Nouvelle mission

Invité

Suite de Une odeur de poisson

Anselme rentrera donc aux baraquements des Lions Rouges, et il se faufilera dans le dortoir où il est affecté. Quelques hommes dorment déjà quand il se couche, d'autres viendront après lui. La pièce contient une dizaine de lits superposés, et l'odeur mâle qui se dégage des draps et des couches est heureusement atténuée par la discipline stricte en usage dans la caserne. La literie est changée tous les trois jours, et l'homme suspecté d'avoir des poux est tondu sans autre forme de procès.

Certains se glissent chez les dortoirs des femmes, mais ceux-là font une grossière erreur de débutant. Les femmes Lions Rouges ne tolèrent pas qu'on puisse les déranger dans leur sommeil. Mieux vaut se donner rendez-vous à l'extérieur...

Selon toute probabilité, Anselme a déjà eu sa dose dans la journée, et à moins qu'il ne soit en rut, choisira le plaisir simple d'une couche reposante.

...~oOo~...

Kunzies d'Obsidienne

Les premières lueurs du jour filtrent à travers les volets et quelque part, une corne sonne. c'est l'heure de la relève pour certains, du début de leur tour de garde pour d'autres. Les recrues s'en vont à l'entraînement du matin avant leur déjeuner, d'autres sont missionnés pour quelque quête. Enfin, certains chanceux ont quartier libre.

Anselme se réveillera donc entouré du remue-ménage ambiant. A lui de décider de ses actions !

Météo aléatoire :

Admin

Le membre 'L'Encre' a effectué l'action suivante : Dés du destin

#1 '1D10' :
Nouvelle mission 19661210d10

--------------------------------

#2 '1D3' :
Nouvelle mission 976429992

Invité

Le dortoir disponible dans les baraquements n’était certes pas des plus luxueux, mais ça faisait son office et surtout c’était gratuit, pas qu’il était si proche que cela de ses sous, mais il commençait à se dire qu’il allait essayait de toujours garder un petit pécule sur lui, ça éviterait d’emprunter à un camarade lion rouge. Il n’aimait pas avoir des dettes après tout, du moins financières, ça lui donnait l’impression même légère qu’il était moins libre dans ses agissements futurs...

N'étant pas du tout en rut et du genre à ne pas aller enquiquiner des gens dormant, ce quelque soit leur sexe, Anselme alla donc dormir sans forme de procès, se disant qu’il en avait déjà bien assez subit aujourd’hui, alors autant ne pas chercher la petite bête…

Un sommeil qui fut sans cauchemar heureusement, peut-être à cause de la fatigue.

[…]

Le réveil se fera dans de bonnes conditions même si certains allaient déjà vaquer à leurs affaires diverses, que ce soit ceux en mission ou ayant quartier libre. Quant à lui, il allait avoir une mission à faire probablement à l’extérieur, restait donc à la recevoir…

Pour sa part il ne traîna donc pas, et alla voir directement le chef en espérant que celui-ci ait déjà une mission disponible à lui confier, sinon il devrait chercher comment occuper son temps sans perdre la journée. Bien entendu avant cela, il s’assura de revêtir l’ensemble de pièces d’armure qu’il avait en sa possession, histoire d’avoir l’air bien équipé.

Invité

Après s'être habillé et harnaché convenablement, le mercenaire ira donc directement toquer au bureau du général. Pas de bain parfumé à la rose cette fois ? Soit.

Anselme entendra un "Patientez !" lorsqu'il toquera. S'il choisit de patienter, c'est au bout de presque une heure que la porte s'ouvrira finalement.

"Entrez ! ... Et fermez la porte derrière vous. A clé."

Anselme sera invité à s'asseoir d'un geste et l'homme en face s’assiéra en soupirant profondément. Il a l'air de ne pas avoir dormi de la nuit. Il use d'un ton sec et cassant qui ne lui ressemble pas vraiment.

"Vous êtes ici pour recevoir une mission dangereuse en punition d'un manquement à la discipline, datant de la veille. J'ai une mission dangereuse et importante, cruciale, j'en ai une autre dangereuse et sans intérêt. Il va falloir me détailler pourquoi vous, et vous seul, et pas un autre, devez prendre la mission importante."

Pendant qu'Anselme parlerait, il l'écouterait attentivement sans ciller. Sa posture serait tout à fait rigide et et fermée. A la fin du laïus de son subordonné, il orienterait la conversation vers une autre pente.

"Que pensez-vous de la guerre qui arrive ? Développez votre point de vue. Qu'est-ce que la guerre signifie, quel sera son déroulé, quelles seront les conséquences ?"

