Age : 25 ans
Surnom : ---
Droitier / Gaucher : Droitière
Race : Demi-elfe
Classe : Moine
Métier : Éclaireuse
Alignement : Chaotique bon
Inventaire du personnage :arc avec munition (16), 1 filet, 1 fouet, armure légère (veste de cuir), 10 mètres de corde, cheval de selle avec selle et harnais. + La lettre de sa mère
Or : Apparence physique : D'une stature assez haute, Miril mesure un bon mètre soixante-quinze pour soixante-trois kilos. Fin et souple, son corps porte les traces d'une vie pleine d’insouciance à courir bois et forêt : il s'est gracieusement développé malgré quelques cicatrices. Le temps élançant ses membres et galbant ses muscles, achevant de lui donner la silhouette féminine mais solide qu'elle possède aujourd'hui. De son côté elfique, elle hérita la grâce troublante et aérienne de ses pairs pourtant méconnu d'elle hormis en légendes, ainsi que les traits fins de sa mère. Quant au reste...il serait plutôt emprunt à son souverain de père. Elle lui doit notamment son air franc et la noblesse qui même si discrète, semble irradier de son être telle une flamme chaleureuse, l'auréolant d'un charisme et d'une assurance particulièrement féroce. Ainsi, pourrait-elle être comparée à un roc inébranlable, baigné par les lueur franche d'une aube délicate. Par ailleurs, bien que son visage semble ravir ceux qui auraient l'audace de la contempler, car volontiers rieur, elle possède ce petit quelque chose indéfinissable qui agite les entrailles et qui saurait d'avantager marquer les mémoires que son apparence physique. Et ce, même entachée par la poussière et par la boue de ses pérégrinations.
Outre ces choses-là, la demoiselle possède des yeux à la lueur farouche, plein de ruse et de malice, qui d'un gris profond et troublant ne se lassent pas de contempler le monde. Une longue chevelure blonde encadre son visage au teint légèrement halé et rosi par le grand air, pour lui descendre en tresse jusqu'au creux des reins. Quant à sa mise, elle est habituellement vêtu de fourrures et de tuniques tombant mi-cuisse. Et une lanière de cuir enserre son front pour empêcher que sa chevelure ne lui retombe traîtreusement dans les yeux...
Caractère/Mental :Miril est une jeune femme intrépide et fière, qui malgré son penchant accentué pour l'aventure, ne saurait cracher sur une bonne dose de tranquillité une fois rassasiée sa soif d'adrénaline. Pleine de vie, elle sait se montrer fougueuse et passionnée dans ses actions et tout aussi entêtée. Pas du genre à se faire marcher sur les pieds ni impressionner, elle n'hésite jamais à riposter quitte à être tranchante et user de sa langue comme de ses poings, chose qu'elle fait très bien. C'est qu'elle a la langue bien pendu et la détente facile, la donzelle ! Prudence car elle ne supporte pas que l'on se paye sa tête ou de voir quelqu'un utiliser sa force pour martyriser plus faible. Les couards l'horripile.
Ayant grandit loin des préoccupations égoïstes et frivoles des grandes cités, elle aime vivre sa vie simplement sans chercher à impressionner qui que ce soit, en étant juste...elle-même. C'est pour elle un besoin vital, presque une institution, que de laisser libre court à ses envies même les plus brutes, telles que ses escapades sauvages en pleine nature et ses cavalcades effrénée sur le dos de sa monture. Il est une chose cependant qui vient ternir ce beau tableau, car sous l'influence de son elfe de mère, qui bien qu'aimante, sans cesse lui vantait la beauté des siens et leur avantages légendaires, leur supériorité...etc. Miril développa un certain sentiment de supériorité vis-à-vis des autres, quand bien même son sang serait considéré comme impur... elle n'est nullement de cet avis. Malheureusement, elle ne se rend pas vraiment compte combien cela peut parfois faire ressortir chez elle une suffisance quelque peu insupportable.
