Sous une lune griffée

Invité

*Elle l'avait tripoté juste ce qu'il fallait pour voir où il était blessé mais ses mains étaient déjà rouge. Rouge du sang des siens et c'était uniquement sa faute. Il était salement amoché mais il ne mourrait pas comme il venait de le dire d'un filet de voix. C'était hors de question, elle ne le laisserait pas faire ! Elle se pencha sur lui et l'embrassa sur le front, furtivement, un simple baiser papillon pour lui dire qu'elle ne le laisserait pas tomber.*

Nan, tu vas pas crever Riri ! Pas tant que je serai là pour te sauver bourricot de crétin d'avorton d'âne bâté !

*Elle sortit de son sac ses cataplasmes ainsi que ses fils et aiguille pour pouvoir s'occuper du blessé.*

A bas le pantalon mon grand, surtout que j'ai pas d'alcool pour désinfecter. Faudra qu'on fasse gaffe et qu'on vérifie tes plaies en rejoignant une ville !

*Elle le regarda... était-il seulement capable de se défroquer ? Elle soupira et s'affaira à commencer à descendre le vêtement en prenant garde à la blessure, évitant autant que possible tout frottement pour ne pas faire souffrir davantage son frère. Une fois le pantalon mis à bas, elle lui en fourra un morceau de la jambe entre les dents.*

Mords bien, ça va piquer !

*Elle prit son outre et vida un peu d'eau sur la plaie pour la nettoyer au mieux puis elle attrapa son aiguille et la passa dans la flamme de son gourdin enflammé et glissa le fil dans le chas avant de commencer à recoudre la longue estafilade profonde qu'il avait à la jambe gauche, se concentrant au maximum sur ce qu'elle faisait pour qu'il ait une cicatrice nette à la fin. Elle avait beau s'inquiéter pour lui, son geste était plutôt sûr et rapide, glissant dans les chairs pour les rapprocher l'une de l'autre.*

Je suis désolée mon frère. J'aurais dû t'écouter. Tout est ma faute.

*Dès qu'elle eut terminé de le recoudre, elle prit l'un des cataplasmes d'argile et s'affaira à le poser sur sa jambe blessée pour aider la guérison et la cicatrisation. Une fois la jambe gérée, elle passa au bras droit après avoir ôté celui-ci de la chemise et elle lui appliqua exactement le même traitement qu'à la jambe gauche, nettoyant, recousant et posant son second cataplasme. La troisième blessure étant bénigne, elle se contenta de nettoyer d'un peu d'eau.*

Faudra acheter de quoi nous soigner en ville aussi. Je n'avais pas grand chose. Je vais te monter ta tente et tu vas dormir mon frère. Tu as besoin de récupérer. Et pas la peine de tenter de me contredire ! Mais avant ça ... je vais aller fouiller et brûler le mort ! Pas envie d'avoir une saloperie qui tente de nous bouffer pendant la nuit.

*Elle siffla les cheveux et les appela auprès d'eux.*

Couchez vous près de Soldriirn vous deux. Tenez-lui chaud et protégez-le !

*Elle aida les bêtes à se coucher le flanc contre son frère, reprit le pantalon de ce dernier et lui posa sur les jambes, puis ramassa rapidement du bois dans les environs - ça ne manquait pas comme elle l'avait vu pendant le combat - et elle le plaça de façon à faire un petit feu pour réchauffer son frère, l'allumant de son gourdin enflammé en faisant attention à protéger la zone pour ne pas risquer un feu de forêt.*

Si y'a un pépin, tu gueules ! Je reviens au plus vite !

*Si son frère n'avait rien à rajouter, elle repartirait vers la zone de combat et irait fouiller le mort, puis le brûler pour ne pas risquer un adversaire supplémentaire.*

Compétences:

Invité

*Le drow regarda sa blessure à la jambe. Posa sa main sur le cataplasme et se dit que ça pourrait être pire mais il était tout de même exténué, cette journée avait été remplie de rebondissements et il avait été quand même bien blessé. Bien que sa sœur ai fait de son mieux pour le soigner, il se dit qu’une visite dans une ville auprès d’un soigneur serait judicieux. Il resta appuyé sur l’arbre et fouilla sa besace pour attraper sa pipe, son tabac, et ses allumettes. Il prit sa pipe dans la main gauche, ouvrit sa blague à tabac pour en attraper une bonne pincée avec sa main droite et l’enfourna dans la pipe. Il referma sa blague à tabac pour la ranger soigneusement dans sa besace avant de coincer la pipe entre ses dents avant de craquer une allumette pour allumer la pipe. Il prit une grande bouffée en observant les alentours. Il n’entendait plus les bruits du combat était-il terminé ? Ou avait-il changé de lieu ? A ce moment ci il n’aurait pu le dire. La forêt était à nouveau silencieuse cela dit. Il n’arrêtait pas de se demander que fût cette créature qu’ils durent affronter… Et cette enfant cristalline qui avait l’air aussi pure que la lumière ? Tant de questions sans réponses, il espérait, au fond de lui connaitre le fin mot de l’histoire. Il regarda son cheval avant d’ouvrir la bouche.*

Et toi ? Tu sais quelque chose sur ces deux créatures ?

*Il grommela avant de continuer à fumer sa pipe les yeux fermés, dégustant chaque bouffée.*

Maître du Jeu

Yasmaera aide son frère à se remettre de ses blessures, mais son inventaire ne contient pas assez de matériel pour opérer deux sutures.
Elle fera néanmoins de son mieux, amélioration grandement l'état de santé du mourant.

Les chevaux sont couchés, le bois 'sec' est rassemblé, le feu est allumé.