Invité

Anselme une fois arrivé devant la porte, patientera donc… Pour entrer dans le bureau quand il sera appelé, même si cela aura prit une bonne heure. Mais bon, ça lui aura au moins laissé le temps de réfléchir et surtout de s’ennuyer, pas mal, mais bon…

Et il fermera la porte derrière lui évidemment comme cela fut demandé. Il s’assiéra ensuite et constatant que son supérieur était plein de gravité, écoutera ce dernier avec attention, en se demandant ce qui l’attendait...

Et, il sut rapidement… Que c’était son moment, car il comprit surtout qu’il y avait au choix une mission importante proposée et dangereuse et une autre de peu d’intérêt, mais dangereuse aussi. Ce qui faisait qu’évidemment la première voudrait peut-être dire qu’il s’illustrerait…

Il tâcha donc d’expliquer en toute bonne foi pourquoi il serait adéquat pour une mission importante.

« Pour une bonne raison chef, mon intégrité. J’ai prouvé hier, quitte à ne pas être payé du tout, voir sermonné si mes clients l’apprenaient, être prêt à faire mon possible pour respecter les valeurs des lions rouges et ne pas céder à la facilité ou cupidité. Faire ce qui est juste qu’importe le prix, y compris si cela peut possiblement me nuire. De même, j’ai prouvé mon courage en sauvant deux jeunes femmes malgré que j’étais seul contre deux brigands presque et mon désir de faire mes preuves. »

Quant au sujet qui fut abordé ensuite, Anselme ne fut que plus grave en comprenant que la mission qui suivrait concernerait peut-être la guerre, il dit alors avec conviction.

« Ces fanatiques nous font la guerre pour une raison de zèle mal placée alors que les morts nous menacent tous. Je suppose qu’ils veulent nous faire marcher droit, détruire notre liberté et nous imposer leur tyrannie car pour eux nous ne sommes que des hérétiques. Ils vont venir nous assiéger et nous allons lutter, soit nous vaincrons et nous survivrons aux morts, soit ils vaincront et ils survivront peut-être aux morts, soit nous mourrons tous quoiqu’il arrive… Mais j’avouerai ne pas savoir comment ça va finir ou se dérouler exactement. »

Il finit d'ailleurs par ajouter.

« Après, je pense que s’il n’y avait pas eut la menace des morts, cette guerre aurait quand même finit par arriver. Et elle aura de grandes conséquences quoiqu’il arrive, si le Sud gagne, notre mode de vie et nos libertés durement acquises seront balayées et nous vivrons sous les chaînes. Si le Nord vainc, nous assurerons l’avenir de notre démocratie et montrerons aussi que notre système en plus de marcher, nous permet de tenir tête au reste du monde. Peut-être même, que nous ferons faiblir la tyrannie du Sud ainsi… Je dirais d’ailleurs, mais mon opinion est peut-être extrême, à quoi cela servirait de survivre aux mort, si nous vivons esclaves et opprimés après coup ? »

Tel était son point de vue du moins.

Compétences :

Spoiler:

Invité

Le général hoche de la tête à la première partie du discours d'Anselme. Certes, il ne l'a pas fait venir pour rien, il a noté que son comportement avait de bons côtés...

La suite n'est clairement pas suffisante. Il lui manque quelque chose.

"Oui, oui, la tyrannie, certes, on peut discuter du prix de la liberté, vivre libre ou mourir... Mais ce n'est pas le sujet. Comment pensez-vous que la bataille se déroulera, sous nos murs ? Que va-t-il se passer après quelques minutes de combat, quand les premières pertes seront déjà lourdes de part et d'autres ... ?"

Le général semble tenir à entendre un raisonnement de la bouche du mercenaire, concernant le déroulé d'une potentielle bataille aux Havres.

Une bataille qui engendrera des pertes.

Des pertes... Qui reviendront rapidement.

Invité

Le déclic se fit dans l'esprit d'Anselme assez soudainement quand il comprit où son supérieur voulait en venir. Le mercenaire prit alors un air grave et dit tout simplement, ce assez sombrement.

"Les morts vont se relever, et ils vont se mettre à tuer tout le monde sans distinctions, sudistes comme nordistes, militaires comme civils. La bataille va certainement virer au massacre, encore plus que si ça avait été simplement entre vivants..."

Et il faudrait sans doute éviter cela pensa t-il, car sinon il y avait des chances que les Havres deviennent des ruines sans vie lorsque le siège serait terminé et ce quelque soit le vainqueur de celui-ci. Si le terme de vainqueur pourrait s'appliquer alors à l'un des belligérants...

Mais, est-ce que la mission qu'on allait lui proposer concernait le fait d'empêcher cela ? Le regard qu'il renvoyait au général était emplie de questions à ce sujet, mais plutôt que de demander, se disant que son supérieur allait aborder le sujet de façon assez naturelle, il se tût en attendant d’avoir confirmation de ce fait.

Compétence :

Spoiler:

Invité

Le général approuve gravement. Et il continue sur la lancée d'Anselme.

