Lior Sahirat

Age :  même si il ne compte plus les années, à titre informatif, il a atteint les 58 ans. Son apparence est celui d'une personne d'une vingtaine d'années.

Surnom :  La Lame d'Argent

Droitier / Gaucher : gaucher

Race : déchu

Classe : Guerrier

Métier : chasseur de prime

Alignement : chaotique neutre

Inventaire du personnage : arbalète avec munition (16), filet, corde, 1D4 paires de menottes, cape bleu-gris, et un objet portail (boucle d'oreille)

Or :

Apparence physique : Alors que vous marchez paisiblement dans la rue, la brise soulève soudainement sous vos yeux une crinière argentée et transporte jusqu'à vos narines un délicieux parfum de fleur de prunier. Votre regard tombe alors sur un visage d'une grande délicatesse. Une peau laiteuse d'aspect fragile, un nez fin, une bouche désirable rose nacrée, une gorge parfaite... vous rougissez, mais pas autant que lorsque vous croisez le regard de la sublime créature. Vous tombez alors sous le charme de ces yeux en amande, aux iris aussi argentés que la longue chevelure. Il se dégage de ce visage une sérénité étrange, et vous avez l'impression que cet être splendide est totalement détaché du monde.
Vous vous êtes arrêté, hypnotisé par la sublime apparition, admirant sa silhouette gracieuse et élancée, et vous calculez qu'elle mesure environs 1m70, qu'elle s'habille avec raffinement et qu'elle porte une unique boucle d'oreille, une bien curieuse coquetterie. Sa démarche est souple, légère, comme si ses pieds touchaient à peine le sol.
Alors que cet être de toute beauté vous dépasse, vous remarquez dans son dos une paire d'ailes grises. Vous comprenez alors que vous venez de croiser un déchu, un être renié par le dieu Intil. Vous ne pensiez pas en croiser un dans votre vie, tant ils sont rares et discrets. Vous ne savez si vous devez vous en réjouir ou avoir peur. "Il", "elle", vous ne savez plus comment désigner la créature. De ce que vous en savez, ces êtres sont asexués avec un physique androgyne. Et effectivement, vous qui pensiez avoir croisé une envoutante jeune femme au premier regard, vous remarquez alors que le déchu n'a de féminin que son visage et ses manières.
Le déchu tourne tout à coup son visage vers vous, sentant peut être que vous le dévisagez avec insistance. Son regard vous transperce et il vous gratifie d'un énigmatique sourire dénué de chaleur humaine... avant de reprendre sa route sans mot dire. Vous ne pouvez pas réprimer le frisson qui parcourt votre corps à ce moment.


Caractère/Mental : "Lorsqu'il n'affiche pas tout simplement un visage impassible, il esquisse un sourire doux, mais dénué de sens et de sentiment. A dire vrai, c'est la seule expression faciale qu'il parvient à imiter, dans la mesure où cet être ignore tout des sentiments humains. Haine, joie, désir, envie, jalousie, amour, peine, espoir... aucun sentiment ne vit, ni se développe en lui. C'est une coquille vide, qui se rempli uniquement d'un vécu sans réelle ligne directive. Il n'a aucun rêve à réaliser, aucune vengeance à accomplir, aucun devoir ni être auquel s'attacher. Il vit, tout simplement. Et il erre en ce monde, survivant et découvrant Galgals, de manière presque naïve.  S'il sourit, c'est qu'il a tout simplement remarqué que c'était l'expression qui attirait le plus la sympathie des gens, et par conséquent, que cela facilitait certains échanges. Malheureusement, ce sourire peut également rendre mal à l'aise, puisqu'il est vide de sens.
Ne pensez pas non plus qu'il s'agit d'un être innocent, docile et inoffensif.  Il apprend vite, et sait parfaitement que le monde recèle plein de dangers, qu'il faut savoir rester prudent et que tout ce qui peut mettre son existence en danger est à fuir ou à éliminer. Il a donc déjà du sang sur les mains et une trainée de cadavres qui le poursuit. C'est un tueur froid et il ne sera jamais votre ami. L'amitié est une notion qui lui est inconnue. Un jour, il peut manger à votre table tout en discutant avec vous de tout et de rien, et demain vous tuer sans que cela ne lui pose problème.
Il apparaît comme curieux et pose à ce titre beaucoup de questions. Mais un être dénué de sentiment n'éprouve pas réellement de la curiosité. Il cherche simplement à comprendre une logique qui lui échappe encore et considère que la connaissance peut contribuer à sa survie. C'est une espèce d'instinct de conservation. Il n'a parfois pas non plus idée que sa cascade de questions peut énerver son interlocuteur et lorsque le ton est haussé, le déchu ne comprend pas cette réaction, et se retrouve régulièrement dans une situation curieuse, tantôt dangereuse, tantôt comique, mais réagit souvent de manière inappropriée.
Le déchu est calme, réfléchi et suit une logique qui lui est propre, mais qu'une autre race ne saurait pas toujours comprendre. Interagir avec lui est souvent source de perplexité et il faut avoir parfois de la patience pour le suivre et développer un lien avec. Il peut passer un long moment sans vous parler, puis devenir un véritable moulin à paroles. Tout dépend de la pertinence du sujet sur lequel vous l'entretenez.  "  Extrait du journal d'un voyageur inconnu.

