Sorgel Djeyenav

Nom: Djeyenav

Prénom: Sorgel

Age: Sorgel est âgé de 78 ans, ce qui est relativement jeune pour un lycanthrope.

Surnom: Croc d’argent

Droitier/Gaucher: Droitier

Classe: Guerrier

Métier: Mercenaire

Race: Lycanthrope (non-métamorphe)

Alignement: Chaotique bon

Inventaire du personnage: Plastron de cuirasse, bouclier en bois, arbalète avec munitions (16) ainsi que son arme de prédilection, Jâkal, sa hache de guerre qu’il porte aussi bien à une qu’à deux mains.

Or :

Apparence physique:

Sorgel est un lycanthrope non-métamorphe, en tant que tel, il ne peut cacher sa véritable nature. D’une très forte carrure, Sorgel est un incroyable titan d’un peu plus de deuw mètres de haut, ce qui l’empêche de passer inaperçu aux yeux des passants et de son entourage. Imposant de par sa taille, on ne peut pas le louper. C’est d’ailleurs le fait qu’il soit si grand qui nous inquiète et suscite chez nous une grande méfiance à son égard, mélangé à un brin de curiosité. Cette fourrure brune épaisse, qui danse sous les caresses du vent, libère une odeur de liberté et de force qui vous enivrent incommensurablement, mais pourtant, au fond de vous, vous savez bien que cette aura qui se dégage du loup-garou n’est dû qu’à une sauvagerie témoignant du caractère indépendant de ce géant.

Ce corps taillé dans le marbre même vous empêche de tâter ne serait-ce que l’âme de cet être, vous le sentez donc imprévisible, tout comme la déesse créatrice de ce super-prédateur. Lorsque vous voyez Sorgel, ce n’est pas en lycanthrope que vous le considérez, ni même en tant qu’être vivant appartenant à ce monde, mais c’est en tant que guerrier que vous le ressentez, car tout en lui sent la guerre, cri la guerre et fait la guerre. Cette aura qui vous traverse, du simple fait de le voir, c’est une force, une puissance acquise au cours des années, sur les champs de batailles de toutes les contrées. Les cicatrices qui recouvrent le corps de Sorgel reflètent l’éclat des armes qui se fracassent en rythme au son des cors guerriers, son armure abîmée est l’œuvre de plusieurs centaines de coups portés.

Cette empreinte de bestialité qui anime cette statue attise méfiance, crainte et peur, tout comme elle suscite le respect chez ses spectateurs. Sorgel ne vit que pour la guerre, il ne connait que celle-ci. Sa hache a versé plus de sang qu’une centaine de rituels sacrificiels réunis, et d’ailleurs, cette couleur nacrée et rouge orangé qui peint l’armure du mercenaire n’est autre que la sang séché de divers ennemis vaincus. Malgré tout, un charisme se dégage de ce corps façonné pour le combat et la victoire, un charisme sans doute dû à la force et à la puissance que l’on ressent lorsqu’on a la chance de combattre aux côtés de Sorgel.

Dans son regard d’un jaune opaque, brille cette étincelle guerrière qui veille sur la flamme belliqueuse de ce corps farouche. Les yeux de Sorgel sont la seule fenêtre existante sur son âme, permettant ainsi de mieux le comprendre, de mieux ressentir les sensations qui l’animent. Dans ce regard, ni bonté ni méchanceté, il n’y a qu’une lumière, une lueur qui cri à l’aide, c’est la chanson résonnante que seul un être comme Sorgel peut entendre, c’est la symphonie métallique et archaïque d’un champ de bataille qui réclame ses héros…

Caractère/Mental:

Sorgel est un paradoxe, au sens où il peut-être doté d’une qualité et de son opposé à la fois. Tout dépend des circonstances… Cela tient sans doute de l’imprévisibilité de Sorgel, capable de faire preuve de fair-play vis-à-vis d’un combat comme il peut être capable d’agresser par orgueil. Susceptible, le lycanthrope peut avoir des réactions excessives à des évènements anodins, ceci justifié par une recherche constante de la perfection de sa part. En effet, Sorgel est un perfectionniste, un travailleur acharné qui recherchera constamment à faire mieux. Autodidacte, il n’abandonne jamais, et ne cesse d’apprendre de ses erreurs pour réussir et atteindre ses objectifs. Il devient alors une personne exigeante, que cela soit vis-à-vis de lui-même comme vis-à-vis d’autrui.

Parfois irascible, il est aisé de l’agacer, et suivant les circonstances, de le faire sortir de ses gonds. Mais je ne vous conseille pas de vous attirer sa colère, auquel cas vous le regretteriez, car Sorgel est très rancunier, et cherchera toujours à se venger. Grognon, il n’aime ni les gens lents, ni les gens bêtes, et encore moins les faibles, car pour lui, un homme fort et un homme respectable, et s’octroyer son respect est très difficile.