"Combien de soldats vont périr sous les murailles ? Cela dépendra de la tactique adverse. Mais si je me prends à réflechir, je me dis qu'un bombardement inensif, ou même un simple siège, finira par tuer une fraction importante de la population entre nos murs...

Il y a trente-trois mille habitants ici. Si nous perdons le contrôle, les morts déferleront de l'intérieur de la ville, prêts à se répandre partout où ils le voudront.

Si les Sudistes sont assez fous pour attaquer, nous serons submergés -et eux aussi- dès le premier soir. Le monde des Hommes sera ravagé au Nord, et ce ne sera qu'une question de semaines avant que le Sud ne tombe lui aussi. Puis les hordes de mort-vivants attaqueront tout ce qui vit. Alors, les Elfes, les nains, les hybrides et toutes les races seront détruites."

Un silence pesant ponctue ses propos.

"Je vous demande d'escorter un vieil ami à moi, diplomate de son état. Vous irez rencontrer les forces sudistes et leur proposerez une trêve. Votre mission sera de protéger cet homme.
...
Vous réalisez, j'espère, qu'accepter cette mission sera considérée comme de la haute trahison, si l'on vient à la découvrir ?..."

Invité

Anselme écouta jusqu’au bout les propos de son supérieur. Il devait donc aller à la rencontre des forces sudistes avec un diplomate, ce pour leur proposer une trêve pour si possible espérer que les vivants survivent à cette guerre contre les morts… C’était sans doute le mieux à faire pensa t-il, néanmoins il se demandait en quoi accepter cette mission serait de la haute trahison ?

Peut-être car c’était les lions rouges qui avaient arrangés cela, sans demander au gouvernement du Nord avant ? Et qu’ainsi agir pour apaiser l’ennemi avant qu’il ne soit trop tard, nécessitait d’outrepasser gravement leurs prérogatives ? Quant à lui, il avait intérêt à se taire concernant l’objectif de cette mission… Probablement inventer un joli mensonge si jamais on leur posait des questions ? Probablement…

Quoiqu’il en soit, c’était le genre de mission qu’Anselme voulait au fond de lui, pas forcément le risque d’être considéré comme un traître, mais le sentiment qu’il agirait pour le mieux et à grand échelle s’il faisait bien. Il le savait, mais si la pression de cette possible mission l’écrasait un peu, l’enthousiasme de pouvoir apporter sa pierre à l’histoire la taraudait…

Ainsi, professionnel, Anselme reprit donc calmement.

« Je suppose donc que je devrais mentir à tout le monde sauf à vous chef concernant l’objectif de cette mission et la raison de mon départ ? Aurais-je votre soutien sous la forme de papiers ou autres pour expliquer que j’ai une autre tâche à accomplir qui justifierait de voyager loin de la ville ? Et pourrais-je savoir précisément en quoi cela est de la haute trahison ? » Demanda t-il tout d’abord donc avant de préciser quoiqu’il en soit fermement.

« Quoiqu’il en soit, j’accepte la mission chef, je ferais de mon mieux, aussi bien au nom des lions rouges, que du Nord et de la survie des vivants. » Et de la sienne aussi, mais il pensait avant tout au fait qu’il aiderait un peu à sauver le monde si ça réussissait. Quoiqu’il en soit son choix était fait.

Invité

L'enchaînement bizarre des questions laisse le général un peu perplexe. Néanmoins, il attendra qu'Anselme ait fini de les lui exposer avant d'y répondre.

"C'est de la haute trahison, mon garçon, parce que nous ne suivons pas les ordres. Personne ne veut la paix, là-haut dans la hiérarchie, dans les cercles nobles, parmi les riches et les puissants. Une bonne guerre, voilà ce qu'il leur faut, pour gagner plus d'argent, consolider leur prise de pouvoir, établir leurs façons de faire ! Une bonne guerre pour diminuer la population des miséreux et des inutiles, pour se débarrasser des malades et des pauvres !

Cette mission ne sera pas le moins du monde officielle. La première chose que vous allez faire, en sortant de la ville avec votre protégé, sera de jeter votre insigne des Lions Rouges. Vous serez des voyageurs, des marchands, des fous, peu importe ! Mais pas des soldats !

Si quelqu'un vous surprend et comprend votre but, vous aurez de la chance s'il ne vous dénonce pas directement. Et un traître reçoit ce qu'il mérite. En temps de guerre, c'est la pendaison haut et court -et après on brûle le tout-."

L'homme s'est enflammé et s'est levé, agitant les mains et déambulant dans son bureau tout en parlant.

"Vous n'êtes pas le seul sur le coup. Ces derniers jours, un certain nombre de Lions Rouges et de gardes ont disparu, n'est-ce pas ? Ils sont sur les routes, à effectuer diverses missions sensibles pour moi. Vous êtes le dernier ; il ne me manquait qu'un garde du corps, vous en ferez office."