Dons et/ou Talents : • Télépathie : Ce pouvoir ne fonctionne qu’entre eux, ils ne peuvent pas lire les pensées des autres créatures de Galgals)
• Voler (5 rounds par jour IG) / niveau (50,100,150,200pts)
• -Sort de Blessure : 1x par jour IG / 1 action / Blesse 2 pts de vie par niveau son adversaire / niveau (50,100,150,200pts)
• Immortalité (engage la longévité et régénère 1pt de vie par jour, s’il s’expose à la nuit)
• Maniement d’armes exotiques (Angélique)
• Capable d’attirer les ennemis s’attaquant à d’autres membres du groupe
• Arme de prédilection : épée 1 main

Compétences et caractéristiques :
-Classe : Caractéristiques : Force, Charisme
Compétences : Coups puissants, Désarmement, Dressage, Équitation, Escalade, Esquive, Estimation, Intimidation, Natation, Saut.

-Métier : Compétences + : Adresse au tir, Alphabétisation, Camouflage rural, Camouflage urbain, Connaissance des pièges, Coups puissants, Détections, Filature, Maîtrise des cordes, Pose de pièges

-Race : Camouflage souterrain, Connaissance des démons, Connaissances (Histoire et religion de son espèce et de celle des anges), Connaissances (exploration souterraine), Estimation, Résistance mentale, Vision nocturne (18m)

Histoire : Idriss observa la créature qu'il venait de créer. Il lui était en tout point semblable, un clone parfait. Il ne justifiera jamais la raison de cette création, considérant cette décision comme lui étant propre, et n'avait de fait de compte à rendre à personne, pas même à cette nouvelle vie dont il était le géniteur.
Le "nouveau-né" le fixait sans comprendre, attendant peut être un signe de lui. Idriss lui posa une main sur le front, dans l'imitation étrange d'un geste affectueux. Or, l'affection était quelque chose dont il ignorait tout et que cet "enfant" ne comprendrait jamais également.
 
"- Tu es né à Galgals le Titanies du mois de Saphir, près de la cité d'Earon. Tu choisiras ton nom lorsque ton éducation et ta compréhension te le permettrons."
 
A partir de là, Idriss inculqua à son double le langage, l'écriture, le savoir de sa race ainsi que celle de la race des Lumineux, l'équitation, la natation, le combat, les bases de la survie... Bref, tout le savoir qui était sien devenait également celui de sa progéniture au bout de longues années d'apprentissage. Lorsque ce clone devint capable de comprendre et de raisonner par lui-même, il se choisit enfin un nom avec lequel il marquait sa singularité : Lior Sahirat.
Plusieurs décennies passèrent où ils restèrent ensembles, tels des jumeaux incapables de se séparer. Ils voyagèrent peu, restant dans une zone de confort tout autour d'Earon, et évitaient autant que possible de se mêler aux autres races. Quelques rares fois, ils allaient à Earon pour marchander et acheter tout ce qui leur manquait. C'était une vie simple, sans prétention aucune, et bien suffisante. Lior apprenait beaucoup de choses d'Idriss, mais après une quarantaine d'années, le jeune déchu se forgeait peu à peu une expérience qui lui était propre. Idriss observait sa progéniture se développer et devenir autonome. Jusqu'au jour où le géniteur décida que Lior saurait se débrouiller sans lui.
 
