« Tremblez ! Pleurez ! Parce que voici venue l'heure de votre déchéance ! »
[Un Mathis Valombre, en haut d'une statue, à une petite troupe de soldats le poursuivant pour une énième bagarre de taverne.]
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Nom : De naissance, Lavalle, qu'il transforma en Valombre à partir de l'adolescence.
Prénom : Mathis
Age : 26 ans
Surnom : Math le Cogneur ! Un tel surnom lui déplaît considérablement, pour des raisons esthétiques, même si le milieu des arènes veut cela. Reste que Mathis trouve qu'un tel homonyme conviendrait bien mieux à un brute ivre de 7 pieds de haut et 120 kilos qu'à sa personne !
Droitier / Gaucher : Droitier (Ambidextrie)
Race : Humain
Classe : Moine
Métier : Gladiateur
Alignement : Chaotique neutre
Inventaire du personnage : Épée à une main, Gants. (Veste de cuir, Jambières de cuir, petit bouclier.)
Or : 2D10
Apparence physique : Le corps de Mathis fut comme une barre de fer chauffée à blanc, pour être doucement transformée en acier. Son histoire de vie, son parcours ont indubitablement gravés dans sa chair ses périples. D'abord la famine des plus pauvres, puis ensuite les affres du champ d'honneur qu'est l'arène, où seuls les chanceux talentueux tirent la gloire d'une survie dérisoire. Mathis possède le physique d'un combattant typique, d'une taille moyenne et une musculature ardemment cultivée. Mathis n'est guère une montagne, mais ses muscles secs possèdent une puissance bien souvent sous-estimée. Son visage n'est guère remarquable de particularité, il a des cheveux bruns, comme ses yeux. Son corps est révélateur de ses pérégrinations dans les arènes, pour l'or et le plaisir, et de son passé dans les ruelles des bas-fonds. Ce n'est donc pas pour rien que le nombre de ses cicatrices soit aussi impressionnant que celle d'un mercenaire vétéran.
Pour son allure, Mathis ne dénote pas réellement, son apparence étant assez ordinaire tout comme sa taille, il porte souvent une épée simple à sa taille, pour dissuader les coupe-jarrets les plus opportunistes. Et pour les autres, Mathis se contente de se dévêtir de ses vêtements, en sommes des plus communs, pour ne garder qu'une chausse parfaitement taillée pour suivre ses mouvements et ses gants pour le combat. Que cela soit dans une ruelle ou dans le cercle de l'arène, le spectacle d'un homme torse nu ayant sa musculature travaillée, dégageant une aura de pleine confiance met toujours le doute aux opposants, cela ne peut être que le signe de la puissance ou de la folie, ce qui ne rassure guère ses adversaires, peu importe l'une des deux idées qu'ils envisagent.
Caractère/Mental : Son esprit est un lieu unique, préservé de toute intrusion, personne n'a à ce jour réellement su de ce que pensait Mathis Valombre. La pauvreté qu'il a connu enfant, la misère des bas-fond, l'ont profondément marquées. La noblesse et la bourgeoisie sont ignominieux à ses yeux, ainsi que les misérables qui tournent autour de ceux-ci à la quête d'une miette de pain tombée de leur table. Pour autant, Mathis à gardé son âme d'enfant, bien que l'image de l'enfance bienheureuse lui fut interdite, il reste homme au sourire facile, rigolant et s'amusant comme nulle autre ne sait le faire ! Cela peut parfois créer biens des troubles envers son image de combattant inflexible, exultant de joie dans l'ardeur des combats. Il peut parfois se laisser emporter par une sorte de frénésie sanglante, battant au delà du nécessaire ses adversaires. Pour autant, il fait en sorte de se contrôler, sa conscience et son caractère ne lui faisant guère apprécier ce genre de comportement, qu'il trouve dérisoire, un pâle exutoire au vide de l'âme qu'ont certaines personnes.
