Age : 23ans
Droitier / Gaucher : Droitière
Race : Humain
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Alignement : Neutre Mauvais
Inventaire du personnage :Le Sac du Commerçant:
Veste de cuir (1-4-1)
Dague
Corde 10m
Petit Sac
Pelle
Carte du Monde
Or : 2D10 (18)
Apparence physique :Si vous ne remarquez pas cette épaisse tignasse ostentatoire, aux longues boucles couleur de feu, libre et bien entretenue, que le soleil teinte de reflets d'or, alors vous êtes sans aucun doute aveugle. C’est la chose la plus remarquable de l’apparence d’Atla, et elle la porte avec fierté.
Cette chevelure ardente encadre un visage encore jeune, au front lisse, aux sourcils bien dessinés. Son nez fin, parsemé de tâches de son discrètes, surplombe des lèvres charnues et ourlées, encadrées de fossettes qui se creusent à la moindre inflexion. Une fine cicatrice blanche souligne son œil droit, partant du côté de son nez pour disparaître passée sa pommette. Le stigmate est net et semble ancien. Le teint de lait qui accompagne en général les crinières fauves s’est depuis longtemps voilé d’un hâle lumineux, témoin d’une vie vagabonde.
D’ossature frêle, plusieurs années de marche et de bagarres en tous genres l’ont dotée d’une musculature tonique, nerveuse, tout en longueur, et qui dissuade le prétendant observateur de devenir insistant en cas de rejet de ses avances. Ses formes sont discrètes mais présentes, sa poitrine généreuse le plus souvent maintenue et écrasée par des bandelettes - par souci de pragmatisme - , et quiconque s'adonne à les scruter plus que décence n’endure finit par croiser son regard vert clair. Amusement, dédain, colère, intérêt… Ce qu’expriment ses yeux variera d’un observateur à l’autre, fonction de l’humeur de la jeune femme. Ce qui est sûr, c’est que la gêne ne fait pas partie du vaste panel de ses expressions faciales.
Caractère/Mental :“La liberté, c’est d’aller où tu veux, de faire et d’avoir ce que tu veux, quand tu veux. La liberté ça s’achète. J’aime la liberté. Santé!”L’Or. Sonnant et trébuchant, voilà bien la seule chose qui meut le cœur, et le postérieur, d’Atla. Rien ne sert de lui demander de l’aide si vous n’avez rien à offrir en échange. Elle ne s’arrêtera pas non plus pour rire de votre malheur, l’absence de profit potentiel dénue simplement votre situation de tout intérêt à ses yeux. Aucun attrait pour la gloire ne l’anime, son confort et sa satisfaction passent avant toute autre préoccupation, et elle est prête à bien des choses pour les assurer. Elle s’adonne à tout plaisir qui lui fait envie sur le moment pourvu qu’elle aie de quoi l'acquérir.
Briser la Loi semblant être le plus court chemin pour s’éloigner très rapidement de son but, elle respecte donc celle-ci avec une nonchalance toute particulière, appliquant avec parcimonie la règle du ‘pas vu, pas pris’. Elle ne s’encombre pourtant pas de scrupules concernant les tâches qu’elle accepte d’accomplir, si tant est qu’elles soient rentables.
Atla est bien consciente de sa beauté, ce qui alimente son profond orgueil. La rousse est d’une nature calme, facile à aborder et prône à l’hilarité. Elle est cependant dotée d’une verve acerbe dont elle n’hésite pas à se servir à l'endroit de ceux qu’elle estime ne pas mériter le respect et n'hésite pas à user de ses poings pour faire entendre et adopter son point de vue ou pour éclaircir les idées des solliciteurs trop pressants.
Les désagréments l’irritent et peuvent lui faire perdre son sang froid, mais sa fureur est rare et suprême, peu l’ont provoquée et nul ne s’en vante.
