Suite de Arrivée à Rude-terre

Garviel sortit en coup de vent de l'auberge. Au temps pour le vouvoiement, au temps pour la réponse. Il partit au hasard dans le village pour trouver une échoppe. Il se demandait ce qui lui avait pris de vouloir s'intégrer avec ces deux-là. Ils ne voulaient pas de lui, pas plus que les trois péquenauds. Aller au devant du danger avec un groupe qui ne l'appréciait guère, voilà qui ressemblait à de la stupidité!

Il tomba au bout d'un court instant sur un petit commerce, 'Au Sac de Toile'. Il tapa ses bottes contre le mur histoire de déloger un peu de la boue qui s'y était accrochée, et poussa la porte en espérant ne pas tomber sur une énième donzelle brune et souriante. *Un de ces jours je vais faire une bêtise si je n'arrive pas à me calmer...* Il entra dans une petite salle sombre éclairée et chauffée par une petite cheminée. Il referma prestement la porte avant de se tourner vers le comptoir... Où se trouvait un homme de trente ou quarante ans, rasé de près, qui avait l'air surpris de le voir arriver.

Garviel s'avança vers lui, en essayant de ne pas trop salir les dalles propres par terre. Il détailla rapidement les étals, bien présentés, qui regorgeaient d'objets, très courants certes, mais variés et sans doute de qualité correcte. "Bonjour monsieur. Je cherche de quoi me tenir chaud cet hiver, avez-vous un manteau et une paire de bottes bien chaudes? ... Mmh, je voudrais aussi un petit sac supplémentaire, vous avez ça? Et enfin, je cherche de quoi me protéger.. Vous avez des plastrons de cuir ou une chemise de maille?"

Il espérait que les prix seraient honnêtes, et qu'il aurait enfin affaire à une personne agréable, pour redonner de la couleur à cette matinée de merde...

Le marchand accueilli ce premier client de la journée avec un sourire franc, l'écoutant lui lister ses besoins tout en opinant de la tête.
Pour commencer, il lui présenta l'un de ses étales d'un mouvement direct :
"Ici j'ai des fourrures brunes de bonne qualité.
En couverture ou en cape, elles vous protégeront le jour ou la nuit. C'est cinq pièces d'or la cape et deux la couverture..." précise-t-il avant de l'inviter à observer lui-même les peaux animales.
"Je vends des petits sacs pour cinq pièces d’argent l'unité."

"Pour ce qui est des armures..." commença-t-il en se frottant légèrement le menton, détaillant l'étranger sous toutes les coutures.
"Je pense qu'une armure légère vous siérait mieux que de la maille, je me trompe?
Je vends le gilet pour six pièces d'or, les jambières pour dix et la veste à douze...
Vous voulez autre chose? Vous partez en voyage?"

Le marchand eut à peine le temps de finir sa réponse que la porte de sa boutique s'ouvrit sur l'extérieur. Dans le dos de Graviel le froid souffle à nouveau... laissant apparaitre dans l'encadrement lumineux deux silhouettes, l'une soutenant l'autre d'un bras entourant sa nuque.
"Excusez-moi, je cherche un médecin... Pourriez-vous m'aider..."
Demande l'homme en passant le pallier, soulevant le voile du contrejour sur son visage. Le ton de sa voix est aussi neutre que son expression, pourtant il semble soutenir une femme à moitié consciente, blessée gravement au buste.
Ils ont tous les deux une tignasse rousse, l'un tirant d'avantage sur le blond, le regard doré luisant d'une clarté peu habituelle en captant la lumière de l'âtre.

"Un médecin? Non... Mais je vends... des bandes de lins. Et des potions de soins..." rétorqua le marchand en se figeant derrière son comptoir, observant le sang goutter sur son parquet.
"Vous êtes suivit?!" s'inquiète-t-il.
"Non... Nous avons essuyé l'attaque d'un groupe de peaux vertes que nous traquons depuis des jours..." note l'homme d'un ton tout aussi inexpressif, avant de s'agenouiller pour se reposer un peu, passant sa main devant le souffle de son acolyte pour vérifier qu'elle soit encore en vie.

Elle a l'air d'une barbare, vêtue de peaux, la musculature développée et la tignasse longue, entretenue par le vent et la poussière.
Lui, à plutôt l'air d'un guerrier à l'armure trop parfaite. Sa coupe de cheveux lui trace une frange droite et une ligne tout aussi claire entourant sa nuque de cheveux raides aux reflets blond roux.

Spoiler:

Garviel écouta le marchand lui présenter ses articles. "Alors, je vais vous prendre cette cape, là, et un petit sac comme vous avez." Il sourit alors que le marchand le détaillait et lui conseillait le cuir. "Oui je suis d'accord, aha! Juste le gilet dans ce cas."

"Vous voulez autre chose? Vous partez en voyage?" Le marchand fut interrompu par l'entrée de deux personnes, qui rafraîchit au sens propre l’atmosphère de l'échoppe. Un homme blond dans une armure proprette portait une jeune femme rousse touchée méchamment au ventre. L'homme réclamait calmement un médecin...

