Nom : Thelvin
Prénom: Hellène
Age : 56 ans
Race : Humaine
Droitier / Gaucher : Droitière
Classe : ?
Métier : Commerçante (esclavagiste)
Organisation : Commerçants de l'ombre
Apparence physique : Véritable matronne du clan, Hellène Thelvin fait partie de ces femmes de l'ombre qui, tout en prenant soin d'opérer dans la plus grande discrétion, cultivent autour d'elles une aura de mystère et une très puissante attraction sociale. A plus de cinquante ans, cette mère de quatre enfants n'en paraît qu'une trentaine, ce qui a depuis toujours attisé les théories les plus farfelues à son égard, du pacte avec les ombres au recours à des sorcières pour agrémenter ses bains des plus précieux secrets de beauté, lorsque que ce n'est pas elle-même que l'on taxe d'ensorceleuse. Elle est bien sûr aussi jalousée que respectée, mais met un point d'honneur à toujours rester intouchable. Elle a un physique qui ne passe jamais inaperçu, une longue chevelure de jais coulant sur une peau diaphane, comme la plupart des Thelvin. Et des yeux d'ambre qui vous regardent jusqu'au fond de l'âme.
Caractère/Mental :Sournoisement intelligente et ayant reçu la meilleure éducation dans les lettres et les chiffres, Hellène a très rapidement - pratiquement depuis son entrée dans les activités familiales - occupé les plus hautes responsabilités dans le clan. Aînée de la fratrie, elle y était disposée dès son jeune âge, mais ce sont bien ses capacités, ainsi que son inébranlable détermination, qui l'ont portée si vite au sommet de la hiérarchie clanique. Redoutable en affaires, elle est aussi extrêmement vénale, sait sentir des contrats juteux et redouter les entreprises hasardeuses. Pour autant, par amour du jeu et du risque elle a eu à plusieurs reprises l'occasion de faire des paris audacieux, et ses échecs ont été fort rares jusqu'à présent, c'est pourquoi elle est très respectée par les siens autant qu'à l'extérieur.
On lui reconnait un goût des choses luxueuses et une passion très fine pour l'art qui à Mortecour n'est, il faut le dire, pas très répandu : elle affectionne pour cela les voyages dans les grandes cités du Nord et du Sud, et s'est aventurée à plusieurs occasions dans des royaumes non humains, en quête de produits rares, d'affaires plus ou moins licencieuses ou simplement d'expériences exotiques.
Histoire commune :Hellène est l'aînée du père d'Hédienne. Ce qui fait d'elle sa tante directe et, de surcroît, la première figure d'autorité à l'encontre de la jeune femme depuis sa plus tendre enfance. Il ne sera d'ailleurs pas très surprenant de savoir qu'Hédienne a plus de souvenirs marquants et d'aspirations communes avec sa tante qu'avec sa propre mère, une femme de second plan à tous les niveaux, volage et superficielle, qu'elle aurait pu mépriser si elle n'avait pas été en tous points conforme à l'ordre bourgeois qui veut qu'épouse et mère, en ces terres reculées, n'aient pas beaucoup d'autres mots à dire en société que ceux des commérages, papotages et préoccupations pour les dernières broderies à la mode. Elle ne lui tient pas rigueur de ce qu'elle perçoit comme une forme de médiocrité d'un esprit docile et conformiste, qui en épousant son père n'aspirait qu'à une vie simple et heureuse dans le confort feutré d'un foyer luxueux.
C'est donc Hellène Thelvin qui se trouve au plus proche d'une forme d'idéal auquel pourrait aspirer Hédienne : c'est une femme puissante, indépendante et, comme elle, très pragmatique. Un peu... charnelle, au goût d'Hédienne, qui ne se reconnaît pas vraiment dans certaines approches disons... plus que diplomatiques, auxquelles sa tante a recours sans autre forme de pudeur, mais sait y voir des moyens nécessaires à l'atteinte des objectifs du clan. Le commerce a ses raisons...
Hédienne travaille depuis quelques temps sous l'autorité totale de sa tante, qui s'était par ailleurs chargée d'une bonne partie de son éducation et de sa formation. Cette femme redoutable qui ne lui a jamais rien passé se borne à la considérer comme la jeune recrue qu'elle est, même si sa condition voudrait qu'elle puisse accéder à quelque privilège dû à son rang. Que nenni. A la dure, comme les autres. Comme elle autrefois. Elle n'acceptera aucun échec et si, dans la stricte intimité des rares repas de famille qui parsèment l'année, elle peut se laisser aller à des familiarités avec sa nièce, le reste du temps elle se montrera froide et professionnelle comme elle aime à le faire avec tous les autres membres de l'entreprise familiale.
