Nom : Naztharune
Prénom : Zár
Age : Apparent : la trentaine Réel : -
Surnom : Zár le Fou
Droitier / Gaucher : Droitier
Race : Rakshasa
Classe : Barde
Métier :Hors-la-Loi
Alignement : Chaotique Neutre
Inventaire du personnage :Arc et flèches (16), gilet de cuir et dague. Khopesh (épée à une main). Anneau de bois. Bandelette de portail.
Or : 11
Apparence physique :Rares sont ceux à avoir vu Zár sous sa véritable apparence. Il préfère de loin, pour des raisons pratiques, prendre l'apparence d'un homme, en changeant aussi souvent que le besoin s'en fait sentir. Cependant, ceux qui l'ont vu le décrivent souvent comme un jaguar humanoïde très maigre (63 kg), presque rachitique, et assez petit (1,72 m). S'il n'avait pas la musculature que sa vie d'errance lui a apporté, il serait tout à fait chétif. Ses yeux bleus sont souvent moqueurs, mais peut-être est-ce parce que les rares personnes à l'avoir vu sous sa forme naturelle sont des rakshasas, dont il se moque ouvertement, en réponse à leur mépris universel.
Apparences le plus souvent revêtues :
http://fc04.deviantart.net/fs71/i/2014/081/1/6/floki__portrait__by_sweetcidia-d7b5hz8.jpghttp://fc08.deviantart.net/fs70/f/2014/086/7/4/ragnar_ah_by_ajanee12-d7bwbkt.jpgCaractère/Mental :Zár est un être difficile à cerner. Banni ou pourchassé par les siens pour son comportement déviant, il n'en reste pas moins un démon aux schémas de pensées aberrants pour les humains qu'il côtoie. Les rakshasas le traitent de fou à cause de son manque de discipline et d'obéissance, ainsi qu'à cause de propension à traiter les autres humanoïdes comme des égaux (lui vous dirait que toute créature pensante est aussi aliénée que n'importe quelle autre), et les mortels, le prenant pour un humain, le surnomment le Fou du fait de ses manières inquiétantes. En effet, où qu'il aille, et quelle que soit sa forme, des rumeurs de cannibalisme commencent à se répandre, et "l'étranger au comportement bizarre" attire inévitablement l'attention sur lui.
Cependant, sa vie de nomade n'est pas dépourvue de plaisirs, et il ne regrette certainement pas de ne plus être le laquais des rakshasas. Il pallie le manque de contacts de confiance et le manque de chair humaine par d'autres plaisirs de la chair, abusant sans vergogne tout ceux qu'il rencontre afin d'obtenir ce qu'il désire.
Car oui, Zár use et abuse de sa nature de rakshasa pour se jouer des mortels. Ses proies de prédilection sont les humains, dont il peut lire les pensées, mais il a plus d'une fois revêtu l'apparence d'une autre race quand cela l'arrangeait. Par contre, il craint comme la peste les autres immortels, qu'ils soient anges ou démons, même s'il cachera sa crainte sous un monceau de railleries. Il se moque des anges et des autres kashasas, qui ne jurent que par le respect envers leur maître et en une obéissance aveugle et abrutissante, et se moque des autres démons qui méprisent les mortels mais se nourrissent de leurs peurs ou de leurs fantasmes. Sans les mortels qu'elles méprisent, les succubes n'auraient plus de raisons d'être, et c'est ce paradoxe qui amuse Zár.
Dons et/ou Talents :-Sens de l'initiative
Compétences et caractéristiques :-Classe : Sorts : armure, soins légers, sommeil.
Compétences : Acrobaties, Art de la magie, Alphabétisation, Bluff, Concentration, Décryptage, Déguisement, Déplacement silencieux, Diplomatie, Discrétion, Équilibre, Escalade, Escamotage, Estimation, Évasion, Connaissances des Langues, Natation, Perception auditive, Psychologie, Renseignements, Représentation, Utilisation d’objets magiques.
-Métier :Alphabet secret des voleurs, Commérage, Braconnage, équitation, Connaissance du monde de Galgals, déplacements silencieux, Dissimulation, Escalade, Esquive, Perception.
-Race : Lecture des pensées, Changeforme
Histoire :En cours d'élaboration.
Zár Naztharune était né au sein d'un clan rakshasa, et était un jeune plutôt prometteur. Habile, rusé et sans honneur, il était capable d'abuser n'importe quel mortel pour en faire un esclave ou de la nourriture au sein de son clan. Il prenait plaisir à humilier leurs serviteurs lascifs, abrutis par la drogue ou par la magie, les traitant avec moins d'égards que des chiens. Car au moins ne coupait-on pas la patte d'un chien pour s'en faire un dîner dès qu'on en avait envie.
La seule inquiétude de ses parents et de son rajah était son manque d'obéissance, puisqu'étant doué, il acceptait mal les remontrances et était parfois orgueilleux. Cependant, cela était considéré comme un défaut juvénile, qui s'estomperait avec le temps. Et ce fut le cas. Du moins, c'est ce que crurent ses aînés. La vérité était toute autre, et lorsqu'ils s'aperçurent de leur erreur, le "mal" était déjà fait.