*Et putain de putain de merde de journée à la con...*

Garviel s'avança et s'adressa à l'homme. "Je suis apothicaire, c'est mieux que rien. Pose-là devant le feu, je vais regarder ça." Il l'aida à la poser par terre.

Il remonta les fourrures de la jeune femme qui paraissait inconsciente pour trouver la blessure. Le contact de la peau d'une femme lui rappelait de nombreux souvenirs, doux comme douloureux. Il les chassa de son esprit en se concentrant. Il remobilisa alors toutes ses connaissances en sortant ses bandes de lin pour comprendre la gravité de la plaie. Il essaya tant bien que mal de limiter le flot de sang au milieu des tissus déchirés.

"Il faudra quand même un médecin. Il s'est passé quoi?" demanda-t-il à l'homme, en luttant toujours contre l'hémorragie. L'odeur du sang lui emplissait le nez, et lui tira une grimace. *J'espère que je ne fais pas de la merde...*

Compétences utilisées:

Le client aida l'homme à déposer l'étrangère vers la lumière de l'âtre, afin de profiter d'une clarté pour observer et panser ses plaies.

Pathologie / avant soins:

Retirant le plastron de cuir pourfendu, il détaille une large plaie à l'aspect peu engageant.
Deux bandes de lin furent utilisées pour endiguer l'hémorragie, mais il y avait là une infection qui s'était installée... D'où l'état fiévreux et inconscient de l'inconnue.

"Je vous l'ai dis..." commence l'homme en fixant son regard vide dans celui de l’apothicaire :
"Nous avons essuyé l'attaque d'un groupe de peaux vertes que nous traquons depuis des jours...
Ils se regroupaient à l'ouest d'ici, ceux que nous pistions ont gonflé leurs rangs et ont monté une embuscade.
Nous avons eu beaucoup de chance de nous en être tirés.
Ça fait un jour que je marche vers ce village."
Son regard s'abaisse sans ciller vers la jeune femme qui peine alors à ouvrir les yeux.

"Herumblblblbl"
Le marchand se racle grossièrement la gorge en arrière plan, préparant la commande de son client avant d'ajouter :
"Voilà, ça vous f'ra neuf pièces d'or et cinq pièces d'argent."
annonça-t-il, faisant peu cas du 'couple' qui se rependait sur son planché et devant son âtre?
Visiblement, l'idée l'angoissait mais il ne le montrait pas vraiment...
Il craignait que les peaux vertes ne les aient suivit jusqu'ici et ne s'attaquent au village?
S'ils cherchaient à éliminer ces deux là, il fallait qu'ils partent rapidement... Le simple fait qu'ils soient en vie était presque suspect, non?

"Vous devriez pas rester ici. Repartez de Rudeterre, on veut pas de problèmes nous, ici..."
Le guerrier détourna l'attention de celle de sa 'compagne', dévisageant le marchant d'un œil froid et distant:
"Je ne comptes pas vous créer de problème, seulement faire soigner mon associée."
"Hé bah..." commença le marchand en hésitant, levant mollement son bras devant lui "... vous peut-être pas, mais rien n'dit que vous êtes arrivés seuls dans le coin.
Repartez s'il vous plaît."

Garviel se releva et se sécha les mains sur son pantalon. Il puait le sang... La femme était fiévreuse, comme il l'avait deviné il lui faudrait un médecin. Le vendeur n'avait pas l'air enchanté de la présence du couple. Il y avait de quoi, si les peaux-vertes les avaient suivi, cela créerait pas mal de problèmes dans le village.

Il se dirigea vers le comptoir, paya et enfila la protection de cuir. Il se tourna vers l'homme qui était toujours agenouillé: "Tu me payes deux bandes de lin s'il te plaît? Ca me paraît correct comme remerciement non?"

Il ne savait pas où aller, et une idée germa dans son esprit. Le blond et le mercenaire ne voulaient pas de lui, et c'était réciproque. Puisqu'il tenait à voyager et connaître l'aventure, pourquoi ne pas partir avec ces deux-là? "Et je peux vous accompagner pour trouver un médecin même." Se tournant vers le marchand: "Ca mérite peut-être une ristourne?", risqua-t-il avec un sourire.

Le marchand récupéra l'or et l'argent contre la cape, le gilet et le petit sac. Un fois la transaction faite, il fut surprit de la demande de son client...
Une ristourne?
"... Pour vous remercier de me les coller sur le pallier ? J'ai déjà du mal à payer ma domestique qui en fait pourtant plus!
Allez, dehors tout le monde!" lança-t-il en évacuant l'air devant lui d'un levé de bras.

Face à l'aide de l'étranger, l'homme aux yeux dorés présenta une pièce d'or d'un geste souple. Le disque de métal, nettement pincée entre son pouce et son index, reflète les flammes de l'âtre.
"Merci." ponctua-t-il sans émoi en se relevant avec sa 'compagne', qui vida ses poumons d'un souffle tandis qu'il la pliait lentement pour la redresser.

Ainsi aidés, ils pourraient sans doute trouver de quoi se faire soigner dans le village ?
Les bras entourant les nuques de Graviel et son coéquipier, la jeune femme à demi éveillée se crispe de douleur à chaque pas. La plaie bouge en même temps qu'elle et ce n'est clairement pas agréable; surtout après avoir passé une journée dans cet état...

