Balengar a bourlingué depuis la sortie de son cocon natal. La Montagne s'est ouverte devant lui. Elle lui a révélé une peau gelée, un climat aride, une ossature accidentée... -Il connait son pays, mais l'hiver est bien installé. Les versants abruptes sont glissants, le souffle saisissant.-
En quittant sa ville, le Nain acceptera probablement d'être accompagné d'un groupe de marchands ? Il s'assurerait ainsi un voyage sécurisé pour tous, avec des moyens non négligeables face aux dangers des Monts et plaines sauvages...
On lui prêtera même une monture, un bouquetin à large encolure, au poils hirsutes et épais... un peu trop prompt à mordre les cols, mais fort agréable en selle dans les racailles.
Après plusieurs jours, le voilà arrivé à Barak Varr et séparé de son petit groupe...
Il se retrouve pour ainsi dire : nu.
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La ville portuaire est là, cerclée d'une haute muraille de pierre. Elle est la seconde place forte du peuple Nain mais la première qui soit à ciel ouvert.
La montagne offre ses avantages et ses inconvénients, tout comme la vie en plaine au bord d'un affluant... Barak Varr est donc une place commerciale, construite autour du commerce fluviale et liée à l'âme des Havres -à l'Est du monde-.

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Cette cité naine ne connait pas de voûte minérale, elle évolue au sein de hauts rempares et affiche ses Arts à la lumière directe du soleil ou de la lune...

L'architecture Naine est particulière. Si certains bâtiments trouvent leur pendant dans le reste du monde -comme les Banques de Thindrogol-, on ne trouve ici aucun type de construction hétéroclite; comme c'est le cas dans certaines autres grandes cités ouvertes et accueillants des âmes de races variées.
Si Barak Varr brasse de nombreuses ethnies, elle reste très stricte sur ses traditions, ses Arts et son image.

Tout comme les veines de ses rues, la ville se dresse en volumes parallélépipédiques, aux angles vifs, arrondis ou à pans coupés -le cercle et l’octogone sont rares mais présents-.
Les plus hautes maisons s'élèvent sur quatre étages et s'enfoncent parfois profondément dans le sol, loin de la zone inondable du fleuve. Ces bâtiments sont généralement faits de segments empilés de dimensions décroissantes dont les jonctions se font à angles droits.

Pour ce qui est de la sculpture, elle utilise également un répertoire géométrique, de bas-relief méplat, minéral, parfois floral ou animal. -Les corniches et linteaux de fenêtre sont couverts de hauts reliefs géométriques-.
Le traitement des surfaces -souvent en pierre, rarement en bois-, est fait à la dorure, la laque ou encore la marqueterie; incrustation de filets, de plaquettes en ivoire, en os, de nacre, de métaux et même de pierres.
Pour ce qui est des couleurs, la base est le gris, parfois teintée de vert, de rouge, de doré ou de bleu. Il n'y a pas de mélange criard ou désorganisés, mal pensé. Tout est fait pour mettre en valeur sans surcharger les faces extérieures.
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Ce matin est aussi froid que les précédents. L'hiver est installé depuis un moment et les bords du fleuve gèlent malgré le courant.
Les coques des bateaux se hérissent de glace, les voilent frissonnent et claquent en milliers de gouttelettes givrées. Les cloches teintent froidement, les chaînes craquent au dégèle et une odeur du poisson frais inonde le port brumeux.

Le soleil se lève sur l'horizon blanc, laiteux au-dessus des remparts et des toits. Les fenêtres en carreaux de verre sont cerclés d'une buée pétrifiée. Les foyers se rallument péniblement...

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Pourquoi Balengar est ici ? Sa Famille est liée au Conseil du Marbre. Étant en état de faire ses preuves, il reçoit une missive qui lui demande de rejoindre le port afin d'y trouver Folon Tharmet -l'héritier et repreneur des affaires commerciales et minières vivant à Barak Varr-.
Il est fait mention d'un besoin urgent de capturer un ennemi des Tharmet, allant jusqu'à mettre en péril les biens fondés de cette famille.
Brilletoge répondra présente en confirmant la participation de Balengar.

Arrivé au matin à Barak Varr, pour le jour 'dit' de la rencontre, Balengar dispose encore de quelques heures avant de se rendre à la Guilde des Glaives de Fer -Lieu de rendez-vous avec Folon-.

Quel malheur... que de perdre son matériel dans d'insondables profondeurs.
Le destin est parfois cruel avec les aventuriers. Mais Balengar saura se refaire ! Il était jusque là bien accompagné. Le voici dans une cité qui fera son affaire ! -Fonction de l'or qu'il aura a débourser...-

Le froid est saisissant. Malgré sa large stature, le Nain se fait mordre sans ménagement. Il hélera quelques passants, attrapant finalement l'attention d'un écuyer occupé à huiler la lame de son maître ; devant un atelier.
"Le quartier des Échoppes ?" répète-t-il un peu hébété, interrompant son activité. "Oui, faut remonter l'artère principale... 'Allez jusqu'au grand Temple et y'aura la place que vous cherchez." Se penchant légèrement sur son tabouret, il indique une direction du bras tendu et d'un mouvement de la tête.