Cependant, si vous parveniez à gagner le respect et la confiance de Sorgel, il deviendra alors pour vous un allié précieux, qui saura toujours vous donner de bons conseils, et qui vous aidera quelque soient les circonstances.

Extrêmement loyal en amitié, le mercenaire fera un ami incroyable, toujours prêt à vous aider en cas de besoin. Mais ne tâchez pas de le rabaisser ou de l’humilier, même par humour, car Sorgel est terriblement fier, et toucher à sa fierté, c’est un peu comme jouer avec le feu en lançant de l’huile dessus. Même si Sorgel voue un véritable culte à la guerre, il n’est pas belliqueux, et sait garder son calme quand il le faut. De bonne compagnie, c’est quelqu’un d’intelligent, qui sait analyser une situation, très vif d’esprit, capable de se sortir des pires moments. D’une grande éloquence, il est très fort pour ce qui est d’arrangeur des troupes, pour redonner courage aux hommes.

Cynique, il a bien du mal à croire en quelque chose sans l’avoir vu de ses yeux, sans preuve. Sinon, Sorgel est quelqu’un d’assez sociable, intelligent, et dont le charisme en fait fréquemment un meneur. Il a de l’assurance, mais sait se remettre en question lorsque c’est nécessaire. Très indépendant, il tient à sa liberté, c’est pour çà qu’il devint mercenaire, car il n’y a que l’argent qui le lie à son employeur.

Pouvoir :

Sorgel n'a aucun pouvoir, il ne possède que ses capacités martiales et son intellect pour se défendre ainsi que combattre.

Histoire:

« J’ai vécu mille batailles, à chaque fois, j’y ai survécu, non sans blessures, mais j’étais vivant. J’ai arraché un millier d’âme de leur hôte charnel, et ait foulé le sol de mille contrées, alors, je crois que je peux penser à juste titre, que si je suis miraculé, c’est que je suis un élu de Mère Bataille, et que je suis destiné à répondre à jamais présent aux clameurs de la guerre… »

Sorgel Djeyenav, fils de Kasorgl Djeyenav, officier supérieur de la garnison de la cité des griffes noirs, et d’Emeals Djeyenav, médecin, est né lors d’une nuit chaude d’été, sous l’éclat d’un ciel sombre parsemé d’étoiles. Le couple était heureux, et aimait grandement leur progéniture. Toute son enfance, Sorgel vécu sous un toit chaleureux, avec l’amour que lui portaient ses parents. Sa mère lui apprit les bases de la médecine, ainsi que des connaissances fondamentales sur la nature, ce qui était comestible ou non, comment soigner une blessure, et elle lui apprit à lire et à écrire avant même qu’il n’aille à l’école. Quant à son père, ce dernier apprit à son fils, une fois en âge de porter une arme, à s’en servir.

Jeune, Sorgel aimait sortir avec son père, où ils partaient tous les deux en forêt, et y restaient plusieurs jours. Lors de ces escapades dans les bois, Kasorgl apprenait à son fils à se repérer en forêt, à y survivre en chassant. Il lui apprit à se tailler une arme, et lui apprenait le maniement de l’épée ainsi que de la hache. A l’école, Sorgel faisait parti des meilleurs pour ce qui était des épreuves sportives et martiales. Il apprit très tôt à se défendre sans armes, et développa un goût prononcé pour le combat. Dans sa famille, tous les hommes étaient des soldats ou des guerriers, et Sorgel ne dérogerait pas à la règle. Jusqu’à son vingtième printemps, il n’eut de cesse de s’entraîner au maniement des armes, jusqu’à ce qu’enfin son père lui propose de devenir garde.

Après quelques mois en tant que garde de la ville, Sorgel s’ennuya, jugeant cette fonction beaucoup trop monotone et sans action, aussi quitta-t-il son poste pour devenir soldat. Mais pareillement, au bout de quelques mois, il partit de l’armée, ayant du mal à supporter les doctrines et les règles trop strictes qui régissaient l’armée. De plus, le jeune lycanthrope était de nature indépendante, et avait besoin d’une certaine liberté d’action. Son père, désespéré de ne pas lui trouver un métier qui plairait à son fils, eut une idée. En effet, Kasorgl avait un ami qui dirigeait un groupe de mercenaires. Il n’avait rien contre les mercenaires, aussi demanda-t-il à cet ami en question de prendre son fils sous son aile, et voir ce qu’il adviendrait.