Yasmaera laissera un instant son compagnon pour retrouver le corps du trépassé, balancé au milieu de la clairière. Le cadavre ne s'est pas relevé... Fait étrange ou normal ? La Drow n'a encore jamais vu d'humain se relever d'entre les morts. Tout ce qu'elle sait, c'est la rumeur qui court au sujet des Relèves massives...
Quoi qu'il en soit, la donzelle ne semble pas vouloir prendre de risque...

Si mettre le feu à quelques -buches- gelées n'est pas aisé mais accordé, malgré l'absence d'amadou ou l'utilisation du bois de chauffe de son frère, celui de cramer un corps entier n'est pas possible avec une torche seule. Il aurait fallu plus de bois, d'huile... de combustible en somme. Comment être certain qu'un corps se consume si facilement, avec autant de fluide en lui ? Dans un espace glacé sur lequel volette quelques flocons de neige ?
La Drow aura beau laisser sa torche en place, à part quelques brulures, rien ne s’enflammera comme de la paille.

Sur le cadavre elle trouvera une épée, une veste de cuir en lambeaux (0-0-1), une lanterne pleine, dix allumettes, quatorze pièces d'or et un ouvrage abimé par le temps.

...~oOo~...

Invité

*Elle avait fait de son mieux, usé tout ce qu'elle pouvait pour le soigner. Elle avait espéré avoir assez de fil pour le recoudre complètement mais n'avait finalement pas pu se charger de son bras droit. Tout ça la travaillait alors qu'elle rejoignait le cadavre frais et qu'elle essayait de lui mettre le feu après avoir récupéré ses possessions. Ce n'était d'ailleurs pas efficace pour deux sous. Ne sachant trop que faire pour éviter à tout prix que ce machin se relève au vu des rumeurs, elle murmura une rapide prière à Thenalad et attrapa l'épée du cadavre pour commencer à le débiter en quelques morceaux, séparant de son tronc les bras, jambes et tête. S'il devait se relever, celui-là ne devrait pas pouvoir avancer bien loin au moins !

Cette harassante tâche effectuée, la drow sentait la sueur couler le long de son échine. Un bref frisson la traversa alors qu'elle embarquait l'épée, la veste, la lanterne, les allumettes, l'or et le livre abimé avec elle. Elle s'en retourna alors auprès de son frère une première fois. Il n'avait pas bougé des masses, à part pour sortir sa pipe. L'odeur du tabac avait toujours semblé faire partie de son odeur à lui et ça fit sourire la jeunette. Il était son roc, son modèle, presque une partie d'elle tant elle lui était attachée. Elle ne pouvait pas laisser mourir un morceau d'elle tout de même ! Elle serait donc forte pour deux le temps qu'il se porte mieux !.Le sourire aux lèvres, elle refit un aller-retour pour récupérer les bras et jambes du défunt et les déposer près du feu.*

Bon Riri, j'ai pas pu mettre le feu à l'humain mais j'ai récupéré ce qu'il avait et je l'ai découpé. Je ne sais pas trop comment les morts se relèvent alors j'ai pas voulu prendre de risque. Tu as bien besoin de prendre des forces et je pense bien à faire cuire bras et jambes.

*Elle s'approcha de lui et sentit son front pour vérifier qu'il n'avait pas trop de fièvre, puis elle prit son sac pour en sortir la tente de son frère et commencer à la monter avec hargne, ni trop près, ni trop loin du feu. La tente montée, elle s'approcha de son frère se mit à trier les possessions du défunt avant de se remettre à parler.*

Dis-moi, tu veux manger un bout ou tu préfères te coucher ? Je te suggère d'éviter le pantalon pour la nuit. Ainsi au réveil, je pourrai vérifier tes plaies. Oh … et oublie de suite l'idée de faire un tour de garde frangin ! Penses-tu que nous puissions être bienvenus dans l'une des maisons drows ? Il faudrait te soigner et j'imagine que nous pouvons rejoindre aisément la maison Baenre rapidement. Nous n'en sommes pas très loin. Mais pas avant que tu aies pris un peu de repos !

*Elle glissa l'épée près de la main de son frère et posa également la lanterne à son côté alors qu'elle prenait le reste.*

Cet argent servira à te soigner et à racheter du matériel. Nous manquons sans aucun doute de matériel de soin ! Et je compte bien me plonger dans cet ouvrage dès que tu seras allongé pour dormir ! Penses-tu qu'on puisse faire quelque chose du cuir abimé de cette veste ?

Invité

*Le drow n’était pas au meilleur de sa forme mais sa sœur ne s’était pas trop mal débrouillée pour le soigner. Au moins on ne pouvait pas dire qu’elle était bonne à rien ! Toujours en fumant sa pipe il regarda les morceaux de viande que sa sœur avait ramener. Manger un humain au moins ça leur ferait de la viande ! Il n’était pas du tout contre au contraire. Il regarda sa sœur...*

Eh bien ! Je pense que j’ai bien une petite faim pour un morceau de jambe ou de bras !

*Il sourit, montrant qu’il était fier d’elle. Au moins ils ont survécu, il est bien amoché mais ça devrait vite guérir. Bientôt, ils pourront reprendre leur route, il en est sûr et certain ! Mais pas avant d’avoir mangé et dormis un peu !*

Je vais manger avant de dormir un peu, tu as sans doute raison, j’ai besoin de me reposer un petit peu. Après tout, nous avons beaucoup galopé aujourd’hui, et ce combat m’a fatigué. J’espère que les morts au nord ne sont pas insensibles !

*Cependant, rejoindre une maison, il ne pensait pas que c’était une bonne idée. Pour lui, il faudrait sortir de la forêt et trouver un village ou ils sont sûr de ne pas être des fugitifs.*

Me soigner peut attendre, mais que savons nous vraiment de la maison Baenre ? Pas grand-chose, si nous sommes des fugitifs chez eux aussi nous sommes morts.

