Ebrathil Wunjo

Ebrathil Wunjo

Age : 22 ans

Droitier / Gaucher : Droitier

Race : Humain

Classe : Rôdeur

Métier : Chasseur

Alignement : Neutre Bon

Inventaire du personnage : Arc avec munition (16), 1 gilet de cuir, 1D3 collets, 1D3 piège à ours, 1 dague, 1 gibecière

Or : 20 pièces d'or

Apparence physique :

Ebrathil est un jeune homme des terres du Nord. De taille moyenne, 1 mètre 70, il possède des cheveux bruns, et des yeux ténébreux. Il est plutôt solide et musclé et mérite ses 75 kilos, il a un d'ailleurs un petit ventre "comme réserve" ; mais il reste svelte et souple. Il n'a aucun mal à courir pendant des heures dans un environnement montagneux pour traquer une proie récalcitrante. Habillé de fourrures d'animaux qu'il a chassés, il est toujours discret. Peu de personnes peuvent remarquer les cicatrices qui zèbrent son corps, longues traînées blanches sur sa peau claire. Certaines proviennent de simples chutes, d'autres d'animaux qui ont choisi le combat et non la fuite. D'autres encore ont une autre origine...

Caractère/Mental :

Cet humain aime profondément la nature, ce qui le rend un peu étrange aux yeux de ses semblables. Un fermier ne comprend pas comment on peut avoir de l'empathie pour un sanglier ou une ronce. Ebrathil si. Il connait bien la nature pour s'y être promené des années durant, tant et si bien que le fonctionnement de la société lui est devenu un peu étranger.

Il se comporte donc en ville comme à la chasse. A noter qu'il ne va cependant pas souvent en ville (ou les villages qu'il appelle villes) : il y a trop de bruit, et trop de mauvaises odeurs. Discret, il va droit au but avec les commerçants qui lui rachètent son gibier, ses peaux, ou parfois ses petites sculptures sur bois. Pour lui, la richesse est une notion abstraite. Il échange une fourrure contre du métal, qu'il échange ensuite contre du matériel qu'il a cassé, des outils...

Son désintérêt pour la chose sociale ne l'empêche cependant pas d'aider son prochain. Selon son humeur, il peut prendre parti oralement pour une cause juste ou pour défendre une personne en danger, ou carrément aller chercher la bagarre. Sa morale n'est pas dictée par les enseignements de Séri, mais par son respect de Thenalad. Ainsi, il chasse selon ses besoins, et ne donne pas la mort par cruauté mais nécessité. Il refuse aussi la plupart des cadres, en société comme en religion. La seule règle, dit-il, c'est que le soleil se lève à l'Est, se couche à l'Ouest, et que ce qui est vivant peut mourir et se manger, ou vivre et se multiplier.

Dons et/ou Talents : Vif, Empathie sauvage, Ennemis jurés (Orcs), Compagnon animal (cerf), Sort de soin

Compétences et caractéristiques :

-Classe : Dextérité, Sagesse, Artisanat, Connaissances (géographie), Connaissances (nature), Connaissance des pièges, Déplacements silencieux (rural), Détection, Équitation, Pistage, Premiers secours, Soin des animaux, Survie

-Métier : Camouflage rural, Cuisine, Dépeçage, Dressage, Escalade, Maîtrise des cordes, Pose de pièges

-Race : Bagarre

Histoire :

Ebrathil est né à Bellerive, petit village du Royaume du Nord. Issu d'une famille de gardes employés à la châtellerie de Riveclaire, il n'a jamais connu durant son enfance que son village et les monts et collines environnantes. Les seuls échos du monde au-delà venaient de sa mère, qui lui racontait des contes sur le monde dans un vieux patois, qui descendait d'un ancien dialecte d'hommes chevauchant la mer. Dès son enfance, l'absence de ses parents souvent en service l'a encouragé à explorer les collines et les petites forêts aux alentours, au détriment de son assiduité scolaire. Il accompagnait régulièrement des chasseurs pour apprendre l'art de la traque, et rester loin de son village, qu'il trouvait trop étouffant. De nature solitaire, il avait peu d'amis, les rares étant enfants de gardes comme lui.

Peu après ses 20 ans, il perdit ses parents, massacrés lors d'une patrouille de routine par une bande d'Orcs. La riposte du châtelain ne se fit pas attendre, et le groupe de peaux-vertes fut anéanti et dispersé. L'âme pleine de haine et demandant vengeance, Ebrathil pista et traqua les quelques Orcs survivants pendant 22 jours. Il tua les deux premiers de nuit, en leur tranchant la gorge. Il laissa leur tête sur une pique près de leur feu de camp. Il tua le troisième d'un carreau d'arbalète dans l’œil. Le quatrième et dernier tomba après avoir repéré et chargé le jeune homme. Blessé au torse et à la cuisse, il réussit à retourner au village. Il fut soigné, et vivement félicité et réprimandé à la fois. Une fois remis, il prit la décision de quitter le village. Il rendit l'arbalète au chasseur à qui il l'avait subtilisée. Il prit le temps de faire son deuil, puis vida les lieux. Il n'emporta de son passé que la dague de son père. Le reste de affaires et la bicoque familiale revinrent à des cousins.

Il se mit alors en marche, désirant connaître plus avant la nature, et explorer les forêts du monde. Après quelques mois de marche, il s'égara sans le savoir dans la forêt des Elfes. Il trouva des traces d'un animal blessé, qu'il pista. Il découvrit alors avec étonnement un cerf, aux jeunes bois, qui s'était cassé une patte ! Touché par le regard que lui lançait l'animal, Ebrathil retint son bras, et fabriqua une attelle pour le cerf. D'heure en heures, de jour en jours, de mois en mois, le cerf guérit, et une confiance mutuelle s'installa, alors que le chasseur s'occupait du jeune cerf, et le soignait. Au bout d'un temps, l'animal reçu le nom de Eikthyrnir, « celui qui a des cornes de chêne » dans le dialecte ancien des hommes de la mer. C'était finalement le meilleur ami qu'Ebrahil ait jamais eu : il ne parlait pas pour ne rien dire, marchait tranquillement, et comprenait l'harmonie de la nature. A eux deux, ils se remirent en route au hasard, dans le seul but de vivre et continuer à vivre pour découvrir les merveilles du monde.