Une odeur de poisson

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Anselme frappe deux coups qui font s'écrouler l'homme à l'épée. Il a puissamment touché à la cuisse et à la tête. Le sang s'étale sur la terre battue. Devant cette vision, un bref instant de silence fige la scène. La femme brune, plus réactive que les autres, tente alors de lancer à son tour un filet, des lignes, des mailles, peu importe ! ce qu'elle trouvera sous la main.

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Femme brune :
Action 1 : se prépare à lancer son filet

Action 2 : lance le filet sur le bandit
Tentative : 1D10 : raté critique : trébuche
1D3 de raté anticipé car allié proche
1D4 rounds d'immobilisation
DZone
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Empêtrée dans les filets poisseux, elle chute lourdement, en plein désarroi.

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Arthur :
Action 1 : frappe le bandit du poing
Tentative : 1D10
1D3 de raté anticipé car allié proche
1D2 dégâts = 1
DZone

Action 2 : frappe le bandit du poing
Tentative : 1D10
1D3 de raté anticipé car allié proche
1D2 dégâts = 1
DZone
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Arthur au contraire cogne efficacement son adversaire. Mais cela suffira-t-il à contrer un homme armé ?

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Bandit à la dague :
Action 1 : se relève

Action 2 : attaque Arthur
Tentative : 1D10
1D2 de raté anticipé
1D2 de dégâts
1DZone

Action 3 : se défend (Dextérité)
Tentative : 1D10 (-2 tentative) : raté critique, s'inflige les dégâts
1D2 de raté anticipé
Dégâts interceptés : 1D3
Dégâts Réussite / Raté critique anticipé: 1D2
1DZone
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Il semblerait en effet que l'affrontement ne soit plus en faveur des hors-la-lois. Après avoir échoué à porter un coup sur Arthur, le bandit s'entaille tout seul au bras droit. Il se met soudain à crier :

"Arrêtez ! Il va se relever, coupez-lui la tête !"

Le premier bandit est en effet tout à fait mort, allongé au milieu de la pièce dans une flaque de sang...

Spoiler:

Admin

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#1 '1D10' :
Une odeur de poisson - Page 2 3899351d10

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#2 '1D3' :
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#3 '1D4' :
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#4 '1D2' :
Une odeur de poisson - Page 2 4595321d2

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#5 'Zone d'attaque' :
Une odeur de poisson - Page 2 5944182310

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#6 '1D10' :
Une odeur de poisson - Page 2 1645223d10

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#7 '1D2' :
Une odeur de poisson - Page 2 4595321d2

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#8 '1D3' :
Une odeur de poisson - Page 2 274451611

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#9 'Zone d'attaque' :
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Invité

Il l’avait eut… Finalement, se dit Anselme que la tension empêchait pour le moment de vraiment s’attarder sur le fait qu’il venait de tuer un homme, trop concentré qu’était son esprit sur le fait de survivre à ce combat. Ne restait plus que l’archer, qui visiblement sans son allié, ne semblait pas spécialement briller. Il était seul, contre quatre, il y avait peu de chances pour le coup que l’autre puisse triompher d’eux. Incontestablement, c’était le plus fort des deux qui venait de tomber.

Et… Au moins ce coupe-jarret eut la bonne idée de souligner quelque chose qui faillit passer par dessus la tête d’Anselme. Le grisonnant était mort, et donc… il risquait de se relever. Pas question que cela arrive se dit alors le mercenaire, trop risqué, si l’autre se relevait, peu de chances qu’ils tiennent contre lui. Et hors de question évidemment de compter sur la pitié d’un mort.

Le mercenaire qui aurait bien aimé pouvoir souffler quelques instants, se baissa donc pour récupérer l’épée que le brigand maintenant défunt avait souillé de son sang, ce tout en disant d’un ton bien peu amène à l’archer.

« Tu ferais mieux de te rendre, ton copain est mort en effet et tu es seul contre nous quatre, en plus de ne pas être dégourdis. » Pas besoin d’en dire davantage, mieux valait être efficace pensa Anselme qui employa alors l’arme pour tenter de décapiter le cadavre, par une série de coups forts visant la gorge. Évidemment, il était dégoûté d’avance par le fait qu’il allait encore se salir avec ces histoires, décidément il allait bien mériter un bain… Cela et il fallait qu’il s’occupe bientôt de ses blessures, histoire que ça ne s’aggrave pas. Du moins, si l’autre avait la présence d’esprit de lâcher l’affaire…

Compétences :

Spoiler:

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Anselme prend l'épée et frappe fort une fois, deux fois, trois fois... A chaque coup, le sang encore chaud gicle dans toute la pièce, répandant son odeur cuivrée et ferreuse. La tête finit par se séparer du reste du corps, répandant encore plus de sang par terre. Entre le sang, mélangé à la poussière et le filet, le sol est sacrément glissant.

Un gémissement, c'est la femme aux cheveux châtains qui essaye de se détourner de la scène... Elle finit par rendre ses tripes dans les filets et le bric à brac du pêcheur. Son amie se relève et essaye de la rassurer, un bras autour des épaules.

Le bandit pose doucement sa dague et met les mains en l'air et bien en évidence. Il se rend, et reste plutôt calme malgré le regard méfiant qu'il lance à Arthur.

"Je me rends. Laissez-moi partir. Vous avez pris une vie, rendez l'autre..."

Arthur agit promptement et confisque la lame. Il prend quelques mesures de fil de pêche et se tourne vers le Lion Rouge. "Je peux l'attacher. Vous êtes dans un sale état, et il peut avoir des complices à l'extérieur..."

"Non, ils ont dit la vérité... Il n'y avait plus qu'eux deux..." la petite voix est celle de la femme brune, actuellement de dos, en train de réconforter l'autre fille.

Arthur tournera néanmoins le bandit sans ménagement et lui ligotera les mains derrière le dos. "M'en fous qu'y dise la vérité... Ya un macchabée chez moi..."

"Comme elle a dit, je suis tout seul maintenant ! Laissez-moi partir ! Hey ! Le Lion Rouge ! Je t'avais laissé une chance pour que personne ne soit blessé ! Maintenant regarde ce que t'as fait ! Laisse-moi partir ! Laisse... MMH MMMH !" Le bâillon qu'a improvisé Arthur est efficace. Un coup derrière les genoux fait s'effondrer le bandit dans la mare de sang, près de son collègue décapité.