En croisant des paysans, l'étranger demande de son ton monotone :
"Je cherche un médecin.
Quelqu'un?"
On lui indique discrètement un cabanon isolé, fait de vieilles planches et au pied d'un arbre mort. La baraque tien à peine debout. Elle est d'une dimension très étroite, plus longue que large avec un étage biscornu...
"C'est une blague..." gémit la femme enfin consciente.
"Je n'ai pas d'autre choix."

La porte est devant eux, l'étranger se dévoue pour frapper contre le chambranle, si aucune objection ne lui était soumise?

Avec l'aide de l'homme, porter la blessée fut assez simple. Elle gémissait et lâchait des hoquets de douleurs, ce qui n'avait rien d'étrange. Les habitants du village s'écartaient devant eux, mais bientôt une personne leur indiqua une vieille bicoque censée abriter un médecin.

*Quelle sorte de médecin habiterait dans un trou aussi infect?...* Voyant que l'homme hésitait en entendant le délire fiévreux de sa compagne, il intervint: "Bon, tu entres? On a pas vraiment le choix là."

L'homme en armure frappa donc contre la porte, afin que 'l'habitant' vienne ouvrir.
A l'arrière de cette cloison sur pivots en bois défraîchis, des pas lourds et courts se font entendre, étouffés par l'épaisseur qui les sépare.
Ça se rapproche, ça traine un peu contre le plancher... ça annonce sûrement l'arrivée d'une personne à la démarche difficile ?

En effet, c'est une petite vieille au visage épais et rugueux qui se découvre à la clarté grise du matin.


Les cheveux argentés, tressés en paquets épais, elle est vêtue de plusieurs couches de tissus usés et colorés que le temps à su déteindre. D'une taille très modeste, elle doit lever son regard étriqué vers les trois inconnus qui se présentent devant sa porte; les détaillant rapidement avant de comprendre l'objet de la visite.
Elle s'écarte alors sans un mot et laisse la place à l'étranger armé, suivit de sa compagne et du troisième homme...

L'intérieur de la bicoque est obscure comparé à l'extérieur, seulement éclairé par un âtre ressuscité sur de nombreuses anciennes vies.
Une odeur de vieille cendre se mélange aux parfums de ces multitudes de choses qui pendent du plafond.
Sombre, la tête de cette pièce étroite est faite de poutres à tranche carrée, qui la traversent pour soutenir un étage bricolé...
Ail séché, laurier, fleurs en bouquets front en bas, bocaux,... tout se suspend à des cordelettes, plus ou moins proches de fenêtres poussiéreuses ou de la cheminée qui ronronne comme un vieux chat.
Au centre, une longue table ancienne et tachée se recouvre d'une multitude de choses... Pain, fruits séchés, fioles opaques un peu crasseuses contenant diverses choses non identifiables, se disséminent ça et là, jusqu'à se répandre à d'autres meubles.

La vieille indique une chaise devant l'âtre d'un mouvement rapide, tandis qu'elle se rapproche d'une armoire biscornue, cherchant de ses doigts usés quelques ustensiles classés.
Le guerrier installe sa comparse grinçante sur l'assise désignée puis s'écarte au passage de la vieille qui ne lui accorde aucun regard. Ni à lui, ni à son 'acolyte'.
Par sa taille réduite, elle se penche à peine vers la barbare pour observer les bandages qui recouvrent son buste, déjà gorgés du sang qui a pourtant cessé de se répandre. Suite à son observation et dans une autre série de mouvements, elle vient chercher le rouquin par un interstice de son armure puis le tire, pour le placer derrière la chaise afin qu'il tienne sa compagne par les épaules...
Qu'elle ne bouge pas trop...
L'ancêtre retire les bandes de lins. Elle prépare sa suture et pique la chair à la clarté dansante. Ses doigts boudinés sont experts en la matière... Elle recoud vite et bien.
Une fois le buste à nouveau bandé, la jeune femme reprend contenance. Elle n'a presque rien sentit, tellement sa plaie avait enflé et lève désormais le regard vers l'homme qui lui tien les épaules avant d'observer le second.
"Merci.." souffle-t-elle.

Cette fois la vieille se redresse de sa petite taille et réclame d'une main tendue.
"Une pièce d'or..."
Elle a soigné sans savoir si elle serait payée, mais elle est habituée à agir de cette façon.
En levant les yeux vers le rouquin, elle défroisse son front épais et dévoile un regard noisette, visiblement surprise de ce qu'elle contemple. Elle lève ses paumes vers ce visage et vient le toucher en l'encadrant de ses doigts épais.
"Incroyable..." esquissa sa voix rauque.
"Je n'avais jamais contemplé ceux de votre espèce d'aussi près..."
L’œil impassible du guerrier la fixe sans commentaire.

Compétences utilisées:

Après être entrés chez la vieille dame, Garviel put reconnaître les dizaines de plantes, accessoires, poudres ou instruments accrochés de partout au plafond. Ça sentait le charbon et le renfermé, la vieille poussière, de celle qui n'a jamais été balayée.

