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Nered d'Orione

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Nered d'Orione Empty110
MessageSujet: Nered d'Orione   Nered d'Orione 1x1emp1013/09/17, 03:46 pm



NERED D'ORIONE



Age : 30 ans

Surnom : Variable selon les clients

Droitier / Gaucher : Droitière

Race : Humaine du Sud

Classe : Voleuse

Métier : Prostituée

Alignement : Loyal - Neutre

Inventaire du personnage : Dague, tenue affriolante, savon

Or : ?

Apparence physique :

Estimée au jour le jour par le patron, mais aussi par les clients, la beauté de Nered est à la fois un fonds de commerce et une arme de persuasion. Offerte au plus offrant, comparée à celle des autres prostituées, constamment évaluée, elle s'apprécie et se déprécie tant en fonction des goûts des clients que des grandes tendances du commerce. Et la concurrence est parfois rude. Fort heureusement pour Nered, l'expérience des années joue en sa faveur. Les arcanes du plaisir ne sont pas à la portée de la première jouvencelle venue...
Arrachée au désert dans sa prime jeunesse, elle a les traits caractéristiques des femmes du Sud : une peau cuivrée par le soleil, un regard d'ambre, chaud et sauvage. Son mètre soixante-quinze parvient à porter quelques malheureux soixante kilos, lui donnant une silhouette plutôt longiligne, animée par une démarche gracieuse et volontaire qui fait la joie des clients. Pour le reste, elle ne peut que remercier les années de travail, la vie quotidienne au contact de ces prêtresses du sexe, parfois plus âgées, qui ont su lui transmettre les arts et les secrets des soins du corps, de l'éveil des sens et des plaisirs prohibés.

Caractère/Mental :

Dans le métier, mieux vaut ne pas faire de vagues. A travail soigné, récompense sonnante. Nered a appris dès le plus jeune âge qu'en se pliant à la volonté de celui qui paie, on a toutes les chances de vivre dans une relative tranquillité. Enfant docile, elle est devenue par la suite une femme très clairvoyante quant à sa condition. Pragmatique, elle sait évaluer les risques et les opportunités de chacune de ses actions, et ira toujours à celle qui lui assurera un maximum de profit pour un minimum d'hématomes. Ainsi observe-t-elle scrupuleusement les règles du bordel dans lequel elle travaille, ainsi que celles de la Cité. Elle voit son environnement immédiat comme une vieille machine aux rouages bien huilés, qu'on ne vient pas renverser du jour au lendemain avec ses bonnes intentions.
Au quotidien, elle se montre ainsi serviable en toute circonstance, respectueuse des convenances et du rôle qui est le sien. Elle ne rechigne devant aucune tâche ingrate, et traite avec déférence le plus grossier des clients. Parfois le violent notoire qu'on ne peut laisser entre d'autres mains. Elle entretient avec ses consœurs des relations plus ou moins amicales selon les cas, et met un soin tout particulier à ne jamais s'attirer leurs rancœurs.

Dons et/ou Talents : Larcin / Vif / Agile / Sens de l'initiative

Compétences et caractéristiques :
-Classe : Dextérité, Charisme
Crochetage, camouflage urbain, Évasion, déplacement silencieux (urbain), détections, évaluation, escamotage, fouille, langage secret des voleurs
-Métier : Baratin, Commérage, Escamotage, Fouille, Immunité aux maladies, Résistance à l'alcool
-Race : Corruption

Histoire :

D'aussi longtemps qu'elle se souvienne, Nered est née du sable et de l'eau. C'est en tout cas ce que ses souvenirs les plus lointains peuvent lui apprendre de sa naissance. Plus tard, il a bien fallu qu'elle comprenne qu'elle avait forcément une mère et un père quelque part sur cette terre. A moins qu'ils ne se trouvent déjà auprès de la déesse. Elle ne le saura pour ainsi dire jamais. Tout ce qu'elle sait, c'est que son prénom tout comme son nom lui viennent d'une nourrice Mutamarrid, elle-même surgie du désert. La sage Mimed faisait partie d'un grand et puissant caravansérail. Son avant-garde était un jour tombée sur des marchands d'esclaves qui commettaient leurs exactions sur les villages et oasis environnants. Les chaînes de nombreux enfants furent brisées ce jour-là. Dont celles de la petite fille que Mimed fit sienne. Elle était déjà âgée et Seri lui avait accordé deux beaux et braves garçons qui montaient à cheval et chassaient avec les hommes. Tous deux, ainsi que le reste des nomades, accueillirent la petite fille sans nom avec une très grande bienveillance.
"Nered d'Orione", pour cette fleur des sables qui avait été - à ce qu'on disait - trouvée dans un petit village côtier. Les rumeurs allaient bon train, selon ce que les Mutamarrid étaient parvenus à soutirer aux marchands d'esclaves, sur la provenance de ces enfants. Pour Nered, on parlait de pêcheurs isolés qui n'avaient opposé aucune résistance particulière. Ils avaient cru en une vie paisible sur une plage de sable fin... Mais le destin devait avoir d'autres projets pour leur unique enfant.