"Madame, ça va aller, nous sommes libres maintenant... Ne regardez pas, allons près du feu..." La brune guide doucement sa compagne et réussit à la faire tenir en équilibre sur un tabouret improvisé à partir de quelques bûches. La brune se retourne à moitié, en continuant à caresser les cheveux de sa compagne, pour s'adresser à Anselme. "Lion Rouge, merci de nous être venus en aide ! Voici Samantha, de la famille marchande Quart, et je suis Tulipe, son humble servante. Nous avons été enlevées hier matin, près de la propriété de la maîtresse. Si vous nous escortez jusque là, nul doute que la famille en sera reconnaissante. Pouvez-vous faire cela ?"

Mais Anselme ne répondra sans doute pas ? Trop choqué par ce qu'il vient de faire, de voir. A rebours, il réalise peut-être qu'il est un boucher, un meurtrier à sa façon ? Le sang qui le recouvre des pieds à la tête, le sien et celui du bandit, cette couche tiède en train de refroidir et de se gélifier, de se coaguler, sur tout son corps, tout cela ne pourrait-il pas faire chavirer l'esprit de certains ?

+ 1 point de folie : scène violente, c'en est trop...
Halluciné : reste 2 rounds

Scène violente :

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'1D10' :

Une odeur de poisson - Page 2 19661210d10

Invité

Finalement le bandit consentit à se rendre, Anselme alors soulagé que le combat se termine, décide de garder l’épée qu’il a en main et la dépose machinalement dans son sac après l'avoir un peu essuyée. Ce histoire de ne pas rester armé, ce alors que sa dague était rengainée. Au moins la tension venait de retomber…

Mais alors qu’il écoutait ensuite le bandit, du moins au début, lui demander de le laisser partir, le mercenaire qui laissa Arthur ligoter l’autre, alors que l’adrénaline retombait, finit par… Se rendre compte de l’évidence et de tout ce qui venait de se passer, comme un rude coup de poing porté à son moral.

Il venait de tuer quelqu’un ? Oui il venait de tuer quelqu’un, c’était… Perturbant, il avait l’impression de se sentir sale, mais aussi en partie que ses rêves d’héroïsme venaient de se fissurer. Est-ce que cet homme qu’il venait de tuer avait des rêves, des amis, une famille ? Peut-être, sans doute… Et que fallait-il faire de l’autre ? L’achever ? Non, hors de question… Mais aussi… Se dit-il, ça avait été peut-être nécessaire d’agir ainsi car qui sait ce ce bougre aurait fait aux deux femmes, et pour le coup ça avait constitué une sacrée leçon... Maintenant qu’il avait prit une vie, il devait faire en sorte que la chose ne devienne pas « facile » pour autant…

Restait qu’il se sentait horriblement mal et écœuré, tout ce sang et… Qu’est-ce c’était que ces ombres qui semblaient le regarder ? Sur les murs ? Elles ressemblaient vaguement à ses parents, des amis à lui, ou d’autres, qui semblaient comme le juger, certaines ayant l’air bien peu humaines, proprement effrayantes. Il lui fallut au final un certain effort mental pour s’en détourner et porter attention à la jeune femme qui lui avait adressée la parole et demander un dernier service.

« Je… Désolé, c’est la première fois que je tue quelqu’un, j’ai du mal à m’y faire... » Finit-il quoiqu’il en soit par dire après les paroles de la jeune femme, d’un air légèrement absent. Il semble secouer la tête comme pour se reprendre et finir par dire résolu.

« Oui, je vais vous ramener chez-vous, peu après que l’Aube se soit levée. Et de rien… Je considère que c’était la bonne chose à faire de vous aider. Permettez juste avant que nous discutions des détails, que je panse mes plaies et ensuite, sorte ce corps de là. Ce sera plus confortable pour nous tous... » Oui, car il restait qu’il avait toujours mal. C’est ainsi que un peu frissonnant et essayant d’ignorer ces ombres effrayantes. Notre homme prit le temps d’examiner ses blessures, puis il sortit du cataplasme qu’il s’appliqua sur la jambe droite et ensuite des bandelettes de lin qu’il utilisera sur chaque partie de son corps blessée. Histoire de se rafistoler assez pour tenir la route demain, ceci fait il demandera prévenant aux autres, sauf peut-être au brigand.

« Auriez-vous besoin de soins vous aussi ? » Si c’est le cas il examinerait là aussi leur blessure et appliquerait un bandage en lin sur les plaies, ceci fait… Comme dit précédemment il s’attèlera à sortir le corps décapité et la tête dehors, pour les déposer un peu à l’écart de la cabane. Ils s’en occuperaient davantage plus tard, en attendant au moins ils pourraient converser dans une ambiance moins glauque. Au passage, constatant à son grand dépit que les ombres l’avaient suivit, Anselme s’appliqua tout de même diligemment à fouiller le cadavre du défunt... Est-ce qu’il entendait des murmures ?

Compétences :

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Talents :

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Invité

Des ombres ? Anselme perdrait-il la tête ? Est-ce quelque chose de normal ? Tous les tueurs voient-il les mêmes ombres après l'acte ? Le surnaturel serait-il à portée de main sitôt que la vie était arrachée brutalement ?

La phrase prononcée avec du retard par Anselme choque Tulipe. Du mal à s'y faire ? Parce qu'il fallait que cela devienne une habitude ? Une lueur pas très rassurée lui traverse le regard. Le jeune homme couvert de sang n'a pas l'air de se sentir bien, son regard passe sur les murs surchargés de la cabane sans aucune raison... Quand Anselme reprend la parole, il paraît plus normal, moins... hanté. Tant mieux, elle se décrispe. Il n'a plus l'air de pouvoir se défendre contre qui que ce soit, mais un nouveau combat, contre un allié devenu fou, et à fortiori un nouveau cadavre à décapiter, elle saurait s'en passer.