La vieille dame s'activait, de ses mains expertes elle cousait la blessure. Il fut surpris par son adresse, et un peu de respect naquit pour cette vieille qui ne s'assurait même pas de pouvoir être payée avant de soigner ses patients. Après avoir fini de suturer la plaie, elle demanda une pièce d'or à l'étranger. La rouquine avait le teint pâle mais son soulagement était visible. Elle souffla des remerciements à son compagnon et Garviel. Dans la rougeur et la fièvre de ses yeux, il crut lire de la sincérité. Cela le troubla... *Personne n'est jamais sincère, reprends-toi...*

La vieille dame s'approchait de l'étranger... "Incroyable..." esquissa sa voix rauque. "Je n'avais jamais contemplé ceux de votre espèce d'aussi près..."
"C'est à dire?" demanda Garviel, étonné. "Qu'est-ce que vous êtes?"

Les mains de la vieille glissèrent presque sans vie du visage lisse, encadré de cheveux roux et raides, sans décrocher le lien oculaire qu'elle entretenait avec l'étranger. Biaisant un regard inquiet vers les deux protagonistes, la barbare se releva lentement de sa chaise avant de lancer un coup d’œil en direction de Garvin.
"Il fait partit de la race des Lumineux..." se risque-t-elle, sondant la réaction de cet inconnu qui ne devait pas en savoir grand chose?
La plupart des créatures de la terre connaissent de nom les Lumineux et les Ombres, ceux plus communément appelés Anges et Démons.
Ils sont rares, éparses ou regroupés en petites communautés qui ont du mal à survivre; souvent peu intégrés dans les territoires occupés... Les humains sont les plus suspicieux à leurs égares. Ils ne les connaissent que trop peu...
Ce qui ne semble pas être le cas pour la vieille ?


"C'est si rare d'en rencontrer sur cette terre."
Note l'ancêtre qui peine à maintenir son regard grand ouvert.

L'ange détache ses yeux dorés du médecin, avant de relever légèrement le menton en direction de celui qui l'avait aidé.
"Je m'appelle Jeliel." dit-il d'un ton neutre et d'une manière concise.
"Votre soutien m'a été utile. Comment puis-je me racheter?"
Tout en s'exprimant, il tend une pièce d'or à la vieille sans la regarder, alors qu'elle le scrute sans ciller.
Le front plissé d'une sorte de gêne la barbare ajoute, se sentant presque obligée de donner plus de détails :
"J'ai rencontré Jeliel il y a quelques mois. Il m'a secouru et nous avons pris en chasse un groupe de peaux vertes nomade qu'il traquait seul et qui se rendait du désert des Voyageurs à cette partie du monde.
Nous n'avons pas réussi à tous les exterminer..."
Sa voix se crispe de frustration, puis elle soupire brièvement en baissant les yeux.

"Un... Lumineux?" Garviel les pensait tous disparus... En fait, il ne croyait même pas à leur existence. La religion était un mensonge, parfois bienveillant pour rassurer les cœurs fragiles. Mais surtout une raison pour laquelle lever des armées, faire la guerre, exercer le pouvoir, opprimer la liberté d'opinion... Il était surpris que cet... homme? corresponde si bien aux descriptions des Lumineux comme il en avait entendu dans sa jeunesse. Son manque d'émotions... Ce pouvait être une farce, mais elle était bien montée alors! Il acquiesça, en décidant de croire la rouquine. Cependant, qu'il soit un Lumineux ne l'avançait à rien: des êtres androgynes sans émotions... D'accord, mais il n'en savait rien de plus. Il faut dire qu'il n'avait jamais aimé les contes...

Le Lumineux leva des yeux dorés -oui, dorés!- vers lui et se nomma Jeliel. "Votre soutien m'a été utile. Comment puis-je me racheter?"
"Je m'appelle Garviel. Vous m'avez déjà remboursé les bandes de lin, vous n'avez rien à me donner de plus." Alors que la rouquine expliquait leur rencontre et la poursuite des peaux-vertes, dans sa tête, le germe d'idée revint et se développa rapidement. Garviel reprit après elle: "Par contre, je cherche à découvrir le monde, et le faire accompagné, c'est mieux. Je peux me joindre à vous pour un bout de chemin?"

En attendant la réponse, il s'approcha de la vieille dame. Elle exsudait d'odeurs de graisse et de fumée, comme si elle avait fait rôtir de la graisse toute la nuit. "Je ne connais que peu de choses des Lumineux... Qu'en dit-on par ici?"

Le front encore plissé d'inquiétude vis à vis de son coéquipier, la barbare laisse son regard naviguer d'un protagoniste à l'autre, jugeant des éventuelles tensions qui pourraient naître?
Serait-elle à même de les discerner...
Face à un Lumineux, la vieille avait l'air surprise mais ravie, l'autre le semblait tout autant quoi qu'un peu perplexe?
"Personne ne doit savoir... Les Lumineux comme les Ombres, intéressent les chasseurs de primes et les mercenaires.
Ils sont rares, donc ils se vendent chers."


