure est pour lui au rassemblement des forces et à l’action. Car qui veut la paix, prépare la guerre.