Tout commença lorsque Zár partit à travers les marais, abandonnant pour quelques jours le temple où vivait son clan. Il savait que sa désobéissance lui serait reprochée à son retour, mais son caractère d'enfant égoïste et gâté à cause de ses dons le poussait à vouloir échapper à l'autorité des anciens, ne serait-ce que par pure provocation. Au bout de trois jours il repéra une troupe d'amuseurs itinérants ayant dressé son campement en bordure des marécages. Restant dissimulé dans l'ombre, il lut leurs pensées comme il était naturel pour lui de le faire et reçut en pleine tête une quantité incroyables d'histoires fabuleuses. Leurs pensées recelaient un mélange d'une vie exubérante et pleine d'émotions et d'une quantité incroyables de contes et légendes, qui, dans leurs têtes, se paraient de sons, de couleurs et de sensations bien plus vivantes que n'aurait pu les rendre le meilleur des conteurs. Zár dévora avidement toutes ces histoires, et dans sa tête, ce qui n'était qu'un repas potentiel doublé d'un esclave méprisable se mua peu à peu en une personne ébahissante.
Le lendemain, après une nuit emplies de rêves étoilés, il se présenta à eux sous les traits d'un enfant humain. Malgré toute son habileté, les voyageurs sourirent lorsqu'il leur expliqua qu'il venait d'un village voisin. Il lut dans leur esprit qu'ils ne le croyaient pas, et qu'ils pensaient qu'il était en fugue, mais cela ne les dérangeait pas. Il fut donc accueilli chaleureusement, et, pour la première fois de sa vie, se fit des amis. Ces gens étaient libres, ouverts d'esprit, et il lui apprirent de nombreuses choses, comme par exemple ce que ça faisait d'être considéré comme une personne à part entière et pas seulement comme un outil efficace. Il passa ainsi à leurs côtés une journée incroyablement riche, pendant laquelle il en apprit plus sur le monde qui l'entourait que pendant les dix années qu'il avait vécu au sein de son clan. Le lendemain hélas ils reprirent la route, et lui ne les suivit pas, trop attaché qu'il était encore à son clan. Il utilisa donc son anneau de portail pour rentrer au plus vite, tandis que grandissait confusément en lui l'idée que peut-être les mortels n'étaient-ils pas du simple bétail.
Son retour fut accueilli par la fureur de son rajah, qu'une telle insubordination faisait enrager. Il confia aux prêtres la tâche de savoir où s'était rendu Zár. Remontant par magie la trace de son portail, ils retrouvèrent la piste des bonimenteurs.
Le rajah, à la fois sage et cruel, redoutant que ces humains n'aient corrompus son favori, puisque ce dernier ne les avait ni dévoré ni réduit en esclavage et surtout n'avait pas parlé d'eux à son retour, ordonna qu'ils fussent tous découpés en morceau et servis le soir même en repas au temple. Il fit venir Zár devant les plats de membres découpés devant lesquels il avait fait aligner les têtes des voyageurs, et observa la réaction de Zár.
Celui-ci, malgré ses talents de menteur, ne put dissimuler l'horreur qu'il éprouvait. Au mépris du rajah s'ajouta sa propre incompréhension. Comment la mort de simples humains pouvait ainsi l'emplir de...de la tristesse ? Il n'avait jamais encore ressenti cette émotion. Il ne ressenti presque pas les mois de châtiments corporels et de privations qu'il subit, ainsi que le mépris de ses parents, tant son esprit était perdu dans le néant. Il avait déjà vu d'autres rakshasas être exécutés, et pourtant jamais il ne s'était senti aussi proches d'eux que de ces quelques humains qu'il avait côtoyé pendant une paire de jours.
Sa faute lui fit perdre sa place dans la future élite, et il fut refoulé au rang de simple exécutant, parmi ceux qu'il brimait autrefois. La fin de sa vie d'enfant fut alors des plus pénible. Il tenta bien une fois d'expliquer à son père ce qu'il avait ressenti auprès de ses gens, mais celui-ci fut horrifié par les paroles de son fils, et le renia, écœuré de voir sa progéniture aussi faible.
Il atteignit malgré tout l'âge adulte, sans plus se faire remarquer. Il était relégué au rang de sous-fifres, ne servait plus qu'à obéir aux autres, et n'avait même plus d'esclaves desquels disposer, et ne pouvait donc plus rien faire qui soit digne de sa race ou qui au contraire ait pu l'éloigner encore plus de ses frères. Il passa ainsi de longues années à courber l'échine et à subir le dédain de ses frères.
Puis, un jour, un de ses supérieurs lui rendit son bandeau de portail, qui lui avait été confisqué au retour de sa fugue, pour les besoins d'une mission. Il s'agissait d'aller auprès d'une horde de peaux-vertes pour les pousser à offrir leurs esclaves au rajah. Il y avait trois chances sur quatre que le chef de la horde soit un orque et décide donc plutôt de décapiter le messager. L'anneau avait donc pour but d'être utilisé en urgence des fois que les "négociations" échouent. Malgré son statut de presque proscrit, les rakshasas ne pouvaient se résoudre à simplement sacrifier Zár pour rien.
Dès le lendemain, il avait disparu. Son clan le condamna immédiatement à mort, et les autres clans, soucieux de ne pas se compromettre pour un paria, le rejetèrent.
Personne ne savait le cheminement qu'avait fait son esprit toutes ces années. Ils tentèrent une fois de plus de localiser où il s'était rendu avec son portail, mais il avait choisi comme destination une immense cité humaine, et son clan ne put se résoudre à la raser simplement pour le retrouver. Ils envoyèrent cependant certains gardes à sa poursuite, ayant pour mission d'arpenter les terres de Galgals pour le retrouver et rapporter sa tête à leur rajah.
Remarque?Ou avez vous connu le forum? Sur Internet (je sais, ça surprend).