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Balengar n'aurait plus qu'à suivre la ligne pavée qui s'étire bien droite en montant légèrement.
Au-dessus de la ligne des bâtiments, l'on distingue déjà les hauteurs du grand Temple d'Uremir.

Tandis qu'il évolue dans la brume légère et dorée du matin, la peau hirsute par le froid, Balengar parvient à la grande place des Échopiés et des Artisans.
La première boutique qu'il verra n'est pas des moindres...

"Chez Duri Écu de la lanterne ******"
La façade du bâtiment est de pierre ; finement ouvragée. Sa longue devanture expose des marchandises riches et variées, qui mettraient l'eau à la bouche de tout nouvel aventurier.

Si Balengar décide de passer cette porte de bois noir et épais, qui le sépare du comptoir, il découvrira un intérieur vaste et chauffé, dallé et fait de murs taillés.
La décoration y est très guerrière... Aux murs, de nombreuses armes sont exposées, des armes spécifiques et très rares, ainsi que des objets du commun prêts à l'emploi.
Un âtre chauffe avec ferveur cet intérieur d'une quarantaine de mètres carrés, jonché d'étales intelligemment disposés et exposants un panel impressionnant de marchandises. Les inventaires sont agencés en longues tables, ajustées en lignes et rangées, séparées de bibliothèques et râteliers.
On fond de la salle, un lourd comptoir en bois ouvragé laisse deviner le visage ébouriffé d'un marchand.

Ici se tient Duri, le gérant de l'établissement.
Le visage touffu, d'une pilosité rousse, il accueille le client avec un sourire dissimulé par cette épaisse moustache qui s'étire de chaque côté de son visage.
Ses sourcils broussailleux semblent même alourdir ce regard pincé, qui sait pourtant voir et détailler n'importe quelles pierreries !

Le rouquin accueillera son client en lui rendant le salut d'un mouvement de la tête et d'un sourire dissimulé sous ses poils hirsutes et drus ; défroissant légèrement le regard.
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A cette heure, la boutique n'est pas bien fréquentée mais il y a quelques chalands entre les étales -certains inspectent fioles et herbes séchées d'un œil circonspect, d'autres apprécient le métal forgé de certaine armes exposées-.
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Laissant l'étranger exprimer sa commande, le commerçant abaissera le regard sur la bourse malingre qui lui est présentée. Il ne fera aucun signe de jugement et se contentera d'écouter avant de répondre naturellement :

"Haaa... Si je peux me permettre de corriger une chose..." Commence-t-il en coulant un regard sur son client "... Plutôt que la pèlerine je propose de la cape de fourrure. L'hiver est encore là, la pèlerine ne couvre pas assez à cette période."
Un mouvement d'acquiescement semble valider ses propres mots.
"On a de la fourrure d'ours, de renard, de loup... Y'a l'choix dans les coloris, vous voyez ? Noir, roux, gris, brun... p't'être même du blanc... faut que j'regarde...

La cape est à cinq pièces d'or.
Pour c'qui est du reste de la commande..."
Le Nain laisse glisser ses doigts calleux contre son comptoir et ouvre un petit calepin à son côté, vérifiant une seule entrée :
"Couverts et chope sont à trois pièces d'or chacun."
La suite, il l’énumère à voix haute sur le ton de la réflexion tout en calculant mentalement d'un léger tapotement des doigts.
"J'ajoute la gamelle à une pièce d'or, la couverture à deux pièces d'or... heu... la tente... deux pièces d'or... le sac... si c'est un ptit c'est cinq pièces d'argent, si c'est le grand... une pièce d'or.
La pioche c'est deux pièces d'or, la pelle... deux aussi... corde... une pièce d'or... Pipe et tabac, pour dix portions, deux pièce d'or le tout.
Si j'calcule l'ensemble avec juste le petit sac ça nous fait donc vingt-trois pièces d'or et cinq d'argent.


Pour c'qui est des Haches, tout dépend le besoin ! Elles sont forgées dans la cité de Barak Varr, j'ai un très bon artisan pour ça."

