InvitéInvité
| Sujet: Lys Naïga 16/05/15, 07:12 pm | | LYS NAÏGA Âge : 26 ans Surnom : L'Anguille des HavresDroitière/Gauchère : Gauchère Race : Ondine (Nymphe) Classe : Assassin Métier : Pirate Alignement : Neutre Mauvais Inventaire du personnage : pèlerine, vêtements usés, fleuret (arme légère, 1D4), gilet en cuir (armure légère, buste – 4 points d'armure), petit bateau Or : 2D10 Apparence physique :« On levait nos filets au soir, quand elle a surgi de sous la surface. Sel-Gemme venait d'annoncer les derniers jours possibles, pour la pêche au cabillaud. L'eau devenait froide, à l'embouchure, et les journées raccourcissaient, alors on se dépêchait de remonter les dernières prises de la journée à bord... Mais voilà que s'agrippe au bastingage cette femme-poisson, toute dégoulinante, vêtue d'un justaucorps en cuir par-dessus ses habits élimés, et armée. Ses longs cheveux couleur aile de corbeau lui collaient au visage, et la pièce d'armure qui lui couvrait le buste semblait avoir été pas mal éprouvée par le sel. Elle faisait quoi... Un mètre soixante, pour une cinquantaine de kilos ? Une taille moyenne, en somme. De loin, je l'aurais prise pour une humaine, parce qu'elle en possédait les proportions, avec un visage assez fin, même si un peu hautain. Ç'aurait pu être quelque pêcheuse accidentée, et qui venait se réfugier sur notre pont. Mais on y voyait encore assez bien, sous la lumière du Couchant. Je me souviens parfaitement qu'elle n'avait pas la chair de poule, cette créature ; juste une peau lisse et pâle, quasiment grise et apparente, là où ses vêtements cessaient de la couvrir. Sur le cou, elle avait un tatouage, une sorte de vaguelette... Ses yeux n'étaient ni rougis ni irrités par le sel, simplement noirs, avec le blanc tout net, aussi pur que de la neige. Rien qu'à ça, on aurait pu dire qu'elle était pas normale, cette chose humanoïde... Sauf qu'en plus, ses mains nues laissaient voir des palmes ! Et un peu partout - dans le dos, aux mollets, aux cuisses, des espèce de nageoires translucides lui recouvraient le corps. Elle avait même pris le soin de creuser des trous dans sa tunique rapiécée et dans ses braies pour pas être gênée ! C'est en voyant ça que je me suis rappelé qu'on était seuls, dans notre coin de pêche, et qu'à moins de nager sous l'eau pendant près d'un mile, personne aurait pu nous approcher comme l'avait fait cette noiraude sans qu'on ne l’aperçoive, et de loin. Mais elle, en l’occurrence, c'était plus un colin qu'une femme ; une longue brasse sous l'eau ne devait pas l'inquiéter. Nous n'étions qu'un groupe de pêcheurs. On ne demandait qu'à pouvoir faire notre rude métier, et rapporter de quoi nourrir nos foyers. Ça l'a pas empêchée de tirer au clair sa lame, fine comme une baguette de sureau, pour larder Sacha de deux estocades sèches. Temry, elle l'a égorgé du fil de son épée, avant de le regarder s'effondrer, agonisant à l'air libre. Moi ? Elle m'a laissé libre de regagner la rive à la nage, après qu'on se soit suffisamment rapproché de la côte. J'ai perdu mon bateau, deux bons marins qui se trouvaient être mes amis, et toute ma prise, ce soir-là. Rien qui ait de réelle valeur, pour justifier un tel sac. Mais pour moi, c'était tout. » Témoignage d'un pêcheur des Havres ayant survécu à l'abordage « Je vous le jure ! Elle a ôté ses boucles d'oreilles en fer blanc, dénoué ses cheveux qui étaient en queue-de-cheval, et délaissée sa pèlerine sur le rivage. Avec juste une tunique et des braies, surmontés d'un justaucorps en cuir, elle s'en est jetée à l'eau, son fourreau au côté. En voyant son dessin dans le cou, je l'avais prise pour une magicienne en plein rituel, mais elle a pas prononcé un mot avant de disparaître sous l'eau. J'ai attendu de la voir ressortir, pour reprendre son souffle ; l'horizon est demeuré plat jusqu'à ce que j'en ai terminé avec ma lessive. Mon Geralt m'a reprochée de pas être allée voir les affaires de cette fille de l'océan pendant qu'elle batifolait avec les poissons, mais honnêtement, j'étais trop terrifiée à l'idée qu'elle ressurgisse sans un bruit des eaux au pire moment pour m'essayer à la délester de ses biens. Puis, quelle usage aurais-je de ses frusques ? » Commérage d'une lavandière de la périphérie de la Cité des Sables Caractère/Mental :Lys est une tueuse, qui se satisfait de prendre la vie des autres races pour assurer la pérennité de son peuple. À la voir agir dans un parfait accord avec la virulente idéologie expansionniste des siennes, on