Grindal, le Fier Traqueur

GRINDAL LAMECROC

Age : 30 ans

Surnom : Fier Traqueur

Droitier / Gaucher : Droitier

Race : Lycan non-métamorphe

Classe : Assassin

Métier : Chasseur

Alignement : Loyal - Neutre

Inventaire du personnage : arbalète avec munition (16), 1 gilet de cuir, 1D3 collets, 1D3 piège à ours, 1 dague + Une Bolas

Or :

Apparence physique :A voir sa constitution, on a du mal imaginer Grindal se faufiler discrètement derrière sa proie pour l’achever. Pourtant, c’est bien plus de 220 livres de muscles sculpté sur deux mètres qui se lancent dans des traques effrénés. Une belle fourrure blanche comme neige comme son père contrasté avec une paire d’yeux verrons : l’œil gauche brille d’une lueur jaunâtre et l’œil droit brille d’un bleu clair. Il ne se sépare jamais également de son bandeau sur l’œil gauche. En réalité, le bandeau est déchiré et cache nullement sa vision suite à un combat dont il se rappellera toute sa vie. En fait, il tient bien plus de l’animal que l’être humain. La fourrure sous sa mâchoire est tressé de même que celle sur sa tête, de manière à le gêner d'aucune façon que ce soit pour mordre ou même voir.


Caractère/Mental :Grindal est avant tout fait de discipline, rigueur, respect et honneur. Absolument, tous ses actes sont dictés par ces vertus. Certes, la chasse rythme sa vie entière, mais ce n’est pas pour autant une simple bête assoiffé de sang. Jamais il ne ciblera plus faible que lui. Jamais. S’il voit un jour une proie faible (femme enceinte, vieillard, malade, blessé, etc) à la merci d’un tueur par exemple, il chargera immédiatement le tueur. Ce n’est pas réellement par empathie, bien que Grindal possède des réelles émotions, mais par principe : Les forts affrontent les forts. Point. Aucune gloire à écorcher une cible faible. Ses faits et gestes sont très ritualisés. Pas seulement, dans sa chasse, mais aussi dans son quotidien. On bénit son gibier durement chassé, on hurle la nuit pour célébrer ses trophées de la journée, on salut sa lame sur le cœur à la fin de la chasse, etc.

Concernant ses interactions sociales et bien il est assez maladroit. N’ayant jamais vécu en communauté, il sera silencieux en groupe, préférant écouter. Il ne connait pas non plus la plaisanterie, les sous-entendu, les expressions et autres formes de langages codés caractéristiques des humains. Vous lui dites : « Il y a de l’orage dans l’air, on dirait ! ». Il vous répondra : « Pas du tout, le ciel est dégagé. » Cela ne prouve pas du tout un manque d’intelligence, mais juste un abîme de lacune en langage courant. Il combattra volontiers aux côtés d’aventuriers, sauf des Orcs qui sont pour lui dénuée de tout honneur. Ayant attaqué sa meute en situation de faiblesse, ils les jugeant tous profondément insultant envers toute forme de vie et des préceptes d’Ysash. Evidemment, il sera ravi de collaborer avec d’autre Lycan, où il espérera fonder une meute.

Une chose aussi qui peut être conflictuelle au sein d’un groupe. Si un compagnon décide de se sacrifier, il respectera son choix et honorera ce compagnon d’arme. Là où d’autre tenterons de convaincre le martyr de renoncer à une mort certaine, Grindal lui le couvrira d’honneur et hurlera à la prochaine pleine lune en sa mémoire.
N’oublions point également sa part animale, très prononcée étant un lycan non-métamorphe. Malgré une certaine forme de noblesse dans son comportement, elle contrastera de façon évidente avec ses rugissements opportuns et ses reniflements incessants.

Il reniflera sans gêne quelqu’un qu’il vient de rencontrer pour l’analyser. Même s’il capte moins d’odeur qu’un loup véritable, son sens olfactif perçoit quand même suffisamment pour dénicher quelques odeurs douteuses. En résumé, son côté animal est aussi bien présent chez lui. Il n’a que faire naturellement du regard des autres, notamment lorsqu’il se trouvera en pleine ville ou village.


Dons et/ou Talents :

■ Lame empoisonnée
1x / Jour
1 action
Durée : 5 rnds
Peut enduire son arme de poison (à condition qu'il en ait dans son inventaire.)
Il a 1D2 (1) de chance d'empoisonner son ennemi s'il le touche. La victime perdra alors l'équivalent de 2 points de vie par jour si elle ne se soigne pas (sort, potion d'anti-poison).

■ Peut tenter de voler 5 fois par jour : Vol à la tire


Compétences et caractéristiques :

■ Dextérité

-Classe :Camouflage rural & urbain, Connaissance des pièges, Connaissance Poisons, Déplacements silencieux (rural & urbain), Détection des pièges, Détection passages secrets, Escalade, Filature, Fouille, Saut

-Métier :Camouflage rural, Connaissance des pièges, Dépeçage, Déplacements silencieux (rural), Détection des pièges, Dressage, Escalade, Maîtrise des cordes, Pose de pièges, Pistage

-Race : immunité maladie, déplacements silencieux (rural), Esquive, Perceptions, Camouflage rural, Coups Puissants, Sixième sens, Vision nocturne (18m)

Histoire :

"Il y a une proie en chaque prédateur"

La chasse n’est pas coutume au seins de tous les lycans étant donné la grande diversité qui les caractérisent.