Mais de fait, se qu'on retient d'une rencontre avec Mathis Valombre, reste l'idée parfaite d'un excentrique un tantinet loufoque. Que vive les déclarations lyriques aux accoudoirs d'un balcon ! Que flamboie les rimes et les vers dans l'accompagnement des cris de rage et des giclées de sang ! Prenez garde, la folie n'est-elle donc pas contagieuse ? Prenez garde, il se pourrait que le prochain tour d'un Mathis en vaine recherche d'un vil faquin à taquiner soit bien malheureusement vous !
Sarcasme et ironie, frôlant l'irrespect bien plus souvent que conseillerait la bonne raison, telles sont les manières de Mathis. Ne l'aborder pas avec autorité ou menace, vous ne feriez que le mettre en colère. Sentiment qu'il ne démontre d'ailleurs jamais au grand jour, préférant un sourire en coin à lancer à ses adversaires, comme pour prouver le peu de prise et d'importance qu'ils ont sur lui. L'attitude est très importante pour Mathis, jouant presque comme un acteur, signifiant une certaine émotion tout en ressentant une autre. Débitant un mensonge pour le seul plaisir de sa propre joie, se montrant soudainement sincère avec un inconnu, sans raison valable, vidant le fond de son cœur et conscience. Apporter un peu de folie en ce monde, n'est-ce pas là, en fin de compte, ce que recherche véritablement Mathis ? Faire en sorte que l'ennui et le vide que porte son âme se comble par des choses exaltantes. Quitte à dépérir, autant se faire occire d'une manière flamboyante et avec panache, un rire dans l'air, du sang sur les poings et un sourire aux lèvres ! Mathis ne demande rien de plus, la gloire, la richesse ou le pouvoir ne l'intéresse pas tant que cela, même si serait du genre à se jeter dans la boue pour récupérer une pièce de cuivre qui viendrait d'y tomber, pour le seul plaisir du geste frôlant l'absurde.
Dons et/ou Talents :• Ambidextrie : 3 actions par round s’il se bat à mains nues
(1 action / poing / deux attaques max. + 1 défense)• Poings du moine : 1D3 pts de dégâts.
• Armure Naturelle : 2pt sur chaque partie du corps. (
se régénèrent totalement si le moine est complètement guérit.)• Parade de projectiles : bonus de +2 contre les armes à projectiles non magiques.
Compétences et caractéristiques :-Classe : Charisme, Force. // Alphabétisation, Bagarre, Camouflage rural, Connaissance des plantes, Équitation, Escalade, Esquive, Natation, Pistage.
-Métier : Acrobatie, Bagarre, Bluff, Combat monté, Coup puissant, Désarmement, Estimation, Réflexe de combat, Résistance mentale.
-Race : Résistance physique.
Histoire : Le passé est une chose que Mathis préférait oublié, même s'il sait que ce qui forge un homme, c'est son vécu. Sans cela, il ne serait pas celui qu'il est à présent. Ce n'est pas pour autant qu'il aime en parler. Il vit le jour dans une famille des bas-fonds, n'ayant guère assez de nourriture pour eux-même. Ce ne fut pas pour rien qu'à partir d'un âge respectable, c'est à dire suffisant pour savoir courir, Mathis du vadrouiller dans les rues malfamées de la Cité Impériale pour se chercher son pain quotidien, qu'importe la manière. L'amour familiale fut un concept assez peu concret durant ses années d'enfance, Mathis avait un toit et parfois un mot de tendresse de sa mère quand elle sortait de son état de déchéance, reprenant un peu contact avec la réalité, même si celle-ci lui semblait plus proche d'un enfer. De son père, il ne connu que les grognements d'une brute ivre et le souvenir marquant de ses poings semblables à celle d'un géant, du moins pour un enfant de son âge. Pour survivre, il commença comme guet pour les plus grands de son quartier, avant de prendre de l'âge et d'être celui qui donnait quelques piécettes aux gamins des rues, après un vol réussit.