Anselme prend le temps de s'étaler un cataplasme sur la jambe, ce qui le soulage immédiatement et interrompt l'hémorragie. Il a toutefois perdu du sang, il lui faudra bien boire et manger pour se remettre en forme. Il panse ensuite ses autres plaies. Sous sa veste de cuir déchirée, la coupure au torse est nette, et le bandage est amplement suffisant pour qu'elle se cicatrise facilement et au plus tôt. En revanche, sa blessure à la tête est plus profonde. Le pansement fait du bien, mais il faudra aller voir un médecin. A quel endroit se trouve sa blessure ? Il en gardera peut-être une cicatrice très visible. Sur le visage, ce sera une balafre. Sur le cuir chevelu, il manquera des cheveux sur une partie du crâne...Personne d'autre ne réclame de soins, pas même le brigand. Celui-ci est légèrement entaillé au bras, c'est la seule blessure ouverte qu'il porte.

Arthur restant surveiller le prisonnier, le Lion Rouge prendra ensuite le corps décapité et le traînera dans un bruit de succion effroyable au dehors. La flaque par terre est devenue noire, avec une consistance de gelée. Le sang sur les mains d'Anselme est tiède et visqueux. Profitant des rais de lumière sortant de la cabane, il fouille le corps, sentant de nouveau autour de lui les ombres susurrer des paroles dans une étrange mélopée. Tueur... Assassin... Voleur... Menteur... Fourbe... Lâche...

Sur le cadavre, Anselme trouvera quelques armes supplémentaires. Cet homme possédait en plus de son épée une dague, un arc court, et seize flèches. Son gilet de cuir est abîmé par le coup qu'Anselme a donné, il est encore utilisable mais ne résistera pas à grand chose... La cape de fourrure est utilisable, mais tâchée de sang. Ses vêtements sont communs et eux aussi tâchés de sang, mais toujours utilisables. Ses bottes sont de mauvaise qualité. Il ne porte pas de bague, ni de bijoux... Enfin, une petite poche cachée contient dix petites pièces de cuivre. Peut-être cachait-il plus avant, mais peut-être a-t-il acheté divers objets entre temps...

Le jeune homme peut sentir un vent de moquerie souffler autour de lui. Passer tant de temps à fouiller un cadavre sans tête, pour quelques pièces de cuivre ? Peut-être faut-il fouiller sa tête ? Avait-il de brillantes idées, ou des dents en or ?

Anselme ramassera-t-il quelque chose ?

Halluciné : reste 1 rounds

Fouille :

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'1D10' :

Une odeur de poisson - Page 2 6875855d10

Invité

Anselme était sûr et certain que ces choses n’étaient pas normales, il devait délirer, enfin il espérait… Et il espérait surtout que ça ne durerait pas, que c’était juste dû à la fatigue et au malaise profond qu’il ressentait. Quoiqu’il en soit, au moins il n’était plus en danger, se dit-il. Dans l’immédiat, même s’il n’était pas rassuré. Est-ce que ces ombres étaient vraiment irréelles ? Oui, mais il espérait qu’aucun autre problème ne surgirait des bois pour leur tomber dessus, deux vauriens à gérer ça avait déjà été bien assez...

Demain aux havres après avoir fait son rapport et ramené ces jeunes femmes chez-elles, il en profiterait certainement pour prendre un bain et se nourrir en bonne et due forme, se reposer un peu en somme. Il l’aurait certainement mérité. D’ailleurs, rien qu’à envisager la chose, ça avait des aspects de doux fantasme sur l’instant… Quoiqu’il en soit, pratiquer des premiers soins sur lui et uniquement sur lui vu que personne d’autre n’en réclama, lui fit un peu de bien. Il se fit néanmoins la réflexion que cette balafre sur le visage risquait de rester, peut-être… Il ne pouvait pas vraiment la voir, il espérait néanmoins que le résultat ne serait pas trop inesthétique.

Physiquement ça allait donc un peu mieux, mais restait qu’il était dans un état lamentable à ce niveau. Et mentalement, il ne savait pas trop… Si ces murmures pouvaient se taire… Et toute cette saleté dégager si possible. Il avait presque l’impression que quand il pourrait enfin se lever, ce serait autant son corps que son esprit qui seraient nettoyés. Petite impression superstitieuse sans doute.

Sur le cadavre, il récupérera quoiqu’il en soit les pièces, c’était toujours ça… Ainsi que les flèches, l’arc court et la dague, ça pourra toujours se vendre. Pas comme si l’autre en avait encore besoin. Par contre, il ne se sentait pas de récupérer le gilet de cuir et les bottes vu leur état, ni les vêtements, préférant éviter de déshabiller à outrance l’autre, histoire de lui laisser un peu de dignité. Par contre, il prit la cape.

Ceci fait il soupira très fort et tenta de chasser de son esprit les voix, bon sang ! Il avait vraiment hâte de rentrer en ville. Sur ce, il avança d’un pas rapide vers la cabane et une fois revenue à l’intérieur dit à tout le monde.

« Bon, du coup il va falloir qu’on discute de la suite. Mes excuses si j’avais l’air un peu perturbé, c’est passé... » Dit-il en se disant qu’au moins la cabane était débarrassée du cadavre même si toujours aussi poisseuse… Et les ombres toujours là. Il reprit alors calmement pour dire d'abord à Arthur.

« Comme promis, je ramène les deux jeunes femmes chez-elles dès que l’aube se lèvera. En attendant, je vais voir pour t’aider à nettoyer un peu Théodore, désolé pour le bazar que j’ai mis d’ailleurs, et va falloir aussi qu’on décide du sort de l’autre. » Arthur avait-il noté qu’Anselme venait de l’appeler par un autre prénom ? Probablement par souci de ne pas citer son vrai prénom devant ces gens… Il reprit alors calmement.