"N'aillez pas d'inquiétude." commence l'ancêtre avant d'ajouter :
"Rudeterre n'est pas comme ces villes du Sud. Nous avons dans notre population un mélange assez intéressant... mais pas de Lumineux.
A vrai dire... je ne sais pas comment réagirai nos paysans en apprenant que l'un d'eux se trouve ici ?... J'imagine que votre traque des peaux vertes les bouleverserait d'avantage..." haussant les épaules elle termina par un soupir :
"Dommage que ce village soit si petit.
Mais je ne dirais rien. Vous pouvez repartir tranquille."
Un sourire se tord sur ses lèvres pincées et à la peau épaissie.

Alors que Garviel se présente à Jeliel, ce dernier le fixe sans ciller avant de hocher lentement de la tête, en toute réponse à cette dette qu'il pensait encore lui devoir...
Dans la foulée, l'étranger se proposa de suivre la barbare et le guerrier, laissant la femme sursauter légèrement à cette idée. Plaçant les paumes devant elle pour calmer le jeu, elle ajoute en biaisant sur lui un regard plus sérieux :
"Attendez... On fait pas du tourisme nous-hein?
On va essayer de retrouver ces peaux vertes et de les terminer comme il se doit.
Vous voulez prendre ce risque et nous suivre?"

"Lorsque nous aurons réussi, il est possible que je reparte dans le désert.
L'hiver approche..." conclut Jeliel de sa voix monotone, avant de déposer rapidement un regard fade à sa coéquipière.
"Si l'idée ne vous déplaît pas alors nous ferons route ensemble."

"Il faut juste retrouver la piste de ces saloperies." grince la femme rousse, un peu frustrée par la nouvelle.
Remerciant la vieille d'un coup d’œil elle prend la direction de la sortie, laissant son acolyte un instant interdit, avant qu'il ne la rejoigne à l'extérieur.
Si Garviel n'avait rien de plus à faire chez le médecin, alors il pourrait suivre à son tour...

Devant la porte, la barbare a croisé les bras sur sa poitrine, sondant le regard vide de son coéquipier qui ne semble pas comprendre le problème qu'elle lui évoque d'un œil noir.
"... mais c'est pas un guerrier, ça s'voit nan?"
"... Quel est le problème?"
"... Putain.
Jeliel! T'as vu comment ça s'est finit pour nous avant hier? Tu veux un mort sur la conscience? Pèse le pour et le contre t'es bon pour ça, j'crois?"
"Les peaux vertes... Ils n'en restent que trois à pister. Nous aurons plus de chance ensemble."
Ses yeux dorés se biaisent vers l'étranger avant de lui demander :
"Vous confirmez votre besoin de nous rejoindre? Nous vous prenons avec nous sans conditions...
Vous voulez marcher, nous allons marcher."

La vieille dame répondit la première, alors que Jeliel semblait réfléchir... Mais à vrai dire, peu de choses transparaissaient sur son visage. Elle semblait heureuse d'avoir rencontré ce Lumineux, et dit à Garviel qu'il n'y avait rien à craindre. Ce dernier hocha la tête. Il ne savait pas du tout dans quoi il s'engageait...

La rouquine sembla comprendre ce que voulait l'apothicaire avec un léger retard. Elle leva les mains et lui dit un peu trop fort: "Attendez... On fait pas du tourisme nous-hein? On va essayer de retrouver ces peaux vertes et de les terminer comme il se doit."
"Je le sais bien. Mais ce ne sera qu'une étape."
"Vous voulez prendre ce risque et nous suivre?" demanda-t-elle, suspicieuse.
"Oui. Je n'ai aucune expérience de combat, mais j'ai d'autres compétences, comme vous avez pu le constater..." répliqua-t-il en désignant le ventre de la femme du menton.

"Lorsque nous aurons réussi, il est possible que je reparte dans le désert. L'hiver approche..." conclut Jeliel de sa voix monotone, avant de déposer rapidement un regard fade à sa coéquipière.
"Si l'idée ne vous déplaît pas alors nous ferons route ensemble."

Sur ces mots, la guerrière bondit sur ses pieds en grommelant quelque chose et sortit de la cabane. *Déjà sur pieds? Elle en a des couilles!* Elle n'était pas vraiment enchantée à l'idée de voyager avec lui, comprit-il. *Personne veut de moi, faut me rendre à l'évidence, ahaha. Je vais partir seul et me geler dans les granges et puis voilà...* Sa mauvaise humeur, chassée par l'action, revint au galop et il fronça les sourcils. Sa tête lui faisait mal, et il serra les poings. Il suivit avec un peu de retard Jeliel dehors. Il fit un geste de la tête et un bref sourire à la vieille dame avant de partir.

Devant la porte, la barbare a croisé les bras sur sa poitrine, sondant le regard vide de son coéquipier qui ne semble pas comprendre le problème qu'elle lui évoque d'un œil noir.
"... mais c'est pas un guerrier, ça s'voit nan?"
"... Quel est le problème?"
"... Putain. Jeliel! T'as vu comment ça s'est finit pour nous avant hier? Tu veux un mort sur la conscience? Pèse le pour et le contre t'es bon pour ça, j'crois?"
"Les peaux vertes... Ils n'en restent que trois à pister. Nous aurons plus de chance ensemble."