Il regarde d'un œil critique la tenue d'Anselme devant lui.

"Par Seri, vous devriez prendre mieux soin de votre équipement, au lieu d'aller tous les soirs vous enivrer ! Ne bougez pas, je reviens de suite..."

Quelques instants s'écouleront, après que le général soit parti par une petite porte à l'arrière de la pièce. Anselme se trouve seul devant le bureau, couvert de parchemins et de petits objets : sable et sel pour l'encre, plumes, encrier, cire, bougie...

Puis l'homme refera irruption dans son bureau. "Voici un plastron de plaques, en bien meilleur état que votre cuiraille ! Vous en aurez bien besoin dehors... Vous avez déjà vu ce qui se fait chez nous en temps normal. En temps de paix ! Ce sera l'horreur de la guerre, bientôt, petit... Maintenant, dégagez ! Vous êtes renvoyé de l'ordre des Lions Rouges, pour manquement à la discipline. Remettez votre insigne à un intendant dans la caserne. Il pourra rendre votre déchéance publique. Vous rejoindrez le diplomate à la porte Ouest. Il s'appelle Geoffroy. Il a les cheveux gris et les yeux vairons."

Le plastron de plaques est à lui, Anselme n'a plus qu'à sortir...

Invité

De la haute trahison donc, mais essentielle pour assurer la survie du Nord et du genre humain ? Eh bien, il sentait qu’il n’aurait vraiment pas le droit de merder pour le coup, même s'il se sentait aussi vraiment motivé pour accomplir tout cela.

Et il se demandait dans le cas où la mission réussissait, s’il aurait l’occasion de revenir aux Havres et au sein de l’organisation ? Peut-être, oui espérait-il, mais d’abord pour cela il fallait accomplir leur mission et réussir...

Quoiqu’il en soit s’il pouvait au passage nuire aux projets de ceux qui n’étaient pas vraiment dédiés pleinement au bonheur du peuple ou au bien être du Nord ce n’était pas plus mal. En plus d’assurer la survie de sa cité bien aimée. Mais est-ce que la trêve voudrait dire la paix à terme ? Ou seulement une espèce de cesser le feu très temporaire ?

Et donc... Il allait devoir ne plus être un lion rouge au moins le temps de cette mission et surtout se faire passer pour des voyageurs ou marchands. Voyageurs probablement, après tout c’était la profession la plus vague et passe partout pour des gens qui passeraient leur temps sur les routes.

Enfin, pas de raison que ça se passe mal. S’ils savaient mentir, il était peu probable que quelqu’un devine que les voyageurs seraient une sorte d’escouade diplomatique allant voir les sudistes, surtout non officielle. Néanmoins, il sentait le doute le tirailler peu à peu, ayant peur d’échouer et de tout perdre, mais se disant qu’il était de toute façon trop tard pour reculer.

Tout était clair donc quand le général eut finit d’expliquer, mais il fut surprit par contre que ce dernier s’attarde sur son armure. Il manqua de rougir de gêne par rapport au commentaire sur l’alcool car à ses yeux il ne buvait pas tant que ça… Mais par contre fut surpris après un temps d’attente de voir son supérieur revenir avec un plastron de plaques et le lui offrir.

C’était généreux ! Peu utile pour lui qui se disait qu’il aurait bien du mal à se battre avec, de la plaques sur lui, là où de la maille aurait été plus utile… Néanmoins, ça pourrait toujours se vendre plus tard pour une jolie somme. Il prit donc en main le plastron qu’il ne comptait pas porter comme armure, mais revendrait sans doute plus tard et…

« Cela aurait été un honneur chef. » Finit-il donc de dire avec un salut martial bien fait avant de sortir… Histoire au moins de faire de bons adieux si jamais il ne revenait pas. L’armure finit ensuite dans son sac et. Direction l’intendant pour remettre son insigne, puis ensuite le diplomate pour débuter cette mission.

L’angoisse au ventre, il espérait bien que ce qu’il allait accomplir allait aider à arranger les choses.

Invité

Le passage devant l'intendant sera concis. Quand il aura compris qu'il avait affaire à un jeune homme à renvoyer, une expressions sévère se plaque sur ses traits, et l'intendant prendra l'insigne en l'arrachant des vêtements d'Anselme.

Des murmures s'élèvent derrière et autour de lui quand il sort des baraquements. Il n'est plus le bienvenue ici, ses anciens compagnons le dévisagent maintenant comme un étranger. Il faut dire que le général est un homme juste et intègre. Se faire renvoyer pour faute disciplinaire est donc peu courant. On jasera dans son dos longtemps.

