OCCILIN

Age : 20

Surnom : le balafré

Droitier / Gaucher : Droitier (Ambidextrie)

Race : Humain

Classe : Moine

Métier : Mendiant

Alignement : Loyal neutre

Inventaire du personnage : Vêtements en lambeaux, bol en bois, Bouteille de tord-boyaux, pardessus à capuche

Or : Quelques pièces.

Apparence physique :
Elevé dans l'ascétisme d'un monastère, Occilin est plutôt maigre. Il est de taille moyenne et sans rien dans sa forme de remarquable.

Toutefois, la vie d'un moine n'est pas uniquement de choses spirituelles. Il a développé sa force au labeur et a été initié aux rudiments d'arts martiaux, en grande partie dans le cadre de la maîtrise de soi et de la méditation ; pour autant, un tel enseignement pourrait s'avérer brutal au combat, si Occilin en prenait conscience. Il est donc musculeux, d'une musculature sèche, mais d'une force notable, que sa jeunesse ne maîtrise pas encore.

Brun, il garde toutefois son crâne rasé tant qu'il le peut, dans le respect de sa congrégation. Son regard ardent est barré par une longue balafre, souvenir de la débâcle des siens. Il porte -- sur tout le corps et en particulier sur le crâne -- des tatouages marquant les premières étapes de son initiation de moine. On prétend qu'ils sont la source des capacités des moines, mais pour l'essentiel celles-ci proviennent du rude entraînement au monastère.

Après quelques mésaventures dans la cité impériale, Occilin préfère se cacher sous la capuche de son pardessus, seul bien qu'il a conservé du monastère. Il aurait dû lui tenir chaud durant la saison froide, mais l'expérience a montré qu'il valait mieux se tenir discret dans les bas-fonds.

Caractère/Mental :
Occilin est dévoué à la cause de son monastère. Il en respecte scrupuleusement la hiérarchie rigide, la discipline et la vie austère. Il approche toute forme d'autorité, fût-elle séculaire, avec la même attitude. Il aspire à la solitude et aux choses spirituelles. Sa première réponse face à l'adversité est de plier.

Pour autant, il contient en lui une colère bouillonnante. Il en veut aux humains pour les malheurs de sa famille. Il aura peine à ne pas se retenir devant tout bandit qui lui rappellerait les meurtriers de son père. Il entretient une haine également envers la guilde des marchands, qu'il reproche intérieurement de n'avoir pas su protéger les siens ainsi que d'avoir maintenu son père dans la modestie. Il en veut de manière générale à la société des humains : tant pour la protection qu'il aurait voulu que son père ait que pour son manque de prospérité dans les affaires. Il voue une haine ouverte à l'endroit des nocturnes pour l'esclavage et pense que sa mère a été asservie par eux. Il est habité par un désir de vengeance que lui-même ignore.

Occilin veut présenter devant le monde la conviction de sa vocation monacale. Il n'en fléchira pas en public. Au fond, ainsi que les moines le ressentaient, il a d'autres aspirations, d'autres comptes à régler avec le monde et ne fera pas toujours des choix cohérents à ce propos.

Dons et/ou Talents :
• Ambidextrie : 3 actions par round s’il se bat à mains nues (1 action / poing / deux attaques max. + 1 défense)
• Poings du moine : 1D3 pts de dégâts.
• Armure Naturelle : 2pt sur chaque partie du corps. (se régénèrent totalement si le moine est complètement guérit)
• Parade de projectiles : bonus de +2 contre les armes à projectiles non magiques.

Compétences et caractéristiques : Charisme, Force
-Classe : Alphabétisation, Bagarre, Camouflage rural, Connaissance des plantes, Équitation, Escalade, Esquive, Natation, Pistage
-Métier : Camouflage urbain, Commérage, Déplacement silencieux (urbain), Escamotage, Langage de la rue, Mendicité, Résistance à l'alcool
-Race : Connaissances (Histoire et religion de son espèce)

Histoire :
Occilin est né Cosme, fils de Salluste et Orémie. Son père était un modeste marchand, et alors qu'il voyageait entre deux foires, leur caravane fut attaquée par une troupe de bandits, appâtés par les marchandises. Occilin avait quatre ou cinq ans. Son père fut tué dans les combats, et Occilin fut séparé de sa mère par la suite.

Il a hérité la balafre de cet assaut, car se débattant, il s'en fut de peu qu'un des bandits ne le tue sur le coup. Brandissant sa dague, il s'apprêtait à l'abattre sur le gamin, quand un de ses compagnons l'arrêta, arguant du profit supplémentaire qu'il représenterait vivant. Le bras, pourtant, du bandit avait entamé son geste, et retenu, la dague ne fit qu'érafler le visage de l'enfant.

Revendu comme esclave aux Nocturnes, c'est une troupe de chasseurs de vampires qui le libéra, alors qu'il était transporté vers le lieu de sa captivité. Ils confièrent l'enfant à un monastère des monts verts, où il fut élevé.

A ce point où son aventure commence, Occilin aurait déjà dû quitter ce monastère depuis quelques années. Mais, orphelin, coupé de ses racines, son seul désir ne serait que de poursuivre ses jours dans la congrégation à qui il doit tout. Il a donc entrepris son initiation. Dans le cas d'Occilin, la congrégation souhaite qu'il fasse un choix véritable, et ne se contente pas d'une vocation par défaut. Par conséquent, il a été enjoint, en guise de condition à son initiation à proprement parler, d'entreprendre un voyage, et de n'en revenir aux monts verts qu'une fois s'être trouvé et avoir prouvé la réalité de sa vocation.

Les moines l'ont accompagné au bourg le plus proche, où connus, ils furent bien accueillis. Ayant fait vœu de ne pas s'attacher aux biens terrestres, les moines pour autant vendent souvent le fruit de leur labeur au marché local, et les gens se montrent bienveillants et généreux à leur endroit. Les moines prennent à leur charge de nombreuses tâches pour la communauté : ils participent aux corvées communes, ils enseignent aux enfants, prennent part aux festivités locales, etc. Occilin y est resté quelques jours, mais son voyage ne pouvait s'arrêter là. Il fut toutefois nécessaire que sa congrégation insiste et requière de lui qu'il poursuive son chemin. Tant bien que mal, Occilin a fini par prendre la route et ses pas l'ont amené jusqu'à la capitale.

Voilà Occilin, errant dans les ruelles de la cité impériale, seul, sans savoir où aller ni que faire. Quelque part dans son coeur, il éprouve l'envie de chercher sa famille, retrouver peut-être la trace de sa mère dont il ignore le destin. Mais le seul désir qui emplisse ses pensées est de survivre quelques temps et s'en retourner au monastère avec quelque preuve de la réussite de sa quête. Cependant les premiers jours de sa mendicité se sont avérés pénibles. Battu par un groupe de malandrins, chassé par les autres mendiants se gardant les lieux de passage plus profitables, Occilin a pu tout de même obtenir quelques pièces de la charité de passants et s'offrir un peu de pain. Au jour où l'aventure commence, il est groggy, affamé, et à rien de sombrer dans le désespoir.

Remarque?
RP
Occilin ne fait pas usage de son nom de famille. Il s'en souvient parfaitement, mais en tant que moine, il n'en a pas l'usage.

HRP
N'hésitez pas à me faire toute remarque de cohérence dans l'univers.

J'ai envie de venir jouer avec vous, mais j'ai la fâcheuse tendance à me lasser des forums rp. J'aimerais m'essayer au vôtre quelques temps, commençons peut-être doucement.


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