Sa mère l'enfanta et succomba, hélas, peu de temps après d’une grave maladie. La grossesse lui emporte ses forces restantes avant de souffler la dernière étincelle de vie en elle. Grindal eu la chance de grandir avec son vénérable père, Ishvar. Bien peu peuvent profiter de leur paternel à cause des récents conflits. Toujours par deux, ils allaient et chassaient. Un binôme épique de tout instant.

Ishvar était considéré comme le plus grand des chasseurs parmi l’élite des prédateurs Lycans. Une légende vivante ayant bravé mille dangers et affronté mille ennemis. Son foyer était ornementé des crânes et squelettes de créature aussi terrifiante que dangereuse.

Grindal, ayant grandi dans l’ombre de son père et baigné de ses éloges, se devait être à la hauteur. Il avait même l’espoir de le dépasser. Il fut donc le mentor ultime pour Grindal. De quoi lui donner largement matière pour dépasser le maître.

Il grandit dans un esprit traditionnaliste très exacerbé. La chasse était pour eux une religion dont ils étaient les fanatiques. Ysesh était en prière, à chaque proie vaincue, en remercîment et en éloge. Ishvar n’a jamais mêlée sa morsure à un être humain car il estime que ce don d’Ysash se mérite. Il n’a jamais donc trouvé d’être humain en estime à ses yeux. Il en va de même pour Grindal. La seule chose qui manquait à Grindal s’était une famille, une meute. Des frères, des sœurs, des anciens sur qui compter, et protéger. Malgré cela, le père et le fils se trouvaient dans un équilibre parfait. Avant qu’Ysash mette à l’épreuve le fils prodigue…

L’âge rattrapa Ishvar qui approchait les 115 ans. Un mal lui rongea l’esprit. Le pire de tous. La gangrène ultime. Ishvar ne ressentais plus rien en chassant. Plus de frisson. Percevoir les derniers battements de cœur de sa victime ne lui procurait plus rien.

L’ennuie. Le néant. Tans de proies vaincus et plus aucune pour piquer l’intérêt du vieux loup. Grindal fut troublé par le désintérêt chronique de son père pour la chasse, qui remettait en cause toute son existence et ses croyances.

Une distance se creusa entre le père et le fils. L’élève et le maître. Le chasseur et sa proie…

A l’instar d’Ishvar, Grindal devenait chaque jour bien meilleur que la veille. Jusqu’à chasser complétement seul, laissant son père ressassait ses vieilles chasses et caressant les crânes de ses exploits d’antan au foyer.

Un beau jour, Grindal revint vers son père, excité de sa proie du jour. Ishvar félicita son fils du grand chasseur qu’il était devenu. Une flamme s’illumina dans ses yeux lorsque celui-ci se posa sur jeune prodige. Un malaise empoigna Grindal tandis qu’il sentit l’excitation regagner le cœur de son père. Ce jour-là, Grindal ne tint pas compte du changement brutal de comportement de son paternel.

Le lendemain, Grindal était seul dans le foyer, perché à la cime d’un arbre. Une première depuis toujours pour le jeune fils. Il partit à la recherche de son paternel au comportement de plus en plus inquiétant.

Quelques jours de recherche s’écoulèrent. Grindal ne pouvait pas pister son père. C’était impossible. Son savoir était à plus de l’à moitié issu de cette légende. Si son père ne voulait pas être suivis et retrouvé, il en été ainsi.

Quelques saisons se succédèrent, Grindal devait se faire à l’absence de son père. Il lui manquait et essayer de trouver des réponses à son départ, mais en vain. Il appréciait guère la solitude en dehors de ses instants de prédations.

Lors d’une nuit d’hiver, période plutôt creuse pour la chasse, une présence passa en un éclair derrière Grindal. « Non, personne n’est aussi silencieux, sauf… » Pensa t’il en proie à la crainte.
Il huma l’air, aiguisa son sixième sens.

« NON ! » cria son imagination.

Ishvar bondit de sa cachette et se rua sur son fils. Sa lame trancha l’air, raflant de peu la crinière de son fils tant aimé.

- Père ! Quel est donc cette folie ?! Implora Grindal.
Ce dernier fit face devant son fils. L’âge s’était fait encore plus inclément que dans les souvenirs de Grindal. Sa fourrure présentait des trous par endroit et était hautement négligeais. Ses membres tremblaient. Difficile de savoir si c’était l’excitation qui provoquait ses spasmes où son âge avancée. Peut-être les deux. Ses yeux fixaient son fils, comme ils fixaient jadis ses victimes : sans battement de cils.