Ses yeux dorés se baissèrent vers l'apothicaire avant de lui demander d'un air toujours aussi neutre:
"Vous confirmez votre besoin de nous rejoindre? Nous vous prenons avec nous sans conditions..."
Garviel hocha la tête, étonné d'être accepté même en étant un boulet.
"Vous voulez marcher, nous allons marcher."

Sur ces mots, ils s'éloignèrent ensemble de la cabane de la vieille guérisseuse.

La cabane du médecin s'éloignait dans leur dos; le trio suivait désormais le sentier qui quittait Rudeterre et ses champs labourés.
Le ciel, encore peu clément, menaçait de percer à tout moment. Des nuages bas et déchirés voguent au-dessus de leurs têtes et la barbare reprend la parole :

"... Fallait que tu te fasses remarquer.
Sans déconner c'est si difficile de faire un sourire?! Et de paraître... Normal?"
En se tournant vers le Lumineux, elle lui désigne un sourire forcé de l'index avant de reprendre son air renfrogné.
Observant sa comparse d'un visage neutre, Jeliel force à son tour cette mimique sans grande réussite... ce qui exaspéra sa comparse.
"Rah laisse tomber!"
"Navré de te décevoir..."
"J'sais que tu l'es pas, mais c'est pas grave." se blase-t-elle avant d'observer l'environnement vallonné des plaines avoisinantes.

Les poings sur les hanches elle se stoppa et renvoya un coup d’œil à leur nouveau compagnon.
"Tu sais te battre au moins ? C'est quoi ta spécialité... Tu fais quoi dans la vie..."
"Ha!" ajouta-t-elle victorieuse sans même attendre la réponse, piquant de l'index le front de Jeliel:
"Tu l'avais pas calculée dans tes stakéstiques, celle-là !"
"Statistiques..."
"Tu sais même pas c'qu'il sait faire !"
"Il a aidé à te soigner et il en a refait mention tout à l'heure.
Ça me semblait être une aide supplémentaire adéquate.
Encore une fois, je ne comprends pas ton problème." ajoute-t-il de son ton morne.
"Pff..." la barbare laisse trainer un regard vers l'étranger en s'y accrochant, croisant les bras sur son buste avant de se déhancher d'un air nonchalant.
"T'as déjà voyagé ? Tu sais comment ça s'passe, la survie tout ça ? J'ai déjà mon cul à sauver, j'espère que tu sais au moins te défendre."

Le ciel était gris, et cette fois-ci, il y avait peut-être une averse à venir... Garviel marchait à la hauteur de ses deux nouveaux compagnons. Ce rebondissement l'excitait, il marchait enfin vers l'aventure, et avec des renforts s'il vous plaît!

La rousse semblait fâchée contre le Lumineux. A vrai dire, elle avait un peu raison, Jeliel était une vraie statue animée, sans une once d'émotion. Personnellement, il appréciait Jeliel. S'il avait voulu de lui dans l'équipe en ne faisant que calculer des paramètres, cela voulait dire qu'il valait quelque chose. Il se prit à sourire, flatté. Il le masqua immédiatement quand la barbare s'arrêta et le fixa.

"Tu sais te battre au moins ? C'est quoi ta spécialité... Tu fais quoi dans la vie..."
Avant qu'il n'ait pu répondre elle s'emporta de nouveau contre Jeliel. Garviel referma sa bouche qu'il avait ouverte pour répondre. *Ok, elle, elle me fait chier...*

Elle se retourna de nouveau vers lui, en se déhanchant (*Mais pourquoi?!*).
"T'as déjà voyagé ? Tu sais comment ça s'passe, la survie tout ça ? J'ai déjà mon cul à sauver, j'espère que tu sais au moins te défendre."
Garviel haussa les sourcils. Cette fille était-elle stupide, méchante ou juste en manque? Il prit une grande inspiration et ses lèvres se tordirent en un sourire narquois.
"Ouais, ton cul on le voit bien, déjà cache-le pour le sauver. Je connais les herbes, les feuilles, les poisons, et mieux que tout, je sais endormir les gens dans tous les sens du terme! La survie j'ai appris sur le tas. Et non je sais pas me battre, mais si on vient me chercher la merde on le regrette."
Il ponctua sa phrase d'une œillade agressive.
"Si tu m'apprécies pas, pas de problème, mais donc tu me parles pas."

Un vent frais lui ôta un voile rouge des yeux. Il secoua la tête, un peu déboussolé.
*... Merde, je me suis encore emporté...*

Le ton qu'employa l'étranger refroidit la donzelle l'espace d'une seconde; en réalité elle fut surprise de sa répartie franche et remontée.
Elle se crispa alors rapidement le regardant de bas en haut d'un air condescendant; le considérant avec dédain lorsqu'il renchérit sur la taille de ses hanches.
Les bras croisés sous sa poitrine, elle le transperce d'un œil tout aussi agressif.
Qu'elle ne lui parle pas? Parfait!
Elle se détourna alors en emportant avec elle sa chevelure rousse dans un mouvement soudain.
Au milieu, Jeliel ne semble pas mesurer l'ampleur de la tension qui vient de naître. Il n'a visiblement pas non plus compris cette histoire de 'cul à sauver' ou 'qui était trop visible'...
Renvoyant un œil impassible aux deux coéquipiers, il prend la suite de la jeune femme qui traçait droit devant d'un pas agacé. Pourquoi cet empressement soudain ? Il se mit alors a observer les alentours, redoutant l'arrivée d'une rencontre non souhaitée?