*Il regarda, par la suite une vieille veste de cuir abimé que sa sœur lui montre, il la prend dans les mains pour l’examiner, elle est certes très abimée mais ils doivent pouvoir en faire quelque chose.*

Cette veste… Je pense que nous pourrions en faire des lacets, par exemple, ou des lanières, ça se vendrait peut-être bien dans une ville, il a l’air de bonne qualité.

Maître du Jeu

Les morts se relèvent. Les morts humains.
Dans le doute, Yasmaera voudrait se débarrasser de ce corps, de ce potentiel gêneur durant la nuit qu'ils comptent passer dans cette clairière. Alors c'est dans le plus grand des calmes, que la Drow découpera avec une surprenante 'minutie', sans sourciller, le cadavre tiédasse qui se trouve sous elle.
La jeune femme ne s'arrête pas à découper la tête, elle débite l'ensemble du cadavre, toujours dans le doute, répandant le sang, découpant les os aux jointures, appuyant de toutes ses forces pour séparer les membres, évitant les gerbes de sang molle qui s'échappe et se répandent sur le sol gelé.
(1d10 Scène violente Yasmaera)
-folie passagère 1d100- +1 pt de folie
---
Devant cette scène, Yasmaera se fige. Elle observe le cadavre quelle vient de découper comme s'il eut s'agit d'un cerf... Sauf qu'il est question d'un être à l'apparence humaine.
La jeune femme n'est pas mauvaise, elle n'est pas folle, pourtant elle vient de réaliser la pire des actions et cette scène lui saute aux yeux, comme si son esprit venait de la secouer !
Anticiper le danger est une chose -d'autant qu'elle ne connait rien à la relève des Morts-, elle ne sait pas 'quand' ni 'comment'. Et dans le doute, elle s'adonne à la découpe sans émotion.

Récupérant les effets du cadavre elle s'en retourne vers son frère et fait un constat. Elle reviendra ensuite vers le corps démembré pour récupérer bras et jambes, espérant en faire des rations.
Des rations ?
Les deux drows ont quitté la maison il y a quelques heures. Ils ne sont pas dans un état léthargique du à la faim ou à la soif, ils ont même de la nourriture dans leurs sacs.
Cette prise de décision relève d'une sorte de folie passagère ? Pour des créatures au régime omnivore et varié, en venir à manger un bipède de cette sorte revient à une forme de survie.
Un contexte dans lequel aucun des deux ne se trouve.
(1D10 Scène violente Yasmaera)
---
Une fois encore, Yasmaera se fait secouer par son esprit. Elle se rend compte que cette nourriture crue a la forme étrange d'un bras avec des mains et des doigts, de jambes avec des pieds... Va-t-elle réellement manger 'ça' ? Dans ce contexte ?

Yasmaera interdit à son frère de prendre son tour de garde. Elle veillera donc pour les deux, jusqu'à s'interdire tout repos. Si la donzelle venait à s'endormir, le tour de garde serait inefficace.

L'idée est donc suggérée de rendre visite à la Maison Baenre. Seraient-ils bien accueilli ? Ou toléré ?
La question reste en suspend. Les deux Drows ont été banni de leur Foyer. Ils pourraient compter sur l'idée que l'ensemble de leur Peuple, si attaché à la loyauté et au respect des traditions ne les acceptent plus en leur sein.
C'est un risque à prendre.

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Admin

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'1D10' :

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'1D100' : 12

Invité

*Elle n'avait jamais eu l'intention de manger l'humain pour sa part - elle ne l'avait même découpé que par rapport à ces histoires de mort qui marchent dont on entendait parler ces temps-ci - mais elle savait en revanche que ce serait au goût de son frère. Il avait toujours été un peu original au niveau de ses goûts culinaires et ne lui avait jamais caché ses envies de goûter à peu près toutes les créatures exotiques qu'ils pourraient croiser. Sans doute était-elle effectivement folle de le cautionner, mais c'était ainsi, elle l'aimait trop pour lui refuser la moindre chose ou oublier ses envies, même les plus étranges. C'était bien là la seule loyauté qu'elle avait. Mais avec le recul, elle se mit à frissonner de ce qu'elle venait de faire, et plus encore de ce qu'elle s'apprêtait à faire en dépit du bon sens.

En parlant à son frère et malgré la forme de ces membres et la folie qu'elle estimait être de manger une telle viande, elle la mit à cuire sur le feu, ne laissant pas voir à son frère la grimace furtive qui passait sur son visage, aussi bien en rapport avec ce qu'elle faisait qu'avec la pensée de ne pas pouvoir être accueillis au sein de la maison Baenre pour pouvoir se soigner. Elle soupira légèrement.*

Je pense qu'il faut tenter le coup mon frère. Si nous devions à nouveau nous blesser l'un ou l'autre, je n'aurais plus de quoi nous sauver le cul ! Nous avons respecté la tradition et nul n'est mort après tout ! Nous avons beau être des bannis de notre maison, nous ne le sommes pas de la société des drows techniquement. Nous avons tout-à-fait le droit de créer là maintenant une nouvelle maison selon la coutume ancestrale !

*Elle laissa la viande cuire et se mit à feuilleter le manuscrit trouvé sur l'homme. Petit à petit ses yeux s'agrandissent, s'arrondissent sous l'effet de la surprise et de sa lecture. Ces hommes étaient donc bien à la rechercher de ces créatures ? Mais pourquoi ? Doivent-ils se protéger des Lumières et des Ombres ?*

Riri … je crois que ce que nous avons croisés… c'était des messages d'Intil et de Faerun ! Oui, je sais, ça te paraît fou mais écoute ce passage !

