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Ménilayéa JIVELUNE

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Ménilayéa JIVELUNE Empty110
MessageSujet: Ménilayéa JIVELUNE   Ménilayéa JIVELUNE 1x1emp1006/09/10, 02:51 pm
Nom :

Ménilayéa JIVELUNE

Sexe :

Féminin

Age :

38

Race :

Humaine

Qui ? :

Fille de l'empereur de la grande cité des monts verts.

Or: 4 pièces

Apparence physique :

Méni ne correspond pas aux critères de beautés mis en places par la société. Son teint blanchâtre, sa silhouette squelettique, ses yeux renfoncés marqués de cernes difficilement cachées par quelques artifices ainsi que ses pommettes renfoncées n'en sont que plus marqués par la noirceur matte de ses cheveux rêches. Bien que peignée, maquillée et habillée des plus beaux ouvrages proposés par son temps, elle reste malgré tout quelqu'un d'apparence torturée dont le regard dénué d'expressivité et relativement globuleux rend la compagnie dérangeante. Même si ces marques laissent parfois penser à une éventuelle possession du malin, une personne plus observatrice ou simplement connaissant un minimum son histoire saurait dire que la faute n'est à rejeter que sur sa famille et le traitement drastique qu'elle a suivit. Ses cheveux atteignent difficilement le dessous de ses omoplates, ses iris couleur de boue ne font pas se retourner les hommes et son nez tout comme son menton sont peut être trop longs et trop fins.

Ménilayéa est en permanence accompagnée de trois gardes qui eux, par contre, font se retourner plus d'une gazelle. Bien que leur ressemblance soit plus flagrante que leurs différences, ont peut les distinguer de la façon suivante:
Raméïk dépasse ses deux confrères d'environs six centimètres.
Épheimé, à bien y prêter attention, a le regard plus vide encore que ses congénères.
Quant à Centufal, son air en fait incontestablement le meneur de compagnie.
Ces trois montagnes de muscles ne cachent que peu de parties de leurs corps par la même tenue de cuir marron composée de:
D'un casque type Grèce antique de couleur bronze mais fait d'un alliage bien plus coriace.
D'épaulières rivetées de deux gros anneaux auxquels pend une cape doublée de fourrure d'ours.
De genouillères et de coudières parsemés d'éclats de verre. (pour la frime)
D'un slip épais (toujours pour la frime) surmonté d'une ceinture large au côté de laquelle pend une épée longue.
De bottes doublées elles aussi de fourrure et au creux desquelles est glissée une dague.
Puis de protèges mains et avants bras composés de plusieurs plaques successives (pour faciliter le mouvement) du même métal que le casque.

Lorsque le groupe se déplace, Méni, toujours vêtue de blanc, se voit entourée d'un triangle presque parfait constitué de ses gardes du corps personnels.

Caractère :


Peu émotive, pas très expressive, la demoiselle conserve en elle une colère cumulatrice qu'elle s'efforce de perdre dans les méandres de ses pensées depuis son plus jeune âge. Son air n'y paraît pas, mais cette femme qui s'est vu volée toutes ses années de jeunesse, porte un regard interne bien plus complexe et sophistiqué sur la politique qui l'entoure que la plupart des généraux qu'elle a côtoyé jusqu'alors; mais l'expression de telles jugements lui sont interdit, lorsqu'ils ne sont pas insoupçonnés.
Bref, le masque d'impassibilité qu'elle partage avec sa garde rapprochée, n'est que plus accentué par le fait qu'elle ne s'exprime que rarement, et la plus grande partie du temps si cela lui est autorisé. Pour toutes ses raisons, il est difficile de cerner un caractère bien précis propre à cette femme.

Les trois mastodontes, eux, ont autant de caractère que leur rang social, leur passé passionnant, et leur sur-entrainement leur permettent.

Inventaire :

Habillée d'une belle robe blanche finement ciselée, elle porte sous sa robe sa bourse, et une petite dague glissée dans une ceinture dont elle ne sait de toute façon pas se servir.
Les 'accompagnateurs' décrits plus tôt, sont vêtus de l'uniforme des gardes du corps impériaux des monts verts. C'est tous ce qu'ils sont de toute façon autorisés à porter, mis à part le sac de mademoiselle contenant ses rechanges, ses couverts, et quelques objets de voyages qui facilitent quel que peu les trajets.