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Rencontre aléatoire
1D10 : Nature
1D4 : puissance
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Soudain, la barbare s'immobilise et aplatit sa silhouette vers le sol. Accroupie, elle invite ses deux compagnons à en faire de même, leur indiquant son ordre d'un mouvement de la main.
Tapis dans les hautes herbes séchées par l’été et jaunies par les pluies de l'automne, Jeliel repère rapidement le problème suite à sa compagne de route.
Il estime alors le potentiel danger de ces deux individus marchant droit devant, entre les dénivelés des champs fertiles.
"Ils n'ont pas l'air d'être un obstacle compliqué... Ils portent un gilet de cuir, ils sont armés d'épées..." explique-t-il d'un ton monotone.
"On les défonces!" murmure Allith avec force.
"Aucune raison valable."
"Tu fais chier!" crache-t-elle sur le même ton, lui envoyant un regard colérique de sa place avant du groupe.
Fixant ses yeux dorés vers les siens, le Lumineux rétorque :
"Pourquoi se montrer agressif, nous sommes plus puissants qu'eux..." Son attention se tourne alors vers Garviel, demandant son avis sur la situation? S'ils étaient deux à vouloir engager le combat alors soit! Mais il fallait vite prendre une décision avant qu'on ne les repère.

Compétences:

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#1 '1D10' :


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#2 '1D4' :

La barbare sembla piquée par sa réplique. Elle se retourna et se mit à marcher vite.
*Chanceux comme je suis, elle doit être rancunière en plus...*
Bah... Elle n'avait qu'à pas parler comme ça.

Jeliel semblait un peu perdu après leur échange, et se mit à marcher comme avant, avec flegme, mais en restant vigilant. Garviel se sentait partagé entre l'exultation d'avoir mouché une femme qui l'aurait tué en dix secondes et l'appréhension des conséquences de ses actes. Il décida de se calmer et de voir ce qu'il lui dirait si jamais elle engageait de nouveau la conversation. Il huma l'air et essaya de profiter de cette marche entre les collines...

La rouquine s'accroupit soudain, et en suivant ses signes, Jeliel et lui arrivèrent discrètement à sa hauteur et se tapirent à terre. Mains et genoux dans les feuilles mouillées et déliquescentes, ils observèrent la scène. Deux personnes marchaient en face d'eux.

"Ils n'ont pas l'air d'être un obstacle compliqué... Ils portent un gilet de cuir, ils sont armés d'épées..."
"On les défonce!"
"Aucune raison valable."
"Tu fais chier!"
"Pourquoi se montrer agressif, nous sommes plus puissants qu'eux..."
Quand Jeliel lui lança un regard, Garviel émit son avis en regardant la barbare. Il essaya de parler calmement.
"Je croyais qu'on chassait des peaux-vertes? Rappelle moi qui avait le ventre ouvert tout à l'heure? Je me battrai face à ce qu'on pourchasse ou si j'y suis obligé. Mais là, c'est la meilleure occasion pour toi depuis hier pour te faire tuer."

"Vous êtes des lavettes, tous les deux..." commenta la rouquine de sa voix murmurée, réprimant un geste sur le pommeau de son arme.
"Lavette?"
"Allé recule!"
La barbare repousse Jeliel d'un geste balayant l'air devant elle d'un air agacé, ignorant le second.

Mais peut-être était-ce déjà trop tard ?
Sur les trois observateurs tapis dans les hautes herbes, seul un sait se cacher en terrain découvert.
Face à la perception de ces deux étrangers au loin, ils avaient une forte chance d'être repéré malgré tout.

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Éviter la rencontre aléatoire :
1D3 : (1-2 : repéré)
-seule Allith utilise la compétence de camouflage rural. Garviel ou Jaliel, l'un des deux peut être responsable d'une détection adverse.
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Et, malheureusement, les deux hommes ont repéré Jeliel avant de voir le groupe tout entier.
Si Garviel jette un œil en arrière, il verra que l'un d'eux les désignent d'un geste avant que son second ne dégaine un arc.

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Les deux adversaires sont à 3 actions de déplacements pour un corps à corps, à moins d'utiliser une arme à distance adéquate.

Compétences:

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'1D3' :

Jeu 28 Juil - 10:25
Garviel eut un petit rire en entendant l'insulte de la barbare. Dire à un ange que c'est une lavette, c'est comme se plaindre que le vent gâche la vue non? Cette fille était trop excitée à l'idée de se battre, ou elle tenait à prouver quelque chose... Peut-être lui montrer qu'elle n'avait pas eu besoin d'aide au village?