pourrait la penser dédiée à son ethnie, fraternelle et loyale, l'instrument de la prise de pouvoir des nymphes sur Galgals. Le fil de son raisonnement est en fait inverse. Ce n'est pas parce qu'elle veut clairsemer les rangs terriens que l'assassin commet ses crimes ; c'est parce que Phorcys la fit amphibienne qu'elle profite de son avantage pour tuer sur terre et sous l'eau. Apatride, représentante égoïste d'une branche dévoyée des Ondins, qui ne reconnaissent les Nymphes que comme un danger pour leur survie, Lys n'a ni frontières à défendre, ni ennemi particulier à tenir loin des siennes, et une histoire qu'aucun livre ne peut lui rappeler. L'usage qu'elle fait de ses talents naturels est bas et mesquin, pour ne pas dire malsain, mais résulte principalement de son manque d'éducation morale. Elle se sait membre d'une race jeune, libre d'évoluer dans la direction qui lui chante, et profite que personne n'attende rien d'elle pour assouvir ses penchants violents. C'est surtout son manque de maturité qui la pousse à agir à son gré, sans envisager les conséquences de ses actes ou la portée à long terme de son train de vie erratique. Très curieuse, puisque créée par Phorcys en ce sens, Lys aspire à découvrir le monde. Cette lubie en cache en fait une autre, moins innocente : s'affranchir de la dépendance à l'eau des Nymphes. Découvrir les Domaines Endormis d'au-delà des Montagnes Brumeuses, cavaler à dos de monture dans la grande plaine d'Azury, s'imprégner de l'atmosphère de la Terre Oubliée, ou encore parcourir sans réserves les sous-bois d'Amethy ; Lys ne manque pas de projets ambitieux, alimentés par un certain besoin de renommée, et une crédulité due à sa jeunesse d'esprit ... Cet objectif principal en tête, la mercenaire mène l'existence d'une lame à louer, économisant ses salaires pour financer sa recherche d'un remède ; une solution (magique ou manufacturée) à ses limitations raciales, qui ferait d'elle la première Nymphe de Galgals libre d'arpenter tous les territoires, même les plus éloignés de l'eau. Lys pourrait alors commencer à mettre bas sa propre lignée, une nouvelle branche de Nymphes encore mieux adaptée pour bâtir un territoire aux filles des océans.Dons et Talents : Arme empoisonnée (1 fois par jour) ; Vol à la Tire (5 fois par jour) Compétences et caractéristiques - Classe :Compétences : Camouflage rural & urbain, Connaissance des pièges, Connaissance Poisons, Déplacements silencieux (rural & urbain), Détection des pièges, Détection passages secrets, Escalade, Filature, Fouille, Saut Caractéristique : Dextérité - Métier :Compétences : Bagarre, Camouflage rural, Connaissance des mers, Équilibre, Escalade, Esquive, Natation, Navigation, Potamologie, Résistance à l'alcool Dotation de métier : Une pèlerine, des vêtements usés, un chapeau à larges bords, un fleuret, un petit bateau. - Race :Compétences : Natation, Perception auditive, Potamologie, Vision nocturne (18m) Particularité : Respire l'eau et l'air (incapable de survivre éloignée d'un rivage ou d'une source d'eau courante). Histoire :« Épanche-toi à l'oreille du Père des océans, ma sœur, car le saint-patron des Ondins t'écoute, depuis son palais de nacre et de corail... Qu'as-tu donc à confesser à la prêtresse de Phorcys que je suis ? »- Ce n'est pas la prêtresse qui m'intéresse... Ma sœur. Souffla Lys, en rabattant la capuche de sa pèlerine.
Les traits doux de Sayna s'affaissèrent, et elle crispa les épaules, sous sa toge d'un bleu fade. Brune aux yeux aussi sombres que son interlocutrice, elle portait libre ses cheveux, là où la tueuse préférait les nouer. Mis à part ce détails, les deux nymphes trahissaient leur parenté dans une frappante ressemblance physique. Sous la tente que Sayna avait dressée face au front de mer, la fraîcheur de l'extérieur s'insinuait difficilement, de sorte que l'atmosphère y était tiède, et agréable ; pourtant, une froideur palpable envahit l'habitacle de la croyante, dévouée à propager la parole de son dieu.« Je présume que tu n'es pas venue pour te repentir, Lys.... » Glissa sèchement l'aînée, en adressant un regard de biais à sa cadette.- Et je présume que tu ne veux toujours pas me donner du travail, Sayna... Répliqua l'assassin en exhibant des mains aussi membraneuses que celles de sa vis-à-vis.- Phorcys attend de nous que nous gardions son royaume aqueux, que nous le secondions dans ces œuvres, et que nous nous tenions loin de la terre ferme. Prêcha sagement la croyante, d'un ton qui se voulait sévère.