Alignement :

Méni : neutre bon
Les gardes : loyal mauvais

or :

0,0

Pouvoirs :

Prédictions (le futur n'est plus lisible une fois qu'elle a utilisé son second pouvoir)
Maniement des pensées (fait naitre une idée avec une avance de minimum 12 heures, à condition que ça ne rentre pas en contradiction avec les principes fondamentaux de la personne, et que cette dernière n'ai pas suivit d'entrainement de renforcement mental)
Cocon protecteur (demande une incantation de base rapide, mais vide l'énergie de l'utilisatrice: si elle est bien reposé en 8 minutes si elle est mal reposée en 2 minutes ) produit une sphère de protection, autour de l'utilisatrice, d'une dimension d'un mètre dix de diamètre. (ce qui contraint le jeteur de sort à la position assise, et empêche toute fuite).

Histoire :

Il y a environs 39 ans de cela, le jeune prince de la grande cité impériale des monts verts, à peine fort de ses 26 ans, rencontre pour la première fois Pomalia, fille d'une famille aristocrate atteignant tout juste les 16 années de vie. Alors que le prince se rendait à un cours particulier sur la stratégie militaire magique à la populaire école de magie Qaïn, son chemin ainsi que son regard croisèrent tous deux la route de l'étudiante fortunée qui rejoignait sa classe. La côte de popularité du futur souverain n'était pas sans émoustiller certaines dont Pomalia faisait partie; et il ne fallut que peu de temps à l'adolescente pour finir dans la couche de Malek, fils de l'empereur. Pas besoin d'une deuxième fois pour que la pauvre enfant tombe enceinte, et le jeune couple se résolu à garder la progéniture.

Le jour de l'accouchement les choses allaient mal pour le pays. La bataille visant à agrandir le territoire de la cité jusqu'aux bois sombres de leurs voisins, avait clairement affaibli l'armée pourtant puissante de l'empereur. Ce dernier, comptant parmi les meilleurs combattants de ses propres forces, perdait la vie sur le champ de bataille qui les opposaient aux elfes noirs, sonnant ainsi la retraite des troupes mal engagées. Le messager envoyé rapporta la nouvelle et présenta la couronne encore ensanglantée et boueuse au successeur du royaume, dans la chambre qui faisait voir le jour à la petite Ménilayéa. Cet après-midi marqua la naissance de l'enfant comme un point sombre dans le cœur du peuple et particulièrement dans celui de leur nouvel empereur. Un malheurs n'arrivant jamais seul, la trop jeune mère tomba gravement malade des suites de l'accouchement. Clouée au lit durant le peu de temps qui lui restait à vivre, elle essaya de prodiguer le plus d'amour possible à sa fille avant de rencontrer la faucheuse. Malek ne vit pas mourir sa femme, il ne la voyait d'ailleurs pratiquement plus depuis les évènements qui forcèrent son couronnement; ce n'était pourtant pas de la mauvaise volonté, mais la défaite de son paternel entrainait un besoin de reformer une armée au plus vite. Pour se faire, les taxes étaient augmentées et les jeunes hommes réquisitionnés, choses que le peuple avalait difficilement et attribuait au changement de gouvernement. Sous les recommandations des anciens conseillés de son père, Malek augmenta les gardes et renforça les ordres donnés afin d'éviter un éventuel soulèvement du peuple, ce qui ne fit que le rendre plus impopulaire encore.

Puis le temps fit son travail, et pendant que les sujets acceptaient petit à petit leur roi, ses traits se creusèrent, sa parole devint moins tremblante, il gagna en assurance et … Sa fille grandissait dans les mains des servantes. La petite Méni était d'apparence commune, elle ne voyait son père que rarement lors des dîners et pour les choix des nouvelles nurses qui prendraient soin d'elle. Le grand homme qu'il était devenu n'adressait que peu la parole à son enfant, la regardait à peine, et ne voulait pour rien au monde se retrouver seul avec elle. Elle, n'y voyait aucun soucis dans la mesure ou, d'une part elle pensait cette relation normale vis à vis de la famille, d'autre part parce qu'elle ne s'ennuyait jamais de ses servantes. Jusqu'à ses cinq ans, elle put vivre un épanouissement d'enfant presque normal, jusqu'à certaines bizarreries qui firent prendre un tournant à sa vie.