Les ailes de Faerun vol. 4 a écrit:: Certains ont déjà pu observer quelques rares évènements entourant la pleine lune. On dit que lorsque ses reflets touchent la surface de l'eau, des lucioles à forme humaine grandissent pour poursuivre les obscurités mouvantes.
C'est de là, que les messagers de Faerun sont nés.

La fillette de Lumière… Le corbeau sombre… Oh par Thenalad, j'ai failli nous tuer ! Il est dit ici que certains sages et oracles disent que c'est le combat de la lune et des ténèbres et qu'il ne faut pas les déranger sous peine de disparaître dans les eaux ou les obscurités... Ben bizarrement, depuis que le corbeau t'a tapé dessus, j'ai bien cru qu'on allait disparaître dans l'obscurité. On s'est immiscés par ma faute dans une guerre millénaire entre les Ombres et les Lumières.

*Sa voix était étranglée. Elle se sentait très mal. Se levant elle se jeta à genoux à côté de son frère.*

Oh pardon Riri, j'ai failli nous faire tuer !

*Mordillant le gras de son index, elle se releva et attrapa les deux bras cuits pour les tendre à son frère en continuant de murmurer des "pardon ! pardon ! pardon !" sans discontinuer.*

Invité

*Le drow était mal en point mais allait s’en remettre, sa sœur semblait quant à elle bien décidée à aller voir les Baenre. Était-ce vraiment une bonne idée ? Elle dit qu’ils ne risquent rien mais un doute était tout de même présent en lui, comment en être sûr à part en prenant le risque ? Il finit par acquiescer il lui fait confiance malgré leur mésaventure avec la créature de l’ombre. Ses yeux fatigués trahissant son état de santé actuelle, c’est vrai, il avait besoin de soins et se l’admettait…*

Bon… Très bien ma sœur, nous irons chez les Baenre mais s’ils tentent quoi que se soit je peux te dire que je sortirais mon épée, mal en point ou non.

*Il esquissa un léger sourire, toujours prêt à se battre malgré son état. Il écouta attentivement tout ce que sa sœur lui raconte sur la lumière et les ténèbres… Il fini par comprendre pourquoi ses attaques n’avaient aucun effet et se sent con de ne pas y avoir pensé plus tôt, après tout il aurait pu mourir. Mais d’un coup, il voit sa sœur tomber à genoux à coter de lui pour lui demander pardon, il la regarde avec un air amical, pas naturel du tout de sa part et pose sa main sur son épaule.*

Ne t’en fait pas ma sœur, c’est ma faute, j’aurais dû me retirer quand je voyais que mes attaques n’avaient aucun effet… Mais je n’en ai fait qu’à ma tête, si j’étais tombé, ça aurait été entièrement ma faute et non de la tienne.

*Il attrapa un bras cuit et croqua dedans avec appétit, sa sœur était peut être dégoutée de croquer la chair humaine mais lui… Il pourrait manger un nourrisson Elfe que ça ne le dérangerait pas. Sa sœur continuait de s’excuser mais il finit par la stopper*

Ma sœur, mange, tu n’as rien à te reprocher je t’assure. Mange, ensuite repos et nous reprendrons la route vers les Baenre, en espérant qu’ils ne nous fassent pas enfermer pour nous livrer auprès de notre ancienne maison.

Invité

*Les larmes aux yeux, la voix cassée répétant le même mot en boucle, elle ne semblait pas en mener large la petite drow. Et s'il ne lui pardonnait jamais ? Que ferait-elle ? Y avait-il une façon de s'amender ? Oui, elle trouverait toujours mais ce ne serait pas aisé quoiqu'il arrive. Elle retint un haut le cœur en le voyant croquer dans le bras avec un appétit avide et posa le second membre cuit à portée de main de son frère pour qu'il puisse manger à satiété. Il avait beau lui dire de manger… non, il est des choses qu'elle ne pourrait faire qu'en dernier recours et ça ne faisait que quelques heures qu'ils avaient quitté leur maison avec l'estomac plein.*

Je n'ai pas faim et pas de force à récupérer Riri ! Mange sans te soucier d'épuiser cette nourriture… Elle est plus à ton goût qu'au mien quoiqu'il arrive.

*Elle lui sourit et le laissa manger, s'occupant de ramener suffisamment de bois pour maintenir le feu durant la nuit. Elle le laisserait dormir quelques heures, pas plus loin qu'aux premières lueurs de l'aube. Observant sa carte du monde, elle savait qu'ils n'étaient pas loin de la maison Baenre, comme ils étaient également proche de la capitale, mais que valait-il mieux ? Elle avait immédiatement proposé la maison en se disant que le risque était moins grand, surtout après leur rencontre avec les représentants de la maison mère. La femme avait été claire… ne jamais la recroiser ou elle alourdirait leur déchéance ! Elle n'avait rien dit de ses doutes à Soldriirn mais ils étaient bien là et elle ne les ignorait que par nécessité.

Une fois le campement prêt à ses yeux et son frère restauré, elle l'aiderait à s'installer dans la tente et c'est là que sa garde commencerait. Pendant celle-ci, elle s'occuperait en sculptant de petits dés, des osselets ou autres petits jouets et décorations dans du bois potable, en découpant proprement le cuir en lacets qui pourrait permettre d'orner des chemises ou de fabriquer des bijoux, voire en ceinture si elle avait assez de matière non abîmée dans la chemise et que sa dague était assez tranchante pour le faire. Le but était surtout de se maintenir éveillée et aux aguets quoiqu'il arrive.*

Compétences:

Maître du Jeu

Le duo s'organise pour le reste de la nuit. Yasmaera attendra l'aube, sans dormir, tandis que son frère profite de la tente -à ses ordres- finissant probablement par s'enfoncer dans un rêve sombre, sans images et sans appels. Il n'y aurait que sa sœur pour l'en tirer en cas de problème.

