Persée

Prénom : Persée Aurelia

Nom : de Lys

Âge : 22

Taille : 1m60

Poids : 55kg

Droitier / Gaucher : droitière

Race : humaine

Alignement : chaotique neutre

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Inventaire du personnage :
- Petit sac.
- Chevalière de Lys (or ciselé) + boucles d'oreille et collier (or ciselé) + bracelets (or simple).
- Beaux atours.
- Vêtements communs.
- Veste en cuir (1-4-1).
- Dague.
- Baie de gui + belladone + bryone + valériane + morelle noire x2 + basilic + menthe.

Or : (2d10 PO)

Apparence physique :

Et il ne pouvait réfréner son obsédante envie de la regarder, l'observer, la contempler dans ses moindres gestes, les moindres détails de son visage aux traits fins, harmonieux, jusqu'aux infimes imperfections du grain sous le maquillage - les subtiles brillances et les notes dorées et les ombres cosmétiques, le rose illusoire - et aux reflets cuivrés dans sa chevelure de blé ; de laisser son regard glisser le long de ses courbes, soulignées par le nu dans ses vêtements et l'étreinte des étoffes légères, la morsure du cuir porté bien au corps, contre la peau d'albâtre par touches exposée, tandis qu'elle se penchait presque lassive sur le barrière en bois juste à côté de lui. La mélancolique brise de l'aube soulevait sa robe, courte, aérienne, pour révéler le galbe de ses jambes frêles, tel qu'on devinait le reste de sa gracile silhouette sous les atours, les parures et les dorures - radieuse et claire, fatale comme l'aurore ; c'était une vue rare aux lendemains de l'apocalypse. Dans le silence de plomb elle remarqua sa silencieuse surprise. Il voulut ouvrir la bouche lorsqu'elle scella ses lèvres du contact d'un seul doigt ; c'est elle qui parla, d'une voix suave : "Je me vêtirai et me désintégrerai à mon gré." Ces mots arrogants le laissèrent sans voix, et ainsi le laissa-t-elle derrière elle, à lui-même, tandis qu'elle s'éloignait à pas gracieux, la démarche souple mais la tête haute, avec l'oisive nonchalance de ceux qui se donnent trop d'importance, l'apanage des fous, dans ses pas, légers, presque dansants, comme un port altier mal imité ou parodié, ou usé par le temps - par l'Histoire.

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Caractère/mental :

Percilia est, en apparence, avenante voire enjouée. Elle oscille souvent entre ces deux polarités et s'adapte de sorte à créer, dès que l'occasion est propice, une proximité voire une intimité grandissante avec son interlocuteur. Elle ne craint pas les échanges en grand groupe ni en public mais favorise largement les interactions en petit groupe ou seul à seul.

Pour cause, elle aime cultiver le secret, autant pour gagner la confiance de ceux qui l'intéressent que pour disposer d'éléments de manipulation ou de coercition s'il fallait en arriver là.

Paradoxalement, si elle ne craint pas de trahir ou mentir lorsque nécessaire, elle accorde une certaine importance à la loyauté mutuelle ; elle respecte davantage l'attachement personnel que l'autorité dictée ou l'ordre hiérarchique établi, qu'elle tend à rejeter, contournant les règles si elle le peut, dès lors que cela lui semble plus confortable ou efficace.

À l'instar, Percilia est une créature ambitieuse, bien que ses ambitions ne soient pas nécessairement centrées sur elle-même : elle accorde beaucoup d'importance à ses intérêts, mais sa nature frivole et changeante peuvent tout à fait la pousser à s'investir dans toutes sortes de cause, notamment par attachement envers autrui.

Elle a beau être éprise de liberté et d'indépendance, la vie qu'elle a menée l'a souvent poussée à se reposer sur les autres, qu'il s'agisse de les utiliser pour leurs compétences ou de compter sur leur aide et soutien. Elle-même a largement dépendu de son père dans sa jeunesse, ce qui la pousse naturellement à respecter davantage les hommes que les femmes.

En revanche, une chose est certaine : elle ne craint pas de se salir les mains ni d'utiliser ses charmes et son corps. Si elle n'est pas de nature cruelle, la fin justifiera les moyens si elle n'a d'autres choix pour défendre sa vie et ses intérêts.

Faiblesse : frivole.

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Caractéristiques : Charisme et Sagesse

Dons et/ou Talents :

• Lame empoisonnée : 1x/jrIG/5rnds - 1 action pour enduire
Permet d'enduire son arme de poison :
- Poison transformé disponible en inventaire (baume ou lotion -selon).
- Le poison à 1d2 (2) chance d'être transmis en cas d'attaque réussie, sinon la transmission ne peut pas être faite.
└ lancer le dé des effets du poison (s'il en a plusieurs - voir craft en connaissance des Plantes et Poisons).
- 10 projectiles peuvent être enduits. Un projectile enduit est à usage unique.
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Un poison avalé ou enduit (lotion, plante naturel, baume) aura un effet immédiat. Si le poison a plusieurs effets possible, lancer le Dé correspondant au nombre d'effets. Durée : ndr de rnd indiqué.
-sans limite de tentative et d'utilisation-

• Embuscade : +1 en tentatives & dégâts des 2 premières actions.
└ Pour prendre un adversaire par surprise il faudra utiliser les compétences appropriées (compétences 'Camouflages', etc.)
Dans le cas d’une attaque à distance, il conservera son bonus jusqu’à ce qu’il soit repéré par son/ses adversaires ('Perceptions', etc.)
-une Embuscade sans le Talent est possible en jeu, mais le Bonus n'est que sur la première action-

• Larcin

• Demoiselle en détresse (Charisme) : 1x/jr IG - durée : 1rnd
└ +2 de tentative d'attaque et de défense à un protecteur qui le voit/l'entend et est en capacité de l'assister.