Sorgel, heureux de découvrir une nouvelle opportunité, accepta sans broncher, et intégra donc le groupe de mercenaire dirigé par Malak, l’ami de Kasorgl. Pour tester la nouvelle recrue, Malak désigna Sorgel pour un contrat récent, qui consistait à protéger et à escorter un riche marchand de vêtements. En chemin, Sorgel et le convoi furent attaqué par des bandits, c’était la première fois que le lycanthrope se battait réellement, et c’est grâce à sa forte carrure qu’il s’en sortit, car à ce moment-là, il n’avait aucune expérience du combat. Lui et les autres mercenaires se battirent, et il y eut deux morts, Sorgel, lui, obtint juste une légère entaille au bras gauche.

Suite à ce succès, Malak prit Sorgel sous son aile, et l’assigna à des missions aussi nombreuses que variées. Ainsi Sorgel se retrouva-t-il à protéger des navires marchands sur les côtes, à protéger des hommes politiques, jusqu’à attaquer des convois, à assassiner des personnalités, en passant bien entendu par les guerres incessantes, où Sorgel combattit pour un camp puis pour un autre sur toutes sortes de champ de bataille. Avec les années, le mercenaire gagna en expérience, il avait plus d’assurance, avait acquis de nouvelles techniques.

Pourtant, il n’était pas à l’abri de la mort. Lors d’une terrible bataille qui s’était déroulée sur les plaines hurlantes, face à deux vampires, Sorgel avait bien cru que son heure était arrivé. Mais il parvint par chance, grâce à un coup du destin, à tuer l’un des vampires et à faire trébucher l’autre, pour l’achever enfin. Mais la bataille avait été terrible, et le guerrier en ressorti blessé physiquement et touché psychologiquement. Mais suite à ses nombreuses batailles, Sorgel avait commencé à se faire un nom au sein du mercenariat.

Le lycanthrope était connu dans la cité où il opérait pour sa vivacité d’esprit, sa force et son maniement des armes. On le savait intelligent, et il faisait un allié de poids, du seul fait qu’il était capable de remonter le moral des troupes. Sorgel était très apprécié aussi du fait de sa loyauté indéfectible envers ses employeurs, qu’il servait jusqu’à l’accomplissement du contrat. D’ailleurs, le mercenaire ne rencontra pas très souvent d’échecs lors de ses missions, ce qui en fait un employé compétent. Avec le temps, des gens de plus en plus puissants et riches se payèrent les services de Sorgel, et toujours, le lycanthrope était à la hauteur de sa réputation : il ne posait aucune question, se contentait d’accomplir sa mission, gardait toujours le secret sur ses employeurs, ce qui était très apprécié, demandait n’à être payé qu’un tiers du prix avant qu’il ait accompli sa mission, pour rassurer l’employeur, seul restriction pour ceux qui se payait les services de Sorgel, laisser ce dernier agir comme il le sentait, sans interférer dans sa mission.

Bien qu’étant mercenaire prometteur, Sorgel était aussi un voyageur, qui parcouru des milliers de kilomètres à la découverte de Galgals. Grâce à ces voyages, il acquit une grande culture générale ainsi que de vastes connaissances sur le monde de Galgals. Cela lui permit aussi de se tisser un réseau de contact à travers tout le continent, ce qui optimisait son rayon d’action.

Lors d’une mission visant à escorter un riche couple de nobles à travers la forêt d’Amethy, Sorgel et les autres mercenaires furent pris en embuscade par un gros groupe d’elfes. Beaucoup furent massacrés et déchiquetés par les flèches et la magie, mais les mercenaires tenaient encore bons, des renforts arrivaient, c’était le reste du groupe qui était parti en éclaireur. Mais Sorgel eut les bras et les jambes paralysés par la magie du chef des elfes, et alors que ce dernier s’approcha du lycanthrope pour le narguer, il fit l’erreur de rapprocher sa tête de trop près. A ce moment précis, le mercenaire joua de ses crocs pour couper la jugulaire de son ennemi. Se vidant de son sang en moins de dix secondes, Sorgel reprit le combat, mais sans chef, les elfes étaient perdus, et battirent en retraite. En mordant le cou du chef elfique, Sorgel avait cassé la fiole qui pendait au cou de ce dernier, qui renfermait un liquide argenté, mais ce n’était pas de l’argent. Le croc ayant servi à tuer l’elfe était recouvert de cette substance étrange. Et c’est depuis que pour les affaires, Sorgel prit le nom de «Croc d’argent».

Désormais, âgé de 78 printemps, Sorgel est une guerrier certes eune, mais prometteur, qui compte bien se construire une solide réputation à travers tout le continent, et pourquoi pas, par les nombreuses quêtes qu'il compte accomplir, écrire sa propre légende. Car depuis sa naissance, Sorgel n'aspire qu'à devenir l'un des plus grands guerriers que l'histoire n'ait jamais connu, et c'est maintenant que tout commence réellement pour lui...

Remarque: Forum au graphisme très agréable, et une histoire neuve qui ne demanda qu’à être poursuivi et écrite ! ^^

Où avez vous connu le forum: Sur le top-site heroic fantasy.