Ceci étant, cela n'empêche point la jeune demie-elfe de faire montre d'une grande amabilité envers les autres, et se montrer d'une compagnie charmante et attachante. Mais son assurance légendaire n'étant pas toujours perçu au mieux, son caractère particulier lui vaut de lier des amitiés sincères...ou des ennemis tenaces.
Dons et/ou Talents :Moine niveau 1 :
- Acquière une 3ième action par round.
- Possède une armure Naturelle de 2pts sur tous le corps.
- Parade de projectiles. Le moine acquiert le don de Parade de projectiles, gagnant ainsi un bonus de +2 contre les armes à projectiles.
Compétences et caractéristiques :-Classe :Charisme, Force.
Alphabétisation, Camouflage rural, Connaissance des plantes, Discrétion, Équitation, Escalade, Méditation, Natation, Pistage, Résistance physique.
-Métier : Déplacements silencieux, Équitation, Fouille, Orientation, Perception, Pistage, Soins des animaux, Survie.
-Race :Rapidité, Immunité contre les sorts de type sommeil, Vision nocturne (18 mètres), Détection, Fouille, Perception auditive, Diplomatie et Renseignements.
Histoire :S'il est dit que parfois le hasard était le véritable maître du destin, c'était par ses fruits qu'allait s'allumer l'amour dont naîtrait Miril.
Lirika était une professeure elfe dont chacun vantait tant la beauté que la sagesse au sein de l'académie de Qaïn. Fraîchement arrivée d'Amethy, remplie de l'espoir de bien faire, elle ne se préoccupait alors guère de la politique du royaume des hommes du nord. Pour elle, seul comptait les enseignements qu'elle pourrait prodiguer aux élèves de cette école. Cependant, n'étant habituée aux architectures pleine de dédales de ces constructions, pour son plus grand malheur elle avait fini par se perdre. C'est alors qu'elle l'avait rencontré, au hasard de son errance. Fier et arrogant, la stature haute et solide, la trentaine bien entamée, se furent ses yeux vert pâle et perçant qui la happèrent de prime abord. Il était seul, explorant cette académie si prestigieuse pour soi-disant en découvrir les secrets. Au début, elle n'avait sut qui il était, comment aurait-elle seulement pu le soupçonner... ? d'ailleurs, elle ne devait le découvrir que fort tard. Il l'avait alors simplement raccompagné jusqu'à ses appartements, faisant montre de la courtoisie la plus noble.
Les mois qui succédèrent cette rencontre inopinée, l'homme revint dès que ses fonctions le lui permettaient. Prudemment, secrètement. Ensemble ils parlaient de tout et de rien, il se sentait un autre homme en sa présence et petit à petit, il domptait cette elfe si rétive et fière. Mais jamais la politique ne venait franchir le seuil de leurs lèvres. Malek ne tenait pas à ce qu'elle sache, à ce que tout s'arrête quitte à lui cacher la vérité. C'est ainsi que lorsque leur cœur se mirent à battre à l'unisson, il était déjà trop tard pour faire marche arrière.
Aveuglée par cet amour violent, Lirika donna tout ce qu'elle avait à l'humain. On raconte que plus tard, lorsqu'elle découvrit qu'il était roi, elle s'enfuit de l'académie de Qaïn, abandonnant sa vie d'aise pour allez vivre près des Havres dans un village paisible. Elle aurait pu retourner chez les siens, à la cité de la Lumière, mais la honte qui lui étreignait le cœur était trop forte. Quant à Malek, il renia son épouse de laquelle il ne pouvait plus souffrir la vision, tant elle lui rappelait celle qu'il avait perdu, cette elfe si chère à son cœur. Si personne ne sut jamais pourquoi il avait agit de la sorte, les deux amants savaient, eux. Mais cela ne changea rien. L'elfe s'éloigna de celui qu'elle avait aimé, brisée par la découverte de son rang, par ce mensonge qui le dévoilait comme inaccessible. Seulement...neuf mois plus tard, le fruit de cet amour éphémère naissait.
