Symbole : représente le procédé du retour des Morts sur terre.
uivant avec intérêt l’émulation qu’avait suscité l’action de sa sœur ainée au sein de la communauté divine, Niril fini par s’intéresser à l’idée de concevoir également une race.
De ses observations, il retint une chose : chacun des dieux, pour diverses raisons, avait alloué à leurs créations la faculté de décéder. De ce sort commun Niril comprit qu’il pouvait tirer parti.
Pragmatique, il ne comprenait pas l’attachement que ses semblables portaient à des détails finalement sans conséquences, pour leur survie face aux foules adverses des autres races. A quoi bon la beauté ? Pourquoi user de sentiments ? Ce n’étaient là que futilités sans importance, dans ce jeu de survie et de conquêtes auxquels se livrait la déité.
Il créât une race en la fondant sur l’efficacité, quitte à provoquer la colère de ses confrères. Pourquoi devoir attendre que les individus se développent ? Pourquoi leur infliger la douleur du corps et la torture des sentiments ?
Du fruit de sa réflexion et de ses observations naquit une race à laquelle il ne prit pas la peine de donner de nom. Un autre détail qui lui paressait sans importance.
Il profita de tout d’abord du fait que les autres races périssaient, laissant derrière elles un corps souvent encore utilisable.
Ces dépouilles, présentes dans des proportions des plus considérable et dont le nombre se renouvelait sans cesse, seraient le socle de sa création : plus besoin d’attendre la maturation de jeunes êtres monopolisant la présence de certains déjà plus développés. Les siens apparaîtraient déjà prêts au combat.
Poussant le raisonnement, il décida que dans la majeure partie des cas il serait intéressant de conserver les acquis de l’être qui fut vivant : ainsi, les siens ne perdraient pas de temps à apprendre ce qui leur serait nécessaire pour s’imposer.
Les individus créés de la main de Niril ne pouvaient donc pas 'mourir', même si l’on pouvait - comme toutes choses matérielles - les détruire. Ils ne ressentaient nullement le passage du temps, ne vieillissant plus. Leur corps n’avait, pour la plupart, nul besoin de se nourrir, de se reposer ou de subvenir à une quelconque fonction corporelle...
Naissant d’une source intarissable, ils ne pouvaient disparaitre tant qu’il y aurait des vivants, ces derniers laissant derrière eux la possibilité à l’un des siens d’apparaître.
Innombrable est la masse des morts réanimés. Des 'immortels' aux contraintes physiques absentes, prêts au combat dès leur création : sa race avait tout pour vaincre.
Niril, comme ultime raillerie, décida de doter, par le biais de magies adaptées, les vivants de la faculté de faire appel aux siens. Ainsi, les vivants contribueraient à la naissance de leurs propres prédateurs.
Niril, ne laissant rien au hasard, permit la naissance de ses créatures par bien d’autres moyens des plus simples aux plus complexes, assurant l’augmentation du nombre de ses troupes.
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Depuis la disparition du Dieu, comme tous les autres,
les Morts sont cantonnés à leurs seuls territoires. Attachés à la zone qui les a vue se relever, l'énergie qui les anime s'évapore dès l'instant où ils la quittent...
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Événement majeur.Le retour du Premier Nécromant assure l'ouverture des territoires rouges. Les morts ne tombent plus en passant les frontières de leur territoire. Le Humain se relève par le pouvoir de Sirgul.
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