MERILIEL VARYANOSSË

Age : 30 ans

Surnom : -

Droitier / Gaucher : Droitière

Race : Elfe des bois

Clan : L'Helrasduil

Alignement : Neutre Bon

Inventaire du personnage :
Sac du combattant:
Veste de Cuir (1-4-1), Arc Long, Corde 10m, Monture de Guerre + Harnachement.

Or :

Apparence physique :

Meriliel est à l'image de ce que l'on peut imaginer d'une elfe : grande – un mètre quatre-vingt deux –, fine -une soixantaine de kilos- et dotée d’une chevelure dorée qui lui descend jusqu’aux hanches lorsqu’elle ôte sa queue de cheval nouée par un lacet de cuir. L’on ne peut pas dire qu’elle soit particulièrement élégante : habillée de vert et de brun, elle se dissimule facilement dans la forêt. Ses vêtements légers peuvent être tachés de boue, de poussière ou d’herbes selon la saison. Elle n’hésite pas à se maculer de terre pour passer inaperçue lorsque son unité tend une embuscade à un ennemi.

Elle ne se sépare ni de son arc ni de son cheval ; ce sont pour elle ses deux plus fidèles compagnons. Elle possède une voix flûtée et agréable qu’elle ne met pas en valeur par des chants. Elle préfère murmurer aux oreilles des chevaux. Silencieuse et discrète, sa haute silhouette se faufile sous les futaies forestières.

Gwadoril, ou sœur d’armes en elfique, est une jument de couleur champagne aux crins bruns foncé mêles de noir. Sa taille au garrot n’est pas très grande -moins du mètre soixante- afin de passer facilement sous les branches des arbres. Son corps compact et musclé lui permet de se déplacer rapidement dans de petits espaces, de sauter les troncs tombés au sol et de partir rapidement au galop. Discrète comme sa maîtresse, elle est tout aussi espiègle : il lui arrive de trotter gaiement les naseaux au vent lorsqu’elle est heureuse.


Caractère/Mental :

Meriliel est une jeune elfe d’une trentaine d’années. Même si sa race est réputée pour sa sagesse, la cavalière peut parfois agir avec fougue, réagissant instinctivement plutôt que de réfléchir et d’analyser la situation avec sang-froid. Ses aînés la trouvent encore immature -trente ans, c'est encore une enfant!- et la comparent à une pouliche espiègle : elle n’hésite pas à prendre des décisions sur un coup de tête qui pourraient la mettre involontairement en danger.

Même si elle prend quelques risques, ce n’est pas une tête brûlée aux tendances suicidaires : elle ne souhaite pas blesser son cheval par une manœuvre inconsidérée. Très dévouée envers sa jument, elle fait passer sa santé avant la sienne. Les membres du clan de l’Helrasduil sont d’ailleurs tous prêts à mourir pour sauver leurs troupeaux mais aussi le royaume elfique.

Meriliel est d’un naturel pacifique et bon, cependant elle n’hésitera pas à défendre âprement sa communauté. Elle possède encore la curiosité et la candeur propre aux jeunes elfes. Son insouciance et sa jeunesse limitent les missions qu'on lui confie: elle a conscience que les anciens attendent qu'elle fasse ses preuves avant de lui donner plus de responsabilités.

Meriliel n’est pas une solitaire, bien au contraire. Tout d’abord elle ne se sent jamais seule puisqu’elle a un cheval qui l’accompagne en permanence. Elle travaille en équipe avec des rôdeurs, chasseurs et éclaireurs qu’elle connaît bien. Elle n’éprouve aucune animosité envers les inconnus de sa race. Elle sera plus froide et réservée avec les étrangers ; elle n’apprécie pas les bûcherons ni les braconniers. Elle connaît assez peu le milieu urbain – elle n’est allée à la capitale elfique qu’une seule fois- et ne s’y plaît pas beaucoup : elle préfère les grands espaces.


Dons et/ou Talents :

Race : immortalité (n’engage que la longévité et l'apparente jeunesse)

Compagnon animal : 6pv
- Animal monture : Cheval
Un compagnon animal suit loyalement le personnage au cours de ses aventures au mieux de ses capacités.
Son rôle est celui d’une monture, d’une sentinelle, d’un éclaireur ou d’un animal de chasse.
Le compagnon animal peut donc mourir lors d’un combat -1act/round- attaque ou défense (ou de faim si vous ne le nourrissez pas quotidiennement)

Empathie sauvage : Permet d'améliorer l’attitude d’un animal. Condition : protagonistes à moins de 9m l'un de l'autre. 2 rounds ou plus pour influencer un animal à ne pas attaquer, à se détourner. Peut-être combiné à la compétence 'Dressage'