- Je te vois devenir meilleur chasseur que moi, fils. Ne te méprend pas sur moi où sur Ysash : nous sommes infiniment fières de toi. Tu es le fils, l’élève, le prodige et bientôt le traqueur. Pour toi, ce sera ta dernière leçon : devenir le prédateur implacable comme ton vieux loup de père. Il y a une proie en chaque prédateur et tu dois te débarrasser de la tienne, divagua t’il en resserrant sa poigne sur ses lames. Devient la proie cette nuit, et renait demain en meilleure chasseur que personne ne le sera jamais !

- Je refuse de me battre, père. Je ne peux pas, s’excusa le fils.

- La boucle est bouclée. Trop longtemps que la chasse m’indiffère. Trop longtemps qu’aucune proie obsède mes pensées. Tu seras ma dernière proie, mon fils. Tu seras ma dernière image que j’emporterais dans mon mausolée, mais sache que mon cœur lui a toujours battu pour toi. Accorde à ton vieux père une mort digne de sa légende et de ses trophées.

C’était blasphème à croire. Voilà ce qui traversa l’esprit du vieux loup quand Grindal rentra, l’autre jour de sa traque : le frisson de la chasse en voyant Grindaldevenir un combattant digne de lui.
Grindal bondit sur l’arbre le plus haut et prit la fuite. Son père lui emboite le pas. Branche en branche, à quatre pattes telle des fauves, la poursuite s’éternisait. Si Grindal ne pouvait pas pister son père, il ne pouvait pas non plus le semer. Impossible d’échapper à ce combat.

- Cesse de fuir ! cria-t-il en lançant une bolas sur les jambes en mouvement de son fils.

La bolas s’enroula autour de ses pieds et immobilisa son fils dans une chute amortit par la neige froide de la nuit d’hiver.

- Puisque tu crains ton vieux père de la sorte, autant me mettre un handicap. Voilà nous sommes à armes égales.

Puis il s’aveugla son œil gauche d’un bandeau noir. La provocation venant de son père fonctionna à merveille puisque Grindal coupa ses liens et se rua sur son père. Les lames sifflèrent de ci et là, leurs déplacements félin ponctuait par des projections de neige donnaient un spectacle dérangeant et leurs rugissements déchiraient la nuit.

Grindal commençait à avoir l’ascendant sur son maître. Il parvint à infliger le coup qu’il cherchait à placer depuis qu’Ishvar avait posait ce bandeau sur son œil : il trancha une ouverture sur ce bandeau suffisante pour lui permettre de voir normalement.

- Maintenant, nous sommes à armes égales ! Rugit-il avec férocité.
Le combat suivis son cour épique : l’un pour définitivement se hisser sur la même branche que son père et surmonter l’épreuve de la grande Ysash, et l’autre pour l’exaltation d’un dernier combat… et rejoindre Ysash.

Après un long combat, la lame de Grindal se planta dans le buste d’Ishvar, dissipant toute l’adrénaline de leurs veines en un éclair. Seul, la mélancolie et la tristesse demeurait.

Ishvar tomba sur le dos tenant la garde de la lame de son fils.

- Le plus beau combat de toute ma vie, mon fils. Merci. Je meurs en chasseur et non tel un vieux loup égaré. Il quitta son bandeau et le donna à Grindal. Je te donne ceci. Non pas un trophée car je sais que tu en auras des milliers. Un souvenir. Un souvenir de ce combat et de ton vieux père. Mais surtout tu dois savoir que ta mère est morte par ma faute.

- Comment ? demanda Grindal sentant son cœur accélérer derechef.

- Ne sous-estime jamais tes ennemis. Ton vieux père a fait cette erreur un jour. Moïra et moi faisions partit d’une meute jadis. Nous avons été attaqués par une horde d’Orcs assoiffé de sang et d’acier.

Beaucoup de nos femelles étaient enceinte et nous avions beaucoup de louveteaux comme toi. Mes frères et moi revenions de la chasse. Nous étions épuisés, en sous nombre et vulnérable. Je nous pensais dans la bonne grâce d’Ysash, alors j’ai lancé l’assaut aveuglé par ma légende.

Ishvar toussa, libérant une goutte de sang qui se fraya un chemin le long de sa fourrure jadis blanche comme celle de Grindal.

- Garde ce bandeau, fils, en souvenir de l’aveuglement de ton père. En souvenir de ta mère et notre famille tout entière qui a payé pour mon erreur. Ne sous-estime jamais tes proies. Agis toujours dans le plus grand des honneurs et sois prêt pour Ysash. Adieu, mon fils…

- ROOOOOOOOAAAAAAAARRRRRRRR !

Le rugissement fit trembler la forêt entière. Puis des loups hurlèrent comme pour saluer ce vénérable lointain cousin et la succession éternelle du fils sur le père. Ainsi va la vie. Ainsi vont les sauts d‘humeurs du destin. Ainsi va la volonté d’Ysash.

La légende d’Ishvar est resté donc intact étant donné que chaque membre de sa meute est mort dans l’assaut des Orcs. Seul, les rangs des Orcs préservent ce souvenir.

Il avait, jadis, une meute, comme il a toujours voulu en avoir une. Aujourd’hui le voilà seul. Complètement seul.

Remarque?

Ou avez vous connu le forum?