Anselme se retrouve dans la ville. Veut-il aller quelque part avant de se rendre à la porte ?

S'il choisit de sortir de la cité, il remarquera au bout d'un moment un homme correspondant à la description, en train de patienter, assis sur une souche d'arbre. Il travaille à se faire discret, et en cela il n'a pas besoin de forcer : il s'ennuie à mourir.

Invité

Ce fut dur à faire et supporter, mais il y arriverait pensa Anselme en serrant les dents en rendant son insigne à l’intendant, se disant qu’au moins ce dernier se passa du moindre propos... D’ailleurs visiblement celui-ci n’était pas dans la combine, ni ses camarades qui jasèrent derrière son dos ? Si jamais il redevenait un lien rouge à terme, ce serait donc compliqué, sauf s’il inventait de jolis mensonges…

Enfin, de toute façon, il le fallait pensa t-il en sortant de la caserne et en ravalant son amertume. Au fond ce n’était pas vraiment le fait de ne plus être un lion rouge actuellement qui le « gênait » soyons sincère. Plutôt l’atteinte à son image, mais soit…

Il ne traînera pas en ville. L’idée d’aller requérir l’aide de la famille marchande alliée à lui lui traverser l’esprit évidemment, mais il préféra ne pas les engager dans la combine, au cas où il serait démasqué. Cela et puis ce serait prendre un risque de leur avouer tout cela, il se rendit donc à la sortie… Où il trouva son homme, qui visiblement patientait.

Anselme se rendit donc assez discrètement auprès de lui sans en avoir l’air et toussota une fois non loin de l’homme. Ce pour glisser quand il aurait son attention, d’un air entendu.

« Un ami m’a dit que vous cherchiez quelqu’un pour voyager avec vous jusqu’à Bellefosse. Est-ce qu’un ancien lion rouge ferait l’affaire ? » Si avec cela l’autre ne devinait pas que c’était lui qui était là pour l’escorter, Anselme ne saurait quoi faire. Et pourquoi mentait-il ? Car il y avait des gens dans les alentours tout simplement

Compétences :

Spoiler:

Invité

L'homme aux yeux vairons ne lui prête d'abord pas d'attention. L'ancien Lion Rouge toussote, une fois, deux fois. Après s'être écarté d'un pas, l'homme finit par le regarder en face et lui demande :

"Vous êtes malade l'ami ? Allez tousser plus loin !"

Alors Anselme lui glisse son mot. L'homme affiche une mine surprise qu'il étouffe aussitôt, et il opine du chef.

"Alors, c'est vous que mon cousin m'envoie ? Vous allez me servir de garde du corps. Vous connaissez les raisons de notre départ j'imagine ?"

Tout en parlant, l'homme s'en va déjà et marche d'un pas décidé droit devant lui, laissant la ville, les gardes, et Anselme derrière lui.

S'il se maintient à sa hauteur, l'homme continuera à énumérer les tâches qu'Anselme devra faire pour lui.

"Vous allez devoir me protéger, partir en éclaireur, vous pisterez et chasserez si besoin autant les animaux que les dangers de la route. Vous vous soucierez de ma santé plus que de la votre. Mon bien-être est votre priorité, ma vie passe avant la votre, cela va de soi. Pendant le trajet vous serez mon guide, vous m'éviterez les dangers ou l=vous les affronterez. Une fois notre cible atteinte, vous serez muet comme la tombe, et me suivrez comme mon ombre. Et alors, commencera ma tâche..."

Spoiler:

Invité

« Les raisons du départ et le paiement évidemment, j’ai tout négocié avec lui. » Répondit Anselme en continuant son petit jeu avec l’autre histoire de se faire un alibi et surtout de ne pas dire directement alors qu’il y avait des gens aux alentours, l’objectif de leur mission.

Pour le coup, il était toujours perturbé par l’idée qu’il allait accomplir une mission qui allait lui faire risquer gros, mais bon… Il savait dans quoi il s’était embarqué, cela et puis si ça pouvait permettre aux Havres de ne pas mourir sous les assauts des morts, il ne dirait pas non.

Quoiqu’il en soit, tout naturellement le mercenaire suivait l’autre qui se dirigeait vers la sortie de la ville, se disant que sortir au moins ne serait pas vraiment un problème, après tout les gardes n’étaient pas forcément du genre extrêmement scrupuleux à ce niveau, surtout envers des gens qui semblaient êtres de simples voyageurs.

Et il répondit tout aussi naturellement avec réflexion tout de même aux paroles de l’autre.

« Je ne suis pas vraiment doué en chasse, mais pour le reste je peux le faire et être assez discret en prime. Je ferais quoiqu’il en soit le nécessaire pour assurer votre sécurité monsieur. Avez vous d’autres instructions à me donner ou vous pensez que pour le moment tout ce que vous m’avez glissé suffira ? » Il demanda quoiqu’il en soit par précaution. Tout en tâchant comme d’habitude de lire un peu en son interlocuteur pour se faire une idée de quel genre de gaillard c’était.

