Age : 33 ans
Surnom : La Colère
ཁྲོ་བརDroitier / Gaucher : Droitier
Race : Humain
Classe : Moine
Métier : Médecin
Alignement : Loyal - Bon
Inventaire du personnage :dague, 1 petit sac, 2 bandes de lin, 2 fils & aiguilles à suturer, Scalpel (10 util.), 2 Atteles
Or :Apparence physique : Sculpté dans le bois brut des arts martiaux, le corps d’Ajahn est devenu une arme. 64 Kilos de pure dynamite répartit sur 176 cm. Une musculature dense, mais très sec pour être le plus explosif possible dans ses frappes et le moins gêné possible dans ses déplacements. Une vie de pratique d’Art Martiaux et d’entraînement l’on rendu capable de prouesse physique sans égal. Il est épargné de cicatrice malgré ses entraînements surhumain ou il doit casser de la roche à main nu.
Crâne rasé, deux tilaks (marque cérémonielle marquant l’appartenance à un ordre religieux) sur le front et doté d’une longue barbe brune qui n’a jamais été tondu, il incarne l’archétype même du Moine combattant. Des sourcils épais ombrageant des grands yeux bleu vif posé sur un teint très halé.
Caractère/Mental : On peut attendre de la part d’un moine aussi éminent qu’Ajahn, tous les traits de caractères que l’on se doit de deviner : patience, réflexion, plénitude, calme, placide, un contrôle total de ses émotions, etc. De même que certains principes immuables pour lui comme l’équilibre des choses, la destinée, les chakras, les énergies, l’âme, la spiritualité, etc. Certes, mais…
Etant le mantra de la colère, il a brisé quelque peu les barrières érigées par sa vie ecclésiastique. Il conserve bien entendu une grande tempérance de ses émotions, mais il se peut que certaine de ses émotions le submergent. Notamment, lorsqu’il s’agit de trahison. C’est le parfait exemple de ce qui l’enrage le plus. Depuis qu’il a subi de plein fouet la trahison de ses frères et sœurs, il supporte très mal l’infidélité et le manque de loyauté chez n’importe qui. Si d’aventure il devra se liée dans un groupe, il portera une grande importance à la loyauté de ses possibles compagnons d’armes et à leurs vertus. Hors de question pour lui de se lié à des personnes douteuses ou présentant des similitudes avec ses frères, les Six Mantras.
Il respecte toute forme de vie, humaine ou non. Il est doté d’une grande curiosité pour les autres cultures et essaiera d’étancher cette soif dès que l’occasion se présentera. La justice coule dans ses veines également et secourra la veuve et l’orphelin sans l’ombre d’une hésitation. Dans un groupe, il écoutera plus qu’il ne prendra la parole. Préférant méditer sur ses acolytes plutôt que de se lancer dans des débats stériles. Il parlera peu, mais avec grande pertinence et souvent avec une pointe de mysticisme. Il s’exprime d’une voix grave avec un fort accent en roulant les « r ».
Il continuera ses séances de méditation même loin du Monastère cherchant réponse sur les interrogations que lui apportent ses périples.
Dons et/ou Talents : • Ambidextrie : 3 actions par round s’il se bat à mains nues (1 action / poing / deux attaques max. + 1 défense)
• Poings du moine : 1D3 pts de dégâts.
• Armure Naturelle : 2pts sur chaque partie du corps. (se régénèrent comme n'importe quel point de vie)
• Parade de projectiles : bonus de +2 contre les armes à projectiles non magiques.
Compétences et caractéristiques :-Classe : Alphabétisation, Bagarre, Camouflage rural, Connaissance des plantes, Équitation, Escalade, Esquive, Natation, Pistage
-Métier : Immunité contre les maladies, Premier secours, Pathologie, Préparation de poisons, Psychologie, Traumatologie, Soin des animaux, Survie
-Race : /
Histoire :« Par l’Orgueil, nous éveillerons le mal,
Par l’Avarice, nous nous rabaisserons,
Par la Luxure, nous violerons nos lois,
Puis,
Viendra l’Envie pour nous désunir,
Dans la Gourmandise nous apitoyer,
La Paresse pour nous détruire,
Enfin, la colère pour nous consumer. »
C’est par ce poème que fut décidé, au sein du Monastère des Trois Anciens, d’élire sept éminents moines pour méditer sur de nouveaux horizons. Sept élus. Les Sept Mantras. Chacun s’est vu attribué un vice. L’objectif était de méditer assidûment sur ces maux qui balafrent l’esprit des Hommes pour essayer d’en tirer des leçons. Leçons qui pourront éventuellement être promulgué au monde afin d’apaiser celui-ci des nombreuses tensions qui le rongent. En effet, l’humanité n’ai que trop vautré dans ces vices et en subit les conséquences depuis l’aube des temps. C’est, en tout cas, la vision qu’a eu le Doyen du monastère et son souhait de voir apparaître une solution durable.