« Je suis d’avis de l’amener aux Havres lui aussi, mais pour le livrer aux autorités. Ne vous inquiétez pas, je le garderai à l’œil, et ficelé. » Dit-il aux jeunes femmes, de toute façon l’autre serait seul contre trois, même si l’un des trois était en assez mauvais état maintenant. Il avait donc assez confiance dans l'idée qu'il pourrait l'amener à la justice sans trop de mal. Sur ce il conclut par une question prévenante. « Avez vous besoin de quoique ce soit sinon mesdames ? »

Compétences :

Spoiler:

Invité

Le Lion Rouge, balafre à la joue, rentre à nouveau dans la cabane. L'odeur est vraiment affreuse : le sang donne une ambiance poisseuse et une odeur cuivrée ; les intestins du cadavre qui se sont relâchés lors de sa mort empuantissent la cabane, même si le mort a été déplacé ; le vomi de la jeune femme ajoute une odeur aigre et bileuse à l'ensemble. D'ailleurs, elle a revomi depuis.

La tête du bandit trône toujours par terre, au milieu de sa flaque de sang.

Les ombres sont plus nombreuses qu'à l'extérieur, et observent Anselme. Des rires et des imprécations chuchotées fusent sans que l'on puisse distinctement en saisir le sens.

Quand Anselme s'adresse à Arthur, le faux nom le fait tiquer. Il n'a pas l'air de comprendre la raison de ce lapsus, ou plutôt il croit comprendre : le jeune homme a perdu la raison... Un peu méfiant, dans une attitude oscillant entre la perplexité et la pitié, l'homme hoche la tête. Le bandit ira bien aux Havres. Le concerné gronde un peu en gigotant, mais se calme vite. Succombe-t-il au désespoir ? Meurtrier...

Si les femmes ont besoin de quoique ce soit ? "Nous aimerions partir immédiatement. L'endroit est ignoble, et l'aube pointe." Cette voix chevrotante est celle de Samantha, qui se redresse, très pâle. La nuit a été éprouvante, comme la journée précédente, et les derniers instants aussi. Des profonds cernes entourent ses yeux. Elle n'a l'air de vouloir qu'une chose : voir le soleil à nouveau. De toute façon, sans attendre la permission de quiconque, elle se lève et va respirer de grandes bouffées d'air au dehors, en lâchant un rire nerveux et soulagé. Les lueurs s'intensifient. Le soleil va se lever au-dessus de la mer, pour démarrer une journée ensoleillée avec quelques nuages.

Tulipe a quant à elle récupéré l'arc du bandit ligoté, ainsi que ses flèches.En face de lui, elle se fige... puis lui flanque son genou dans le nez. Un craquement se fait entendre, et le bandit hurle dans son bâillon, sa douleur étouffée. Il pisse le sang, son nez est peut-être cassé... Les rires fusent. Ces rires qui n'ont pas lieu d'être.

Les ombres se resserrent soudain autour d'Anselme alors que l'homme à terre gémit. Elles tournent de plus en plus vite. Une mélopée arrive du fond des âges et du vent pour se mêler à une danse macabre... Un visage monstrueux impossible à décrire se colle à celui du jeune homme. Libère-nous ! Libère les vivants et les morts ! Abats le Nécromant !

Puis tout disparaît. Plus aucune ombre : le premiers rayons du soleil percent. Arthur et Tulipe, même l'homme à terre, le regardent étrangement. Que s'est-il passé ? A-t-il parlé, crié ?

Halluciné : fin des effets

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'1D2' :

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Qu’est-ce que la tête faisait ici, pensa Anselme. Ne l’avait-il pas sortit elle aussi ? Cela devait être une vision de l’esprit pensa t-il, comme les ombres… Quoiqu’il en soit, l’odeur qui régnait ici lui donnait envie de vomir, mais le mercenaire se retenait, par contre il commençait à trouver l’ambiance très oppressante avec toutes ces ombres sinistres…

Enfin, il se fit la réflexion qu’au moins il avait un plan en tête concernant ce qui suivrait… Il amènerait dès que possible les jeunes femmes aux Havres, ainsi que le brigand, voir dans quelques instants. Car visiblement, celles-ci étaient d’humeur à ne pas s’attarder ici et... Anselme pouvait le comprendre, la seule raison en vérité qui l’avait poussé à envisager de rester c’était pour aider Arthur à nettoyer, mais celui-ci comprendrait sans doute que le mercenaire ramène les jeunes femmes chez elle... En plus, ça lui permettrait de sortir de là.

Mais avant qu’il ne puisse préciser son assentiment et après que l’une des deux jeunes femmes soit sortit et l’autre ait frappée le bandit, Anselme eut le droit à la fin de ses hallucinations, mais une fin inquiétante et oppressante qui ne manqua pas de le faire gémir sans qu’il s’en rende compte. Et de lui faire écarquiller les yeux devant ce sinistre spectacle. Lui ? Tuer le nécromant ? Et comment ? Est-ce que ces ombres avaient étaient réelles ? Beaucoup de questions qui commencèrent à se bousculer dans sa tête, jusqu’à ce qu’il se rende compte que les autres le regardaient d’un air inquiet. Il arbora alors un air qui se voulait être celui de quelqu'un ayant un certain mal de tête.

« Je crois, que le coup qu’il m’a filé sur la tronche, m’a filé un sacré mal de tête… » Glissa t-il donc pour essayer de se justifier auprès des autres, en prenant l’excuse du fait que oui il avait quand même une jolie blessure sur la figure. Et partant du principe qu’ils accepteraient volontiers l’excuse logique et rassurante pour expliquer ça. Sur ce il dit finalement d’un air entendu...

« Sinon, je pense qu’en effet il vaut mieux vous ramener chez vous au plus tôt. Procédons ainsi. » Avant de glisser à Arthur de façon amicale.

« Je n’oublie pas le service que je dois te rendre. » Il approcha alors du bandit si personne ne protestait, pour relever ce dernier et fit signe à la jeune servante de le suivre dehors, qu’ils préviennent la jeune bourgeoise et qu’ils aillent ensuite aux Havres. Surtout qu’en plus l’Aube venait de se lever... De plus, Anselme avait l’impression qu’Arthur ne serait pas mécontent de profiter d’un peu de solitude suite à tout cela… Il prendrait sans doute la peine de prendre un bain par contre avant d’aller à la rencontre des Helosor. Et de ne pas faire trop de boucan sur le chemin vers les Havres, histoire d’éviter les attentions indésirables…

Et quand il en aurait finit avec ces histoires, il faudrait qu’il réfléchisse à tout cela, notamment au sujet du nécromant… C’était après tout avec les armées du Sud le genre de menace qui pourrait peut-être faire de lui un héros s’il la combattait. Même s’il valait mieux pour un héros qu’il ne soit pas à moitié mort quand il partait affrontait ce genre de choses.