• Aventurier (Sagesse) :
- Octroie 3 action (2 attaques +1 défense) quand armé d'une arme légère.
- Dé de zone supplémentaire pour les attaques en CàC. Le personnage fera son choix de zone parmi les 2 lancés.

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Compétences :

Agilité
- Camouflage urbain.
- Crochetage.
- Déplacement silencieux (urbain).
- Escamotage.
- Esquive.

Erudition/Artisanat
- Connaissance des Poisons.
- Connaissance des Plantes.
- Préparation des Poisons.

Sens et acuité
- Détection.
- Empathie.
- Estimation.
- Filature.
- Fouille.
- Perception auditive.

Social
- Bluff.
- Corruption/Persuasion.

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Histoire :

"Il en faut toujours pour se salir les mains."

A la place des autres. Ainsi, pour d'obscurs services rendus éleva-t-on autrefois la maison de Lys au rang de famille noble. Ces bourgeois parvenus se sont maintenus au fil de l'Histoire parmi les maisons mineures de la Cité Impériale, où ils étaient connus pour leurs "maisons des plaisirs" - courtoise appellation qui ne laissait pourtant que peu de doute quant à la nature des plaisirs proposés, déguisés derrière mille autres, derrière le raffinement d'une noblesse bien arrangeante, pour servir les puissants véritables de la Cité, aux mœurs légères et déviantes ; ceux pour qui il fallait un prétexte, un fil d'argent pour descendre un peu, un temps, de leur prestigieux sièges.

Tractation après tractation, la bonne réputation était préservée ; on y ensevelissait les scandales, les atteintes à la morale plus qu'à la pudeur, d'ailleurs. Mais pour une faveur accordée, la promesse d'une dette ; la famille de Lys est arrivée au sommet de son déclin. Suite à l'apocalypse, leur dernier établissement - le Lys Courtois - disparut avec ce qu'il restait de leur fortune.

On murmure encore à peine du bout des lèvres leur décadente gloire passée, ou plutôt, les services que la famille pouvait bien rendre aux nantis de la Cité Impériale. Bien avant l'avènement des morts déjà, la famille avait été contrainte de quitter la capitale pour s'installer à Bellefosse, faute de finances suffisantes.

C'est ainsi que grandit Percilia, entre les affaires à la capitale et des jours plus modestes dans le bourg ; mais pas plus tranquilles. Son père - surtout suite au décès de son épouse - se durcit et en devint d'autant plus dur en matière d'éducation : Percilia était initiée aux mondes des affaires, aux arts de la rhétorique et de la négociation - pas seulement avec l'élite, mais aussi avec des marchands et d'autres individus, parfois -elle s'en doutait- peu amènes.

Ils n'en parlaient jamais. Il ne l'impliquait jamais. Pas encore, peut-être, se disait-elle, mais elle savait qu'au-delà du déclin de leur famille et de leur nom, tout n'était pas propre. Elle étudiait tout ce qu'il lui enseignait - les arts apothicaires, entre autre - sans poser de questions ; c'était un accord tacite entre eux. Elle le craignait autant qu'elle le respectait, autant qu'elle craignait de découvrir la vérité. Une autre chose qu'elle n'aborda jamais avec son père : son refus de reprendre épouse après le décès de sa femme. Le souvenir de mère lui était cher, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser que les choses auraient été plus simples en s'accordant un autre soutien, comme elle trouvait difficile de croire qu'il péchait par amour ou par orgueil ; n'était-ce pas naïf de le croire ?

Qu'à cela ne tienne. Elle deviendrait ce soutien. Tout rentrera dans l'ordre. Pourtant, le monde -tout- bascula. Les morts. La destruction. La chute. La victoire. L'apocalypse. Les choses ont changé à Bellefosse. Voilà que Père l'envoie à la Cité Impériale pour trouver un de ses contacts [à voir avec le MJ éventuellement]. Il serait bon de voir ce qu'il s'y passe et d'y maintenir le peu d'influence qu'il leur y reste après tout ; garder la tête froide, garder son sang froid, comme un serpent. C'est une crise sans précédent, mais il y aura d'innombrables opportunités à saisir - pour qui sait rester en vie.

Pourtant... Pourtant. Quelle est cette affreuse intuition ? Cette angoisse, comme une ombre derrière le rideau de la conscience ; le doute que quelque chose ne va pas. Tout le monde sait très bien qui sont les nouveaux maîtres de Bellefosse. Se pourrait-il qu'on l'ait éloignée de Bellefosse volontairement ?

Pour l'heure, rien ne sert d'y penser. Il ne reste qu'à avancer. Voilà qui se dressent les murs de la Cité Impériale - de ce qu'il en reste.