Les sept élues ont été étroitement sélectionnés et leurs vices soigneusement attribuaient. Le but n’étant pas d’incarner ces vices. Loin de là, mais plutôt d’arpenter les chemins qui s’offrent autour et d’en tirer le vaccin. Hélas, aussi noble que puisse être cette quête, elle n’en résultera pas moins désastreuse pour le Monastère des Trois Anciens.
Ainsi, les Sept Mantras s’isolèrent du reste du Monastère pour se consacrer à leur tâche. Des années passèrent au rythme de leur entraînement intensif et leur méditation sans vraiment de résultat. En exergue, la modestie pour l’orgueil est difficile à propager dans un monde au règne autant de tentation. L’Envie face à autant d’inégalité.
Le Doyen sentant ses élus peiner à trouver la voix, autorisa la venue de voyageur et de vagabond. Puis, les problèmes commencèrent à germer au sein des Sept Mantras.
Au début, les voyageurs apportèrent offrandes et cherchèrent seulement à abreuver leur curiosité sur ceux qui méditaient sur les penchants sombres de l’humanité. Ils échangèrent banalités et informations sur l’état du monde extérieur, mais sans perturber quoi que ce soit. Puis, vint un riche marchand apportant mets délicieux dans des atours de luxe. La parfaite incarnation des vices dont ils avaient l’étude. Le Doyen le laissa passer, pensant que cela aiderait la méditation des Sept.
Ils avaient étudié le fond de l’âme humaine pendant des années en méditant sur ces vices en quête du zen. Les mets attisèrent la gourmandise, sa richesse : l’envie, ses esclaves leurs désirs. Un cycle s’installa dont les moines allaient être clairement changés.
Le Doyen voyant le regard changé de ses disciples congédia sur le champs le riche marchand. En tout état de cause, il semblerait que méditait depuis si longtemps sur ces vices les a considérablement sensibilisés.
Le conflit commença à naître dans leurs esprits pourtant si clairvoyants. L’un ne voulait plus manger le bol de riz quotidien, mais désirait la même nourriture que le marchand. L’autre avait volait une lampe finement décorée et à la riche ornementation. Un autre, en revanche, fut juste profondément déçu de ses frères et attisait une certaine colère.
Le Doyen fut averti de ce manque de discernement. Il prit la décision de dissoudre sans plus attendre les Sept Mantras et de reprendre en main leurs spiritualités au sein du Monastère, mais il était trop tard.
Ce fut une catastrophe sans précédent dans le Monastère des Trois Anciens. Ce fut une nuit terrible…Alors qu’Ajahn se trouvait dans la bibliothèque du Monastère classant soigneusement ses parchemins, un bruit soudain l’alerta. Cela provenait de la pièce principale du Monastère et il lui sembla reconnaître la voix du Grand Doyen. Il peina à la reconnaître car pour la première fois il y percevait une panique fort inquiétante.
Il dévala les escaliers à toute jambe pour se rendre dans ce qui ressemblait au Hall d’accueil, à ceci près qu’il était en proie à des flammes dévorantes et vivaces. Certains de ses frères s’affairaient déjà à éteindre le feu à grand renfort de seaux d’eau. Le Doyen quant à lui, au pied de la statue de Seri, était en état de choc devant la scène qui se tenait devant lui. Les six autres Mantras se tenaient devant le Doyen avec une attitude de défi et pas du tout effrayer par l’état de leur précieux Monastère.
- La boucle est bouclée, Grand Doyen. Il est hérésie de contenir l’essence de l’âme derrière des barrières comme vous nous le sommiez, jadis, déclara l’Orgueil.
Le vieil homme, à genoux, écraser par le poids de la trahison de ses enfants ne sut quoi répondre. Tant de détermination, d’affront et de désinvolture. Jamais il n’avait endigué pareille souffrance.
- Nous partons, vieil homme. Nous propagerons nos idéaux, toutefois. Au sein d’un nouveau monastère comme vous le souhaitiez, continua la Luxure.
Ajahn s’était figé au pied des escaliers menant à la bibliothèque avec ses rouleaux de parchemins sous le bras. Il avait été négligent. Jamais il n’aurait pensé une seule seconde que ses frères et sœurs avaient été autant atteint par la visite de l’étranger. Jamais il n’aurait imaginé une telle déchéance. Même un esprit aussi robustes et limpide que celui d’un moine peut flancher, visiblement.