« J’ai sinon déjà tout le nécessaire sur moi aussi bien en équipement que les provisions, c’est votre cas à vous aussi je suppose ? Dîtes-moi, êtes vous habitué aux périls de la route ou même prêt si jamais je suis débordé, à vous défendre ? Bien entendu dans le dernier cas nous allons éviter le plus possible cette extrémité, mais on n’est jamais sûr de rien après tout... »

Quoiqu’il en soit, il était fin prêt quand nécessaire, à faire face aux périls de la route si jamais ils s’engageaient prochainement sur celle-ci.

Compétences :

Spoiler:

Invité

Anselme répond avec respect, et circonspection. L'homme en face de lui a un certain âge, les cheveux grisonnants. Voûté, il marche d'un pas rapide, porté par une grande nécessité. Toutefois, c'est sa dernière question qui lui fera mieux comprendre l'homme avec qui il va voyager...

"Je... Je ne suis pas un voyageur. J'ai passé ma vie en ville, à étudier les arts diplomatiques. C'est pourquoi vous êtes si important. Je suis en quelque sorte la dernière chance du Nord, et cela... Est assez effrayant..."

La série d'instructions qui précédait cet aveu n'était rien d'autre qu'un artifice pour masquer sa nervosité. Les deux hommes sont en train de marcher en direction de Bellefosse. L'homme reprendra au bout d'un certain temps la parole. Devant eux, le chemin se sépare en deux : le chemin principal continue vers l'Ouest, l'autre bifurque au Nord.

"Nous allons vers Bellefosse... Quel chemin devons-nous prendre ? Je connais les cartes, mais ce n'est pas la même chose sur le terrain...
...
En réalité, je ne sais pas où se trouve l'arme du Sud. Saurez-vous me guider jusqu'à eux ?..."

Invité

« Ne vous inquiétez pas, nous allons réussir. Si vous avez été désigné pour cette mission, c’est que vous étiez la personne la plus appropriée pour l’accomplir. Quant à moi, je vais faire de mon mieux pour vous protéger. » Dit Anselme d’un ton se voulant rassurant et confiant, ce qu’il n’était lui-même pas totalement, mais après tout lui était le garde du corps... Ce serait donc au diplomate le moment venu d’accomplir la partie la plus importante de leur mission actuelle.

Quant à Bellefosse, il ne pensait pas forcément à y aller, mais pour le début de la marche c’était un bon choix, mais il fallait mieux comme le souligna son compagnon actuel de voyage. Il glissa alors aimablement à celui-ci.

« En vérité, j’avais parlé de Bellefosse pour éviter de parler de notre objectif véritable en pleine ville, mes avis que l’armée du Sud se trouve plutôt vers l’Ouest. Après, en général une armée en marche, de un c’est plutôt lent et de deux ça se voit, ça se sent dans les environs, donc nous devrions finir par tomber sur eux si nous suivons l’une des grandes routes menant jusqu’au Sud... »

Savait-il possiblement où une armée passerait sans doute pour envahir le Nord ? Ou bien, plutôt où ce serait possible pour elle de passer ? Que ce soit le cas ou non il se rendrait là où il lui paraîtrait logique de tomber assez rapidement sur l’armée du Sud, non sans glisser prudemment à l’autre.

« Tâchons d’avancer assez discrètement, histoire au moins que si nous tombions sur qui que ce soit sur la route, ce soit nous qui les apercevions en premier et pas l’inverse. » Et sur ce, il se fiait à ses connaissances sur la géographie pour qu’ils ne se perdent pas au moins. Pour le reste, l’histoire décidera bien s’ils réussiraient ou non leur mission.

Compétences :

Spoiler:

Invité

Anselme sait où il se trouve. Ses connaissances géographiques sont suffisantes pour qu'il puisse se diriger sans carte. Il redonne confiance au vieil homme qui paraît plus serein en l'observant décider vers où marcher sans trahir d'incertitude.

"Je vais essayer, mais cette neige et cette glace ne facilite pas grand chose... Comment être discret quand on laisse une piste derrière soi et que chaque pas craque autant que les mains d'une vieille femme pleine de rhumatismes ?!"

Sa comparaison surprenante est toutefois assez vraie : il n'a aucune compétence utile pour la vie en plein air, notre mercenaire peut s'en rendre compte.

Le vieux semble s'impatienter de leur progression lente et monotone, et tente d'engager la conversation.

"Quel est votre nom déjà ? Comment cela se fait-il que ce soit vous qui êtes ici, et pas un autre ? ..."