Idriss scella son cheval, un magnifique pur-sang à la robe chocolat, et emmena avec lui une besace pleine de rations et de matériels nécessaires à un long voyage. Lior l'observait tout en l'aidant à se préparer.
 
"- Où vas-tu ?" Questionnait Lior.
"- Dans les territoires du Nord, près des domaines de la Perdition. "
"- Pourquoi ?"
"- Retrouver quelqu'un et le tuer. La raison ne regarde que moi, mais sache simplement qu'il est possible que je ne survives pas à ma quête. Mais toi, à qui j'ai donné la vie, oublie-moi et vis ton existence comme tu l'entends. Tu es libre. Découvre, vis, transforme ce monde. Ne te préoccupes pas de moi, ou des autres. Nous sommes ainsi fait, après tout."
 
Lior cessa là ses questions. Il savait qu'Idriss n'en dirait pas d'avantage. Ces décennies à s'occuper de Lior n'étaient qu'une parenthèse pour lui. L'heure de la refermer était venue et Idriss reprenait son chemin là où il l'avait quitté à la naissance de son clone. A présent, Lior avait sa propre vie à construire et avait son propre chemin à suivre.
Idriss quitta sa progéniture au voisinage d'Earon, et prit la direction du Nord sans un dernier regard en arrière, ni s'inquiéter du devenir de son rejeton. Il ne pouvait pas en faire d'avantage pour lui, à lui de se débrouiller à partir de là. Cela ne l'intéressa pas non plus de se demander ce qu'allait devenir Lior sans lui. Le jeune déchu ne représentait qu'un instant dans sa vie.
 
Lior passa quelques saisons seul, dans les environs d'Earon, à vivre en ermite comme il l'avait toujours fait avec Idriss. Toutefois, il s'interrogeait sur son destin et la raison de sa venue au monde. Vivait-il pour une raison précise ? Ou bien sa naissance n'était-elle qu'un simple caprice ? Il passa bien du temps à y réfléchir.
Sa réflexion fut toutefois troublée le jour où des humains tombèrent sur lui aux abords de Mortecour. Ils eurent une altercation avec lui, lui arrachèrent sa cape avec laquelle il cachait ses ailes et le traitant de démon, ils l'assimilèrent aussitôt à un ennemi et l'attaquèrent. Fort de l'enseignement prodigué par Idriss, il les tua avec un sang-froid inhumain. Lorsque le carnage prit fin, quelqu'un était en train de l'applaudir. L'inconnu se présenta comme un chasseur de prime dont Lior ne retint pas le nom. Il lui expliqua bien aimablement que le groupe d'humains qu'il venait d'abattre froidement constituait en réalité une troupe de bandits qui sévissait dans le coin depuis peu, mais qui avait déjà fait de gros ravages. Une belle prime récompensait toute personne les ramenant morts ou vifs à Earon.
Pour Lior, tout ceci n'était que du charabia. Les préoccupations humaines lui étaient étrangères et il n'aurait rien fait à ces gens s'ils ne l'avaient pas attaqué. L'appât du gain n'attisait pas son intérêt. Le chasseur de prime esquissa un sourire et lui fit comprendre qu'avec cet or, il était juste à l'abri du besoin, et pouvait vivre à sa guise sans craindre les jours de disettes. A condition de travailler dur et de survivre. Le métier était dangereux, il suffisait de voir comment ce petit groupe de bandits avait résisté pendant le combat.
Lior réfléchit. Si l'or permettait d'acheter tout ce qui permettait sa survie, de vivre à sa guise, alors ce métier, chasseur de prime, constituait un travail comme un autre. Il pouvait choisir ses missions, ses quêtes, rester libre de ses choix tout en assurant sa survie.
L'inconnu lui enseigna tout de son métier durant une année, partageant les gains avec lui à l'issu des traques. Puis, vinrent les adieux. Cette fois, ce fut Lior qui fit le choix de quitter son compagnon de route. Il n'avait plus rien à apprendre de lui, et donc, plus aucun intérêt à demeurer à ses côtés. Ils se feraient donc concurrence, à moins que les pas de Lior ne le mènent vers d'autres contrées.
 
Lior regagna ainsi la ville Earon, prêt à travailler seul. Il errait désormais dans ce monde comme une feuille emportée par le vent...

Remarque? tu as une tache de sauce sur la joues, tu sais ?

Ou avez vous connu le forum? compte bis.