Ajahn trembla et ses rouleaux de parchemins tombèrent sur le sol. Les Six Mantras remarquèrent la présence de leur frère.
- Ah, petit frère ! Il manquait plus que toi. Rejoins-nous sur le chemin de la vérité. Tu n’as pas à trembler de peur. Nous sommes du même bord, annonça l’Envie en tendant une main à Ajahn en signe d’invitation.
Ajahn se mit à rire. D’un rire dément. Il s’avança lentement en défiant du regard les traîtres. Il se plaça devant le Grand Doyen et face à eux.
- Auriez-vous oublié quel est mon Mantra ? répliqua Ajahn, les poings serrés. Je ne tremble pas de peur, mais de colère ! Vous profanez notre Monastère bien aimé, vous défiez notre Grand Doyen et vous propager vil mensonges en bafouant tous nos préceptes !
L’Orgueil fut le premier à attaquer Ajahn. Ils combattirent au milieu des flammes sous les yeux du Doyen toujours sous le choc. Les coups et les parades pleuvaient, sans aucune retenue.
- Ne vois-tu pas ce que nous accomplissons, Colère ? Ne vois-tu pas la vérité ? On ne peut endiguer les Sept Mantras. demanda Orgueil en se saisissant d’un poing d’Ajahn prêt à lui disloquer une épaule.
Ajahn se faufila et évita la clé de bras de justesse et asséna un coup de pied visage à son assaillant.
- Je sais pertinemment ce que vous faites. On en peut chasser les Sept Mantras de notre esprit comme on ne peut empêcher l’eau de couler de la rivière. Par contre, on peut faire en sorte qu’elle reste une rivière au lieu d’en faire un torrent débordant de vices comme vous le faites !
Ajahn plaça une paume du tigre au niveau des côtes de l’Orgueil. Il sentit trois côtes se fêlé sous la violence de l’impact. Il recula en se tenant le flanc droit.
- Je dois vous empêcher de nuire. Déclara la Colère fermement déterminée.
La Gourmandise aida l’Orgueil à se relever. Les flammes continuèrent de dansaient tout autour d’eux malgré les efforts des autres moines. La Paresse frappa du poing une poutre qui se fragilisa dangereusement. Les Six Mantras regardèrent une dernière fois leur frère, Colère avant de tourner les talons et de s’enfuir.
Ajahn commença à leur emboîter le pas toujours la rage au ventre. Le bruit de la poutre qui débute sa chute dans un craquement de bois le stoppa net. Il fit volteface pour découvrir le pylône de bois menaçant d’écraser le Doyen. Il se précipita vers le vieil homme et le hissa hors de portée de la poutre.
Celle-ci s’écrasa dans un vacarme assourdissant à quelques mètres des deux Moines.
Dans les jours qui suivirent, le Monastère des Trois Anciens fut assez vite reconstruit et remis en état avec l’aide des fidèles en pèlerinage. Le Grand Doyen également fut remis sur pied au même moment que le Monastère.
La vieil du départ d’Ajahn, ils se promenèrent ensemble au milieu de la végétation des Havres discutant et spéculant sur les évènements tragiques passés.
- Tu as fait le bon choix, mon fils. Tu aurais pu laisser libre cours à ta haine et poursuivre ta vengeance sur tes frères décadent cette nuit-là, mais tu ne l’as pas fait. Tu as préféré la canaliser et penser avec ton cœur. Je t’en suis éternellement reconnaissant, avoua le Grand Doyen en posant une main sur l’épaule de la Colère.
- Maître, vos paroles m’honorent, mais peut-on imaginer un seul instant la nouvelle doctrine des Six Mantra ? Les désastres qui peuvent provoquer de tel croyance aux antipodes des notre ?
Le Grand Doyen observa l’horizon qui s’offrait à eux au sommet de la colline qu’ils arpentaient depuis l’aube. L’air songeur, il s’appuya sur son bâton avant de répondre :
- J’ai eu tort, pour ma part de penser que l’on pouvait changer la nature humaine. La conclusion que je tire de tout cela est celle-ci : tu seras la justice en équilibre de notre Monastères des Trois Anciens. Une justice raisonnée contre l’aliénation qu’ils prétendent juste. Garde cette rage mon fils pour consumer leur trahison. Comme tu l’as dit dans ton combat contre eux : On ne peut qu’empêcher la rivière de déborder. Tu as ma bénédiction et je vais prier Seri qu’elle t’accorde la sienne.
Ajahn salua solennellement à la manière des moines le Grand Doyen et prépara son voyage. A la recherche de ses frères et sœurs dans l’erreur.
Remarque? Nada
Ou avez vous connu le forum? Sawen il me semble.