La moustache du gérant frisonne d'un air contrit. Voilà deux clients ce matin, qui manquent d'argent... et celui-là voudrait lui rendre service pour faire baisser le note ?
Non sans devenir mauvais, il répond d'une voix décontenancée :
"Partis du mauvais pied ?
L'ami. Fils de marchand ou non, mes prix sont les bons. Et je pense que tu peux faire l'impasse sur quelques articles pour arriver à payer le du..." Il soupire par le nez et relâche les épaules :
"Les temps sont durs mais je ne me rattrape pas sur ma clientèle. Je n'ai besoin d'aucun mercenaire, mais tu trouveras probablement un travail en ville pour compléter ce qui te semble incompatible avec ta bourse..."
Son visage penche et ses sourcils se froncent d'une expression désolée.

Le commerçant acquiescera d'un mouvement de la tête, confirmant le prix annoncé au remaniement de la liste... Il commencera à rassembler quelques affaires sur son comptoir, les déposants en répondant :
"Oui... les Glaives. Tu trouveras facilement le bâtiment, il est à côté du Grand Temple. Il suffit de suivre l'artère principale qui part de cet endroit... Tu tomberas sur une place avec plusieurs auberges. D'ici on aperçoit les lignes du Temple... ce sera simple."

Une fois les effets amassés, l'échange pourrait s'effectuer. Et si Balengar n'avait rien à ajouter, le gérant le saluerait, un peu penaud et maussade.
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A l'extérieur le froid est toujours aussi mordant. Le soleil s'élève plus haut dans le ciel brumeux et les ruelles se chargent de chalands, de marchands, de transporteurs... On y trouve des marins, des mercenaires, des gardes et du citoyen lambda. Ici, les races sont mélangées. Si on y trouve particulièrement du Nain, il y a aussi les grandes gens venues par les routes et depuis la mer.
S'il y a des Humains ? Probablement... On saurait peut-être détecter quelques Elfes ou Demi-Elfes, quelques Métamorphes sans savoir les différentier des autres... et de très rares Non-Métamorphes.
Barak-Varr est une ville ouverte et son port brasse les peuples.

En remontant la fameuse artère pavée, Balengar ne tardera pas à débouler sur la place indiquée. Il y a bien un Temple Majeur dédié a Uremir, plusieurs auberges et beaucoup de monde en taverne.
Au flanc du Temple, un bâtiment plus particulier se rehausse d'un symbole gravé sur son front : un glaive rouge dans un cercle noir.
Devant une porte à double battants, montée d'un bois foncé, des guerriers, paladins et autres combattants semblent discuter, entrer, sortir...

Balengar se présente au pied du bâtiment, hélant un peu par hasard deux Nains en armure dans le lot de ceux qui s’éparpillent là... Les regards qui se portent sur lui le dévisagent avant de pencher l'attention sur la 'missive' en question...
"Folon ?" Répète l'un avant de questionner le second d'un œil rond.
"Tu sais qui s'est ?"
"Ha heu... Ouais... J'ai lu une annonce là-bas." Répond l'autre, envoyant visage et menton en direction d'un mur à annonce.
Son regard se perd dans ses pensées tandis qu'il se gratte la tempe d'un doigt épais et poussiéreux :
"Y cherche des gars pour une mission de pistage, normalement il est dans l'batiment, là..."
Alors qu'il déporte l'attention vers la grande entrée, un nain se démarque des autres par son accoutrement. Il passe le pallier de pierre l'air déterminé et l’œil froncé.
"Ha bah tiens, le voilà !" Rétorque le Nain d'un sourire en coin.

Folon porte une longue tunique pourpre et dorée; agrémentées de bijoux, le chef couvert d'un tissu brodé. Le symbole qu'il affiche est celui de la famille Tharmet, connue à Barak Varr et réputée pour son commerce.

"Je cherche des volontaires ! Des pisteurs, des mercenaires !
Pour traquer un ennemi des Tharmet !

Qui se joint à la quête !"
Sa voix tonne devant le bâtiment, imposant un léger silence et une immobilité des guerriers éparpillés.
La plupart ne bougent pas à l'annonce... et tandis que Folon étudie la foule des combattants, il pince ses lèvres, remontant sa longue barbe grise dans une houle qu'il lisse de la main.

"Toi !" Désignerait-il au hasard un Nain à la tignasse blonde, aux yeux marrons, fraîchement arrivé et tout désigné -Cronos- :
"Tu cherches du travail ?! J'en ai pour toi !"

Cette prise de parole semble assez pressée et même désespérée... Pour que l'annonceur viennent lui-même chercher des recrues alors qu'un parchemin a été placardé, c'est que personne ne s'est encore présenté !