Malek, fils successeur de feu Sven le grand, et actuel roi des hommes du nord continua à gérer son royaume avec fermeté. L'esprit parfois préoccupé par ce qu'il pouvait être advenu de l'elfe, ce n'est qu'un an plus tard qu'il recevait un message l'avertissant, à travers quelques mots voilés, que Lirika avait donné naissance à une fille prénommée Miril. Elle n'avait pu se résoudre, les jours passant, à le lui cacher. La petite lui ressemblait tant...
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Chacun vivant dans l'ignorance, Miril vécue une enfance solitaire mais heureuse, parfois à fréquenter les mauvaises personnes, elle eut tôt fait d'apprendre ce qu'était les bassesses de l'âme humaine. Pour autant, elle resta égale à elle-même, sincère et fougueuse, curieuse, bercée par les histoires de sa mère sur son peuple et Tenalad. A l'âge de 13ans, elle rencontra un jeune garçon légèrement plus jeune qu'elle, nommé Yorel Bonto, il était le fils d'un maître d'armes de la cité impérial à la retraite. Ces deux-là passèrent le reste de leur adolescence à faire les quatre cent coups ensemble, allant chasser par monts et par vaux. La demie elfe apprit a manier les armes avec son père, tandis que Lirika en gage de gratitude apprenait les rudiments de la magie au jeune Yorel.
Les années s'écoulèrent ainsi. Le roi vieillit sans n'avoir jamais rencontré sa fille illégitime, et inversement. Celle-ci ignorait même jusqu'à son existence. Yorel était parti pour intégrer Qaïn sous les encouragement de Lirika. Petit à petit, le monde que Miril avait toujours connu semblait se disloquer. Jusqu'au jour où...
L'heure vint pour Lirika d'apaiser son âme et enfin espérer retourner chez les siens. Elle jugeait Miril assez apte pour prendre soin d'elle-même, ce qu'il fallait avouer, elle faisait bien depuis plusieurs années déjà. Peut-être ne comprendrait-elle pas, mais c'était ainsi. Un soir, elle alla voir sa fille et lui demanda de ne pas lui en vouloir. Sur le moment, la jeune demi-elfe ne comprit pas, mais au petit matin, sa mère était partie. Seule une lettre l'attendait, posée solitaire sur un coin de table.
« Ma très chère fille,
Je ne te demande pas de me pardonner. Tu te souviens lorsque je te racontai des histoires du peuple Elfe ? L'heure est venue pour moi de rejoindre les miens. J'aurai voulu t'y amener mais ta place est ici, tu es trop jeune pour déterminer quelle sera ta place en ce monde. Si un jour ta route te conduis dans ses bois dont je t'ai souvent vanté la beauté...sache que nous t'y recevrons avec amour. Mais mon cœur à assez saigné sur la terres des hommes pour que je mérite enfin le repos. J'espère que tu comprendra avec le temps...
Je sais que tu t'es souvent demandé qui pouvait être ton père, encore une fois, pardonne moi pour mon silence. Crois-moi il était nécessaire.
J'ai vendue la maison pour pouvoir aider Yorel dans ses frais pour vivre à la Cité impériale et suivre des cours à Qaïn. Si tu en a l'occasion, vas-y, cette cité est un véritable bijoux. Pas seulement pour son architecture, mais aussi pour les hommes qui y vivent... ton père...malgré ses mensonges, était un homme bien. Mais il t'es inaccessible, comme il aurait dû l'être pour moi. Je ne souhaite pas que tu le rencontre aussi ne te révèlerais-je son identité. Mais lui saurait bien reconnaître en tes traits et ton nom, celle que tu es...
Fais très attention à toi, à bientôt.
Ta mère qui t'aime.
Lirika. »Le cœur meurtri, esseulée, la jeune fille acheva la lecture de cette lettre. Elle ne pleura pas et l'enfoui précieusement dans sa chemise.
Cela fait à peu près deux ans que Miril est désormais seule. Elle aura trouvé refuge chez ce bon vieux Bonto, le père de Yorel. Elle travailla quelques temps pour lui, pour d'autres hommes requérant d'elle ses talents d'éclaireuse. Mais son regard se détournait sans cesse vers le nord, vers une cité qu'elle ne connaissait pas mais qui alimentait assez de curiosité chez elle pour l'obséder jour et nuit...
