Nom : Scath
Prénom : Sören
Âge : 65 ans
Race : Humaine
Droitier/Gaucher : Gaucher
Classe : Guerrier
Métier :Officier dans la garde de Mortecourt.
Description physique : Des cheveux et une barbe blonds/roux qui blanchissent à mesure qu’il prend de l’âge. Personne ne prendrait toutefois Sören pour un vieillard inoffensif : le tatouage de loup sur le côté droit de son visage rend impossible à quiconque d’ignorer ce qu’il est et sera toujours au plus profond de lui-même.
Grand (1m85) et costaud, ce n’est pas demain que ses épaules commenceront à se voûter : Agé oui, décrépi non. S’il n’est, du fait de ses stigmates, plus aussi agile et rapide que dans sa prime jeunesse, Sören reste en forme et s’entretient. Il a, de plus, sur beaucoup de combattants l’avantage de l’expérience couplée à une formation d’excellence.
Des cicatrices indénombrables. Sören est borgne mais c’est un handicap qu’il parvient sans trop de mal à corriger : Avec les années, il a appris à compenser cet angle mort par l’ouïe et le toucher. Autrefois parfaitement ambidextre, une amputation de plusieurs doigts à sa main droite a rendu impossible le maniement de l’épée de cette main. Une vieille blessure à la jambe gauche le fait fortement boiter.
Description mentale : Dur et intransigeant, s’il existe un soldat impossible à corrompre, c’est bien Sören. Toute tentative sera vaine et vous enverra au mieux dans les geôles pour un séjour prolongé, au pire à la potence.
Sören est aussi exigeant envers ses subalternes qu’il l’est envers lui-même mais ce degré d’exigence est tel qu’il est impossible pour la majorité de ses hommes de s’en montrer à la hauteur.
Il en va de même pour ses enfants. Si Jörmung fait sa fierté, Fenris – avec lequel les rapports sont au mieux compliqués – est en revanche source inépuisable de déceptions. Incapable de comprendre ce fils qu’il juge trop désinvolte et manquant d’ambition, Sören place davantage ses espoirs en Jörmung.
Histoire :Vétéran des frères de la louve, Sören aurait pu réussir à restaurer le nom des Scath où ses ancêtres avaient échoué. Promis à un bel avenir après avoir survécu aux années d’entraînement de ce clan guerrier auquel il a été confié par son propre père, Sören n’aura cependant pas le temps de briller : Dix ans à peine se sont écoulés quand un combat le laisse sur le carreau, salement amoché.
Blessé au-delà de tout espoir de guérison complète, Sören ne correspond plus aux standards d’efficacité des frères de la louve. Il est retiré du service actif dans la capitale pour être dépêché en province. Il finit par accepter un poste à Mortecourt.
Un peu plus tard, il épousera Anja Ordren – dont la famille est issue, via une arrière grand-mère ayant épousé un marchand, d’une branche secondaire des Scath – qui lui donnera deux fils. On connaît la suite. Rongé par son passé, hanté par cette glorieuse carrière qui lui a glissé entre les doigts, aigri par ce qu’il considère comme un échec personnel, Sören fait d’autant plus peser son ambition sur ses fils.
A l’heure actuelle, il y a bien quelques jours que Sören et Fenris ne se sont pas croisés, ce qui n’a rien d’inhabituel. Si le fils vit sous le toit familial, leurs occupations respectives leur évitent de se retrouver trop souvent en présence l’un de l’autre, ce qui préserve la maisonnée (une cuisinière et un vieux domestique) de leurs échanges houleux.