Nered garde de son enfance auprès des caravaniers un souvenir heureux. Avec eux elle traversait le désert toute l'année, tantôt sous un soleil de plomb, tantôt dans une mer d'étoiles. Les journées étaient rythmées par le pas nonchalant des bêtes et les rires des enfants sous les draperies des tentes, par la recherche de l'eau à tout prix et la cueillette des fruits dans les oasis. Une vie d'insouciance où l'on n'avait pour seuls ennemis que le sable, le soleil et les aléas du vent. Le microcosme sociétal que constituait le caravansérail était régi par des règles primaires et d'une grande simplicité, qui se résumaient ainsi : ne pas prendre ce qui ne t'est pas donné. Dans cette grande famille où l'on partageait tout, nul ne volait son prochain, car chacun veillait sur l'autre et sur les besoins de la communauté. Nul ne tuait, quelle qu'en soit la raison, car la vie est propriété de la déesse. Les rares conflits se réglaient à l'amiable, par des services car la propriété personnelle leur était inconnue. L'on protégeait les enfants en leur apprenant, jamais en les enfermant. Avoir le désert entier pour espace de jeu, voilà le précieux souvenir qui surgit parfois dans ses rêves, ou lorsque la Cité lui paraît étouffante et que, de sa fenêtre, elle parvient à apercevoir les dunes sous les dernières lueurs du couchant.

Elle n'avait pas douze ans lorsque le destin l'arracha à nouveau à la douceur protectrice de sa famille. Des esclavagistes venus de la Cité des Sables, mieux organisés et plus sélectifs, enlevèrent une dizaine d'enfants au nez et à la barbe des nomades. En pleine nuit. Sans un bruit. Et sans laisser de traces. Les pleurs furent nombreux au matin. Les nomades se lancèrent bien pendant plusieurs jours à la recherche de leurs enfants disparus. En vain. Selon toute vraisemblance ils devaient déjà être exposés sur les étals des marchés, redoutant les cauchemars à venir, pleurant leurs parents. Les caravaniers portèrent le deuil un temps... et ne s'approchèrent plus jamais si près de cette cité de malheur.

Elle se souviendra toujours de l'immensité écrasante des portes de la Cité, dont les remparts s'étendaient toujours plus loin jusqu'à se dérober à la vue. La ville basse était un marché labyrinthique qui semblait ne jamais vouloir se terminer. Tout était en perpétuelle effervescence, tout grouillait comme dans une fourmilière. Les vendeurs discutaient avec les clients. Les vendeurs avec leurs fournisseurs. Et tous les badauds entre eux. Des sacs d'épices et de fruits traversaient les rues sur des chariots grinçants, roues couinantes et mulets trébuchants, suivis par des hordes d'enfants qui ramassaient les miettes des précieuses cargaisons. Par dessus le grondement incessant de la foule s'élevaient ici et là quelque stentor haranguant la foule de ses plus belles promesses ou rugissement de tel ou tel animal exotique las du soleil et du bruit. Nered n'avait jamais rien connu de tel. Ses yeux d'enfant se posaient successivement sur les étals qui croisaient le chemin de ses ravisseurs. Les odeurs étaient confuses, relents des égouts de la ville et de la fiente des bêtes à même les pavés, mêlés aux épices exposées et aux parfums des dames. Ici l'on n'arborait plus le long et sombre vêtement du désert. On découvrait même sa tête, laissait ses épaules se détendre nues sous les terrasses ombragées et dans les cours intérieures des jardins. Mille couleurs s'agitaient sans cesse dans ce dédale de soieries et autres tissus précieux, où les bijoux des meilleures factures rivalisaient de beauté sur les corps halés. Où tout n'était qu'échange. Où rien ne s'arrêtait. Où rien ne semblait devoir perdurer... Et pourtant.
Pourtant c'est bien entre les murs de la Cité des Sables que Nered d'Orione, de parents et d'avenir inconnus, fille adoptive d'une tribu nomade, née dans l'immensité du désert et gardée sous la voûte infinie du ciel... passa ces dix-huit dernières années entre les murs d'une maison close. Partageant son quotidien avec nombre d'esclaves comme elle, mais aussi de femmes parjures et adultères, de citoyennes de la Cité condamnées par l'Inquisition, et tant d'autres encore. Achetées, revendues. Bonnes ou mauvaises affaires. Trop vieilles. Trop malades. On lui attribua d'abord les tâches indésirables, d'entretien et de service aux femmes. Mais rapidement, elle constitua de réels gains potentiels. Sa virginité fut offerte très vite à un marchand étranger. Il était un peu vieux pour elle, de ce qu'elle pouvait en juger alors, mais il était doux, et éduqué. Les suivants n'eurent pas tous ses manières...


Remarque? Pays de Galles indépendant!

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