Invité

« Dîtes-vous que si d’autres personnes nous croisent, elles aussi feront du boucan, cela et la nature alentour en fait souvent plus ou moins, ce même en hiver. L’important pour être discret ce n’est pas forcément de ne pas faire de bruit, mais de ne pas trop se démarquer du possible boucan alentour. » Glissa t-il sinon d’un air pensif et concentré justement sur le fait de ne pas faire trop de boucan et aussi de suivre le bon chemin. Puis, se disant qu’au moins le vieillard semblait rassuré, même si Anselme faisait attention, ce dernier ajouta aimablement.

« Je me nomme Anselme Thileïm et vous ? Quant à pourquoi je suis là, je suppose que le chef me pense digne de confiance et brave, j’en ai disons fait la démonstration pas plus tard que hier. Et vous ? Pourquoi vous a t-il choisit ? » Il se doutait que ce n’était pas pour ses qualités de voyageur après tout, donc l’autre devait être un fin diplomate certainement.

Quoiqu’il en soit, la marche continuait…

Compétences :

Spoiler:

Invité

"Je me nomme Sorod Maukin. Je suis diplomate, à la retraite si vous voulez tout savoir. J'officiais auparavant auprès des autres peuples, j'ai parfois été au contact des Sudistes. S'ils ont toujours été hostiles, au moins pouvions-nous discuter...

C'est donc parce que j'ai de l'expérience dans le domaine, et parce que j'ai la même opinion que lui, que mon cousin, Arhiman, m'a choisi. Sûrement que j'étais le seul assez capable qu'il avait sous la main..."

La marche continue, et peut-être que le danger surgira bientôt...
Ou pas.

C'est une sacrée chance qu'ont les deux voyageurs. Non seulement Sorod n'a pas l'air d'un combattant expérimenté, ni d'un combattant tout court en fait, mais en plus les dangers qui rôdent ne manquent pas ! Anselme a déjà fait l'expérience des Dévoreurs. Des Orcs en maraude sont aussi fréquents par ici. Quelques animaux peuvent présenter du danger, et enfin, des brigands ou des Morts peuvent très bien croiser leur route !

Mais le destin est avec eux, et leur route se poursuit sans encombre. Le soleil commence bientôt à descendre, et les deux hommes devront bientôt choisir la suite à donner à cette journée pédestre. Ils doivent être approximativement à mi-chemin entre les Havres et Bellefosse. Anselme sait qu'un bras de rivière devrait couler non loin de là, mais il faudra le chercher pour le trouver. De petits bois gelés entourent le sentier. L'air est sec et froid, et présage du temps à venir pour la nuit : il n'y aura pas de neige, c'est certain.

"Le soleil tombe. Que faire maintenant ?" demande Sorod.

Admin

Le membre 'L'Encre' a effectué l'action suivante : Dés du destin

#1 '1D10' :
Nouvelle mission 5212884d10

--------------------------------

#2 '1D4' :
Nouvelle mission 3798611d4

Invité

« Je vois, ma foi vous avez de l’expérience, c’est un sacré plus ! J’aurais disons été plus hésitant si vous vous étiez avéré être un petit jeune fraîchement formé en diplomatie, pour accomplir cette mission. Bon, ce que je suis, mais on va dire que la jeunesse est davantage une qualité pour un combattant qu’un diplomate... » Glissa le mercenaire aimable comme pour continuer à rassurer l’autre.

Quoiqu’il en soit que la journée se passe bien n’était guère pour lui déplaire, au contraire même ! Cela faisait un jour en moins de dangers à affronter pour sauver le Nord et aussi un repos bienvenu pour demain. S’il avait été croyant, Anselme aurait sans doute remercier Serri, mais il préférait se dire surtout qu’ils avaient de la chance pour le moment.

« Aujourd’hui on a de la chance, nous n’avons rien croisés, mais ne vous attendez pas à ce que ce soit comme ça tous les jours... » Précisa t-il tout de même à son compagnon de voyage, en précisant bien que c’était de la chance en effet, ce avant d’ajouter plus tard lorsque le moment de choisir un lieu de repos viendrait…

« On cherche un endroit pour dormir un peu plus loin, le bras de rivière non loin me semble une bonne idée. Vaut mieux être prudent après tout par les temps qui courent... » Ce avant de continuer à avancer alors qu’il cherchait le petit bras de rivière non loin, histoire d’avancer encore un peu, mais aussi de trouver un endroit pour se reposer assez sécuritaire. Ce avant de demander à son interlocuteur.

« Vous avez du matériel de voyage pour dormir ? Si ce n’est pas le cas j’ai une tente à disposition pour vous, et des rations si vous n’avez pas à manger. Par contre, le point problématique, c’est qu’il va être hors de question qu’on dorme sans surveiller les alentours... Vous sentez vous de faire un tour de garde en alterné ? Cela rallongera un peu la nuit pour assurer notre sécurité, mais mieux vaut que je ne manque pas de sommeil si jamais on tombe sur un os… » Autant êtres vigilants après tout.