Attitude paradoxale : Calme et tempête
Dons et/ou Talents : Poing d'acier, Grimoire-Elémentaliste: Feu/Terre : Poing de Pierre, Main brûlante, Fosse
Compétences et caractéristiques : Force et Intelligence
-Race : Vif + Fouille
15 compétences :Agilité: Acrobatie, Camouflage Rural, Camouflage Urbain, Déplacement silencieux (Rural), Déplacement silencieux (Urbain), Saut
Combat/Endurance: Bagarre, Coups puissants, Force accrue, Incantation Statique, Réflexe de combat, Résistance mentale, Résistance physique
Sens et acuité: Estimation
Survie: Survie
Histoire :Les flammes dévorant la chair de ses parents, son chien, ses vêtements, les meubles, la maison, et tout ce qui a fait sa vie jusque là. C’est ce qu’Atla vit à huit ans. Le feu démarre en pleine nuit, soudain et violent, à la suite d’un grand fracas au rez-de-chaussée, où le commerce familial prend place d’ordinaire. Elle survit au sinistre avec une épaule disloquée après avoir sauté par la fenêtre du premier étage.
En l’absence de membres vivants de sa famille, la jeune rouquine est recueillie par ses voisins. Il s’avère assez rapidement que leur charité n’a rien de désintéressé. Malnutrie, maltraitée, elle vit quatre ans d’enfer, à subir les coups de pied et de poing de ses parâtres et de leurs trois fils, travaillant d’arrache pied, soulevant et poussant des charges bien trop lourdes pour son gabarit, privée de sommeil et de soleil. A l’âge de douze ans, elle réalise que ses “frères” montrent un intérêt grandissant pour ses formes naissantes et elle s’enfuit une nuit, laissant l’un d’eux pour mort, un seau en bois gisant près de son visage éclaté, dans un coin du sinistre placard où elle dormait. Elle trouvera refuge au fond d’une charrette et en sera chassée par le propriétaire passé les murs de la Cité impériale.
S’ensuit un mois à vivre dans la rue, hagarde, hésitant à se laisser mourir.
Elle décide de vivre.
Habillée en garçon pour échapper aux pervers et aux proxénètes insistants, elle travaille pour sa survie, tantôt déchargeant des carrioles, tantôt recroquevillée au fond d’un tonneau pour le récurer, dépensant ses maigres revenus en nourriture et afin de payer le loyer d’une très humble chambre de taverne.
Cette taverne possède ses habitués, dont un vieil homme qui vient se poser, une soirée par semaine, à sa table habituelle, commande une bière, la boit d’une traite, et passe une heure à regarder par la fenêtre si personne ne lui adresse la parole -auquel cas il se montre avenant et sympathique-, avant de se lever et de repartir d’où il est venu.
Un soir qu’elle revient d’une journée de travail, couverte de lie et puant le vin, le vieil homme l’interpelle: “Jeune homme, tu m’as l’air dur à la tâche, mes vieux os ne sont plus ce qu’ils sont et mon dos me lance aujourd’hui. Une demie pièce d’or pour toi si tu portes mon sac jusqu’à ma chaumière.”. Elle ne réfléchit pas longtemps avant d'accepter et d’aller plonger la tête dans une auge pour se laver sommairement.
Elle se lie d’amitié avec celui qu’elle appelle simplement Le Vieux, raccompagnant lui et son sac régulièrement, se faisant toujours payer pour ce service, elle partage sa pitance et apporte toujours de quoi manger. Elle apprend qu’il pratique la magie et il lui en enseigne les bases.
Le Vieux meurt paisiblement un soir d’orage et elle l’enterre, à sa demande et suivant le rituel qu’il lui indique, à l’écart du potager, sous un petit arbre.
Âgée de dix neuf ans et bien décidée à vivre sa vie comme elle l’entend, elle rend la clé de sa chambre de taverne et se met en route, armée d’un peu de magie et de son expérience en bagarres de rue et de taverne. Elle rejoint un petit groupe de mercenaires pas trop regardants à la recherche d’un larbin et apprend les ficelles du métier, renonçant à sa maigre paye en échange de leçons de maniement d’armes.
Désormais âgée de vingt-trois ans et toujours en vie, elle a quitté ce groupe et travaille seule tant que les missions le permettent, évitant de partager ses bénéfices autant que faire se peut.
Bellefosse est son refuge lorsque les Morts envahissent l'horizon. Elle se bat aux côtés des autres vivants, pour une fois gratuitement, sa vie étant en jeu. Le climat politique après la victoire n'augurant rien de bon, elle est bien pressée de laisser les murs de la ville derrière elle.
Remarque? J'ai essayé de faire au plus court
Où avez vous connu le forum? Bouche à oreille
