Nom : Valvert
Prénom : Sapo
Age : 24 ans
Surnom : Rossard, Mange-avec-les-doigts ...
Droitier / Gaucher : Gaucher (moine : ambidextre)
Race : Humain (Sud)
Classe : Moine
Métier : Fossoyeur
Alignement : Chaotique/Bon
Inventaire du personnage : Dague, Pelle, Plan des petits cimetières, Vêtements terreux
+ Rasoir
Or : 14 PO
Apparence physique : 1 mètre 75 ; 66 kilos : Sapo traîne son pas dans la poussière avant d’accélérer soudainement, échauffé par une idée maussade. Le vêtement terni et terreux, le visage cerné et cireux, et des traits creusés, corroborent l’hypothèse que sa pelle suscite, voilà sans aucun doute un fossoyeur qui veille la nuit et dort peu, ou bien trop, le jour.
Pourtant, son visage aux sourcils froncés n’a pas effacé sa jeunesse plus pouponne, et même si volontiers on le croirait naturellement imberbe, il suffit de voir Sapo se raser de près chaque jour, sans miroir, un rasoir dans chaque main, pour confirmer qu’il n’a pas tout à fait oublié l’entraînement martial implacable de son ancien ordre, et ce malgré quelques coupures fraîches. On devine ainsi que sous sa mauvaise bure un peu trop ample, sa musculature est plus harmonieusement développée, et même entretenue, que ne le laisserait supposer ses joues caves.
Caractère/Mental : Pour un orphelin rompu dès son plus jeune âge à la discipline martiale d’un ordre guerrier entièrement dévoué au culte de Seri, et à la lutte contre les pestes verte et noire qui empiètent sur les confins des collines du Sud, Sapo est en tout cas bien indifférent aux questions religieuses et il suffit de lui donner un ordre trop autoritaire pour qu’il lambine et vous le fasse sentir. Malgré cela, quelques principes inculqués à coups de talon demeurent, et il se sentira toujours appelé à défendre la veuve et l’orphelin. Il s’échauffe un peu facilement dès que le cours des événements dévie de ce qu’il avait initialement prévu, mais il n’est pas irrécupérable pour autant, plus tendre qu’il n’en a l’air, il est même rieur à ses heures.
Quoi encore ? Lui refuser sa bière à trois sous parce qu’un moine ne devrait pas boire ? Holà ! C’est qu’cela fait partie de son entraînement ! Un moine accompli sait, dit-on, évacuer les toxines par le souffle et rester ferme jusque dans l’ivresse. Et puis on se passera de vos commentaires, il faut bien se tenir chaud quand on travaille la nuit dans un village sans aventures, où les habitants toujours plus rares ne sont d’aucune gratitude, lui qui n'a jamais connu que l'environnement monacal dont on l'a soudain éloigné…
Dons et/ou Talents :Don : Ambidextrie
Spécial :
- 3 actions par round s'il se bat à mains nues (1 action / poing)
- Chaque poing du moine est une arme : 1D3 pts de dégâts.
- Armure Naturelle : 2pts sur chaque partie du corps.
- Parade de projectiles : bonus de +2 contre les armes à projectiles non magiques.
Compétences et caractéristiques : -Classe : Caractéristiques : Charisme, Force
Compétences : Alphabétisation, Bagarre, Camouflage rural, Connaissance des plantes, Discrétion, Équitation, Escalade, Esquive, Méditation, Natation, Pistage
-Métier :Arme de prédilection : Pelle, Fouille, Identification des morts-vivants, Immunité aux maladies, Reconnaissance des pièges, Résistance à l'alcool, Travail de la pierre, Vision nocturne (10m)
-Race : ø
Histoire :Là-bas, loin dans le sud.