Compétences :

Spoiler:

Invité

Les paroles d'Anselme font rire Sorod. "Ah ah, si jeunesse savait, si vieillesse pouvait !

"Ça me convient, d'avoir de la chance. Si nous pouvions continuer comme cela, ma foi..."

Anselme réussit au bout d'un moment à trouver le bras de rivière qu'il cherche. Le clapotis de l'eau n'est pas des plus accueillants. La berge est gelée, et de la glace cherche à submerger le flux de l'eau, en s'accrochant aux côtés. Le courant empêche toutefois la glace de se solidifier au milieu. Il en résulte une impression étrange, celle que la rivière n'a ni début ni fin, et se confond avec la terre, dans des teintes de marron et de blanc, à des degrés divers d'opacité.

L'humidité de l'air fait frissonner plus fort que sur le sentier. Cela peut s'expliquer aussi par leur halte et leur immobilité. Toutefois, entre la rivière qui fait un méandre et quelques paires d'arbres vieux et solides, un rocher peut faire office d'abri contre le vent. Est-ce ici qu'il faut monter le camp ?

Quand Anselme parle de la nuit à venir, le diplomate grimace. "J'ai une tente, mais si nous devons nous relayer à la garde, autant n'utiliser que la votre, pour conserver un peu de chaleur. J'ai un peu à manger, oui. Je n'ai jamais monté la garde, mais je ferai de mon mieux... Si nous nous installons ici... pourriez-vous faire un feu ? J'avoue que je suis transi de froid..."

Invité

L’autre semblait être un bon bougre, ce qui ne dérangeait point Anselme, au contraire, au moins le voyage ne serait pas trop désagréable. Bon, après il ne se faisait pas trop d’espoir quant au fait de continuer à avoir de la chance, mais ce n’était pas plus mal en soit… Alors, autant ne pas se plaindre.

Quoiqu’il en soit il fallait chercher comment dormir et l’avantage du bras de rivière, c’est qu’il offrait un peu de protection contre une menace venant de l’autre côté, que l’eau soit gelée ou non, ainsi qu’une source d’eau justement, même s’il n’allait pas s’amuser à boire ça alors qu’il avait de l’eau potable sur lui. Après si ça avait été le printemps ou l’été, profiter de la rivière pour se laver ça aurait pu être une idée, mais là non... Il faudrait d’ailleurs qu’ils mangent et boivent pensa t-il, après s’être installés évidemment à l’ombre d’un rocher.

« Utilisons ma tente en effet, vous pourriez l’installer ? » Il la tendit au diplomate, avant d’ajouter en sortant ensuite du bois de chauffe et une allumette. « Pour ma part, je vais m’occuper d’allumer un feu, une fois cela fait mangeons un bout et dormons, il vaut mieux dormir tôt si nous montons la garde en alterné. » Et s’ils firent cela, il en profita pour sa part pour boire et manger de quoi satisfaire son corps pour aujourd’hui, ce avant de glisser alors qu’ils se préparaient à dormir, du ton du conseil.

« Pour monter la garde c’est simple, vous faîtes attention à tout bruit étrange et vous regardez les environs de temps en temps. Si jamais vous avez le sentiment que des gens approchent, réveillez moi fermement et rapidement. » Après tout il valait mieux êtres deux que seul pour faire face à ce genre de choses, quoiqu’il en soit une fois que tout serait bon il dit calmement. « Vous prendrez le premier tour de garde, il ne fait pas encore trop sombre, ça vous facilitera la tâche. » Il supposait après tout que l’autre préférait ne pas surveiller les environs pendant la nuit noire ? Resterait donc à dormir si ça lui allait.

Invité

Sorod installe donc la tête, obéissant à Anselme, pendant que celui-ci tâche d'allumer un feu... Il a fort heureusement pensé à prendre du bois de chauffe, et ses allumettes sont bien sèches. Toutefois la tâche n'est pas si facile qu'elle en a l'air, dans un environnement humide. Le feu finira par prendre et crépiter joyeusement quand Sorod aura fini d'installer la tente.

Le feu ne produit pas beaucoup de fumée, le bois est bien sec. A priori, il ne les fera pas être repérés... Les deux hommes mangent, boivent, et se préparent à passer la nuit. Sorod n’est pas loquace, Anselme le sera-t-il ?

Après s'être éloigné de quelques pas pour se soulager dans la rivière, le vieil homme reviendra et s'installera pour la nuit. Si Anselme s'en va se coucher, le sommeil l'emportera bientôt...

Spoiler:

Suite dans A la recherche de l'ennemi

» Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
» Missive et mission
» Nouvelle nuit

Nouvelle mission

Sujets similaires