Tour de garde -
1D4 (rencontre) 1D4 (type) 1D4 (puissant)

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La nuit se passe, tranquille. Mis à part quelques grattements, la forêt est calme et l'obscurité glacée s'orne d'un or pâle et brumeux.
Yasmaera s'est maintenue éveillée, tentant quelques 'artisanats' sans rien en tirer de particulier. En découpant la veste de cuir du cadavre démembré, elle ne fait que dégrader l'objet jusqu'à le rendre inutilisable.
La Drow fatigue... son teint devient fade, ses cernes marquent et sa réactivité se fait ankylosée.

De son côté, Soldriirn se réveille comme une fleure au jour levé. La météo est paisible -quoi que naturellement froide pour l'hiver-. Les silhouettes tortueuses des arbres sont figées dans le gel et le paysage se couvre d'une fine dentelle blanche, scintillante aux premiers rayons.

Ambries d'Obsidienne

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Admin

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'1D4' :

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Invité

*La nuit avait été longue, ou courte c'est selon le point de vue. La jeune drow avait trouvé l'attente et le silence véritablement très long. Elle a failli s'endormir plusieurs fois et son oeil joue du clignotement sans qu'elle parvienne à l'en empêcher. Si ce n'est pas douloureux ni vraiment problématique, c'est terriblement gênant et elle sait qu'elle ne devra pas tarder à piquer un petit roupillon dès que possible si elle ne veut pas mourir de façon ridicule en trébuchant dans une ornière.

Elle réveilla son frère aux premiers rayons du soleil et commença par vérifier l'état de ses blessures avant de l'autoriser à se rhabiller pour la chevauchée si tout était en ordre. Si ce n'était pas le cas, elle ferait au mieux avec les moyens du bord pour nettoyer et désinfecter.*

Mange un bout et prépare toi ! On part vers la maison Baenre dès que t'es prêt ! J'veux pouvoir t'soigner correctement et acheter le nécessaire pour pas se retrouver une nouvelle fois le bec dans l'eau ! Une fois, pas deux !

*La nuit et la peur avaient porté conseil. Elle réfléchirait... un peu ... avant de foncer tête baissée la prochaine fois ! La gamine aurait-elle eu une poussée de maturité pendant la nuit ? Tout prêtait à y penser tant la peur pour la vie de son frère et protecteur l'avait chamboulée. C'était aussi la première fois de sa vie que c'était sur elle qu'il comptait pour protéger son sommeil et non l'inverse et elle se sentait presque investie d'une mission.

Elle avait refait les plans dans sa tête, la maison Baenre, puis continuer vers le nord et tenter de faire ses armes et d'apprendre ce qu'il se passait vraiment avec ces foutus morts. elle était persuadée que ça pouvait avoir une incidence pour les drows et si elle avait quitté sa maison, ce n'était pas parce qu'elle leur voulait du mal mais au contraire qu'elle estimait que leur société méritaient de s'ouvrir au monde et de profiter des avantages qu'ils pouvaient en tirer. Mais leur expliquer ça était peine perdue ! Donc, si elle devait trouver des alliés, allez combattre un fléau pour tous, ça paraissait un bon plan ! Et vu la fermeture des gens du Sud envers les gens comme elle, le choix du Nord était logique ! Soldriirn pourrait faire de la charpie et elle pourra poser les fondements de ce qu'elle voulait pour leur maison !

En pensant à tout ça, elle attrapa une ration dans ses fontes et mangea rapidement tout en donnant son fourrage à sa monture également, lui caressant doucement l'encolure en restant attentive aux alentours.*

C'est bien ma belle ! J'essaierai de te trouver une belle carotte dès que possible ! Mange et puis on y va !

*Dès que le repas serait fini pour tous, le camp démonté et le feu soigneusement éteint, ils grimperaient à cheval et partiraient en direction de la maison Baenre comme prévu si son frère n'y voyait rien à redire. Elle avait hâte d'avancer enfin !*

Compétences:

Maître du Jeu

Le Drow se réveillera sous l'action de sa sœur, ouvrant le regard sur l'aurore, se rendant soudain compte qu'il n'a pas su se lever par lui-même... Les traits tirés de Yasmaera maintiennent son regard le sien, tandis qu'elle inspecte ses blessures.
Une moue agacée s'affiche sur ses lèvres, irrité par la situation et son propre comportement.

"Ça va ça va..." Expédie-t-il pour ne pas la repousser d'un geste qu'il regretterait probablement. "Je ne suis pas mourant.

Toi par contre, t'as sauté le repos. C'est vraiment pas prudent. Tu m'as forcé à dormir toute la nuit, ça ne se reproduira pas. Si on s'était fait surprendre tu aurais tout pris en pleine face." Grogne-t-il, de mauvaise humeur, se sentant de surcroit infantilisé par sa sœur.
Soldriirn n'est en effet pas mourant. Si son corps déplore quelques blessures, elles sont que légères, sans infection, peu préoccupantes.
"On mangera plus tard. Hâtons-nous de rejoindre la Maison Baenre... Qu'ils nous offrent l’hospitalité et de quoi réfléchir à ce que nous ferons ensuite." Soupire-t-il.

Les montures sont toujours là. Elles ont dormi mais elles ont faims. Soldriirn offrira un fourrage à son cheval, au même titre que sa sœur. Il n'a pas vraiment l'envie de manger. Il a encore le temps pour ça et la situation lui semble assez pressée pour ne plus camper dans cette maudite clairière.

Le duo a pris un mauvais départ, précipité par leur propre déchéance...