Compétences :

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Invité

Comme Anselme le suppose, quand il retourne son regard au sol, il n'y a plus que du sang, et non une tête au regard mort. Son trouble est certain, mais sa réflexion semble rassurer les autres. Un mauvais coup à la tête, tout le monde sait ce que cela peut engendrer. Peut-être même n'était-ce que cela ? Ou alors un vrai message de l'au-delà ?

Le Lion Rouge donne le signal de départ aux deux jeunes femmes qui sont impatientes de rentrer. Samantha va manifestement beaucoup mieux depuis qu'elle inspire l'air pur de la mer. Tulipe la rejoint, s’enquerrant de ses besoins. A l'intérieur, Anselme cherche à relever le bandit qui se laisse faire de mauvaise grâce. Il lance quelques paroles sympathiques à Arthur... Celui-ci semble d'humeur assez égale. La veille, il pensait avoir été retrouvé par un assassin des Helosor. cette nuit, il a vu un homme tué et décapité sous son toit, et sa cabane est souillée alors que ses visiteurs impromptus s'en vont. Ses souvenirs de ces moments seront... mitigés.

"Bon vent." répondra-t-il, sans fioritures.

Aucune des deux femmes n'adressera le moindre mot à Arthur. Ils partiront à quatre, le long de la côte, vers les Havres. Le mercenaire sait précisément où il se trouve et ne se perdra pas comme la veille.

"Comment vous nommez-vous, Lion Rouge ? J'aimerais connaître le nom de notre sauveur." demande Samantha avec un sourire. Ce simple sourire, encadré par ses mèches volant mollement dans la brise du matin suffit à rendre la beauté à la jeune femme. Elle est toujours exténuée, sale, mais c'est un aperçu de sa formidable beauté.

"Je demanderai à mon père de vous récompenser. Nous ne sommes pas très riches, cependant nous connaissons du monde. J'espère que ce que nous pourrons vous offrir vous contentera..."

Le quatuor avance, alors que le soleil se lève victorieux et entame une belle matinée. Le bandit traîne un peu la patte, mais ne rechigne pas trop, surtout s'il est poussé par Anselme.

***

Une bonne heure de marche. Le groupe s'interrompt : le bandit ne veut plus marcher et secoue la tête avec des yeux grands ouverts, en faisant des signes de menton vers un bosquet plus loin. Tulipe aussi s'arrête, et met en doigt sur les lèvres en s'accroupissant.

"Qu'y a-t-il ? Pourquoi nous arrêtons-nous ? Le chemin est suffisamment long et ennuyeux pour ne pas en rajouter !" râle sa maîtresse.

"Il y a du mouvement plus loin..." souffle sa servante. Elle bande à moitié son arc, une flèche encochée. "Je crois qu'ils ne nous ont pas vus... On fait quoi ?"

Le bandit grogne à l'adresse d'Anselme, comme s'il lui parlait. En attendant d'être libéré, chose qui ne sera peut-être pas, il s'agenouille dans l'herbe lui aussi, choisissant soigneusement un dévers pour devenir naturellement invisible.

Tulipe s'impatiente à l'endroit de sa maîtresse, qu'elle tire d'un geste ferme vers elle, et vers Anselme si celui-ci n'a pas encore pris de décision. "Ce sont des Orcs ! Deux ou trois... On fait quoi ?!"

Distances : 3 rounds entre le groupe et les Orcs

Compétences utilisées :

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#1 '1D10' :
Une odeur de poisson - Page 2 9358257d10

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#2 '1D4' :
Une odeur de poisson - Page 2 7277933d4

Invité

Bon, ça aurait pu mieux se passer se dit Anselme en se sentant un peu coupable concernant tout cela, mais ça aurait aussi bien plus mal se passer ! Se dit-il aussi pour se rassurer, il avait après tout sauvé deux jeunes femmes et allait rendre un grand service à Arthur, c’était un bon début. D’ailleurs, maintenant qu’ils n’étaient plus coincé dans une cabane empestant le sang et le contenu des intestins d’un macchabée, les deux jeunes femmes étaient bien plus à l’aise...

La jeune fille de marchand lui demande même son identité d’un air assez charmant. Anselme appréciant cela, autant que quelqu’un ait une telle reconnaissance envers lui et de passer pour un sauveur, glissa alors aimablement.

« Anselme Thileïm, je suis en tout cas heureux d’avoir pu vous aider. Je me suis engagé assez récemment chez les lions rouges pour faire ce qui était juste, et pour le coup je ne suis pas déçu. » Et se donner l’air, assez sincèrement d’ailleurs, de l’idéaliste qui voulait rendre le monde meilleur. Puis il ajouta aimable concernant la récompense.

« Je suis certain que cela sera amplement suffisant, en plus de la satisfaction du devoir accompli. » Ce tout en poussant un peu le bandit pour que ce dernier ne traîne pas trop la patte. Il avait de la chance après tout, Anselme aurait pu l’exécuter sur place, quoique il n’était pas impitoyable à ce point là. Et il espérait bien d’ailleurs qu’il ne le serait jamais… Oui, jamais, pensa t-il un instant alors qu’il doutait presque de lui.

[***]

Bon sang ! Des peaux vertes ! Anselme se demanda bien pourquoi l’autre s’était mit soudain à s’arrêter et s’apprêta presque à le bousculer un peu... Puis voyant que la servante elle aussi semble s’inquiéter d’une présence dans les environs, le mercenaire qui avait lui aussi son arc à main… Les rejoignit dans les fourrés plutôt que de lambiner, ce avant de glisser.

« On tente de les contourner discrètement. » C'était le mieux à ses yeux. Certes une des quatre membre du groupe ne semblait pas des plus douée pour ça, mais ils pourraient sans doute assez l’encadrer. Quoiqu'il en soit pour donner l’exemple, après avoir jeté un regard sévère au bandit en mode... « Tu nous suis ou je te laisse gérer les peaux vertes seul et ligoté », il lança le mouvement en se faisant le plus discret possible. Restait maintenant à espérer qu’ils arrivent à passer inaperçu, car l’idée de devoir gérer une bande de peaux vertes alors qu’il était dans un sale état, ne lui plaisait pas particulièrement...