Compétences et caractéristiques :

- Caractéristiques: Dextérité, Sagesse

-Compétences: Combat monté, Connaissances (géographie), Connaissances (nature), Connaissance des pièges, Connaissance des plantes, Déplacements silencieux (rural), Détection, Dressage, Équilibre, Équitation, Fouille, Pistage, Premiers secours, Soin des animaux, Survie

-Race : immunité contre les sorts de type sommeil, perception auditive, vision nocturne (18m)

Histoire :

La vie de Meriliel n’a pas été entachée par une grande tragédie : aujourd’hui encore, son père Heledir le rôdeur et sa mère Istil la druide chevauchent à ses côtés. Ses parents sont des membres influents du clan des Dresseurs ; sa mère fait partie du conseil restreint tandis que son père dirige un groupe d’éclaireurs.

Les animaux jouent un rôle central pour l'Helrasduil ; les elfes voyagent en permanence pour nourrir les bêtes. Ainsi Meriliel passa les premières années de sa vie accrochée au dos de sa mère ou contre son cœur, bercée par le pas de l’étalon que cette dernière chevauchait. Puis lorsqu’elle fut assez grande pour s’en occuper, on lui accorda sa propre monture : Alba, une vieille femelle au pied sûr et au tempérament bienveillant.

La jeune elfe passa alors le plus clair de son temps avec sa jument, apprenant sous forme de jeu les gestes des Dresseurs. Elle lui frottait le corps pour qu’aucune tache ne vienne ternir sa robe et morigénait l’animal avec sa petite voix flûtée dès qu’Alba se roulait dans la boue. Avec l’aide des adultes, elle apprit à reconnaître les plantes médicinales et a acquis les bases des soins vétérinaires. Meliriel gardera toujours un souvenir heureux de ses tendres années : juchée sur le dos de son amie à quatre pattes, elle découvrait le monde sylvestre en ouvrant grand ses yeux émerveillés. Il y avait toujours quelque chose à découvrir et toutes sortes de questions à poser aux adultes.

Son premier chagrin fut la disparition d’Alba. Un matin la vieille jument refusa d’avancer. Elle semblait inerte, ignorant les caresses de sa compagne elfique. Meriliel, consciente que quelque chose n’allait pas, alerta son père. Heledir avait vu maints chevaux naître, grandir puis mourir. Doucement, il expliqua à sa fille qu’Alba allait quitter ce monde. Elle avait vécu une belle vie, ses dernières années furent agréables, mais hélas sa vie arrivait à son terme. Bientôt elle se coucherait sur le sol et exhalerait son dernier soupir avant que les charognards viennent dévorer sa chair. Car tel était le cycle de la vie : la mort d’Alba permettrait aux corbeaux et renards de nourrir leurs petits. Il invita sa fille à dire adieu à sa vieille amie puis il fit monter Meriliel sur la croupe de son cheval. Tandis que son père s’enfonçait dans la forêt, elle n’avait d’yeux que pour la petite silhouette baie et immobile qu’elle abandonnait derrière elle.

Sa peine fut profonde mais personne ne lui reprocha ses larmes ; la vie et la mort étaient intrinsèquement liées dans le monde sauvage et l’enfant devait apprendre à l’accepter. Si elle était chanceuse, Meriliel pouvait compter vivre quelques siècles. Hélas l’immortalité accordée par Tenalad avait un goût amer : la jeune elfe aurait à surmonter la disparition d’autres montures mais aussi d’amis et de proches.

Lorsque l’on tombe, il faut rapidement se remettre en selle… Voilà pourquoi Meriliel fut rapidement associée à une nouvelle monture : un grand hongre gris plutôt têtu qui ne ressemblait en rien à Alba. Par la suite elle eut d’autres montures, dont la dernière en date, Gwadoril, une jument qui l’accompagne depuis sept ans.

La jeune elfe sut rapidement quel serait son rôle au sein de l’Helrasduil. Elle a toujours été plus proche de son père que de sa mère. Cette dernière était souvent accaparée par les affaires du clan ; en son absence, c’est son père qui répondait à ses questions de petite fille. Ainsi elle choisit la même voie que lui : une vie d’éclaireur qui lui permet d’évoluer en toute liberté dans la forêt. Elle a donc rejoint une unité dont la mission est de préparer l’arrivée des troupeaux et de sécuriser les nouvelles zones de pâture.


Remarque? -

Ou avez vous connu le forum? je ne m’en souviens plus, ça fait longtemps que ce forum est connu