Mathis vécu des années comme une simple vermine des rues, réussissant par chance ou par talent, à ne jamais se faire avoir par la garde. A cette époque, l'unique préoccupation de Mathis était la survie, rien ne lui semblait plus important, l'avenir n'était rien de plus qu'une vulgaire illusion qui poussait avec avidité les inconscients dans le caniveau, dépotoir des cadavres. Pour autant, un jour, il attira avec ruse et habilité un voyageur, l'amenant à le suivre dans une suite de dédales sinueux, prétextant son aide dans la recherche d'une personne. C'est ainsi que Mathis amena l'homme qui créerait la bascule dans son esprit dans un guet-apens, sous les ordres de voleurs plus âgés. L'homme n'émit qu'un léger soupire, de lassitude, plus que de résignation, ne tremblant guère devant un petit comité de seconds couteaux. Sans arme, autre que ses poings et ses pieds, et même bien plus encore, il terrassa avec grâce et fluidité ses adversaires bien malhabiles. Mathis qui n'avait pour rôle que celui de rabatteur en resta coi. Dans son imaginaire, bien au fond de son esprit, son image du combattant était celui d'un chevalier en armure, écrasant ses ennemis de sa lame étincelante. Mais tout ceci fut détruit devant ce combat, digne d'un spectacle où se produirait les plus grands danseurs. A la fin de sa rapide altercation, l'homme s'approcha de Mathis, celui-ci se crispa tout en fermant les yeux, sachant que fuir ne lui servirait à rien, il attendit la sentence des plus logiques à la loi de la rue. Pourtant, l'homme se contenta de poser la main sur sa tête, sans violence, mais sans gentillesse pour autant, avant de s'en aller, laissant derrière lui des hommes gémissants à terre et un jeune garçon en pleine confusion.
Après un événement aussi marquant, Mathis commença sérieusement à économiser le peu d'argent qu'il pouvait se faire, tout en débutant un régime d'entraînement physique plus utile que celui de traînasser le reste de la journée après quelques forfaits commis en ville. Après quelques années, durant la période de la fin de l'enfance et le début de l'âge adulte, Mathis récupéra son pécule, judicieusement camouflé dans divers cachettes de la ville, avant de quitter la Cité Impériale pour prendre la direction d'un Monastère. A lui l'apprentissage de l'art du combat qu'il révère au plus haut point. Pour autant, même s'il fut accueilli chaleureusement, son court séjour au monastère ne fut que déception pour le jeune plein d'espoir qu'il était. La discipline et la méditation était une abomination à son sens de vie, sa fougue était trop vive pour être en accord et en concordance avec le mode de vie du monastère. Aussi, il ne resta guère plus que quelques temps, même s'il dévora secrètement des yeux les entraînements physiques des moines du temple.
De retour en ville, son mode de vie devint un entraînement de tous les jours, s'élançant dans chaque bagarre de tavernes qu'il trouvait ou déclenchait, affûtant son esprit de combat et sa technique. S'entraînant à l'extérieur, seul, répétant des mouvements qu'il avait encore en mémoire de son court séjour au monastère. Quand il se considéra suffisamment prêt, il commença la difficile et dangereuse carrière de gladiateur libre, se battant dans de petites arènes souterraines, dans des attroupement illégaux de paris. La routine commença à s'installer petit à petit, Mathis s’évertua à prendre passion de son métier, mais en somme, cela n'était plus nécessaire à son entraînement, et la seule raison pécuniaire de son maintient dans le métier finissait par l'ennuyer. Mathis avait besoin d'aventure, un peu de folie, de joie et d'exaltation ! Que vienne à lui les hordes de morts-vivants, qu'importe la mort, tant que sourire il y a, il n'y aura alors guère d'ombre sur son âme !
Remarque? À quand les ninjas ?
"S'enfuit" Sinon, j'espère ne pas avoir fait d'erreur au niveau des compétences ou autres, je débute dans ce genre de système rp. ^^
Ou avez vous connu le forum? Pérégrination bienheureuse sur les flots de l'internet !
(C'est ma façon à moi de dire que j'ai totalement oublié ! ce forum est sur une petite liste de forums intéressants, noté à une époque où j'avais pas forcément envie de rp.)