Compétences :

Spoiler:

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Anselme prend rapidement une décision, après s'être rendu compte de la menace, assumant ainsi son rôle de chef de groupe. Le contournement paraît une bonne option pour ce groupe diminué.

"Maîtresse, suivez-nous, essayez de ne pas vous faire remarquer..." conseille Tulipe à mi-voix. Samantha a compris l'imminence du danger...

Le groupe commence à se glisser furtivement sur le chemin, mais la demoiselle fait craquer le givre à chacun de ses pas. Pire, elle émet pour elle-même une protestation quand ses vêtement s'accrochent aux restes de quelques ronces. Bientôt, des grognements et ce qui semblent être un langage guttural se font entendre non loin. Ils ont manifestement été repérés.

Anselme sent une secousse insistante derrière lui : le bandit l'a attrapé de ses mains ligotées et marmonne dans son bâillon. Il apparaît évident qu'il veut être libéré de ses entraves.

Se battre ou prendre la fuite ? La furtivité n'a plus cours. Quel sera le choix d'Anselme ? Déjà les deux femmes lui jettent des regards paniqués, alors que l'homme trépigne de peur et d'impatience.

1D4 détection du groupe (1=détecté)

Distances : 3 rounds entre le groupe et les Orcs

Compétences utilisées :

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'1D4' :

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Merde ! Ils venaient de se faire repérer pensa t-il en réfléchissant à tout à l’heure après leur tentative de furtivité qui ne fut malheureusement pas couronnée de succès. Que faire maintenant ? Se battre ? Hors de question… Tenter de négocier ? Avec des peaux vertes ? Il n’était pas assez en position de force pour être sûr que cette idée serait bonne, surtout que ces êtres n’étaient pas connus pour êtres très prompts au dialogue... Ne restait que deux solutions, jouer la comédie, ce qui serait très risqué… Surtout qu’hier la chose n’avait pas donné énormément résultats.

Ne restait donc qu’une solution à ses yeux, qu’il n’appréciait que peu, mais probablement la plus sûr. Il faudrait juste qu’ils surveille la jeune héritière qui semblait peut dégourdit. Les deux autres eux semblaient pouvoir se débrouiller après tout...

« Suivez moi et courrez ! » Dit-il en saisissant sans brutalité le bras de la jeune fille de marchand pour l’aider à se bouger alors qu’il lançait le mouvement de fuite en direction des Havres. Comptant bien faire de son mieux pour distancer les orcs au passage avec tout ceux sous sa garde, notamment la jouvencelle peu expérimentée qu’il entreprenait d’aider à courir pour éviter qu’elle ne se fasse attraper par les peaux vertes. Et aussi, en essayant de ne pas la perdre de vue si possible...

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Anselme tente de fuir – terrain connu :
■ Difficulté du terrain : +1 (lieu connu car connaissance géographique)
■ Proximité de l'ennemi : +2 car les orcs sont à 3 rounds de distance
■ Santé physique : 0 (pas de malus physique)
■ Compétences utilisées (justifiée*) : +2
- Déplacement silencieux (rural) - Passer inaperçu dès que possible
-Saut – Pour tirer parti des obstacles pouvant se présenter sur le chemin

1D4 de chance :

Compétences :

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'1D4' :

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Le Lion Rouge prend la décision de fuir en soutenant de son mieux Samantha. Il tourne le dos au bandit croyant qu'il courra à leurs côtés ? Abandonné, toujours ligoté et bâillonné, l'homme décide de tourner les talons et repartir en courant à toutes jambes du côté opposé.

Tulipe pour sa part suit sans mal Anselme et encourage entre deux bouffée d'air sa maîtresse. Le fait de courir dans ces lieux inconnus gênent les deux femmes. Tulipe réussit toutefois à garder le pied léger, comme Anselme, et se montre plutôt discrète en pleine course.

Les grognements des Orcs s'entendent derrière eux, et s'estompent peu à peu. Quelques minutes plus tard, ce ne sont plus que leurs pas sur la neige et le crissement de leurs semelles qu'ils entendent, ainsi que le pépiement joyeux de quelques oiseaux. En fond, le rugissement de la mer gronde constamment.

Traque vs Fuite:

Essoufflée, Samantha regarde les deux autres : "On les a semés ? ... Mais ... Où est le bandit ?"

Comprenant que l'homme leur a faussé compagnie, elle crache par terre et serre les poings. "Qu'il soit maudit !"

Le regard de Tulipe navigue de l'un à l'autre de ses compagnons. Semblant abandonner l'idée de calmer sa maîtresse, elle s'adresse à leur protecteur. "Peut-être devions-nous continuer d'un bon pas ? Ces créatures nous suivent peut-être encore à un rythme plus lent..."

Si Anselme cherche à se repérer, il pourra constater (avec soulagement ?) qu'il ne s'est pas perdu. On devine au loin les fortifications de la ville. En marchant d'un bon pas, nul doute qu'ils pourront arriver aux portes alors que le soleil arrivera au zénith. Peut-être l'occasion de converser pour notre aimable mercenaire seul avec deux femmes ?

Même si la plus charmante des deux est pour l'instant dans une colère noire, elle se calmera au fur et à mesure de la marche, et peut-être grâce aux paroles d'Anselme. Au soleil, après une nuit d'enfer, elle semble se détendre enfin, libérée des rides de peur sur son visage. Ses cheveux cascadent sur ses épaules et se laissent souvent emmêler par la brise. C'est manifestement un canon de beauté : sa peau est parfaite ou presque, elle se déplace tout autant avec une grâce naturelle qu'avec le solide apprentissage de l'étiquette marchande.

La deuxième est bien plus discrète et effacée. En revanche, elle a su garder son calme et semble débrouillarde face au danger et aux épreuves. Son teint pâle, presque cireux, ne lui donne pas un attrait particulier. Ses cheveux sont simplement attachés en queue de cheval, et ne brille pas de la douceur de sa comparse. On peut lui reconnaître un autre charme, celui des chasseresses. Ce n'est pas la beauté physique qui attire chez elle, mais plutôt le magnétisme qu'elle dégage par son regard sombre et ses manières farouches.