Qu’une si petite créature puisse faire un vacarme aussi épouvantable n’étonne pas l’homme qui s’avance au milieu des cendres et des décombres d’une maison effondrée, il est lui-même l’aîné d’une fratrie de huit frères et sœurs dont étonnamment aucun n’a succombé dans ses premières années, ni même par la suite. Ses muscles se tendent et il soulève avec peine une poutre tâchée de sang. Une masse noire s’engouffre dans l’ouverture, l’homme suit sa chienne couleur de suie, ainsi nommée, jusqu’à ressurgir dans ce qui devait être la cour intérieure d’une grande maison. Là, les pleurs stridents le guide sans détours vers un abri où sont entassés plusieurs bûches de tailles différentes. Derrière ces bûches, il découvre un bébé de six ou sept mois emmitouflé chaudement dans ses langes. Un être de cette taille-là ne doit pas survivre bien longtemps sans boisson, sans nourriture. Encore heureux que la saison soit douce et que le vent qui siffle d’ordinaire sur ces landes austères se soit réduit ces derniers jours à une aimable brise. Sa survie signifie que ceux qui ont perpétré ce massacre n’ont quitté les lieux que récemment, un jour tout au plus. Mais Suie n’est pas inquiète, ils ne sont pas restés dans les parages. Malgré tout, le voyageur ne veut pas s’attarder : des cadavres sans sépulture, dans ce coin-là, on ne sait jamais quand ils vont se relever. Il attrape le paquet vivant, lui fait boire à la gourde son propre mélange d’eau désinfectée à l’eau de vie. Il y a de quoi endormir le bambin, en priant Seri pour qu’il se réveille…
Quelques jours plus tard, ce même voyageur, descendant de cheval, le nourrisson dans les bras, demande à voir son supérieur dans ce monastère dévoué au culte de Seri, à l’intérieur des terres, mais à peu de distance somme-toute des frontières désertées du sud-ouest. Voilà un nouvel orphelin aux pieds délicieusement potelés, que l’on pourrait inscrire dans le registre civil au nom de Valvert, en souvenir de son village natal disparu, une nouvelle et très jeune recrue pour cette section très martiale de l’ordre de la Grande Mère des hommes. On forme ici des soldats à des techniques de circulation du souffle intérieur et à un régime de vie qui leur permettent de s’élever, ne serait-ce que physiquement, au niveau presque des adversaires barbares de l’humanité, et bien au-delà du commun des hommes. Alors que les frontières sont intenables, et que la cité d’Earon se retranche derrière ses propres murs sans se préoccuper des provinces les plus éloignées, ces valeureux moines guerriers permettent d’endiguer et de surveiller l’avancée du mal étranger, de servir de relais de renseignement et d’entraide entre les villages les plus menacés, avec la bénédiction de Seri. Bien loin toutes les considérations des Inquisiteurs de la capitale, ici on cherche simplement à survivre tout en améliorant un peu le quotidien de son voisin.
Les années passant, Sapo ne s’avère pas un excellent disciple, les punitions ni les sermons ne semblent avoir autant d’emprise sur lui que la crainte presque maladive d’être privé de repas. Sans faire entièrement preuve de mauvaise volonté, il semble toujours regimber face à l’autorité de ses instructeurs et face à l’effort attendu de ses condisciples et de lui-même, argumentant surtout quand il échoue dans un exercice, et ce jusqu’à ce qu’on menace son repas. A force de ressassement, toutefois, il intègre les principes élémentaires du culte, sur le perfectionnement infini de l’homme, la part même infime que chacun peut et doit jouer pour servir la condition humaine face à la menace pesante des raids de peaux-vertes et d’autres créatures plus terribles encore malgré leur présent calme. Pendant de longues années, il s’assagit, ne se plaignant qu’en paroles, auxquelles personne ne prête oreille, des corvées interminables qu’ils accomplissent dans les villages voisins, à creuser des tranchées, édifier quelques insignes de civilisation, et autres travaux d’utilité publique, au milieu d’autres ascèses plus ésotériques.
Puis vient un triste jour, où l’autorité centrale du culte décide de raffermir son contrôle sur ce monastère et ses activités trop autonomes à leur goût. A la mort du Grand moine, le Culte intervient de façon très autoritaire pour nommer son successeur. Il s’agit en outre de se débarrasser des brebis galeuses ou dissidentes. Un informateur glisse le nom de Sapo, et du jour au lendemain, on lui annonce qu’il ne sera plus nourri, logé, blanchi à l’œil, qu’il ne mérite pas une instruction plus approfondie, et on lui propose néanmoins une place de fossoyeur dans un village presque abandonné près de la frontière, un peu trop au nord pour subir les attaques jusque-là, mais malgré tout un coin perdu, où il est censé, payé à la débrouille, surveiller les habitants d’un cimetière, plus nombreux que les vivants eux-mêmes du village attenant. Un an après, commence l’An de grâce 123.
Remarque? Bonne année ! Je serais assez occupé jusqu'à ce WE, alors je poste tout ça un peu hâtivement pour que ce soit soumis entretemps aux remarques, ne soyez pas timides :p, et obviously j'étofferai, éclaircirai and so on.
Enfin, y a-t-il même une place pour moi alors que le forum est en pleine reprise ? Je peux toujours attendre ^^, sinon j'aurais probablement un rythme lent (dans les limites établies). Voilà ! Que de précautions
PS : j'ai chargé l'avatar en 200*400 mais apparemment le forum le limite à 150*200 : comment faire pour être grand comme vous ?Ou avez vous connu le forum? TourDeJeu