Il commença à reculer en suivant ses deux compagnons, et il jeta un coup d’œil en arrière. Un des hommes tendait son arc en suivant les ordres du deuxième qui les désignait du doigt. Son sang ne fit qu'un tour, l’adrénaline le faisant réagir à une vitesse qu'il n'aurait pas cru capable.

"Ils nous ont repérés, ils ont un arc!" cria-t-il pour prévenir ses camarades.

Sans prendre le temps de savoir ce qu'ils faisaient, il regarda le porteur de l'arc et se laissa quelques secondes pour s'imprégner de lui. Concentré, il laissa alors sa colère se déchaîner en lui. Son champ de vision se rétrécit sur l'homme. Il projeta sa volonté sur lui, pour l'obliger à se détourner de son but. Il laissa des rêves, des souvenirs, des émotions se diriger vers sa cible. Il ne connaissait plus rien que la douleur dans sa tête, l'acier en fusion de ses yeux, et les émotions de son adversaire qu'il tentait de plier à sa volonté. Il ne se rendait pas compte des mots ou des gestes qu'il faisait. Et finalement il cria:
"Toi, protège-moi! Tue l'autre!"

Mais alors même que ses mots résonnaient, il sentit qu'il avait mal pénétré l'esprit de sa victime...

Action 1 : Garviel prévient ses compagnons

Action 2 : Garviel lance Charme personne sur le porteur de l'arc
Temps d’incantation : 1 action
Incantation : Gestuelle et Vocale
Utilisation : 2 fois par jour IG
Portée : à portée de vue
Zone d’effet : 1 humanoïde
Durée : 4 rounds
Tentative: 1D10 => réussite mitigée

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'1D10' :

La magie de Garviel fit son œuvre et l'étranger à l'arc se figea dans son geste. Tandis que son accolyte resserrait sa poigne contre son épée, l'archer détourna le visage sous une douleur fulgurante qui l'empêchait de penser, de réfléchir.
Dans cette tourmente, une voix lui donna à ordre et il s'exécuta.

L’ensorceleur pouvait sentir que le lien avec cet homme était faible... Probable qu'il reprenne contenance plus vite que prévu!
La pointe aiguisée de sa flèche changea de cible en visant son accolyte.
Il en tira une, puis une deuxième!

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Bandit 1
Action 1 charge et tire contre bandit 2 (raté critique -2 JG)
Tentative : 1D10
Raté anticipé : 1D2
Dégâts : 1D4
Zone d'attaque : Zone

Action 2 charge et tire contre bandit 2 (RC -1+1 JD)
Tentative : 1D10
Raté anticipé : 1D2
Dégâts : 1D4
Zone d'attaque : Zone
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Le premier tire se planta dans sa propre jambe... La déroute du sort de charme, probablement?
La seconde flèche frôla la cuisse de son acolyte, qui pesta mentalement contre la 'maladresse' de son comparse. Il n'avait pas encore réalisé que l'homme s'était fait posséder.

Fonçant droit devant lui munit de son épée, le second homme se lança à l'assaut de la barbare.

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Bandit 2
Action 1 se déplace

Action 2 se déplace
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La rouquine déploya sa longue épée avant de dévaler la petite colline; chargeant l'inconnu qui la menaçait avec assurance. Elle aurait tôt fait de le rejoindre pour lui coller la trempe de sa vie.

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Allith
Action 1 dégaine son épée

Action 2 se déplace
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Laissant son accolyte prendre les devants, Jeliel s'empare de son arc et vise leur ennemi commun.

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Jeliel
Action 1  Dégaine son arc court

Action 2 charge et tire contre bandit 2 (réussite -3 BG)
Tentative : 1D10
Raté anticipé : 1D2
Dégâts : 1D3
Zone d'attaque : Zone
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La flèche du Lumineux partit droit sur sa cible, piquant violemment le bras gauche de l'homme à l'épée.

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Sort de charme personne reste : 1rnd

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#1 '1D10' :
 

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#2 '1D2' :
 

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#3 '1D4' :
 

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#4 'Zone d'attaque' :
 

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#5 '1D10' :


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#6 '1D2' :


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#7 '1D3' :


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#8 'Zone d'attaque' :

Garviel secoua la tête, un peu sonné. Le voile rouge se leva de ses yeux et ses sens reprirent le dessus. Il vit l'archer tirer une flèche dans sa cuisse, comment était-ce possible d'être si mauvais?! Puis en tirer une deuxième vers son collègue, qu'il toucha de plein fouet!
*Putain! Ça a marché!*

La barbare s'élança face au deuxième homme, le choc allait être rude. Pourvu que ses points de suture tiennent! Jeliel se mit à tirer sur l'homme qui chargeait. Garviel courut vers l'archer qu'il avait ensorcelé, en évitant de quelques mètres la barbare et son ennemi. Son lien était ténu, il devait neutraliser l'adversaire tant qu'il le pouvait encore.
Il cria un nouvel ordre:
"Toi! Lâche ton arc! Couche-toi plat ventre au sol! Mains sur la tête!"

Action 1: Garviel se déplace

Action 2: Garviel se déplace et donne un ordre à l'archer