L'une comme l'autre répondra aux discussions d'Anselme, que ce soit des questions ou du badinage. S'il choisissait le silence, elles le respecteraient, n'ayant guère envie de se remémorer certains passage e leur histoire récente. A travers le froid sec de al journée, le groupe arrivera finalement aux portes de la ville. Un garde les détaillera avant de les saluer poliment et de les laisser entrer.

Anselme voudra-t-il lui adresser la parole et l'interroger ? Choisira-t-il de foncer prendre un bain, ramener les donzelles chez elles, faire son rapport aux Lions Rouges ?

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'1D4' :

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Bonne nouvelle, ils étaient arrivés à échapper aux peaux vertes. Mauvaise nouvelle ? Le bandit en avait profité pour se défiler. Anselme en fut agacé, mais il estima malgré tout qu’il valait mieux avoir préservé les deux jeunes femmes d’un possible danger, que de se préoccuper jusqu’au bout qu’un brigand désarmé, blessé et ligoté, disparaisse dans la nature.

Quoiqu’il en soit Anselme lança un regard légèrement désolé à la jeune femme concernant le bandit qui venait de se défiler, avant de glisser tout de même, probablement pour l'apaiser un peu.

« Si ce lâche a préféré se défiler seul, ligoté comme un vers, désarmé, dans la nature par les temps qui courent. C'est un risque très grand qu'il prend, mes avis qu'on ne risque pas d'entendre à nouveau parler de lui... » Avant de dire d’un air d’accord à la jeune servante. « Vous avez raison, allons-y. Plus tôt on sera rentrés, mieux ce sera. » Il avait follement envie d’un bon bain après tout, mais était aussi curieux de la fin de sa mission actuelle, ainsi que de la récompense qu’il pourrait avoir pour le sauvetage des deux jeunes femmes.

Quoiqu’il en soit Anselme, décida pendant la marche d’aider à calmer la jeune marchande, ce avec un ton un peu gaillard et sympathique.

« J’ai pu un peu entendre parler de votre famille sinon par le passé, accepteriez-vous de m’en parler comme il nous reste du temps avant d’arriver aux Havres ? J’avouerai être assez curieux. » Ce genre de dynastie devait bien aimer après tout qu’on s’intéresse à leurs hauts faits, cela et puis ça changerait les idées.

Et dans les faits, il n’osa rien de plus avec aucune des deux jeunes femmes. Si évidemment l’idée qu’elles étaient assez charmantes lui traversa l’esprit, de un il les connaissait à peine, donc ça devrait attendre un peu s’il avait des idées à ce sujet. Et ensuite, vu l’état dans lequel il était, non... Jamais il ne flirterait en étant puant et sanglant. Et enfin, il préférait que la « reconnaissance » pour les avoir sauver passe un peu, il trouverait après tout que ça nuirait à la noblesse de ses actes s’il donnait l’impression de jouer dessus peu après pour avoir des faveurs.

Quoiqu’il en soit, après tout cela ils étaient arrivés aux Havres, enfin. Anselme saluera au passage poliment le garde, puis proposera aux jeunes femmes une fois entrés, visiblement d’un air prévenant.

« Désirez-vous que nous nous rendions directement chez vous mesdames ? Ou que nous prenions la peine de nous débarbouiller un peu avant ? Enfin, je demande dans le cas où cela vous semblerait important, les deux me vont parfaitement. » Après tout ils n’avaient vraiment pas l’air dans le meilleur état. Quoiqu’il en soit il se plierait à la décisions des deux jeunes femmes. Il se rendrait donc soit directement au domaine familiale auquel elles étaient affiliées avec elle. Soit, à un endroit où ils pourraient se rendre plus présentables avant.

Compétences :

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Le bandit s'est enfui, et il a peu de chance de s'en sortir il est vrai. Mais le mercenaire ne se dit-il pas qu'avec lui, ses chances étaient nulles ? Il l'amenait à une mort certaine. L'homme a fait ce qu'il a pu pour reconquérir sa liberté.

Alors que le trio est en marche, les donzelles se calment, et Samantha se met même à sourire en réponse au Lion Rouge : "Avez-vous vraiment jamais entendu parlé de ma famille ? Ahahaha ! Cela m'étonnerait. Nous ne sommes que des marchands modérément influents, et ce depuis deux générations seulement. Nous ne sommes pas très riches, nous ne disposons d'aucun monopole. Nos principaux clients sont en fait nos plus grands concurrents, les Helosor et les Qamir. C'est ainsi que fonctionne le monde des affaires... Mais votre petit mensonge est agréable et flatteur, je vous assure !
...
Que dire de plus ? Nous essayons de ne pas être spécialisés mais d'étendre le plus possible nos affaires. Ne pas mettre tous les œufs dans le même panier, vous voyez ? Grand-père a réussi dans le commerce de la viande séchée entre les Havres et Bellefosse, ce qui lui a permis de racheter peu à peu un moulin, une petite auberge, ainsi qu'une boutique de bijoux. Mon père, mes oncles et mes tantes ont étendus les affaires dans les Havres, ils ont racheté des petits commerces, investis dans l'agriculture... Je crois que le plus grand succès de la famille vient de la tante Jeanne, qui a réussi à racheter un navire. Il fait du commerce avec des comptoirs maritimes maintenant. Mais tout cela, nous l'avons réussi car c'étaient les miettes des deux grandes familles, et qu'elles ont été récupérées discrètement. Mieux vaut que notre nom ne soit pas connu dans le milieu, sinon nous serions considérés comme une menace et balayés."

Elle fait un petit sourire triste pour appuyer ses propos. "Mais je suis sûr qu'en dehors de votre rapport, vous n'ébruiterez pas outre mesure mon nom n'est-ce pas ?"

Tulipe, qui était restée sur ses gardes, se détend maintenant alors que les portes de la ville se distinguent mieux. Le groupe continue maintenant à marcher en silence, Anselme n'osant reprendre la parole. Enfin, une fois dans la ville, le Lion Rouge propose quelques choix aux deux femmes.

