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| Sujet: Dulindil Edhelindë 12/02/15, 10:17 pm | | Dulindil Edhelindë
Age : 30 ans
Surnom : le Troubadour d'Orfield
Droitier / Gaucher : Droitier
Race :Demi-Elfe
Classe :Barde
Métier :Ménestrel
Alignement :Chaotique neutre
Inventaire du personnage :1 instrument (luth), costume de scène, partitions, un fleuret
Or :
Apparence physique :
Dulindil est un individu de taille et de constitution moyennes (1m75 pour 70 kgs), à la peau mate et la chevelure mi-longue brun foncé retenue en catogan par un ruban coloré. Sa silhouette svelte est celle d'un homme mais son visage ne laisse aucun doute sur son ascendance elfique : il possède des yeux aussi étincelants que deux saphirs du bleu le plus pur, des traits fins et charmants et une paire d'oreilles plus pointues que la normale. Sa bouche affiche un petit sourire en coin qui lui donne un air mi moqueur, mi amusé. Il est maniéré comme un noble, prend des poses qui mettent en valeur son meilleur profil, flirte avec les jolies filles et s'agace de tout ce qui ne lui convient pas.
Le jeune demi-elfe porte beau même s'il est habillé modestement : chemise de lin immaculée, braies bleu marine, baudrier à la ceinture, bottes de cuir ayant connu plusieurs saisons. Cependant chaque vêtement est propre, ses bottes sont cirées et sa longue chevelure soigneusement arrangée. Lorsqu'il en a l'argent, Dulindil agrémente le tout d'un soupçon de parfum. L'on ne peut manquer le luth qu'il porte dans son dos comme pour afficher publiquement sa profession. Son costume de voyage -qu'il enfile dans les buissons au sortir de la ville- est bien moins tape-à l’œil : une cape de laine bouillie noire à capuche, des braies brunes et une chemise écrue.
Dulindil est plutôt bruyant : quand il ne chante pas en jouant ses mélodies, il chatouille les cordes de son luth. Et si la musique s'arrête, l'on entend sa voix de ténor rire ou babiller sur tout et rien. Quand le silence se fait, c'est qu'il est parti trousser la plus mignonne des filles de salle, cuver son vin ou dormir. Ou faire les trois à la suite. Inutile donc de penser à lui pour l'employer à jouer les monte-en-l'air, il est aussi discret qu'un troll dans un magasin de poterie, mais au moins lui, il chante bien.
Caractère/Mental :
Dulindil est beau… Et il le sait. Il est d'un narcissisme rare doublé d'un égocentrisme horripilant pour tous ceux qui ne tombent pas sous son charme. A la fois séduisant et séducteur, il veut tout le temps plaire que ce soit par la musique, ses douces paroles ou ses atouts physiques. Volontiers coquet, il aime les beaux atours et se ruine pour un foulard en soie. En fait il est plutôt grand seigneur lorsqu'il gagne quelques pièces, n'hésitant pas à payer des tournées et à s'offrir un bon repas ce qui lui attire la sympathie des habitués de taverne.
Depuis sa naissance il a appris à vivre au jour le jour et à profiter de chaque instant. Sans but dans la vie mis à part sa subsistance, il est assez instable et ne s'engagera dans une entreprise que s'il peut en dégager un bénéfice à court terme. Ni lui ni sa famille ne se sont jamais mis au service d'un noble seigneur, leur vie de bohème leur convenant parfaitement. Quant aux femmes, il papillonne de l'une à l'autre.
Le demi-elfe ne roule pas sur l'or, ce qui ne l'empêche pas de chercher à s'élever de la médiocrité par la culture et une politesse irréprochable. Il aime la compagnie de personnes brillantes avec qui il discute, salue les demoiselles avec galanterie et se perd parfois dans les rayonnages d'une librairie à la recherche d'un ouvrage de poésie. Il méprise plus que tout la vulgarité, la brutalité gratuite, la saleté et la bêtise.
Et pour finir… N'en doutez pas, Dulindil est un génie. En tout cas il en est persuadé. Si vous osez froisser sa sensibilité d'artiste auteur-compositeur, il y a des chances que fleurissent des fredaines sur votre vilaine tête ou votre gros c… Et si par bonheur vous l'encensiez, il se fera une joie de répondre à vos compliments en composant un poème sur vos vertus.