Le blond s'approcha, répondant à son appel. C'est d'un sourire franc que Folon l’accueillit... mais pas le temps de répondre. Un second Nain se présente et la lettre qu'il lui montre il n'a pas besoin de la lire... il se souvient bien a qui il a demandé de l'aide et gonflera le torse dans une longue inspiration :
"Je suis bien Folon Tharmet ! Tu arrives pile à l'heure, mon ami." Il s'inclinera à son tour pour le saluer et lèvera les yeux sur une troisième arrivée.
Ses sourcils broussailleux se haussent d'une surprise non dissimulée avant de détailler la jeune femme qui se montre :
"Hé bien ! Trois mercenaires ! Vous ne seriez pas de trop pour ce que j'ai à vous proposer !
Je suis à la recherche d'un voleur... un Nain répondant au nom de Baldon Hartarr. Il m'a pris une carte, celle de l'une de mes mines... et j'ai absolument besoin de la récupérer... par tous les moyens.
Traquez-le, récupérez cette carte, ramenez-la moi et vous serez récompensés..."
Fouillant dans l'une de ses amples poches, dissimulée par les replis de sa longue toge, il dégage une bourse et se met à compter quelques pièces.

"Quinze pièces d'or chacun... le double pour vous à votre retour.
Baldon a été vu hier à Barak Varr même. Il est introuvable chez lui. Menez votre enquête, trouvez-le, ramenez-moi cette carte... elle est très précieuse..."
Son regard embrasse tour à tour ces trois nouvelles recrues attendant des remarques, des questions ?

Le commanditaire observe les trois mercenaires, tour à tour... D'une main, il vient lisser sa barde et son geste ralenti... jusqu'à quitter ses poils drus et gris.
Qui, quand, comment, où... et surtout... plus d'or ?!
Son regard se plisse, tirant ses rides jusqu'au tempe sous la broussaille de ses sourcils.

"Hm... La mine ?" Il hausse les épaules, commençant à répondre dans un ordre approximatif. "... Peu importe où elle se trouve. S'il y va c'est qu'c'est un idiot ! Mes mines sont surveillées et mes gens sauront le reconnaitre !
Il en va de même pour le lieu de l'effraction ! Je ne vous demande pas d'enquêter à cet endroit pour me dire qui l'a prise ! Puisque je le sais déjà...
Baldon Hartarr est un nain brun... hm... barbe courte, cheveux courts mais rasé sur les côtés. Pas de tatouage distinctif... Et il me semble qu'il a une légère cicatrice sur le nez... hm...

Enfin je suis bien certain qu'il l'aura quittée, cette ville, puisque je le cherche et qu'il n'est pas chez lui !

En revanche, je peux vous indiquer sa maison... même si elle est vide, vous aurez peut-être l’œil plus avisé qu'à ma visite aux aurores...
Remontez la grande rue, dépassez le quartier des artisans pour vous rapprocher du mur d'enceinte. Vous trouverez une bicoque vers l'entrée du fleuve, sur le quai... Demandez la maison de Hartarr s'il le faut... les ouvriers du port sauront, eux.

Quand à cette... augmentation sur vos risques à prendre... Il me semble que vos métiers les justifient sinon je serais moi-même à sa poursuite !... Nous en reparlerons à votre retour.

Si vous me ramenez Hartarr, mort ou vif, en plus de cette carte, je concèderai à vous offrir dix pièces d'or supplémentaires à chacun... Mais la base de mon offre ne changera pas."
Dit-il en tirant un coin de lèvre sous l'une de ses joues fripées.

Autour du groupe, les autres mercenaires se sont désintéressés de l'action. Les va et vient reprennent entre le bâtiment, la place et le panneau des annonces...

Le barbu dévisage tour à tour ses trois mercenaires, se fixant d'abord sur le blond qui lui répond.
"Si je savais quelle direction il a prise je ne serais pas allé fouiller chez lui pour tenter de le retrouver."
Il hausse les épaules et ajoute en fronçant plus gravement ses sourcils épais :
"... Je ne vais pas vous donner de l'équipement.

Je vous donne la moitié de la prime d'avance. Débrouillez-vous avec ça."
Commence-t-il à s'agacer avant de détourner l'attention sur la jeune femme.
On parlait bien de quinze pièces d'or, avec un bonus de dix pièces supplémentaires au quinze restantes ; si le Nain recherché était ramené en plus de la carte...

Son œil s’arrondit à mesure que les paroles de Kikri coulent à ses oreilles. -Dormir chez celui qu'ils recherchent au cas où il n'y soit pas pour économiser une chambre d'auberge ?-
Son front se redresse et il se met à regarder le ciel, bougeant légèrement comme s'il cherchait à y voir un oiseau en particulier.
"C'est bien ça... Il est un peu plus de midi."
Reposant plus lourdement l'attention sur les gaillards devant lui il ajoute :
"Faites comme vous voulez. Mais si vous avez le malheur d'échouer ou de disparaitre, croyez que je payerai pour qu'on vous retrouve !!"
Dégageant l'or promis -soit quinze pièces d'or chacun- il fera volte face d'un mouvement preste et légèrement agacé par ce qu'il a entendu, retournant dans le bâtiment si rien ne le retient.