Une fois en scelle, les deux Drows s'enfoncent dans les bois, entre les troncs denses et glacés. Il y a un peu de route jusqu'à la Maison qu'ils convoitent, mais ils ne sont plus bien loin d'y arriver.

Au bout d'une heure, une dent rocheuse se dresse.
Couverte de racines, de mousses et de glace, l'entrée d'une caverne se dévoile, encadrée de piliers sculptés annonçant l'une des bouches menant à la cité.
La gueule béante de l'ouverture offre un sol sec et poussiéreux. La hauteur est adéquate pour y passer à cheval et la pente est douce.
Le duo s'avancera sans l'intervention de vigie, les lieux sont 'vide'... Mais Yasmaera sent des regards cachés les observer.

"Ils savent que nous sommes là..." Murmure Soldriirn en biaisant un regard sur l'environnement, comme s'il décelait lui aussi la présence invisible de leurs frères.

Les Drows gèrent leur territoire. Rares sont ceux qui sauraient se glisser dans ces bois sans qu'aucun ne le sachent... et encore plus rares sont les visiteurs à passer leurs portes sans intervention.

L'entrée de la caverne les engloutirait si Yasmaera suivait. Soldriirn ne compte pas s'arrêter, il prendra les devants pour ne pas casser le rythme.
Il y a probablement une autre porte au bout de ce boyaux de pierre.

L'ombre les avale mais l'obscurité n'est pas totale.
Dès lors que le jour ne perce plus dans les ombres, des flambeaux prennent le relais.
Le sol se dalle de pierre grise et large. Les murs se taillent... Ils dissimulent surement des portes et des caches.
Les montures et leurs cavaliers descendront en pente douce pendant plusieurs centaines de mètres avant d'être stoppés par une haute porte de fer, éclairée de deux grands braseros.

"Qui va là ?" Tonne une voix invisible, raisonnant dans le conduit haut et large.

Tout intrus ou indésirable se sentirait pris au piège ici. Il n'y a qu'une sortie et, si elle paraissait libre jusque là, l'araignée a déjà disposé ses pièges en arrière.
Quiconque entre chez les Drows, ne saurait en sortir sans maux.

...~oOo~...

Invité

*Elle le retrouvait, le grognon, le protecteur, le frère aux pieds duquel elle dormait parfois quand ils étaient à l'extérieur de la maison. Il était agacé envers lui-même et elle le voyait bien, mais en même temps, ses blessures étaient de sa faute à elle et il n'était pas question de ne pas assumer ses erreurs. Elle en faisait beaucoup en réfléchissant après l'action, c'était un fait, mais jamais elle n'avait laissé un autre assumer ses conneries en revanche et ça n'allait pas commencer aujourd'hui !

Cela n'empêchait pas Soldriirn d'avoir raison … elle avait sauté la nuit après une journée déjà riche en rebondissements et elle n'aurait peut-être pas pu faire face à un danger s'ils y avaient été confrontés. Elle devrait se reposer quelques heures au plus tôt si elle ne voulait pas être purement et simplement inutile pour la suite de leur route. Elle acquiesça et grimpa sur sa monture sans plus attendre dès qu'elle eût terminé son fourrage pour se diriger vers la maison Baenre.

Ils avaient à peine atteint la caverne qui marquait l'entrée de la cité qu'elle avait senti les regards se poser sur eux au même titre que son frère. Elle n'avait pas eu besoin qu'il le lui dise mais c'était rassurant de savoir qu'elle n'était pas la seule à les sentir peser sur leurs nuques. La chose n'avait rien d'inhabituel et ils continuèrent donc à marcher au pas tranquillement dans la semi-obscurité aux ombres dansantes dans le feu des torches jusqu'à arriver à la haute porte de fer qui marquait l'entrée du domaine des leurs frères drows.

Elle n'avait pas peur étrangement, mais sans doute parce qu'elle ne venait pas ici en ennemie mais bien en amie. Dans son esprit, elle était dans ses droits et n'avait rien fait qui mérite d'être considérée comme intrue. Si ça avait été le cas, elle se serait sentie prise au piège dans le boyau de pierre qui les entourait. Mais fonder une nouvelle maison n'allait pas contre les règles, partir combattre le mal non plus. Ils n'avaient rien à se reprocher ! Elle haussa donc la voix pour répondre à l'invisible qui avait l'œil sur eux, tentant de savoir à l'oreille où il pouvait bien se trouver.*

Nous sommes Soldriirn et Yasmaera. Nous souhaiterions nous fournir de quelques objets de première nécessité en votre cité et prendre un peu de repos avant de continuer notre route vers le nord. Nous ne venons chercher nulle querelle et ne resterons que quelques heures tout au plus !

*Elle se tenait droite, le menton relevé, parlait d'une voix claire et sans faille, sans émotion particulière qui transparaissait … Elle énonçait de simples faits. Elle n'avait pas donné leur nom de famille. Pour dire quoi ? Anciennement Pellakmel ? Futurs créateurs d'une maison ? Tout cela semblait encore si loin que c'était prématuré à ses yeux, mais il y avait de grandes chances pour que leurs frères comprennent qu'ils étaient des bannis juste par le fait de ne pas mentionner leur nom et elle n'avait sans doute pas besoin de le préciser. Comment les prendraient-ils, c'était une autre affaire en revanche. Elle ne se souvenait pas d'avoir croisé de bannis auparavant. Comment étaient-ils traités dans les autres maisons ? Mais si ces pensées la traversaient, elle tentait de garder un visage impassible.*

Compétences:

Maître du Jeu

Soldriirn arrête son cheval, tirant légèrement sur la bride avant de figer son pas et d'observer la porte. Machinalement, sa paume repose sur la garde de son épée au fourreau. Ses yeux cherchent la voix qui s'exprime mais il ne voit rien avant d'être interpellé par celle de sa sœur.
Les présentations sont faites, les volontés sont données.
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La Maison Baerne est un nid qui se reconstruit. Elle a été amoindrie dans sa force mais récompensée pour sa ténacité. Que les portes soient closes et surveillées n'est pas si étrange et d'autres Maisons Drows se dévoilent automatiquement devant leurs 'frères' et 'sœurs' dans le besoin.
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Le double battant s'ouvre dans un grincement métallique et lourd.
L'obscurité se lève à la lumière nocturne de la végétation souterraine, une clarté bleu-vert, luminescente.
L'air s'échappe et vient vers eux, apportant le froid de l’immensité, le parfum de la terre, de la pierre et de l'humidité végétale.
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L’alcôve qui conserve la Maison est d'une taille très respectable. deux mètres de haut pour dix kilomètres de large, s'étendant plus loin en tunnels et tentacules rocheux... dont une rivière souterraine.
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Soldriirn donne un léger coup de talon à sa monture et reprend la route.
Le chemin de pierre s'étend au-delà du pallier, sillonnant sur une route qui descend plus bas encore, jusqu'à atteindre la dalle de la Maison.
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La vie nocturne des Drows n'est pas si sombre. Elle rayonne depuis le sol, pique son front et sa voûte d'un millier d'étoiles végétales.
On y voit comme un soir de pleine lune, alimenté par des lanternes aux clartés plus orangées.
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L'architecture Drows est proche de celle de ses Frères au Bois d'Amethy... si ce n'est qu'elle s'étend sous terre et s'apparente aux racines, à l'ombre, à la roche noire qui la contient.
Les lignes sont souples, graciles, satisfaisantes à l’œil dans leur équilibre et la justesse de ses mathématiques. La nature est stable, les monuments Drows le sont aussi. Ils se marient avec la végétation torturée sans être cette couronne d'épines qui la domine.
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Les veines de la ville ondulent entre les bâtiments, utilisant le terrain pour se tracer, longeant des maisons dressées contre des dents rocheuses, des parois ou depuis des fosses.
La rivière souterraine s'expose au milieu de la cité. Ses eaux sombres scintillent et reflètent la voûte étoilée de la caverne. Des ponts suspendus la traverse, s'étendant telles des racines vers la rive opposée.
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Yasmaera connait l'architecture des siens, mais ce qui l'étonnera surement, ce sont les décombres. Bon nombre de bâtiments ont été désertés. Il règne à leur côté un parfum de feu, de cendre humide.
La guerre a fait rage ici et la Maison en porte encore les stigmates, croulant sous les dettes.

"Que cherchons-nous... Un commerce ?"
Demande Soldriirn tout en restant droit sur sa monture, rendant leur regard aux Drows qui les croisent.

Compétences:

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Invité

*Ils n'eurent pas longtemps à attendre son frère et elle et la porte s'ouvrit sur la cité qui avait subi les affres de la guerre. La gorge de la jeune drow se serra envoyant les décombres, observant la cité ainsi blessée en son cœur avec douleur. En elle-même, elle espérait que ceux qu'ils avaient quitté ne subiraient pas telle horreur. Elle avait beau se dire que seul leur objectif comptait, il s'agissait néanmoins de leur peuple, attaqué au sein de leur propre maison ! Ca ne pouvait pas la laisser de bois ! Elle coula un regard vers son frère aîné mais ne dit rien. Elle le savait imperméable à ce genre de considération. Il ne pourrait comprendre ses envies et motivations en ce sens. Il était sa seule armée, son protecteur, mais elle savait qu'il ne pourrait jamais la comprendre. Non, ça seul Ebsor et Ebiho semblaient le pouvoir. Du moins en avait-elle toujours eu l'impression au fond d'elle … comme si eux aussi voulaient voir le changement mais étaient emprisonné dans un carcan de tradition qui les en empêchait.

Ils avançaient au pas en découvrant la cité et son fourmillement, sa végétation souterraine. La jeunette s'émerveillait toujours de leurs cités, si belles et à la douce clarté si réconfortante, à l'odeur qui semblait les envelopper comme une chaude couverture par leur familiarité. Elle se sentait… comme à la maison ! Ou du moins, ça aurait été le cas s'il n'y avait eu des odeurs de brûlé qui persistait en base au parfum végétal. Elle regardait partout alentour en saluant les drows rencontrés d'un signe de tête poli.*

Un commerce oui, et peut-être un coin où je pourrais faire une courte sieste avant de continuer notre chemin. Oh, et aussi, chercher à savoir ce qu'il s'est passé exactement ici. Je ne pense pas que ce soit en lien avec cette affaire de morts mais … si c'est les peaux vertes y'a deux ans, est-ce que ça ne devrait pas être reconstruit ? C'est … étrange non ? Mais commençons pas trouver une échoppe !

*Elle regarda autour d'elle pour se faire une idée de la façon dont la cité avait été construite. Était-elle semblable à la leur ? Si oui, ils ne devraient pas avoir trop de mal à trouver leur bonheur. Il lui fallait du matériel médical à tout pris avant de continuer leur route. C'était indispensable s'ils ne voulaient pas finir dans un fossé comme des cons à crever pour une infection stupide !*

Te faut quelque chose toi ? Moi aiguilles et fils, cataplasmes et bandes de lin au minimum … oh et revendre l'épée et sans doute le pauvre truc de cuir, si on peut en tirer quelque chose mais j'en doute !