"Nous rentrons directement !" s'exclame Samantha. "Nous saurons patienter un peu dans la saleté, et ma famille doit être très inquiète ! Nous ne sommes pas d'aussi faibles femmes que nous le paraissons, Lion Rouge !"

"C'est par ici." indique Tulipe. Elle guide le trio à travers le quartier commerçant, rougissant alors que de nombreux regards les suivent en s'interrogeant. D'où viennent ces trois individus croteux et sanglants ?

Enfin, ils arrivent devant une petite maison de bourg, sans enseigne, s'élevant sur trois niveaux. Les femmes entrent en toquant et en s'annonçant à grands éclats de voix. Si Anselme les suit, il surprendra Samantha enlacée dans les bras d'un homme pleurant et riant à la fois.

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Anselme finira peut-être plus tard par se dire à tête reposée, qu’en effet le bandit serait allé à sa mort probablement s’il l’avait suivit. Ce qui dans ce cas risquait de lui faire se dire que ça n’avait pas été plus mal au fond. Mais pour l’instant, il n’était pas vraiment à tête reposée...

Quoiqu’il en soit, le mercenaire lança un sourire légèrement gêné mais de façon un peu timide quand la jeune femme révéla qu’elle n’était pas dupe concernant son petit mensonge, mais que c’était flatteur. Même si bien entendu, il écouta avec application les paroles de celle-ci, se disant que c’était toujours bon à savoir. Et puis, il espérait bien que cette famille soit plus sympathique que celle des Helosor au fond, ces derniers après tout ne lui étaient actuellement pas très supportables ! Pauvre Arthur, il espérait bien faire en sorte que l’homme ait moyen de se reconstruire une vie après tout cela...

« Je n’ai même pas besoin de vous mentionner dans mon rapport en soit. En vérité ça m’arrangerait même, donc je ferais ainsi. » Dit-il sinon compréhensif à ce sujet quand la jeune femme voulut qu’il soit assez discret à ce sujet. Visiblement le monde des affaires était en effet assez difficile. Surtout qu’il comprenait que les Helosor ne soient pas des plus sympathiques avec leurs concurrents… Ils ne l’étaient visiblement même pas envers les leurs.

Quoiqu’il en soit lorsqu’ils furent arrivés aux Havres, Anselme se contenta de glisser aimable concernant le fait qu’il les prendrait pour de faibles femmes.

« Je demandais surtout par politesse. » Puis supportant pour sa part, de façon désagréable tout de même le regard des passants, ils finirent par arriver à destination. Il laissa évidemment les femmes le précéder à l’intérieur de la maison où ils s’étaient rendus, puis finit par les suivre. Regardant la scène avec un léger sourire, il dit de façon sympathique en se tenant sur le bas de la porte. Après tout on ne l’avait pas invité à entrer, pas encore...

« Je suis content de voir que tout est bien qui finit bien et d’y avoir aidé. » Une bonne façon de s’introduire et puis de partager un peu cela avec eux même si clairement il n’était pas des « leurs », mais bon ça n’empêchait pas que c’était son altruisme qui avait aidé cela à sa façon.

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Au son de la voix d'Anselme, l'homme se redresse et approche en souriant, tout en lui faisant signe d'entrer. Tout sourire, il ne semble pas vraiment comment montrer sa joie. Soudain, il attrape Anselme et lui fait une accolade vigoureuse.

"Ah ça ! Comment remercier l'homme qui a sauvé ma fille ?!" L'homme semble sincèrement bouleversé.

"Père, je vous présente Anselme Thileïm, c'est un membre de l'ordre des Lions Rouges. Il nous a sauvé alors que nos malfaiteurs nous avaient fait entrer de force chez un pêcheur, où il passait justement la nuit..." Samantha laisse faiblir sa voix, alors que de multiples émotions contradictoires l'assaillent. La peur et le dégoût des hommes qui l'avaient enlevée, mais aussi la joie de retrouver sa famille et raconter ses aventures, ainsi qu'une culpabilité naissante ; ne devait-elle pas rester discrète concernant le pêcheur ?

"Mais... Nous n'avions pas encore alerté les Lions Rouges... Seulement la garde de la ville... Comment avez-vous su ?" répond le père, désarçonné.

"Maître, ce jeune guerrier nous a sauvé tout autant qu'il s'est sauvé lui-même. Cependant, jamais il n'a tenté d'abuser de nous, ou de nous faire chanter. Il s'est comporté en homme d'honneur." Tulipe baisse la tête et les yeux alors qu'elle parle en direction de son maître. Celui-ci semble réfléchir quelques secondes, puis se palpe le corps à la recherche de quelque chose.

+ 1 point de réputation : Honorable

"Eh bien, monsieur... Thileïm, c'est ça ? Je n'avais pas confié de quête à votre Ordre, c'est donc à l'individu que je remets cette petite récompense. Nous ne sommes pas argentés, vous le constatez, mais nous savons remercier nos amis. Si vous avez besoin d'aide et que vous frappez à cette porte, nous vous l'apporterons autant que possible." L'homme a pris un ton de voix plutôt solennel et grave. Si Anselme regarde le contenu de la petite bourse, il trouvera une petite poignée de pièces d'or et d'argent. Une somme toujours bonne à prendre, mais un peu décevante en regard des risques qu'il a encouru.

Sentant qu'Anselme est sans doute déçu -peut-être que le Lion Rouge osera demander plus ?- l'homme se permet un mince sourire et ajoute : "La famille n'a guère de trésorerie, c'est le lot de tout commerçant. En revanche, nous pouvons réduire nos marges pour vous. Si vous vous rendez au Poisson Joyeux, présentez-vous de la part de Benoist Quart. Donnez ceci à la vendeuse, elle saura que vous ne bonimentez pas. Vous lui direz de vous faire une réduction. Nous lui rembourserons son manque à gagner." Benoist lui tend alors une pièce de bois gravée d'un emblème, sans doute celui de la famille. On peut reconnaître une ancre entourée d'épis de blé. "Je vous souhaite bon vent, jeune homme, et bon courage dans vos missions à venir !"

Il est maintenant l'heure de partir, Anselme sortira-t-il ou voudra-t-il ajouter un dernier mot ?

Récompense :