La première fois, Bella, la dame assignée au nettoyage de la chambre personnelle de la princesse, astiquait les dessus d'étagère pendant que la petite lisait les comtes des voyageurs. Alors que la femme s'apprêtait à la longue tache du rangement des affaires de Ménilayéa, l'enfant rentra dans une crise de panique et hurla à la servante.

« Attention, le plafond, pousse toi. »


Dans un mouvement de peur, Bella se pencha rapidement, toute en levant les yeux là où l'enfant avait tendu son doigt... Mais rien ne se produisit. La gamine s'était recroquevillée dans un coin du lit de grosses larmes irriguant ses joues, son petit corps animé de soubresauts réguliers. La femme s'approcha du lit, pris l'enfant dans ses bras, la berça toute en lui soufflant.

« C'est fini ma belle, tu vois il n'y a rien! Tu as du avoir un moment d'ab- »


Elle fut brutalement coupée par un bruit sourd et un nuage de fumée plâtreuse. La peur et la fumée tombée, le tympan encore sifflant du cri de la princesse, elle rouvrit les yeux vers l'endroit où elle se tenait quelques instants avant. Là, elle découvrit une énorme charpente qui avait éventrée le plafond pour finalement détruire l'armoire et les affaires de la princesse éparpillées par le souffle.
L'incident fut vite clos, la charpente du bâtiment fut restaurée, Méni changea de chambre, et la servante ne parla de ce qui s'était réellement passé qu'à ses collègues de travail, de peur d'être traité de folle.

Mais ce ne fut pas la seule bizarrerie dont fit preuve l'enfant. Plus tard elle empêcha son escorte de passer un pont qui avait été saboté et qui s'effondra sous le poids d'un garde qui voulu lui faire la démonstration de la stabilité de l'ouvrage. Puis elle prédit quelques mois plus tard une embuscade prévue par un groupe de sympathisants des elfes. Elle fit sortir tous les chevaux de l'écurie C sous une pluie battante, et quant elle se fit attraper par l'écuyer de garde, la foudre fit brûler l'entrepôt.

Ces différentes prouesses attirèrent bien vite l'attention des magiciens du château. Et après étude du cas, ils livrèrent au seigneur les dons incroyables de sa propre fille. Celui ci ne manqua pas de voir le potentiel intéressant que représentait ce pouvoir, et chargea les érudits de l'enseignement de Meni. Il se mit dés lors à chouchouter l'enfant, à lui offrir les plus beaux vêtements, les jouets les plus sophistiqués, et même une calèche à sa taille pouvant être tirée par un poney. Mais tous ceci n'était que de la bienveillance mal placée, car en parallèle, Ménilayéa suivait une formation drastique ne laissant de place au jeu et à l'amusement que dans de rares situations. Son père avait donné aux magiciens l'ordre d'être ferme et dur, dans le but d'accélérer l'apprentissage, et qu'elle prenne ses professeurs comme ses propres bourreaux (et donc son père comme le 'sauveur').
Au cours de son apprentissage, elle apprit à maitriser son dont plus finement, à prévoir plus loin et sur plus de temps. Durant ses douze heures de travail quotidien, elle révéla un autre talent qui surpris ses maitres. Elle parvenait à faire faire des choses à des animaux par la simple pensée. Bien entendu elle ne pouvait pas faire que le rats de ses expériences s'autodétruisent, s'arrête de dormir, ou parlent subitement la langue humaine, mais l'expérience de départ est assez significative.

Une maquette de labyrinthe relativement complexe était redessinée sur papier. Meni mémorisait avec précision le chemin exacte menant à tel ou tel point, puis par simple connexion télépathique, transmettait au rongeur la conviction qu'il connaissait le chemin. Il fallait juste que l'échange spirituel ai eut lieu plus de douze heures à l'avance (ce qui rallongea les cours bien entendu...). Avec le temps son nouveau pouvoir put s'appliquer à des bêtes de plus en plus grosses, du chat en passant par le chien, aux oiseaux et même aux ours. Puis les premiers essais sur des hommes furent concluants. Les conditions à réunir étaient qu'elle devait déjà avoir entrevu le sujet, que ce qu'elle voulait lui faire faire ne rentrait pas en contradiction avec ses principes, et que ce dernier n'ai pas suivit d'entrainement supérieure de résistance mentale.