Lys et Sayna avaient un cycle reproducteur de différence, soit cinq ans. La première s'était portée au secours de la seconde, lorsque leur génitrice, Naïga, apprit que Sayna aspirait à se faire prêtresse de Phorcys. La tradition orale du ban de la baie d'Orione soutenait que Phorcys n'avait été qu'un maître capricieux, n'escomptant de ses créations que servitude éternelle et loyauté aveugle ; nulle place aux aspirations et aux désirs. Si les ondins avaient été trop stupides et limités pour discuter leur nature d'esclaves, leurs descendantes bipèdes, elles, avaient depuis longtemps cessé de respecter le maître des mers, reclus dans son sanctuaire après son dernier fiasco en date. Honorer le frère de Thenalad était anathème. Lys, rapidement décelée comme une combattante agile, douée pour se fondre dans la masse, avait reçu la lame symbolisant la fin de sa formation d'assassin tandis que le ban tout entier se liguait pour dissuader sa sœur aînée de commettre l'irréparable.« Il n'attend plus rien de nous, ne nous a enfanté que pour nous voir découvrir le monde, et apprendre. Nous avons appris trop vite pour lui à désobéir, et il s'en est mordu les doigts. Tout comme je me mors les doigts d'être venue te voir, ma sœur... J'en regretterais presque d'avoir pris ta défense auprès de notre génitrice. »La dévote grimaça d'indignation, brandissant un index d'avertissement vers sa cadette - bien que des deux, Lys soit la plus dangereuse, et la seule armée.« Tu n'as pas tant prise ma défense que repu ta soif de sang, ce jour-là.... J'ai juste été une bonne excuse pour que tu entames ta série d'assassinats. »Si les nymphes encourageaient l'élimination des races concurrentes, afin de faire place nette à leur hégémonie sur terre, elles condamnaient et bannissaient de leurs rangs les fratricides. Lorsque l'aspiration religieuse de Sayna lui valut d'être emprisonnée (afin de ne pas répandre son idéologie tabou sur Galgals), sa sœur lui proposa de l'aider à s'évader, afin qu'elle puisse trouver refuge sur les côtes, loin de l'influence du ban. L'innocente brune crut que sa cadette exploiterait ses seuls talents d'infiltration pour déverrouiller sa cellule, et la guider vers le port d'Earon ; Lys n'en fit rien.« Une garde... J'ai fait bien plus de victimes, par la suite... Une des nôtre en échange de nos libertés communes, est-ce si cher payé ? Penses à tous ces gens, qui viennent te voir, et à qui tu offres la parole de ton dieu en soulagement... »- N'essaies pas de me convaincre, Lys. Tu n'excelles pas dans cet art. Tu désirais être libre de tuer qui tu voulais ? C'est désormais chose faite. Mais si un jour, une membre du ban vient me trouver, je la suivrai sans résistance. Plutôt finir le reste de mes jours cloîtrée sous les eaux, assignée à résidence, que de te laisser verser le sang en mon nom.En remettant ses gants, Lys se dirigea vers la sortie de la tente, sa capuche relevée sur son visage trop dédaigneux pour être véritablement beau. Son fleuret, encore graisseux de sa dernière plongée, battit son flanc à chaque pas. Dans son dos, la voix de sa sœur l'interpella avant qu'elle ne déserte la tente.« Tu comptes reposer la même question à nos autres sœurs ? Enfin, à toutes celles qui ignorent que tu as du sang de nymphe sur les mains ? »Le sourire de Lys fut tranchant, et froid, pareil à une lame de sabre étincelante sous la lune d'argent.« Quand mon tour est venu, on m'a destinée à devenir une assassin, une tueuse tranchant les gorges de mes victimes. J'ai appris à faire cela, et décidé que mes talents me serviraient bien mieux qu'ils ne serviraient mon peuple. Coupable d'égoïsme, je vais là où il y a de l'or à gagner pour mon escarcelle ; je pille ceux qui ont le malheur de s'aventurer sur des eaux dont ils ne sont pas les maîtres, et je joue les humaines mercenaires au regard du tout-venant. Je ne suis pas nostalgique, je ne vais pas auprès de mes consœurs de parenté ; je suis pragmatique, c'est par la demande d'assassin que je me laisse guidée. »Remarque ? Magnifique forum, qui offre un très bon mélange entre le jdr papier et sur forum. Bravo au fondateur (et il n'est pas exclu que je m'essaie au rôle de MJ e_e) Où avez-vous connu le forum ? Par votre partenariat avec la Vallée d'Ildir |
|