Dons et/ou Talents :Sens de l’initiative (permet d'attaquer le premier)
Sorts:
- Armure - Soins légers (x2)
Compétences et caractéristiques :
-Classe :Charisme, Intelligence, Acrobaties, Art de la magie, Alphabétisation, Bluff, Concentration, Éloquence, Escamotage, Connaissances des Langues, Imitation, Natation, Perception auditive, Psychologie, Renseignements, Représentation, Utilisation d’objets magiques
-Métier : Alphabétisation, Chant, Commérage, Éloquence, Équilibre, Musique, Représentation
-Race : détection, immunité contre les sorts de type sommeil, fouille, perception auditive, vision nocturne (18m), Renseignements
Histoire :
L'histoire de Dulindil remonte à la rencontre improbable d'une fille de petite vertu aux yeux de braise et d'un ménestrel elfe que l'envie d'aventure avait entraîné hors des bois. L'adage veut que les extrêmes s'attirent, ce fut le cas pour ce drôle de couple pour qui les qualités et défauts furent complémentaires. Les mois de passion passés, ils se trouvèrent bien ensemble et firent l'acquisition d'un chariot qu'ils débâchaient pour en faire une scène de théâtre improvisé lorsqu'ils traversaient les villages. L'elfe jouait du luth en chantant, sa jolie compagne dansait en frappant sur un tambourin.
Depuis longtemps désirée la naissance de Dulindil vint couronner leur amour. L'enfant fut choyé, sûrement trop. Mais comment résister à un bébé aussi adorable? Dès qu'il sut marcher il participa à sa façon au spectacle, dansant maladroitement, battant des mains ou multipliant les mines attendrissantes pour implorer la générosité des spectateurs. Il fut le chouchou des matrones qui lui glissaient des pièces en lui pinçant la joue. Leurs enfants furent moins amicaux. Distants avec ce drôle de petit garçon, certains firent preuve de brutalité avec ce « monstre » qui s'en retournait dans son chariot couvert de bleus en pleurnichant.
Il n'eut guère d'amis mais trouva la plénitude dans sa famille unie et leur passion pour la musique. Très tôt son père l'initia un luth et au solfège. Plus tard il apprit à lire, écrire, composer. Son éducation fut aussi elfique qu'humaine ; il a appris la langue maternelle de son père et prie Tenalad ; de sa mère il a le tempérament chaleureux et l'inventivité. Ni tout à fait elfe, ni entièrement humain, la crise identitaire de son adolescence fut profonde. Finalement il se persuada qu'il était quelqu'un de rare -donc exceptionnel-, une sorte de chaînon manquant entre deux races. Dès lors il se mêla plus volontiers à la compagnie d'autrui et joua de sa particularité pour se faire des connaissances... Et plus si affinités.
A s'acoquiner avec n'importe qui dans les tavernes, il fut mêlé à des bagarres. Son aventurière de mère lui apprit à se servir d'une lame. Plus agile que fort, il préfère les fentes précises aux grands coups de taille. L'esquive et la fuite lui ont sauvé la mise plusieurs fois ; il y aura volontiers recours plutôt que d'affronter un adversaire plus fort que lui. Son père lui enseigna comment se servir d'un arc, même s'il n'utilise pas souvent cette arme. Il passa de longues heures à perfectionner l'art de la magie musicale afin de se protéger ou de se soigner.
A sa majorité Dulindil était autonome et pouvait prétendre à vivre sa vie de son côté. Il préféra poursuivre l'aventure avec ses parents. A eux trois, ils formaient les Troubadours d'Orfield (une mer à la frontière des territoires elfes et humains), faisant la joie du public qui venaient les écouter. La vie était douce : leur assiette était toujours pleine et les revenus leur permettaient de vivre décemment sans être fortunés. Leur bonheur eût pu durer encore longtemps si sa mère n'était pas une mortelle. Elle s'affaiblit peu à peu pendant deux ans puis la maladie se déclara. Elle agonisa de longues semaines tandis que son père fou de douleur dépensait leurs maigres économies en potions auprès des guérisseurs ou des charlatans.
La mort de sa mère sonna le glas de l'unité de la famille. Bien qu'il aimât son fils, le père était devenu l'ombre de lui-même ; il refusait de jouer ou d'entendre de la musique car chaque note lui rappelait sa tendre épouse. Au désespoir, il préféra retourner auprès des siens afin de survivre à ce deuil. Ainsi Dulindil se retrouva seul et désemparé. Mais son chagrin ne dura pas longtemps : sa mère était une battante et n'aurait jamais supporté de le voir se répandre en lamentations. Avec quelques mots bien sentis elle lui aurait ordonné de sécher ses larmes, relever la tête et de savourer la vie. C'est ce qu'il fit en son honneur et pense souvent à elle quand il aperçoit une brunette audacieuse danser au son de sa musique. Il sait que le départ de son père n'est qu'un au-revoir. Un jour prochain il rejoindra la Ville de la Lumière pour le retrouver.
Remarque? Pas pour le moment ;)
Ou avez vous connu le forum?Anciennement Hugir
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