Maître du Jeu

Soldriirn fait avancer sa monture au pas, suivant les sillons rocheux, gardant le visage droit en observant l'horizon, ne semblant pas voir ses congénères plus bas... L'odeur de feu ancien ne le dérange pas, ne lui pose aucune question... Aussi, lorsque sa sœur évoque la question son regard biaise vers le sien et il lui répond :
"Tu t’intéresse vraiment à 'ça' ?..." son front se froisse puis il redirige son regard devant lui, ajoutant d'une voix hautaine :
"La ruine d'une Maison n'a rien n'a nous apprendre de plus que l'imperfection du système qui nous gouverne..."

Yasmaera souhaite trouver une boutique, puis une auberge -dans l'idéal- afin de profiter d'un repos et récupérer de sa nuit manquée.
Perturbée par ce qu'elle voit et ce qu'elle prévoit, la jeune femme observe mal son environnement. Sa monture s'ébroue et la chute s'en vient.
La Drow sera désarçonnée et rejetée en arrière.
1D2 de dégât + 1DZone
Soldriirn tressaute et tire les rennes de son cheval, tordant son encolure pour le faire reculer et virer de bord. Les créatures ronflent et gémissent, avant que le Drow ne se décide à sauter pour venir redresser sa sœur.

"Tout va bien ?"
Il la hisserait debout, tapoterait ses épaules pour la débarrasser de sa poussière, cherchant des yeux une blessure invisible.
"Il faut que tu dormes, tu ne tiens plus en selle."
Recherche bâtiment - commerce 1D6

Non loin du duo, au détour d'un croc de roche, se dresse une ligne d'habitation sombre. La zone est éclairée par une végétation rase et grimpante qui s'enchevêtrent avec les lignes des constructions.
Là, se tient une boutique.
"La géode bleue **"
Elle ne paye pas de mine mais elle suffirait probablement à Yasmaera pour ce qu'elle souhaite y faire ? A moins que l’écriteau et la devanture ne lui conviennent pas, elle trouverait ici tout ce qu'il lui faut; allant du très courant au plus courant des éléments. Armes et armures, objets du quotidien, vêtements...
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La porte donnerait sur une place étroite et encombrée. La boutique dispose de nombreuses étagères, de quelques tables et râteliers. Depuis le pallier, on ne saurait apprécier la surface totale du lieu. Et un comptoir se dresse immédiatement à la droite du client qui pénètre ici.
La zone est vide d'âme pour l'instant.

En arrière du petit comptoir, un escalier tournoie, écrasé sur lui-même dans un enchevêtrement néanmoins gracile, menant à un étage ouvert et baignant d'une faible lueurs orangée.
Des suspensions en verres, bulbeuses, pendent à différentes hauteur depuis un plafond penché. Elle diffuse à la hauteur des clients une douce clarté bleu-vert.
Au sol, un plancher d'ébène s'ajuste parfaitement, malgré la souffrance qu'il émet en supportant ceux qui le foulent.

Compétences:

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Admin

Le membre 'Le Narrateur' a effectué l'action suivante : Dés du destin

#1 '1D2' :
Sous une lune griffée - Page 3 4595321d2

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#2 'Zone d'attaque' :
Sous une lune griffée - Page 3 688218977

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#3 '1D6' :
Sous une lune griffée - Page 3 6353492d6

Invité

*Prends-toi ça dans la tronche ma fille ! Ben oui, elle s'intéressait vraiment à "ça" en bonne curieuse qu'elle était. Et en bonne jeunette, si elle voyait l'imperfection du système, elle ne faisait pas toujours la corrélation entre les événements du passé et leur système politique bien trop méconnu dans ses détails.

Mais si elle était la curieuse et l'ouverte, son frère était drow jusqu'au bout des ongles pour ce qui était de s'intéresser à autrui et sa réaction était des plus logiques. Elle ferma donc son clapet un bref instant avant de se sentir partir en arrière, de tenter de calmer sa monture et de se retrouver le cul par terre dans une grimace. Le choc était rude mais elle ne mit pas longtemps à être remise sur pieds par son aîné.*

Oui … dormir un instant me paraît judicieux ! Mais ça va ! Plus de peur que de mal !

*Elle ne remonterait pas en selle pour aller jusqu'à la boutique repérée par son frère, mais y entrerait néanmoins sans attendre davantage après avoir attaché sa bête. Le plancher grinçait sous son poids et la boutique semblait crouler sous un bric-à-brac aussi divers que varié.

Observant ce que le vendeur avait d'un œil inquisiteur, cherchant principalement le matériel médical dont elle avait parlé et un éventuel gilet en cuir, elle finit par toussoter pour signaler sa présence. Elle ne pouvait s'empêcher d'observer les bulbes lumineux avec l'envie folle de les toucher, les trouvant très jolis et appréciant leur lumière douce.*

Compétences:

Maître du Jeu

La nouvelle présence dans la boutique n'a peut-être pas éveillé le gérant ? Quoi qu'il en soit, Yasmaera fera un petit bruit supplémentaire pour manifester sa patience entamée. Une tête poindra par la rambarde de l'étage avant que la silhouette n'emprunte l'escalier et rejoigne le rez-de-chausser. Il s'agit d'une Drow, assez âgée, le cheveux blanc rehaussé en chignon. Elle accueille ses deux nouveaux clients d'un œil bienveillant malgré l’austérité de son visage sculpté.

Soldriirn lui jettera un coup d’œil bref avant de se promener entre les étales, laissant sa sœur gérer l'affaire qui les amène.
Le Drow n'a pas l'impression de manquer de quoi que ce soit... Il a des rations pour son cheval, pour lui, il est armé et a assez de tabac pour survivre.

"Qu'est-ce que je peux faire pour vous ?" Demandera la commerçante en ne gardant l’œil attentif qu'à la femelle qui se tient devant son comptoir.

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