Les années passants, ses pouvoirs se développants, l'entrainement intensif avait marqué ses traits; et à quatorze ans, son visage n'avait déjà plus rien d'enfantin. Malgré la rudesse de son enseignement, ses professeurs consentirent à lui apprendre beaucoup de choses qu'elle n'aurait peut être jamais dut savoir. Elle cachait donc à son père ses connaissances sur le monde, ainsi que les idées politiques inculquées par ses maitres afin de ne pas laisser présager une quelconque forme de prise d'engagement, et afin d'être utiliser comme un outil de guerre. Le seul autre talent magique qu'elle avait su développer à force de travail, était une protection magique en forme de cocon, au grand désespoir des érudits.

Et c'est ainsi que dès son seizième anniversaire, elle fut retirée de l'éducation magique afin de commencer à tester son potentiel au service de son père. Il entreprit de l'emmener dans tous ses déplacements dans le but de lui faire rencontrer le plus de monde possible (Au cas ou, disait-il). Elle fut présentée à des chefs de guerre étrangers, à des souverains tous d'or vêtus, à des gens dont elle ne connaissait même pas la profession et chaque fois sur la route du retour, son père lui disait

« Tu vois celui là... tu ne l'oubli pas ma fille! »


Et immanquablement elle acquiesçait, les yeux grands ouverts sans piper mot.

Puis vint le jours de sa première 'utilisation' militaire. Alors qu'elle relisait le registre des personnes qu'elle avait rencontré, son père la fit convoquer dans la salle de réunion des stratèges. Elle fit une entrée timide, précédant le garde du corps, devant l'assemblée des généraux et autres officiers. Ils lui firent observer longuement la carte du lieu où allait se dérouler l'affrontement, l'emplacement des troupes alliées, et indiquèrent là où ils comptaient positionner des embuscades. Ils lui expliquèrent que l'avantage leur serait largement favorable si les ennemis arrivaient par tel ou tel côté, empruntait tel ou tel chemins et si ils utilisaient telle stratégie. Après une heure et demie d'explications fournies, le père et sa fille sortir de la pièce. Malek se mit à genoux, pris le visage disgracieux de Méli entre ses mains calleuses, et lui dit.

« C'est maintenant que tu dois m'impressionner! Tu te rappelles de Eggy et de ses généraux? Je veux que tu leur fasse faire tous ce que l'on a dit! Compris? »

Elle fit signe un d'approbation muet, ce qui lui valu en retour un baiser sur le front.

Trois jours plus tard, Malek remporta la victoire avec un minimum de pertes. Et ce ne fut que le début d'une longue série de réussites. Plus les victoires s'enchainaient, plus l'amour et la protection que portait l'empereur à sa fille grandissait. Mais les ambition du jeune seigneur n'étaient pas à la conquête,il n'était attiré que par l'argent et la tranquillité. L'image qu'il avait renvoyé à son peuple au début de son règne persistait dans les rumeurs, il lui fallait plus de fond pour réduire les taxes des citoyens et ne plus redouter le courroux d'un soulèvement. Il commença alors à prêter les services de sa progéniture. D'abord en l'accompagnant, puis, avec le temps, en lui affectant une garde rapprochée qui lui évitait un déplacement personnel. La jeune demoiselle lisait dans le temps pour évaluer les risques de piège, avant de se rendre aux rendez-vous fixés.
L'activité, plus lucrative que prévue, propulsa le chef d'état dans les personnalités les plus riches du monde, s'écartant naturellement de sa fille. Il portait une confiance aveugle dans les gardes qui protégeaient, autant que surveillaient Ménilayéa. Cette dernière, ne rencontrait plus que très rarement son géniteur et recevait ses instructions d'intermédiaires envoyés par les conseillés de son père. C'est ainsi que Méni passa les vingts années suivantes de sa vie, en tant qu'outil proposé au plus offrant des puissants de ce monde. Tout cela aurait duré encore longtemps, mais c'était sans compter sur l'intelligence de la princesse qui murissait depuis plus de vingt ans des envies de vengeance.
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